04 novembre 2020

Avatar : le nouveau jeu d'Ubisoft basé sur l'univers de James Cameron repoussé à 2022

Séquence flashback. En mars 2017, l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft annoncait un partenariat avec Lightstorm Entertainment et Fox Interactive, rebaptisé par la suite FoxNext, pour le développement d'un nouveau jeu vidéo AAA sur consoles et PC basé sur le film Avatar, dont l’action se déroulera sur Pandora. Et c'est le studio de développement Massive Entertainment, un studio Ubisoft qui est derrière le diptyque The Division, qui était à la tête de son développement.

James Cameron et Lightstorm confirmèrent ce partenariat après avoir vu un prototype créé par Massive basé sur leur moteur propriétaire Snowdrop. Ce moteur maison permet de créer des univers réalistes avec des effets de lumière dynamiques, des destructions de décors en temps réel et autres effets visuels ad hoc. C'est d'ailleurs ce moteur de jeu qui a été utilisé pour développer Tom Clancy’s The Division et sa suite.

Depuis cette annonce en fanfarre, le projet a été d'une discrétion de violette... Aujourd'hui, on apprend par le site Game Informer que le jeu a été repoussé à l'horizon 2022, et c'est l'un des nouveaux reports des jeux de l'éditeur, aux côtés de Far Cry 6 et Rainbow Six Quarantine. L'année choisie pour ce report est évidemment tout sauf anodine, puisqu'elle est censé accueillir, en décembre, Avatar 2.

Toujours sans titre officiel pour le moment, si ce n'est son titre de travail, Avatar Project, ce nouveau jeu sera pour rappel le second basé sur l'univers créé par James Cameron, après un jeu sorti en 2009, au budget bien moins élevé.

On ignore par ailleurs si le souhait de Disney de se séparer de la division jeux vidéo de la Twentieth Century Fox, FoxNext donc, a ou va impacter le développement de ce futur jeu. Partie intégrante de l'absorption par Disney de la Twentieth Century Fox, FoxNext, la division interactive relancée en janvier 2017 par la Major, a en effet été revendue à une société du nom de Scopely en janvier 2020, un développeur et éditeur de jeux vidéo américain pour téléphone mobile.

Quoi qu'il en soit, l'annonce du projet d'un nouveau jeu Avatar en 2017 s'était accompagné d'une vidéo featurette plutôt sympa, à (re)voir ci-dessus...

Nikon Film Festival : les infos sur la 11ème édition

Après une 10ème édition, dont le jury était présidé par Cédric Klapisch, terminée en ligne en raison de la pandémie de coronavirus, le Nikon Film Festival revient en 2021 avec un nouveau thème, un nouveau jury et des récompenses majeures pour différents prix. Rendez-vous incontournable dans le milieu du cinéma, cet évènement gratuit et ouvert à toutes et tous est un festival organisé par Nikon afin de faire émerger des nouveaux talents. Le défi pour les participants est de réaliser un court-métrage de 2 minutes 20 sur un thème imposé, un format qui laisse libre cours à l’imagination, la créativité et l’expression.

Pour la 11ème édition du Nikon Film Festival, lancée ce 4 novembre, Nikon a une nouvelle fois fait appel à Flore Maquin pour designer la sublime et minimaliste affiche officielle de cette compétition 2021 sur le thème "Un Jeu". Les participants ont jusqu’au 17 février 2021 pour envoyer leurs productions, qui seront soumises aux votes du public, sur le site officiel du Nikon Film Festival. Le 20 février 2021, Nikon annoncera les 50 finalistes que devront départager les différents jurys. Si les conditions sanitaires le permettent, plusieurs projections publiques seront organisées dans toute la France dans les cinémas partenaires CGR ainsi qu’une immense projection lors de la soirée de clôture au Grand Rex le 18 mars 2021 avec la remise des prix.

Présidé par Eric Judor, le Grand Jury de cette édition 2021 est composé de Louise Bourgoin, Jonathan Cohen, Maïmouna Doucouré, Reda Kateb, Alice Belaïdi, Nathalie Chéron, Alexandre Dino, Guillemette Odicino, Thierry Chèze, Pascale Faure et Julien Neutres. D'autres prix seront remis au Nikon Film Festival : le Prix des médias, le Prix des écoles, le Prix du public, le Prix d’interprétation féminine, le Prix d’interprétation masculine, le Prix du meilleur son, le Prix de la photographie, le Prix de la mise en scène et le Prix Talents Brut. Nouveauté de cette 11ème édition, le Prix International, soutenu par Nikon Europe, vise à rendre l’évènement plus accessible et visible dans le monde. Les participants devront adapter leurs contenus en anglais (version originale ou sous-titrée) pour pouvoir prétendre au titre.

Comme à chaque édition, les lauréats recevront des récompenses prestigieuses selon les catégories telles que du matériel Nikon, des bourses du CNC, des bons de location, des projections sur grand écran, des accès aux festivals de cinéma,... Cette année, crise sanitaire oblige, les équipes de Nikon mettront tout en oeuvre pour aider et accompagner les participants en indiquant les marches à suivre pour les tournages en période de pandémie et/ou de confinement avec les informations utiles et les documentations nécessaires.

03 novembre 2020

The Good Doctor sur TF1 : l'équipe réagit au final choc de la saison 3

Le final en deux parties de la saison 3 de The Good Doctor promettait que tout le monde ne sortirait pas vivant du tremblement de terre dans lequel plusieurs personnages principaux étaient impliqués. Du fait de son âge et de ses antécédents, Glassman (Richard Schiff) était la cible la plus évidente pour les scénaristes. Leah (Paige Spara) aurait également pu être une victime "facile" dans le sens où ils n'ont pas toujours su quoi faire d'elle ces derniers temps et sa mort aurait grandement affecté Shaun (Freddie Highmore). Mais ils ont fait un tout autre choix, particulièrement surprenant !

ATTENTION SPOILERS !

A priori sorti de l'effondrement de la brasserie en bonne forme, le Dr Neil Melendez incarné par Nicholas Gonzalez avait en réalité des blessures internes graves, qui n'ont pas pu être soignées. Il y a succombé à l'hôpital après avoir pu faire ses adieux à son ancien boss Glassman, son ex copine Audrey (Christina Chang) et à celle qui aurait pu devenir sa future, Claire (Antonia Thomas). Mais pas à Shaun bizarrement, avec qui un respect mutuel s'était forgé au fur et à mesure du temps après des débuts difficiles.

Ce départ pour l'acteur n'est pas né d'une demande de sa part mais bien d'une décision purement créative. Il l'a appris six épisodes avant la fin du tournage, ce qui lui a permis de ne pas quitter ses compagnons du casting brutalement, comme cela peut arriver parfois. Il a déclaré à TVLine en mars dernier, lors de la diffusion aux Etars-Unis : "C'était difficile parce que j'avais le sentiment qu'aucun au-revoir ne réussirait à être à la hauteur, c'était quand même un peu tôt (...) Ce qui m'importait c'est que la relation entre lui et le Dr Lim ne soit pas mise de côté, comme si elle n'avait pas existé ou comme si elle n'était que secondaire. Je savais qu'avec Claire, on aurait droit à de beaux adieux. Mais il en fallait aussi avec Lim, il fallait sentir son importance encore aujourd'hui. Et j'espère que c'est bien ce qui en ressort."

Du côté du créateur de la série David Shore, cette décision de tuer le personnage n'a évidemment pas été facile : "Vous savez, je n'ai pas de bonne réponse à vous offrir. Quand vous êtes showrunner, vous avez souvent des décisions artistiques difficiles à prendre, et dans une série comme celle-ci, sur la vie et la mort, il faut à un moment donné tuer des personnages, y compris des personnages principaux. Pour que la série conserve une certaine sincérité, le pire doit arriver de temps à autre. Et ce qui nous intéresse, c'est évidement les conséquences que cela va avoir pour la suite." 

A noter pr ailleurs que la comédienne Jasika Nicole alias Carly perd son statut de régulière, obtenu en saison 3, pour la saison 4. Elle devrait bien revenir de façon occasionnelle, mais elle sera beaucoup moins présente.

Eric Naulleau et Patrick Cohen s'écharpent dans C à vous

Depuis le 30 octobre, toutes les librairies de France sont fermées, en raison du nouveau confinement annoncé quelques jours auparavant, par Emmanuel Macron. Le monde de la culture est en rage, car le Président n'a pas écouté l'appel lancé par le Syndicat national de l'édition (SNE), le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et le Syndicat de la Librairie Française (SLF) juste avant son intervention. Pour parler de ce sujet qui est au cœur de l'actualité, Anne-Élisabeth Lemoine recevait ce mardi 3 novembre, sur son plateau de C à vous, Serge Joncour, qui vient de recevoir le prix Femina 2020 pour son roman Nature humaine, et Éric Naulleau.

Face à la fermeture des librairies jugées comme des commerces non essentiels, Éric Naulleau s'est insurgé de la décision prise par le gouvernement. "La culture est au cœur de l'identité française. En un claquement de doigts, on a éteint toutes les lumières. Celles des théâtres, des salles de cinéma, des bibliothèques et des librairies", a-t-il expliqué. Et de poursuivre : "Moi je n'ai pas entendu parler de foyer épidémique dans les librairies, j'en ai entendu parler ailleurs. [...] Je n'ai jamais vu d'attroupements, d'émeutes, dans une librairie", en évoquant ce qui est selon lui "une punition collective".

Seulement ce terme, n'a pas du tout plu à Patrick Cohen, qui l'a clairement fait savoi : "Ne dites pas ça ! Ne dites pas ça ! Ça contribue à affaiblir les messages sanitaires, c'est très important ce qui se passe en ce moment, c'est très grave. Dire que c'est une punition collective, c'est faire en sorte que les gens s'en affranchissent et désobéissent. Est-ce que j'ai le droit de dire que c'est irresponsable ce genre de message ?". Un long message pendant lequel Éric Naulleau a continué de lui tenir tête : "Je suis venu dire ce que je veux" ou encore "Est-ce qu'on a le droit de continuer à réfléchir par temps de crise ?", a-t-il lancé. "Vous avez tous les droits, et j'ai tous les droits de ne pas être d'accord avec vous, voilà", a conclu l'écrivain. "Je pense, Éric, sincèrement que c'est irresponsable", a conclu quant à lui le chroniqueur.

Mort de l'acteur Claude Giraud, à 84 ans

Le Professeur Rogue, l'Agent K, Gatsby le magnifique, Jean-Luc Picard, Indiana Jones, Ulysse 31, Guillaume de Baskerville... Autant de personnages qui, en version française, ont pu bénéficier du timbre grave, élégant et suave de Claude Giraud. Le comédien français, qui a oeuvré au cinéma, au théâtre et dans les studios de doublage, s'est éteint ce mardi 3 novembre à l'âge de 84 ans selon nos confrères de La Montagne.

Triple lauréat du Conservatoire national d'art dramatique, et salué par le tout premier prix Gérard-Philipe en 1962, Claude Giraud rejoint la Comédie-Française et s'illustre sur les planches durant cinq décennies. Parallèlement, il s'illustre dans de nombreuses productions télévisuelles -notamment Les Rois Maudits en 1972- et cinématographiques, campant Philippe de Plessis-Bellières dans trois volets de la saga Angélique ou Mohamed Larbi Slimane dans Rabbi Jacob face à Louis de Funès.

Très actif dans le doublage, Claude Giraud a accompagné Robert Redford sur une quinzaine de longs métrages, de Gatsby le Magnifique à Out of Africa en passant par L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux ou Les Hommes du président. Il était également la voix de Tommy Lee Jones (Le Fugitif, Men in Black, Batman Forever, ...), Alan Rickman (les huit volets de Harry Potter), Liam Neeson (La Liste de Schindler, Batman Begins), Patrick Stewart, Jon Voight, Tom Selleck ou encore Richard Chamberlain.

Claude Giraud, qui s'était éloigné des planches et des plateaux et élevait des poneys dans le Puy-de-Dôme, avait aussi doublé le personnage d'Ulysse dans la série animée Ulysse 31, Arnold Schwarzenegger dans le documentaire Pumping Iron ou un certain Sean Connery dans le chef d'oeuvre Le Nom de la rose. Il avait aussi été la toute première voix d'Indiana Jones dans Les Aventuriers de l'arche perdue : un rôle qu'il reprendra dans l'épisode S2E05 de la série Les Aventures du jeune Indiana Jones le temps d'un caméo au saxophone d'Harrison Ford.

LeAnn Rimes : la chanteuse américaine nue sur Instagram pour une cause spéciale

S'accepter comme on est : voilà le leitmotiv de LeAnn Rimes. La chanteuse américaine de trente-huit ans, très connue pour son style country, s'est exposée nue sur Instagram afin de faire passer un message inspirant à ses abonnés. Sur les deux clichés qu'elle a décidé de poster sur le réseau social, on découvre son corps tacheté. Elle est atteinte de psoriasis, une maladie inflammatoire de la peau, comme elle l'explique dans le message qui accompagne les photos. Il s'agit d'un extrait de l'article qu'elle a rédigé sur le sujet dans les colonnes de la version américaine de Glamour.

"La musique fut un réel cadeau pour moi, et la raison pour laquelle je suis là. Mais je souhaite parler de ces autres parties de moi. Je souhaite prendre la parole et mettre en lumière ce que traversent d'autres personnes. C'est le moment pour moi d'être honnête sur ce qu'est le psoriasi s et à quoi il ressemble", écrit-elle.

LeAnn Rimes a beaucoup souffert de cette différence. Les médecins ont mis un nom sur cette maladie à l'âge de deux ans puis, à l'âge de six ans, environ 80 % de son corps était "couvert de taches rouges douloureuses". "Tout sauf mes mains, mes pieds et mon visage", explique-t-elle.

C'est à l'occasion de la journée mondiale du psoriasis que LeAnn Rimes a souhaité partager son histoire. En dévoilant son corps tel qu'il est, l'interprète de Can't fight the moonlight se sent "soulagée". "J'avais besoin de ça", avoue-t-elle. Dans son essai, la compagne de l'acteur Eddie Cibrian révèle avoir longtemps eu l'impression de "devoir" dissimuler sa maladie. LeAnn Rimes n'est pas la première à évoquer ouvertement son psoriasis. Avant elle, Kim Kardashian ou encore Cara Delevingne et Britney Spears.

G.I. Joe 2 sur C8 : Channing Tatum "déteste" le premier film

G.I. Joe : Conspiration (2013) fait suite à G.I. Joe : Le Réveil du Cobra (2009). Dans ces films adaptés des célèbres jouets Hasbro, Channing Tatum joue Conrad 'Duke' Hauser, un sergent courageux et chevronné. Si les deux blockbusters marchent bien en salles, l'acteur fait, en pleine promotion de Magic Mike XXL (2015), une surprenante révélation sur le premier opus...

Dans un entretien accordé à Howard Stern sur la radio SiriusXM (dont les propos sont relayés sur Variety), il confie : "Je vais être honnête, j'ai pxxxxx de détesté ce film. Je le déteste. On m'a forcé à le faire... Après Coach Carter, ils m'ont fait signer un contrat de trois films... Et comme j'étais un jeune acteur, je me suis dit : 'Oh, mon Dieu, ça a l'air incroyable, je vais le faire !'"

Channing Tatum, fan du personnage de Conrad 'Duke' Hauser mais peu convaincu par une adaptation sur grand écran, trouve que le scénario du Réveil du Cobra "n'est pas bon" et souhaite à la base incarner Snake Eyes (Ray Park). Dans la même interview, bizarrement, il estime que "tout n'était pas si mauvais" dans ce blockbuster qui a finalement "boosté sa carrière".

Le comédien conclut, en rigolant : "Je n'avais pas le choix. Soit je le faisais, soit on me poursuivait en justice… J'aurais pu faire, je ne sais pas... Scream 5 ?"

Par ailleurs, le gain brutal de notoriété de Channing Tatum entre les deux G.I. Joe, principalement lié aux succès de Je te promets, 21 Jump Street et Magic Mike sortis en 2012, contribue à repousser la date de sortie de Conspiration de plusieurs mois. Paramount décide en effet de tourner des scènes supplémentaires avec le comédien (et de convertir le blockbuster en 3D).

Sorti en 2013, G.I. Joe : Conspiration connaît un joli succès en salles puisqu'il réalise 375 millions de dollars de recettes pour un budget estimé à 130. C'est plus que le premier qui fait 302 pour un coût de production de 175 millions. Un troisième opus est même envisagé mais les choses ne se font pas et c'est finalement un spin-off consacré au personnage de Snake Eyes qui verra le jour.

La Boum 2 sur TFX : Sophie Marceau s'est fâchée avec le réalisateur Claude Pinoteau après ce film

En 1982, deux ans après La Boum, Claude Pinoteau tourne la suite de ce teen movie qui a révélé et fait de Sophie Marceau une véritable star. L'actrice y interprète à nouveau Vic, qui s'apprête à faire son entrée au lycée. Désormais âgée de quinze ans, la jeune fille tombe amoureuse d'un garçon, Philippe, pendant un concert de rock. Le public est une nouvelle fois au rendez-vous et La Boum 2 fait un score proche de son prédécesseur au box-office français, avec un peu plus de 4 millions de spectateurs.

Après ce succès, Claude Pinoteau signe en 1984 le thriller La 7ème cible avec Lino Ventura. Ce dernier incarne un écrivain réputé, agressé un soir dans la rue et victime de coups de téléphones et de lettres anonymes intempestifs. Outre Lino Ventura, qui tourne alors pour la quatrième et dernière fois avec lui, Pinoteau retrouve Sophie Marceau, qui joue Laura, la fille du personnage de Ventura. Un petit rôle qui ne nécessite que six jours de tournage. L'occasion pour elle de non seulement retrouver le cinéaste qui l'a lancée et qu'elle désigne comme son « papa cinématographique »*, mais aussi de donner la réplique à un autre acteur majeur du cinéma français, après Claude Brasseur (La Boum), Gérard Depardieu (Fort Saganne) et Jean-Paul Belmondo (Joyeuses Pâques).

Mais son rôle prend finalement plus d'ampleur que prévu : Sophie Marceau doit tourner trente jours contre les six prévus. Parallèlement à ce projet, Andrzej Zulawski lui propose d'être l'héroïne de son prochain film, L'Amour braque, après la défection d'Isabelle Adjani. Les deux tournages sont incompatibles et pour Marceau, le choix est vite fait : en plus de jouer sous la direction de Zulawski, son compagnon de l'époque, L'Amour braque est l'occasion pour elle de se défaire de l'image lisse de ses débuts.

Le premier jour de tournage de La 7ème cible, Sophie Marceau annonce au producteur Alain Poiré qu'elle quitte le film. Elle se rend ensuite dans le hall de l'aéroport de Roissy, où l'équipe prépare les premières prises de vue, pour annoncer elle-même la nouvelle à Pinoteau, qui prend son désistement comme une trahison : « J'estimai que nous n'avions plus rien à nous dire. Elle voulut m'embrasser avant de partir. Je refusai. » Elle est remplacée au pied levé par Elisabeth Bourgine.

Une décision qui coûte cher à la comédienne : « Le lendemain je reçois une lettre recommandée disant que je devais leur payer cinq fois le prix de mon cachet ! » Gaumont, qui produit La 7ème cible, lui impose en effet de payer un dédit d'un million de francs. Pour régler cette somme, elle contracte un emprunt qu'elle mettra longtemps à rembourser. Finalement, Sophie Marceau et Pinoteau se réconcilieront et se retrouveront en 1988 pour L'Étudiante.

* Toutes les citations sont extraites de Sophie Marceau, en toute liberté, Frédéric Quinonero, Editions Mareuil (2019).

Cowboys et envahisseurs sur NRJ12 : "un film merdique" selon son producteur Brian Grazer

Cowboys et envahisseurs, sorti en salles en août 2011, nous entraîne dans l'Arizona de 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs.

Ce western de SF dirigé par Jon Favreau a été un gigantesque bide au box-office mondial, récoltant seulement 174 millions de dollars pour un budget d'environ 160 millions. Dans l'Hexagone, le film n'intéresse que 893.929 spectateurs, malgré la présence de stars comme Harrison "Indiana Jones" Ford ou Daniel "James Bond" Craig.

Cette histoire de cowboys affrontant des aliens dans l'Ouest sauvage est produite par Brian Grazer. L'homme est un des producteurs les plus influents d'Hollywood. Au fil des années, ses films et séries TV ont rapporté pas moins de 39 citations à l'Oscar et 42 aux Emmy Awards. Par ailleurs, ses longs-métrages ont généré plus de 10.5 milliards de dollars de recettes dans le monde. Sa contribution au 7e Art a notamment été saluée en 1998 : c'est en effet l'un des très rares producteurs à avoir son étoile sur le Walk of Fame.

Collaborateur fidèle de Ron Howard, Grazer est l'homme de l'ombre de plusieurs succès du cinéaste comme Splash, Apollo 13, Un Homme d'exception ou Da Vinci Code. En marge des blockbusters, il n'hésite pas à produire des projets plus ambitieux, comme Inside Deep Throat, un documentaire sur le tournage du célèbre film X Gorge profonde et les déboires de son interprète Linda Lovelace, le thriller Inside Man de Spike Lee, ou encore American Gangster de Ridley Scott. Le bouillonnant producteur n'en oublie pas pour autant la TV. On lui doit notamment des séries cultes comme Felicity, Arrested Development, Friday Night Lights ou la mythique 24 heures chrono.

Toutefois, bien qu'il puisse se vanter d'avoir généré de gros succès, Brian Grazer sait aussi faire amende honorable lorsqu'il fait de mauvais choix. Pour l'américain, Cowboys et envahisseurs était une erreur. Il est revenu sur cette expérience en juillet 2015 pour The Atlantic : "J'ai accepté de faire partie d'un film appelé Cowboys & Aliens [En VO] alors que je n'aime ni les cow-boys, ni les aliens ! Mais il y avait des superstars au générique : Ron Howard, Steven Spielberg et Jon Favreau, le réalisateur d'Iron Man", confie-t-il.

Grazer évoque ensuite une réunion de travail au cours de laquelle il a découvert que le titre du film allait réellement être Cowboys et Envahisseurs. "On ne va pas quand même pas appeler le film comme ça ?", a questionné le natif de Los Angeles. "On m'a répondu : "Oh, si !" Et là je me suis dit que je ne comprenais rien au projet. L'excellence au cinéma, on sait ce que c'est. On sait la différence entre la bonne et la mauvaise nourriture. Mais on prend sur nous, et si c'est mauvais on se dit 'c'est suffisamment bon'. Mais lorsqu'on tourne un film et qu'on se dit "c'est suffisamment bon", c'est qu'en fait c'est merdique", déplore le producteur.

Sur le papier, un western SF produit par les oscarisés Brian Grazer et Steven Spielberg et mis en scène par Jon "Iron Man" Favreau, avait de quoi séduire. Malheureusement, cela n'a rien changé, pas plus que la présence d'Harrison Ford et Daniel Craig au casting. Cowboys et envahisseurs reste un des échecs les plus cuisants dans l'histoire des blockbusters hollywoodiens avec plus de 75 millions de dollars de pertes.

Beyoncé : pourquoi elle a dédié son film Black is King à son fils Sir ?

Elle est l'une des plus grandes stars interplanétaires, et pourtant, elle aime se faire discrète. Beyoncé pose en Une du numéro de décembre de la version britannique du magazine Vogue, et à cette occasion, elle a livré une rare interview. En toute transparence, la chanteuse se confie longuement sur son confinement, sa vie de famille, ses projets à venir ou encore sur sa vision de la vie, alors que l'épidémie de Coronavirus continue de sévir dans le monde. Face à Edward Enninful, rédacteur en chef que l'on ne présente plus, Beyoncé a également laissé échapper des confidences sur ses trois enfants, son aînée Blue Ivy et ses jumeaux Sir et Rumi.

En juillet dernier, Beyoncé a sorti son film événement Black is King, sur la plate-forme de streaming Disney+. Mélange entre album visuel et film musical, ce long-métrage traite de nombreux sujets importants pour la chanteuse de 39 ans, centrés autour de l'histoire, la culture et l'héritage des Noirs aux États-Unis, sur fond d'empowerment. Face au journaliste, Beyoncé a expliqué pourquoi elle a à cœur, comme mission, d'élever les voix des Noirs et plus particulièrement des Africains. Une mission qui lui est venue quand elle est devenue mère : "Quelque chose s'est ouvert à l'intérieur de moi juste après avoir donné naissance à ma première fille."

Puis, celle qui est l'épouse de Jay-Z a ajouté : "À partir de ce moment-là, j'ai vraiment compris mon pouvoir, et le fait de devenir mère a été ma plus grande inspiration. C'est devenu ma mission de faire en sorte qu'elle vive dans un monde où elle se sente vraiment vue et valorisée". Puis, Beyoncé a expliqué que l'un de ses récents voyages en Afrique du Sud avec sa famille, l'a aussi profondément touchée. Enfin, son fils Sir a aussi été une grande inspiration pour elle : "Après avoir eu mon fils, Sir Carter, j'ai senti que c'était important d'élever et de louer nos garçons, afin de s'assurer qu'ils grandissent avec assez de films, de livres pour enfants et de musiques qui promeuvent l'intelligence émotionnelle, la valeur personnelle et notre riche histoire". Puis, Beyoncé a conclu sa réponse en expliquant que toutes ces raisons, sont pourquoi elle a dédié son film à son fils.