04 décembre 2020

Buffy contre les vampires : David Boreanaz ne veut pas reprendre le rôle d'Angel dans un reboot

Dans une interview au site Variety, David Boreanaz, la star de la série SEAL Team actuellement en diffusion sur CBS, a réagi à un vif débat initié sur les réseaux sociaux par une fan de Buffy contre les vampires pour le moins inattendue.

Stacey Abrams, avocate et militante démocrate et fervente défenseuse de Joe Biden dans l'Etat de Géorgie, a récemment tweeté au sujet de la série, étant elle-même une grande fan.

"Honnêtement, Angel était le petit ami idéal pour Buffy alors qu'elle développait son pouvoir. Spike était l'homme idéal à ses côtés lorsqu'elle est devenue le pouvoir."

Une déclaration surfant sur l'éternelle querelle entre les pro-Angel et les pro-Spike qui n'a pas laissé les fans indifférents. Et David Boreanaz, l'interprète d'Angel dans la série créée par Joss Whedon en 1997, a prêché pour sa paroisse. "Le premier amour, c'est le grand amour, et l'amour de votre vie c'est votre premier amour", a-t-il répondu à Variety. "Game over... Stacey est une personne formidable et tout, mais je ne suis pas d'accord. On peut être d'accord sur le fait de ne pas être d'accord."

Interrogé sur son souhait de reprendre le manteau en cuir d'Angel dans le projet de reboot de la série fantastique, l'acteur de 51 ans s'est montré catégorique. "Je soutiens ceux qui veulent refaire [la série], mais je suis trop vieux. Ce n'est pas comme si nous étions le casting de Friends qui se réunissait. On ne passe pas notre temps dans un coffee shop sur un canapé. Mais vous savez, avec toute cette technologie, là, ils ont réussi à donner l'air très jeune à Robert de Niro", s'est-il amusé, tout en encourageant les créateurs du reboot à "trouver quelqu'un d'autre pour le faire."

Boreanaz est donc le deuxième membre du cast de la série originelle à avoir décliné la possibilité d'apparaître dans le reboot après Sarah Michelle Gellar. Un reboot toujours à l'état de projet à l'heure actuelle sans qu'une chaîne ou une plateforme n'y soit associée.

Netflix : quelles sont les séries à voir du 4 au 10 décembre

Le vendredi 4 décembre

Big Mouth saison 4 : Sur le point d'entrer en 4e, les copains affrontent les tourments de la colo, les camarades louches et les règles du flirt, sans oublier Tito, le moustique de l'angoisse.

Selena la série : Épaulée par sa famille, Selena, chanteuse américaine d'origine mexicaine, négocie les obstacles sur le chemin du succès dans le monde de la musique Tejano.

Le samedi 5 décembre

Détention : Une élève tourmentée découvre des secrets inquiétants dans son lycée isolé alors que trahisons et phénomènes surnaturels bouleversent sa vie.

Le mardi 8 décembre

Mr. Iglesias partie 3 : À l'aube d'une nouvelle relation, Gaby pousse ses étudiants à affronter leurs peurs, à voir grand et à croire en eux-mêmes... des leçons qu'il essaie d'avoir à cœur.

Le jeudi 10 décembre

Alice in Borderland : Un jeune homme passionné de jeux vidéo se retrouve avec ses deux amis dans un Tokyo alternatif où ils doivent disputer de dangereuses parties pour survivre.

Warner Bros : tous les films 2021 seront diffusés en salles ET en streaming

Nouveau coup de tonnerre dans l'Industrie du Cinéma ! Warner a annoncé que tous ses films de 2021 sortiraient au cinéma et seraient disponibles en simultané sur la plateforme de streaming HBO Max aux Etats-Unis, durant 1 mois. Une fois le mois passé, le film quittera la plateforme et sera uniquement proposé dans les salles de cinéma. Le studio explique cette décision sans précédent dans un communiqué : "Le modèle hybride a été créé en tant que réponse stratégique à l'impact de la pandémie mondiale en cours, en particulier aux États-Unis".

Les films concernés sont The Little Things, Judas and the Black Messiah, Tom & Jerry, Godzilla vs. Kong, Mortal Kombat, Those Who Wish Me Dead, Conjuring 3: Sous l'emprise du Diable, Space Jam - Nouvelle ère, The Suicide Squad, Reminiscence, Malignant, Dune, The Many Saints of Newark, King Richard et Matrix 4.  Wonder Woman 1984 ne sera donc pas une exception. Le studio chamboule ainsi totalement la chronologie des médias sur le territoire américain. 

Une annonce qui a bien évidemment été vivement critiquée par les exploitants de salles américains. Adam Aron, le PDG d'AMC (le premier circuit de salles nord-américain) a fait part de son mécontentement dans un communiqué : "Il est clair que Warner Media a l'intention de sacrifier une part considérable de la rentabilité de sa division cinéma, et de celle de ses partenaires de production et de ses cinéastes, pour subventionner sa start-up HBO Max. AMC fera tout ce qui est en son pouvoir pour que Warner ne le fasse pas à ses dépens. Nous nous efforcerons d'obtenir des conditions économiques qui préservent notre activité."

 Jason Kilar, le PDG de WarnerMedia explique : "Après avoir examiné toutes les options possibles et vu l’état prévu de la diffusion des films tout au long de 2021, nous sommes arrivés à la conclusion que c’était le meilleur moyen pour l’activité cinématographique de WarnerMedia au cours des 12 prochains mois. Nous prévoyons de proposer aux consommateurs 17 grands films tout au long de l'année, en leur donnant le choix de décider comment ils veulent profiter de ces films. Notre contenu est extrêmement précieux, nous pensons que cette approche sert nos fans, soutient les exploitants et les cinéastes, et améliore l'expérience HBO Max."

Ce "modèle de distribution unique axé sur le consommateur" - comme l'indique le communiqué - ne concerne pour le moment que les Etats-Unis. Warner continuera de sortir ses films en salles dans le monde entier. 

Ann Sarnoff, la PDG du studio, indique qu'il s'agit d'un "plan unique sur un an" et affirme que ce dernier ne devrait pas se poursuivre en 2022 : "Personne ne veut plus que nous que les films reviennent sur grand écran. Nous savons que le nouveau contenu est la pierre angulaire de l'exposition cinématographique, mais nous devons équilibrer cela avec le fait que la plupart des cinémas aux États-Unis fonctionneront probablement à capacité réduite tout au long de 2021. Avec ce plan unique d'un an, nous pouvons soutenir nos partenaires dans l'exposition avec un choix régulier de films de classe mondiale, tout en donnant également aux cinéphiles qui n'ont peut-être pas accès aux salles de cinéma ou qui ne sont pas prêts à y retourner, la chance de voir nos incroyables films de 2021".

On ignore pour le moment quel impact cette décision aura sur la carrière des films à l'international, mais le site Deadline rapporte que le directeur de HBO Max Global, Andy Forssell, a révélé que la société commencerait à déployer le service HBO Max en Europe dès l'année prochaine : "Nous serons et devons être un service mondial. Il est impératif d'atteindre une certaine échelle. Au second semestre 2021, nous commencerons à mettre à niveau certains des services HBO directs existants déjà en Europe vers HBO Max et doubler le contenu. D'ici la fin de l'année, ces deux régions seront très actives. Nous prévoyons d'être présents dans 190 pays, il s'agit de savoir à quelle vitesse nous pouvons procéder à ce déploiement."

Pour rappel, en France, OCS possède l’exclusivité de diffusion des programmes de la chaîne.

Nouveautés Disney+ du 4 au 10 décembre

Disney+ Originals :

Marraine ou presque

The Mandalorian – saison 2, épisode 6

Le Monde merveilleux de Mickey – épisodes 7 & 8

Ajouts au catalogue :

Mulan

Cars 3

X-Men – saisons 1 à 5

Comment être un bon nageur

Rendez-vous retardé

Le rival de Mickey

Le Noël de Mickey

La remorque de Mickey

Mort de François Leterrier à 91 ans

Le réalisateur et acteur François Leterrier est décédé ce vendredi 4 décembre à 91 ans, selon une information de nos confrères du Parisien. Il avait débuté comme acteur (Un condamné à mort s'est échappé), avant de passer à la mise en scène. Le père du réalisateur Louis Leterrier avait collaboré à plusieurs reprises avec l'équipe du Splendid.

François Leterrier commence sa carrière au cinéma en 1956 en interprétant le premier rôle d'un chef d'oeuvre, Un condamné à mort s'est échappé, réalisé par Robert Bresson, l'histoire d'un prisonnier qui, en 1943, tente d'échapper aux Nazis. Deux ans plus tard, on le retrouve déjà derrière la caméra comme deuxième assistant réalisateur pour Louis Malle (Ascenseur pour l'échafaud, Les Amants), puis premier assistant pour Marc (Les Affreux) et Yves Allégret (Chien de pique).

François Leterrier franchit le pas de mettre en scène lui-même dès le début des années 60 avec le drame Les Mauvais coups (1961) avec Simone Signoret puis une adaptation d'Un roi sans divertissement de Giono avec Charles Vanel (1963). S'ensuivent La Chasse royale, Projection privée et le troisième opus officiel de la saga Emmanuelle (Goodbye Emmanuelle), qui frôle le million d'entrées en France. En 1973, il donne naissance à un petit Louis, qui deviendra lui aussi metteur en scène. Il adapte ensuite la BD La Course au rat signée Gérard Lauzier. Avec l'aide de ce dernier, il signe Je vais craquer !, une satire de la vie de cadre à 1 million d'entrées, et rencontre Christian Clavier (star du film) et Anémone.

Leterrier va petit à petit mettre en scène plusieurs films avec des membres de l'équipe du Splendid : Clavier, Chazel et Anémone (Les Babas-cool), Clavier, Jugnot, Anémone, Chazel et Balasko (Tranches de vie) ou Jugnot seul (Le Garde du corps). Vers la fin des années 80 et au début des années 90, sa carrière se poursuivra à la télévision avec plusieurs téléfilms dont Le voleur d'enfants avec Sami Frey, la série Imogène portée par Dominique Lavanant, la minisérie L'Île avec Bruno Cremer ou encore Clovis avec Michel Galabru.

Son dernier long métrage de cinéma sera Le Fils du Mékong, sorti en 1992, mettant en vedette Jacques Villeret en membre d'une association caritative prenant soin d'un jeune Vietnamien fuyant la guerre. Il signera son ultime oeuvre audiovisuelle l'année suivante avec le téléfilm Les Disparus de Reillanne.

Mank sur Netflix : c'est quoi ce nouveau film de David Fincher ?

Six ans après Gone Girl, David Fincher est de retour avec un nouveau film : Mank, disponible depuis ce 4 décembre sur Netflix. Ce long-métrage biographique sur Herman J. Mankiewicz revient sur le long et douloureux processus d’écriture du scénariste acerbe et alcoolique sur le script de Citizen Kane, réalisé par Orson Welles. Tourné en noir et blanc, Mank nous plonge dans le milieu hollywoodien des années 1930 où les guerres d’égo, les contrats juteux et les pressions des studios pèsent sur toute l’industrie cinématographique en proie aux doutes face aux élections politiques et à la menace de la montée du nazisme.

A film exceptionnel, casting d’exception : Gary Oldman incarne le fameux Herman J. Mankiewicz, Charles Dance interprète William Randolph Hearst, magnat de la presse qui a inspiré le personnage de Charles Foster Kane dans Citizen Kane, et Amanda Seyfried campe sa compagne et actrice Marion Davies. A l’affiche, on retrouve également Lily Collins sous les traits de Rita Alexander, l’auteure qui aide Mank dans l’écriture du scénario pendant sa convalescence, Arliss Howard dans la peau de Louis B. Mayer, nabab d’Hollywood et vice-président de Metro-Goldwyn-Mayer, Tuppence Middleton qui incarne Sara Mankiewicz, la femme de Mank, Tom Pelphrey qui campe Joseph L. Mankiewicz, le frère de Mank, et Tom Burke dans la peau d’Orson Welles.

Il faut savoir que le script de Mank a été écrit au début des années 1990 par Jack Fincher, le père disparu de David Fincher. Le réalisateur américain, désireux d’adapter ce scénario qui lui tient à coeur sur grand écran, réussit à obtenir 13 millions de dollars en 1998 pour réaliser le projet avec son père qui devait être porté par Kevin Spacey et Jodie Foster. Mais le projet est avorté par ses investisseurs qui ne souhaitaient pas financer un film en noir et blanc. C’est finalement 22 ans plus tard avec Netflix, partenaire privilégié de David Fincher depuis plusieurs années avec qui il est en contrat pendant encore 4 ans, que le réalisateur peut enfin mettre en scène Mank.

L’idée du scénario de Mank, qui retrace ainsi l’écriture de Citizen Kane, ou plutôt American la première version, par Herman J. Mankiewicz, est venue à l’esprit de David Fincher après avoir lu l’essai Raising Kane de la critique Pauline Kael qui revenait sur la question controversée de la réelle parenté du scénario de Citizen Kane. Après plusieurs versions du script de Mank, Jack et David Fincher se sont mis d’accord pour élaborer un scénario sur deux temporalités : l’une dans les années 1940 où Herman J. Mankiewicz rédige Citizen Kane dans sa maison à Victorville et l’autre dans les années 1930 à des moments clés de la vie du scénariste qui nourriront le script du film pour lequel Orson Welles l’a engagé.

Plus que la controverse autour du scénario, David Fincher dresse dans Mank le portait d’un homme brillant, acerbe et lucide mais aussi auto-destructeur qui a retrouvé une seconde lumière en écrivant pour Orson Welles et retranscrit à l’écran le fascinant âge d’or d’Hollywood tout en questionnant ses côtés plus sombres. Le tournage de Mank a duré quatre mois de novembre 2019 à février 2020 à Los Angeles peu avant le confinement dû à l’épidémie de Covid-19. A noter que Gary Oldman s’est glissé dans la peau de Herman J. Mankiewicz sans artifices, ni maquillage ni prothèses.

03 décembre 2020

Gad Elmaleh : l'humoriste vient de découvrir que son grand-père avait eu deux femmes

Une découverte à laquelle il ne s'attendait pas ! Fan de Claude Nourago depuis son plus jeune âge, Gad Elmaleh a choisi de rendre hommage au chanteur en sortant un album de reprises, intitulé Dansez sur moi. L'occasion pour l'humoriste de se confier sur ses souvenirs d'enfance à Marie Claire. Si Gad Elmaleh évoque souvent son enfance et son adolescence à Casablanca, il n'évoque que très rarement les membres de sa famille. Pourtant, il a révélé dans les colonnes du magazine avoir appris que son grand-père, Judah Elmaleh, avec qui il aimait passer du temps dans sa quincaillerie, avait eu deux femmes ! Une nouvelle qui l'a bouleversé...

Si l'humoriste connaissait les deux femmes, il ne savait pas quels statuts elles tenaient au sein de la famille. Il a ainsi expliqué : "Une qu'on m'a présenté toute mon enfance comme étant mon arrière-grand-mère. Et ma grand-mère. Mariée de force, adolescente, parce que la première ne pouvait enfanter. J'ai appris récemment par ma sœur (Judith Elmaleh, ndlr) que notre père a été le premier de ses sept enfants qu'elle a réussi à garder sans qu'il soit envoyé chez l'autre." Ému, Gad Elmaleh a alors confié : "Ma grand-mère s'appelait Simha. 'Simha', c'est la joie en hébreu." En 2018, c'est sur la chaîne marocaine 2M que celui qui fêtera ses 50 ans l'année prochaine avait évoqué avec émotion cette grand-mère qu'il aimait tant : "Je me souviens, quand j'étais gamin, je quittais l'école, sans le dire à mes parents, mais ma grand-mère était au courant. J'allais la voir l'après-midi, on était seuls dans cet appartement (...). Dans son immeuble, il y avait 7 étages, avec 2 appartements par étage. C'était donc 14 femmes marocaines qui vivaient, criaient, pleuraient, riaient, chantaient, faisaient la cuisine..."

Amusé, l'humoriste expliquait alors que sa grand-mère était l'une de ses premières fans. "Pour faire rire ma grand-mère, parce qu'elle était seule dans cet appartement, j'imitais toutes ces voisines qui se parlaient entre elles. Mais elle me donnait des infos sur leurs vies, sur ce qu'elles faisaient, sur ce qu'elles disaient, que je transformais. C'était un spectacle sur-mesure pour ma grand-mère, qui mettait en scène 14 femmes marocaines de la place Verdun", révélait Gad Elmaleh, avant d'ajouter les larmes aux yeux : "C'est un souvenir que je garderai à vie. Je regrette qu'il n'y ait pas de vidéo de ça. Je faisais toutes les voix (...) Il y en avait une qui passait sa vie avec sa jeffafa (serpillière, en darija, ndlr). Et quand je rentrais, je disais à ma grand-mère : 'Elle est où madame jeffafa ? 'Et elle était morte de rire, car c'était déjà des observations du quotidien."

Nabilla : cet adorable souvenir d'enfance qu'elle a donné à son fils Milann

Minute émotion pour Nabilla Benattia. La jeune femme de 28 ans a cédé son doudou d'enfant à son fils Milann. La star des réseaux sociaux a publié la vidéo dans sa story Instagram. On aperçoit le petit Milann s'emparer du petit ourson en peluche de sa maman. Un geste symbolique !

Depuis la naissance de Milann, la star de télé-réalité Nabilla ne manque pas une occasion de nous montrer sa progéniture sur Instagram ! La femme de Thomas Vergara s'affiche avec son fils sous toutes les coutures, pour le plus grand bonheur de ses fans.

En couple avec Thomas Vergara depuis 2013, l'ancienne candidate de la téléréalité avait épousé ce dernier le 7 mai 2019, avant de devenir maman du petit Milann quelques mois plus tard. "Thomas Henri Olivier Vergara" et "Nabilla Livia Benattia" se sont dit "oui" pour la vie à Vestry Bromley Saint Leonard, situé Bow road, au nord-est de Londres à 14h45, pouvait-on lire sur l'annonce officielle déposée à la mairie. Une naissance qui a illuminé la vie de Nabilla. "Ton sourire fait mon bonheur, quand tu vas mal je vais mal, quand tu es heureux je suis heureuse, tu es ma priorité et tu passes avant tout ! Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée", écrivait la maman le 25 juillet dernier.

Le couple est depuis installé à Dubaï, dans une luxueuse villa. Une vie loin de Paris et de Londres, où ils ont un temps résidé. "Avec l'arrivée du bébé, nous partons nous installer à Dubaï. Là-bas, les écoles sont excellentes. La drogue, l'alcool... ça n'existe pas", justifiait Thomas. Aujourd'hui, ils nagent dans le bonheur !

Sabrina sur Netflix : une bande-annonce d'enfer pour les ultimes épisodes

Le showrunner Roberto Aguirre-Sacasa des Nouvelles aventures de Sabrina nous avait promis un final "effrayant, sexy et surnaturel" et la bande-annonce de la saison 4 semble aller dans ce sens. Pour son anniversaire, la jeune héroïne incarnée par Kiernan Shipka va recevoir la visite d’entités ancestrales, appelées les abominations, qui détruisent des galaxies. Et ils viennent en bonne compagnie puisque le Néant menace de frapper Greendale. Rien ne va plus pour la famille Spellman et leurs amis, qui vont se battre main dans la main. La sorcière pourra aussi compter sur l'aide de son double, qui siège aux Enfers…

Un bien beau programme pour ce qui sera la saison finale de la série Netflix, spin-off de Riverdale. Le rendez-vous est donc donné le 31 décembre pour une fin d’année qui s’annonce... d’enfer. 

Le Seigneur des Anneaux sur TFX : Tolkien aurait fait une grosse erreur dans La Communauté de l'anneau selon George R.R. Martin

Ce n'est un secret pour personne, George R.R. Martin, l'auteur de Game of Thrones, est fasciné par Le Seigneur des anneaux et l'oeuvre de J.R.R. Tolkien en général. Adolescent, Martin a été très profondément marqué par sa lecture de La Communauté de l'anneau. Un événement relaté dans ce roman touchera particulièrement l'auteur au point que sa manière de raconter des histoires en sera fortement impactée.

Considéré comme le père fondateur de l'héroic-fantasy moderne, Tolkien a largement influencé de nombreux auteurs. Toutefois, G.R.R. Martin est sans doute son héritier le plus proche tant Game of Thrones doit beaucoup au créateur du Seigneur des anneaux. Malgré l'aura de la saga et son admiration pour l'oeuvre de Tolkien, vénérée par des millions de personnes à travers le monde, Martin reproche une seule erreur à l'écrivain britannique.

En effet, dans La Communauté de l'anneau, qui n'a pas été traumatisé par les derniers instants du récit, dans lesquels le magicien Gandalf trouvait la mort lors de son combat contre le Balrog ? Pour George Martin, ce dénouement était parfait pour ce personnage car les autres membres de la fraternité perdaient alors leur guide, celui qui leur apportait sécurité et sagesse. "Pourquoi as-tu ressuscité Gandalf ?", questionnait Martin lors d'une interview, faisant comme s'il s'adressait à Tolkien lui-même. "Il aurait dû rester mort !", ajoute-t-il.

Pour l'auteur de GOT, Tolkien a fait une énorme erreur en tuant Gandalf dans La Communauté de l'anneau puis en le ramenant à la vie dans Les Deux Tours. "Je ne peux pas expliquer l'impact que la mort de Gandalf a eu sur moi quand j'avais 13 ans. Il ne peut pas tuer Gandalf ! Tolkien a brisé cette règle et je l'aimerai toujours pour ça. Dès l'instant où Gandalf meurt, le suspense qui suit est mille fois plus fort car maintenant, n'importe qui peut mourir ! Bien sûr, ça a eu un profond impact sur moi et sur ma propre volonté à tuer brusquement des personnages importants dans mes histoires", analyse le père des familles Stark, Lannister et autres Targaryen.

Par la suite, Martin applique ce credo durant l'écriture de Game of Thrones. Avec la mort brutale de Ned Stark, il nous fait ressentir son traumatisme d'adolescent, celui qu'il a eu en apprenant le décès de Gandalf. Quand le gouverneur du Nord trépasse, on comprend immédiatement que tout le monde peut y passer dans cette série, même s'il est un personnage majeur. En quelque sorte, l'écrivain rattrape ce qu'il considère comme une erreur de la part de Tolkien en ne ressuscitant évidemment pas Eddard Stark. Contrairement à Gandalf, Ned reste six pieds sous terre et cela aura un impact phénoménal sur les spectateurs. Ces derniers regarderont le show d'un oeil différent, tremblant à chaque épisode pour le sort de leurs personnages préférés.

"Gandalf était comme le père des protagonistes, il était celui qui savait tout, le plus intelligent. Maintenant les jeunes Hobbits doivent se débrouiller seuls. Comment vont-ils s'en sortir avec une telle mission à accomplir ?", s'interroge George Martin. Si le décès du mage est aussi impactant, c'est aussi parce qu'il met en exergue l'insurmontable quête des personnages. Selon l'auteur, une fois le magicien blanc revenu, le parcours initiatique des personnages perd de la force, même si ce retour est cohérent au sein du folklore du Seigneur des anneaux. Néanmoins, cela incitera Martin à faire très attention avec la résurrection dans ses récits. L'écrivain ramènera ainsi d'entre les morts Béric Dondarrion, Catelyn Stark et La Montagne, en prenant bien soin d'intégrer ces retours de manière cohérente et construite. Quant à Jon Snow, contrairement aux événements de la série, il est bel et bien toujours mort dans les romans (depuis le tome 5 Une danse avec les dragons publié en 2011).

Toutefois, les personnages ressuscités chez Martin ne reviennent jamais vraiment comme ils étaients avant, contrairement à Gandalf, qui est encore plus puissant. Chez l'auteur de GOT, ils sont meurtris, ils ont payé un lourd tribut pour revenir du monde des morts. Cela témoigne d'une grande divergence de traitement du récit entre Tolkien et Martin. "Vos livres, vos histoires, devraient refléter la réalité du monde qui vous entoure. Même un roman de fantasy avec des dragons devrait refléter la réalité", confie l'écrivain. Pour ce dernier, c'est la sauvagerie et la brutalité des temps médiévaux qui priment avant tout. Pour Tolkien, l'imaginaire était plus important et il se souciait moins d'inclure une certaine authenticité dans ses récits fantastiques. Ainsi, Game of Thrones se révèle moins manichéen et beaucoup plus nuancé que Le Seigneur des anneaux.

Néanmoins, chez Tolkien, la dimension religieuse est très importante et la résurrection de Gandalf s'apparente à celle du Christ. Son retour apporte au Seigneur des anneaux toute une spiritualité chère à l'auteur, dont ne s'embarrasse pas George Martin. Pour finir, laissons la parole à Cersei Lannister, qui résume parfaitement l'état d'esprit de G.R.R. Martin au sujet de ses personnages : "Quand on joue au jeu des trônes, on gagne ou on meurt."