05 novembre 2020

Meghan Markle et Harry : ce tabou historique de la famille royale qu'ils ont brisé

Meghan Markle a, une nouvelle fois, cassé les codes. A l'occasion des élections présidentielles américaines qui opposent Joe Biden à Donald Trump, la duchesse de Sussex n'a pas manqué à son devoir de citoyen. Car même si elle a épousé un membre de la famille royale britannique, elle reste une citoyenne américaine. Un proche de la maman d'Archie a confirmé à Page Six qu'elle avait voté à distance. "Meghan était Américaine bien avant de devenir un membre de la famille royale. Elle ne manquerait pas cette élection, peu importe son lieu de résidence", a-t-il expliqué. Ainsi, même si la duchesse résidait encore au Royaume-Uni, elle aurait opté pour la même pratique.

C'est la première fois qu'un membre de la famille d'Angleterre vote. Officiellement. Wallis Simpson, la duchesse de Windsor qui avait épousé l'ancien roi Edouard VIII était aussi américaine, mais rien ne prouve qu'elle a voté à une élection présidentielle. Et pour cause, les membres de la famille royale britannique doivent rester neutre et n'évoquent jamais le sujet.

Harry a dérogé à la règle. "Je ne vais pas pouvoir voter pour cette élection, cette année, aux Etats-Unis. Vous ne le savez peut-être pas, mais je n'ai jamais pu voter au Royaume-Uni. A l'approche de ce mois de novembre, il est vital que nous rejetions les discours de haine, la désinformation et la négativité en ligne", a fait savoir Harry lors d'un entretien accordé au Time en septembre dernier.

La belle-sœur de Kate Middleton avait, elle aussi, pris la parole sur le sujet. Comme ne nombreuses personnalités américaines, elle avait rappelé à quel point voter est important. "Tous les quatre ans, on nous dit la même chose : 'C'est l'élection la plus importante de notre vie'. Cette année l'est encore plus. Lorsque nous votons, nos valeurs sont mises en action et nos voix sont entendues. Votre voix vous rappelle que vous comptez, parce que c'est le cas et que vous méritez d'être entendus", avait-elle lâché, sans se positionner pour autant.

Split sur TMC : comment James McAvoy a composé ces 9 personnalités

Le personnage principal de Split souffre de troubles dissociatifs de l'identité. Une maladie qui provoque chez lui un décuplement de personnalités. 23 pour être exact. A l'écran, 9 d'entre elles nous sont présentées, toutes bien différentes les unes des autres, tant dans le comportement que dans le langage. Pour incarner un tel personnage, il fallait un comédien qui avait les épaules. Et le choix de la production s'est porté sur James McAvoy.

A l'origine, le rôle avait été confié à Joaquin Phoenix qui devait retrouver le réalisateur M. Night Shyamalan pour une troisième collaboration après Signes et Le Village. Faute de trouver un arrangement sur les termes du contrat, le comédien a finalement cédé sa place à James McAvoy, fraîchement débarqué du tournage de X-Men : Apocalypse et immédiatement emballé par le script : "J’ai lu les 10 premières pages et je me suis dit : ouah, c’est quoi, ce truc ? J’ai lu les 10 pages suivantes et j’ai pensé : mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? J’avais l’impression d’être perpétuellement confronté à quelque chose de nouveau, d’inconnu".

Afin de mieux se glisser dans la peau de chacune des personnalités de Kevin Wendell Crumb, l'acteur et le metteur en scène ont travaillé d'arrache-pied sur la définition des différentes identités. "James est écossais, mais il a joué la majorité de ses rôles avec un accent américain ou anglais", s'est expliqué M. Night Shyamalan pendant la promotion du film. "Je fouillais dans son répertoire d’accents et je lui suggérais une idée : Et si Hedwig avait un cheveu sur la langue ? Et James s’en emparait avec brio". Il fallait également éviter certains écueils : "Pour interpréter un enfant, la plupart des acteurs jouent un adulte attardé", a remarqué le réalisateur. "Hedwig est très intelligent, et il se trouve qu’il a 9 ans. Je disais à James : "Tu ne joues pas un adulte idiot, ce n’est pas ce qu’on vise. Utilise tes yeux, tu es très intelligent, mais tu n’as que 9 ans. Ce geste que tu utilises, tu ne sais pas ce qu’il signifie"."

Pour James McAvoy, la tâche ne semblait pas si complexe : "Ce film n'était pas différent des autres pour moi" a-t-il confié à notre micro. "Il s'agit de créer un personnage et de l'interpréter. Il a seulement fallu faire ça 9 fois pour ce rôle." Son expérience théâtrale lui a également permis d'avoir une approche plus consciente de ces personnalités et de ne jamais les mélanger sur le tournage. Libre d'improviser dans sa gestuelle, le comédien a ainsi pu exploiter pleinement ses idées, ce qui n'a pas manqué d'impressionner M. Night Shyamalan : "Il faisait des propositions de jeu totalement originales. Nous sommes entrés dans une dynamique formidable où ce que je considère sacré n’a pas été altéré mais intensifié".

Un investissement payant puisque la performance de James McAvoy a recueilli les louages de la presse et du public qui n'oublieront pas de sitôt cette leçon de jeu.

Britney Spears : sa nouvelle tentative pour limiter l'emprise de son père

Après une violente descente aux enfers en 2007, Britney Spears a été placée sous la tutelle de son père, James Spears. Mais tandis que l'état de santé de ce dernier n'est pas au beau fixe, il a annoncé il y a quelques mois vouloir passer le main dans son rôle de tuteur. Ou du moins pas complètement. Après avoir tenté de nommer Andrew Wallet comme tuteur de la chanteuse, ce qui n'a pas plut à cette dernière, James Spears essaye désormais de recruter un certain Michael Kane, et ce sans demander l'avis de la principale intéressée : Britney Spears.

Un stratagème selon la chanteuse, qui dénonce le fait que son père souhaite "présenter un nouveau gardien qui a une relation de travail majeure avec son équipe juridique", afin de pouvoir garder un œil sur ses affaires. Une façon de faire pas vraiment bien perçue par la chanteuse, qui n'a même pas eu l'occasion de rencontrer ce Michael Kane avant qu'il ne soit engagé par James Spears, et qu'elle a décidé de contester devant les tribunaux, expliquant que de cette façon, son père compte "conserver le contrôle fonctionnel total de ses actifs, livres et registres", rapporte TMZ.

Une nouvelle tentative pour Britney Spears de démettre son père de ses fonctions, elle qui tente depuis maintenant plusieurs mois de nommer un nouveau tuteur. Et dans son prochain recours en justice, la chanteuse espère faire de Bessemer Trust Company le seul gestionnaire de sa fortune, comme le rapporte TMZ, elle qui peut déjà compter depuis plusieurs années, mais de manière temporaire, sur Jodi Montgomery, une tutrice professionnelle dédiée à "protéger contre toute forme d'abus physique ou financier" les personnes victimes de contentieux familiaux.

Clara Morgane : quel regard porte-t-elle sur sa carrière d'actrice de films pornographiques ?

Depuis quatre ans, Clara Morgane s'est consacrée au cabaret. Si elle continue également de prendre sa pose pour ses calendriers, la jeune femme de 39 ans souhaite en effet se diversifier. Malgré tout, elle ne renie absolument pas son passé. Invitée dans le Jarry Show, disponible sur YouTube, Clara Morgane a révélé le sourire aux lèvres : "Il y a pleins de gens qui pensent que je n'ai pas envie d'en parler alors que j'adore en parler sauf que ce n'est pas le seul sujet de ma vie !" En effet, elle n'a pas joué dans un film pornographique depuis seize ans ! Se remémorant cette époque, la jolie blonde a expliqué : "Moi, j'ai fait ça avec beaucoup d'innocence, je l'ai toujours dit, j'avais 19 ans... Donc j'étais juste une fille normale qui s'éclatait et qui avait envie de tenter des expériences sauf que c'était filmé."

Si elle porte un regard bienveillant sur ses débuts, Clara Morgane a souligné que ce n'était pas sa carrière d'actrice de films pornographiques qui l'avait fait connaître du grand public : "Je ne suis pas devenue une star, parce que les gens m'ont connue après. Ils m'ont connu en présentatrice du Journal du Hard que j'ai présenté pendant sept ans donc c'est là que ma notoriété est née, mais personne n'en parle !" Enfin, elle a confié : "Je ne changerais absolument pas une virgule, parce qu'au final, c'est-à-dire maintenant, j'ai trouvé l'homme idéal, surtout j'ai la plus merveilleuse des petites filles et je suis épanouie. Professionnellement, je joue sur scène, donc qu'est-ce que tu veux changer ? J'aurais peur de l'effet papillon et qu'à la fin il n'y est pas ce résultat."

Maman d'une petite fille de bientôt cinq ans, la star a révélé qu'elle n'avait pas peur de la réaction de cette dernière, quant à sa carrière : "Il y a plein de gens qui me disent ou qui pensent, d'ailleurs j'ai vu ça sur les réseaux sociaux quand j'ai fait Danse avec les stars, ça m'a amusé, 'Mais comment va-t-elle faire un jour pour tout lui dire ?' C'était presque ça et ça m'a beaucoup amusée parce que, c'est-à-dire qu'on vit avec des enfants en 2020. On n'est pas au Moyen-âge, ils vivent nos vies, ils comprennent nos peurs, nos hésitations... Moi ma fille, elle me voit vivre, elle sait que je suis modèle, elle voit des calendriers... On ne va pas cacher les choses donc ce n'est pas comme si j'allais attraper ma fille à 15 ans : 'Il faut que je te parle, maman a des choses à te dire.' Ma fille ne va pas me découvrir à 15 ans, elle a vécu avec moi. En fait, je ne lui cache rien de ma vie et de ma façon de penser."

Enfin, Jarry a demandé à la jolie blonde : "Imagine il y a une jeune fille de 15-16 ans qui vient te voir et te dit : 'Bonjour madame, c'est quoi votre conseil, je voudrais réussir dans le porno.'" Ce à quoi elle a répondu : "Je lui dirais qu'il y a plein d'autres options dans la vie. Je lui dis de ne pas le faire si elle peut. C'est pas un parcours classique (...) Mais c'est tellement difficile après de prouver qu'on n'est pas que ça. Moi, je l'assume, mais c'est difficile."

James Blunt : la folle demande d'une fan dérangée persuadée que "You're Beautiful" était pour elle

James Blunt ne s'attendait sans doute pas à ce que la célébrité puisse lui apporter autant de problèmes. En 2005, après avoir fait l'armée, il se lance dans sa passion première : la chanson. Et autant dire qu'il fait sans doute le meilleur choix de toute sa vie puisque sa chanson You're Beautiful , est un véritable succès dans le monde entier. Cette même année, il interprètera même cette chanson lors de la cérémonie civile de Sir Elton John et David Furnish. C'est la vue de son ex petite-amie avec un nouvel homme dans le métro qui lui a inspiré les paroles de cette chanson. Seulement, comme le rapporte le Mirror, une très grande fan est persuadée que le chanteur était fou amoureux d'elle et la harcelait depuis qu'ils se sont croisés en 1984.

"C'était assez effrayant. Elle est persuadée qu'elle est la femme du métro que j'évoque dans ma chanson. Elle m'a envoyé un document détaillé de 50 pages sur la façon dont je la traque, et c'est un peu effrayant", a ainsi expliqué James Blunt, ne comprenant toujours pas comment elle a pu imaginer tout ça. Il se souvient avoir rencontré la fan à plusieurs reprises lors de concerts. En effet, elle en a fait beaucoup et l'attendait à la sortie soit pour faire une photo, soit pour obtenir un autographe. Alors qu'elle affirmait que leur rencontre remontait à 1984, l'artiste n'a eu aucun mal à prouver le contraire puisqu'il n'avait que 10 ans à ce moment-là et surtout, il s'est rendu pour la première fois aux Etats-Unis en 2002. Il n'y était donc pas en 1984.

"J'ai eu quelques harceleurs, mais je n'ai pas l'impression de devoir toujours en parler car ils m'ont offert de merveilleux cadeaux", a tout de même ajouté le chanteur avec tendresse.

Nobody Sleeps in the Woods Tonight : pourquoi le film Netflix est entré dans l'histoire du cinéma

Pour Halloween, Netflix a sorti un film un peu de nulle part, et a contribué à la diffusion d'un cinéma encore méconnu ! De l'aveu même de son équipe, Nobody Sleeps in the Woods Tonight serait le premier film de slasher polonais, ce qui en fait un long métrage important dans l'histoire du cinéma de ce pays, dont la cinématographie n'est pas encore très connue dans le monde. Nobody Sleeps in the Woods Tonight (W lesie dzis nie zasnie nikt en polonais) n'est donc pas qu'un film d'horreur, c'est une "première" historique.

Le film de Bartosz M. Kowalski a été tourné en 23 jours au rythme intense de huit scènes mises en boîte quotidiennement. il raconte comment une bande d'ados accros à la technologie participe à un stage de désintoxication en forêt où une puissance maléfique a bien l'intention de les déconnecter pour toujours.

N'ayant quasiment rien coûté, sa diffusion sur une large plateforme comme Netflix pourrait conduire à la production d'une suite si sa rentabilité se confirmait... et peut-être à une diffusion plus large du cinéma polonais ?

Biopic Johnny Hallyday : Olivier Marchal quitte le projet, son remplaçant déjà trouvé !

Annoncé il y a quelques mois à la tête du projet, Olivier Marchal ne réalisera finalement pas le biopic consacré à Johnny Hallyday. Alors qu’il dévoile cette semaine son film Netflix Bronx, le cinéaste a expliqué au Parisien avoir renoncé au long métrage, car il ne souhaite "pas rentrer dans des histoires de famille". Une allusion certainement au litige qui oppose les enfants et l’ex-épouse du rockeur sur ses droits de succession.

Qu’à cela ne tienne puisqu’un nouveau réalisateur a d’ores et déjà trouvé : Paris Match révèle en effet que c’est désormais Jalil Lespert, nouveau compagnon de Laetitia Hallyday, qui signera la mise en scène de ce film biographique forcément très attendu. En phase d’écriture, le film n’a pas encore débuté son casting, et l’interprète de Johnny n’est donc à ce jour pas encore connu. 

Actuellement en tournage de Tralala, le nouveau film des frères Larrieu, mais également d’un documentaire consacré à Dominique Strauss-Kahn, Jalil Lespert est décidément un homme très occupé !

Djédjé Apali : disparition inquiétante de l'acteur de 45 ans

Si son nom ne vous dis peut-être rien, vous l'avez pourtant sans doute vu déjà dans un film. Djédjé Appali est un comédien de 45 ans qui a joué dans Jeune et jolie de François Ozon en 2013, ou encore dans Gang des Antillais, le film de Jean-Claude Barny sorti en 2016. Seulement, depuis sa dernière apparition au cinéma, il se fait plus discret. Mais dernièrement, selon sa soeur, il aurait même disparu. Comme elle l'a confié à 1ère Guadeloupe, cela fait depuis octobre 2019 qu'il n'a pas donné de signe de vie. Lui qui avait pour habitude de donner des nouvelles à sa famille et surtout à sa mère, ne l'a pas fait depuis plusieurs mois. D'ailleurs, après le confinement, la mère de famille avait déjà voulu porter plainte mais sa fils étant majeur, la police lui en avait dissuadé. Seulement, elle avait fait une étrange découverte à son domicile. L'acteur avait laissé son portefeuille, rempli de tous ses papiers importants. "Carte d'identité, carte vitale, carte d'allocations familiales, permis de conduire et un petit porte-monnaie avec un peu plus de 20 euros dedans, sauf le passeport", a confié Joëlle, sa soeur.

Cette dernière est persuadée qu'il n'a pas disparu volontairement de la circulation. "Mon état d'esprit ? C'est qu'il lui est arrivé quelque chose, oui bien sûr, quelque chose de grave." La dernière fois qu'il aurait été vu, c'était à la gare de l'Est de Paris, en octobre 2019. "Elle est formelle, il avait un costume qui sortait du pressing à la main, avec une valise. Il a pris le temps d'échanger quelques mots avec elle avant de la laisser parce qu'il était pressé. Il devait prendre son train pour rentrer chez lui à Reims", a encore raconté Joëlle qui a obtenu ces informations de la part de l'attachée de presse Rebecca Valentine Marival.

Devant tous ces éléments, la police a finalement décidé d'ouvrir une enquête. Et les premières constatations ne sont pas bonnes. "En une journée, la police a réussi à savoir que le portable de mon frère n'était plus actif depuis octobre 2019, qu'il ne bornait plus." Seulement, pour la soeur de Djédjé Apali, les recherches débutent beaucoup trop tard.

Netflix lance sa TV en direct en France

C'est une info fraîchement dévoilée par le site Frandroid.com ce jeudi 5 novembre : Netflix lance sa TV en direct.

Depuis ce matin, les abonné.e.s ont ainsi pu découvrir sur la plateforme un tout nouveau bouton "Direct", leur permettant de regarder un programme diffusé en temps réel, choisi parmi les plus populaires de Netflix. Sur cette même page, les internautes peuvent également consulter la grille de programmation des prochaines 24h concoctée par la plateforme, à commencer dès aujourd'hui par du 100% français avec Mortel, Family Business ou encore la terrifique Marianne.

Frandroid précise que cette nouveauté est une exclusivité hexagonale liée à l'attachement de la population à la télévision, comme le confie la branche française du géant américain : "En France, la consommation de TV traditionnelle est très populaire. Les spectateurs aiment l’idée de programmation qui évite de devoir choisir ce qu’ils vont regarder". Cette fonctionnalité permet ainsi aux abonné.e.s de découvrir des programmes vers lesquels ils ne seraient pas forcément allés. "Se laisser porter et surprendre", telle est la volonté de Netflix.

Le site indique que l'outil "va être progressivement déployé en France à compter de ce jeudi. L’ensemble des abonnés de l’Hexagone devraient y avoir accès au début du mois de décembre." A noter que dans un premier temps, le service ne sera pas disponible sur l’application ou sur les box TV.

Sacrées sorcières : le film avec Anne Hathaway accusé de discriminer les personnes handicapées

Nouvelle polémique sur les plaines d'Hollywood. Trente ans après le film culte de Nicolas Roeg, le réalisateur Robert Zemeckis s'empare, à son tour, du roman jeunesse de Roald Dahl, Sacrées sorcières, pour livrer une nouvelle adaptation cinématographique du même nom. À l'écran, Anne Hathaway succède à Anjelica Huston sous les traits de la grande méchante, leadeuse d'un clan de sorcières qui envahissent un hôtel de vacances pour y trouver leurs prochaines proies. 

Sorti le 22 octobre 2020 sur la plateforme américaine HBO Max, le long métrage a reçu un accueil pour le moins glacial de la part de personnes atteintes d'ectrodactylie. Cette maladie génétique, considérée comme rare, se manifeste par des malformations au niveau des mains et des pieds. Alors quel rapport avec Sacrées sorcières ? Dans le film, Anne Hathaway, affublée de tailleurs haute couture et de robes décalées, dissimule, sous une paire de gants, des mains qui ne comptent que trois doigts. Un détail visuel qui n'apparaît pas dans le livre original et dans la version cinéma de 1990. Au contraire, dans l'ouvrage de Roald Dahl, les gants servent à cacher "les griffes de chats" des sorcières.

Sur son compte Instagram, Shannong Crossland, une défenseuse des droits pour les personnes atteintes d'ectrodactylie fait part de sa colère : "Dans le remake de 2020, la sorcière est chauve et n'a que trois doigts... C'est une réalité humaine pour certains ! (...) Pour eux, le thème du film permet de valoriser les gens. Non. Ce n'est pas valorisant pour les personnes atteintes d'ectrodactylie, c'est plutôt le contraire. Diaboliser ces personnes n'est pas valorisant." Même indignation de la part de Amy Marren, deux fois championne paralympique de natation, elle-même concernée par cette maladie : "Oui, je suis consciente qu'il s'agit là d'un film et que ce sont des sorcières. Mais les sorcières sont habituellement des monstres. Ma crainte est que des enfants puissent voir ce film, sans savoir qu'il exagère l'ouvrage de Roald Dahl, et qu'ils comprennent que cette maladie doit faire peur."

De leur côté, le studio qui distribue le film, Warner Bros. Pictures, a d'ores et déjà publié un communiqué pour présenter leurs excuses : "Nous, les réalisateurs et Warner Bros. Pictures sommes affectés d'apprendre que notre représentation des personnages fictifs du film Sacrées sorcières ait pu offenser des personnes invalides. Nous regrettons tout préjudice. En adaptant l'histoire originale, nous avons travaillé avec des artistes qui ont proposé leur propre version des "griffes de chats" décrites dans le livre. Nous ne souhaitions pas que le public puisse penser que ces créatures inhumaines et fantastiques puissent les représenter. C'est un film sur le pouvoir de l'amitié et de la bonté. Notre volonté est que les familles et les enfants puissent apprécier le film et s'emparer de ces thèmes inspirants."

En France, Sacrées sorcières devait débarquer sur les écrans le 18 novembre prochain. Reconfinement oblige, le film de Robert Zemeckis est repoussé à une date encore indéfinie.