02 novembre 2020

Lorie Pester, en colère, poste un rare message très engagé

Lorie Pester ne semble pas comprendre la décision du gouvernement de fermer les magasins culturels et les rayons culture des grandes distributions. Dimanche 1er novembre 2020, la jeune maman est sortie du silence pour pousser un coup de gueule. Sur son compte Twitter, elle a demandé à toute sa communauté de prendre quelques minutes pour signer une pétition en ligne. "Voici une pétition, à signer et partager pour demander la réouverture des rayons et magasins de produits culturels !", a écrit la comédienne en légende du lien qui renvoie vers la pétition en question. Avec l'annonce du nouveau confinement, tous les magasins jugés non-essentiels ont été dans l'obligation de fermer leurs portes. Seulement, alors que certaines grandes enseignes ont trouvé une parade pour rester ouvert, pour ne pas défavoriser les petits commerçants, le gouvernement a demandé à ces enseignes ainsi qu'aux grandes surfaces de fermer les rayons des produits culturels. Ainsi, les livres ou les CD ne sont plus accessibles dans les magasins.

Une décision qui ne convient pas aux artistes ou aux écrivains. Tous réclament leur réouverture dans les plus brefs délais "parce qu'il est indispensable de préserver les derniers loisirs culturels possibles en période de confinement, après la fermeture des salles de spectacle, des théâtres, des cinémas et des musées", indique la pétition.

Les nombreux signataires de la pétition ne comprennent pas pourquoi ces rayons devraient fermer aujourd'hui alors qu'ils étaient ouverts lors du premier confinement. Plus simplement, si c'est pour une question d'équité, ils veulent que toutes les boutiques qui vendent des produits culturels puissent avoir le droit de rouvrir leurs portes, librairie en tête. "Tous ces acteurs sont responsables et sauront mettre en place les mesures sanitaires renforcées propres à assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, comme tous les autres commerces dits 'essentiels'".

The Walking Dead fête ses 10 ans : la série résumée en vidéo avec 1 seconde de chaque épisode !

Petit coup de vieux pour les fans de The Walking Dead : la série culte AMC vient tout juste de fêter ses 10 ans. A l'occasion de cet anniversaire, FOX TV UK a dévoilé une étonnante vidéo qui résume le show zombiesque avec... une seconde de chaque épisode ! A découvrir dans notre player ci-dessus.

La série The Walking Dead comptant pour le moment 147 épisodes, la vidéo en question dure logiquement 147 secondes. Débutant avec un plan de Rick Grimes (Andrew Lincoln) se réveillant à l'hôpital, elle se poursuit à un rythme soutenu en égrenant les moments cruciaux du show.

The Walking Dead, dont la saison 10 sera de retour début 2021, se conclura ensuite avec une onzième et ultime saison. Rappelons qu'après Fear The Walking Dead, dévoilé en 2015, un deuxième spin-off intitulé The Walking Dead: World Beyond vient tout juste d'être lancé. Enfin, un autre spin-off (centré sur les personnages de Daryl et Carol) ainsi qu'une anthologie (Tales of The Walking Dead) ont été commandés par AMC. Autant dire que ces zombies n'ont pas fini de nous faire frémir...

Psychose a 60 ans ! Saviez-vous que Norman Bates était inspiré par le tueur en série Ed Gein ?

Dans les années 50, l'affaire Ed Gein a passionné et terrifié les Américains. Meurtrier et pilleur de tombes qui confectionnait des objets avec des restes humains, il n'a cessé d'inspirer le cinéma et les séries à travers les âges. Il a notamment servi de modèle d'inspiration pour la création du personnage de Norman Bates du roman Psychose, avant de devenir une icône cinématographique sous les auspices d'Alfred Hitchcock et incarné par Anthony Perkins.

Lorsque ce petit avertissement surgit au début d'un film, c'est comme si un déclic inconscient se produisait dans notre tête. Ce qu'on s'apprête à voir a véritablement eu lieu dans la vie. Et lorsqu'il s'agit d'un film à frisson, de suspense, d'horreur ou d'épouvante, cet avertissement génère souvent une appréhension avant même que le film n'ait commencé. Les monstruosités qu'on s'apprête à voir ont véritablement été commises par quelqu'un...

Au cours des décennies, de nombreux sordides faits divers et de nombreux tueurs psychopathes ont inspiré la fiction. Aux Etats-Unis, le cinéma s'est abreuvé de toutes les histoires de tueurs en séries possibles, piochant chez l'un, piochant chez l'autre, des caractéristiques et des bizarreries promptes à effrayer le public. Mais, certains de ces tueurs ont clairement dépassé le quota de fascination. C'est le cas d'Ed Gein.

Ed Gein est l'un des premiers tueurs en série à avoir défrayé la chronique aux Etats-Unis. La découverte de ses méfaits - nécrophilie, meurtres, dépeçage de cadavres, etc. - a profondément choqué l'Amérique de la fin des années 50 et a marqué, en quelque sorte, la fin d'une innocence.

Celui qu'on appelait alors "Le boucher de Plainfield" a tellement fait la Une des journaux de l'époque qu'il a, sans surprise, inspiré par la suite de nombreuses fictions, comme le roman Psychose et son adaptation au cinéma (1960) mais aussi, plus tard, Massacre à la tronçonneuse (1974) ou encore Le Silence des Agneaux (1991). Comme le dit si justement le reporter Dan Hanley dans le documentaire Ed Gein d'Alex Flaster (2004) : "Les bons auteurs de fiction pouvaient s’inspirer d'Ed Gein pour créer à peu près tous leurs personnages de films d’horreur. Parce qu’à lui seul, il en a toutes les caractéristiques". Des caractéristiques qui marquent effectivement à jamais...

Tout commence - ou plutôt tout fini - le 16 novembre 1957 dans la petite ville de Plainfield, dans le Wisconsin, située à seulement 50 km de l'endroit où réside un certain Robert Bloch, celui qui finira par écrire Psychose deux ans plus tard.

Ce jour-là, la disparition de Bernice Worden, qui gère la quincaillerie locale, est signalée. La police interroge Ed Gein, 51 ans, car il est le tout dernier client à avoir fréquenté le magasin. A l'époque, ce dernier est considéré comme un vieux garçon solitaire, un peu bizarre mais très serviable, qui effectue tout un tas de petits travaux dans la ville. Dans sa déposition, Gein s'emmêle un peu les pinceaux et la police se rend chez lui pour poursuivre l'enquête.

Ils découvrent un endroit sinistre, proche du dépotoir, sans électricité et presque abandonné. A l'intérieur, ils retrouvent Bernice Worden, pendue par les pieds, décapitée et étripée comme un animal puis font tout un tas de découvertes terribles : morceaux humains dans des bocaux, bols confectionnés avec des crânes, un fauteuil fait de lambeaux de peaux, des rideaux, des gants ou encore des abat-jours fabriqués en peau humaine...

La police trouve également un sac contenant la tête d'une femme disparue mystérieusement trois ans plus tôt, Mary Hogan, la propriétaire d'un bar qu'Ed Gein fréquentait. Immédiatement arrêté, Gein avoue deux meurtres, expliquant que tous les autres restes humains découverts dans sa maison proviennent en réalité de cadavres qu'il a volés la nuit dans les cimetières du coin. Déclaré irresponsable et inapte à suivre son procès, il est envoyé en hôpital psychiatrique. En 1968, il a droit à deux nouveaux procès, le second le déclarant finalement non coupable car mentalement irresponsable. Il finira sa vie en institut psychiatrique, en 1984.

Comme dans Psychose, le coeur de l'affaire Ed Gein trouve sa source dans la relation dysfonctionnelle entre une mère et son fils. Né à La Crosse en 1906, Ed Gein grandit à Plainfield aux côtés de son frère, de leur père alcoolique et de leur mère, fanatique religieuse. Pendant de nombreuses années, la famille mène une existence tranquille, même si, à la maison, Augusta Gein domine et humilie à tour de bras, apprenant même à ses fils que les femmes sont des pécheresses et que le monde est bourré d'immoralités.

Augusta punit même ses enfants lorsqu'ils se font des amis de leur âge. Obsédé par cette mère qu'il admire et redoute à la fois, Ed Gein aurait grandi en marge des autres, physiquement mais aussi émotionnellement. A l'époque, il aurait d'ailleurs souffert des brimades de ses camarades qui le trouvaient efféminé. A 13 ans, il quitte finalement l'école et finit par fréquenter uniquement les membres de sa famille.

Dans le documentaire d'Alex Flaster, Harold Schechter, l'auteur de Deviant, décrit leur ferme de 80 hectares comme un "véritable incubateur de folie". Un endroit désertique qui rappelle d'ailleurs fortement la propriété de la famille de Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse (que Gein finira aussi par remplir de ses objets fabriqués).

Cet isolement va s'aggraver puisqu'en seulement quelques années, Ed Gein va perdre tous les membres de sa famille. Son père meurt d'une crise cardiaque en 1940 et son frère Henry décède dans un incendie louche quatre ans plus tard, un accident qui n'a jamais pu être imputé à Ed même si les doutes étaient sérieusement permis. Il vit alors seul avec sa mère pendant quelques mois avant que cette dernière ne tombe malade et ne décède en 1945. Gein a alors 39 ans. Dévasté, il prie pour son retour, préserve les pièces qu'elle fréquentait comme les pièces d'un musée et finit par laisser libre cours à ses délires...

Selon les psychiatres qui l'ont évalué après son arrestation, sa déroute aurait pris sa forme maximale en quelques années après le décès de sa mère. Son déséquilibre mental aurait alors débouché sur une psychose. Ed Gein aurait souffert de schizophrénie, d'hallucinations et aurait alors pensé être l'instrument de Dieu. Après avoir porté les vêtements de sa mère, il aurait tenté de la ressusciter en visitant les cimetières où il déterrait des corps de femmes.

Harold Schechter explique à ce sujet dans Ed Gein : "Une partie de Gein cherche à retrouver la présence physique de sa mère à la maison, tandis que l’autre se complait dans la profanation de cadavres." Il va alors se fabriquer un costume de femme, comme pour en devenir une à son tour : une "veste mammaire" avec un torse de femme, des sortes de jambières avec la peau tannée des jambes d'une femme et il va également récupérer des organes génitaux féminins. Confectionner des habits avec des restes humains de femmes se retrouve clairement chez Leatherface mais aussi chez le Buffalo Bill du Silence des Agneaux (avec en plus l'idée de travestissement).

Relation avec la mère, isolation, folie, travestissement, fabrication d'objets avec des restes humains... Les caractéristiques de l'histoire d'Ed Gein se sont retrouvées mélangées un peu partout dans la fiction moderne quand son histoire n'a pas été racontée de A à Z dans des biopics. Le cinéma, les séries, la bande-dessinée, la peinture, les jeux vidéo et même la musique se sont penchés - et continuent de le faire - sur ses terribles actions et sa personnalité encore bien mystérieuse, dénotant la fascination exercée par l'horreur qui vient du réel. Dans American Psycho, cette tendance est d'ailleurs montrée à son extrême par l'entremise de Patrick Bateman, lui-même serial killer et grand admirateur de Ted Bundy et Ed Gein.

Avant que la propriété d'Ed Gein ne soit incendiée en mars 1958, elle avait été mise aux enchères, ainsi que sa voiture qui avait fini par être rachetée pour être placée dans une foire, le public payant pour voir la voiture du "boucher de Plainfield". A sa mort en 1984, à l'âge de 77 ans, Ed Gein a été enterré aux côté de sa "meilleure amie" et de la seule femme de sa vie, sa mère. Après son enterrement, sa pierre tombale a été volée (puis retrouvée) et, dans les années qui ont suivi, sa tombe a récolté des tas de lettres et de fleurs. Quand la réalité veut rejoindre la fiction ?

ADN, Wakanim, Crunchyroll : les animés du 2 au 9 novembre

Fire Force (ADN, Wakanim)

Après le succès retentissant du film Promare sorti en mai 2019, les pompiers sont de nouveau à l'honneur avec l'adaptation du manga Fire Force. Cette histoire signée Ohkubo Atsushi (également auteur du célèbre Soul Eater) nous entraîne au cœur d'un Tokyo dystopique où un étrange phénomène de combustion humaine décime la population. Mais un jeune homme du nom de Shinra Kusakabe, nouvelle recrue de la huitième brigade des pompiers de la ville, entend bien trouver l'origine d'une telle catastrophe et lever le voile sur l'incendie qui l'a rendu orphelin douze ans auparavant.

La puissance de ses scènes d'action, accentuée par la colorisation atypique de ces décors, nous plonge dans une ambiance post-apocalyptique qui vaut clairement le détour. La deuxième saison est actuellement en cours de diffusion : l'occasion parfaite de se lancer dans ce shônen si ce n'est pas déjà fait !

Goblin Slayer (Wakanim)

Goblin Slayer, réalisé par le studio White Fox (Steins Gate, Re Zero), suit un membre de la guilde, Crève-gobelins. Ce dernier a accompli une prouesse comme peu en sont capables : il est devenu chevalier de rang d’argent rien qu’en chassant les gobelins. La Prêtresse, une aventurière débutante, vient à peine de se lancer dans sa première équipée qu’elle est déjà confrontée à un danger mortel. Crève-gobelins vient à sa rescousse. Il extermine les ennemis par tous les moyens, sans faire dans la dentelle. Il s’entoure de la Prêtresse, qu’il aime à contrarier, d’une membre de la guide toujours affable et de son amie d’enfance, la Vachère. Tout à coup, une elfe qui a entendu des rumeurs sur le personnage se présente à eux avec une requête.

Cet animé, pour public averti, est extrêmement jouissif ! L'animé lorgne du côté du cultissime Berserk, poussant assez loin le concept de Dark Fantasy. Violente et sans concessions, la série captive de bout en bout. À voir absolument !

Haikyu (Wakanim)

Après le basket (Kuroko no Basket), le tennis (Prince of Tennis), le base-ball (Ace of Diamond) ou  le football américain (Eyeshield 21), le studio d'animation Production I.G continue dans la production de séries animées sportives avec Haikyu, se déroulant dans l'univers du volley-ball.

Nous y suivons Shôyô Hinata, surnommé Shô. Ce dernier aime plus que tout jouer au volley-ball et ce, malgré sa petite taille. Malheureusement, suite à une sévère défaite, son club de collège a été dissous, tous les membres étant partis. Mais Shô est bien décidé à jouer de nouveau et choisit son futur lycée en fonction de son ambition. Il intègre donc le lycée Karasuno, où a joué son idole, le Petit Géant, tout en espérant faire aussi bien que lui. La saison 4 a débuté récemment et est en cours sur Wakanim.

The God of High School (Crunchyroll)

Après le succès retentissant de Tower of God, Crunchyroll Originals revient avec une nouvelle adaptation de manhwa : The God of High School. Écrite par Park Yong-Je et publiée en ligne depuis 2011, cette bande-dessinée coréenne fait partie des incontournables de la sphère webtoon et a été l'une des premières à bénéficier d’une traduction anglaise, permettant ainsi sa découverte au monde entier. On y suit les aventures de Jin Mo-Ri, un artiste martial de 17 ans qui participe à un tournoi dont le gagnant verra son voeu le plus cher, exaucé. Mais, cachée dans l'ombre, une mystérieuse organisation semble manipuler le jeu, au détriment des participants.

En collaboration avec les studios MAPPA réputés pour leur qualité d’animation, l'anime nous offre des chara-design aussi soignés qu’originaux et des scènes de combat épiques. Un pur shônen qui promet beaucoup d'action et de retournements de situations, le tout rythmé par des OST qui vous donneront envie de monter à votre tour sur le ring.

Fruits Basket (ADN, Wakanim)

Après un premier anime diffusé en 2001, le shojo populaire Fruits Basket s'offre un remake avec la promesse d’adapter cette fois-ci la série complète de Takaya Natsuki. Avec le studio d'animation TMS Entertainment aux commandes, le projet repart de zéro et nous entraîne aux côtés de la jeune Honda Toru, une adolescente orpheline et sans abri, qui se lie d'amitié avec les Soma : une famille maudite dont 12 des membres se transforment en un animal du zodiaque chinois, chaque fois qu'ils sont étreints par une personne du sexe opposé.

Un pitch original qui donne lieu à de nombreuses situations comiques et décalées. Au-delà de l'humour, l'histoire s'agrémente de personnages attachants, de romance atypique et de références mythologiques qui intriguent et nous accrochent. La troisième saison est attendue pour 2021.

A History of Violence a 15 ans ! Saviez-vous que le film de David Cronenberg était adapté d'une BD ?

Le 2 novembre 2005 sortait sur nos écrans le formidable film de David Cronenberg, A History of Violence. Porté par un impeccable Viggo Mortensen dans le rôle titre opposé à un Ed Harris borgne plus inquiétant que jamais, le film fut, avec près de 805.000 spectateurs en France, le second plus gros succès du réalisateur chez nous. Mais tout de même loin derrière son premier succès avec le triomphe de La Mouche et ses 2,11 millions d'entrées.

Saviez-vous que le film est en fait une adaptation d'un roman graphique paru en 1997 ? Si aujourd'hui, les fans et connaisseurs du roman graphique sont nombreux, ils l'étaient nettement moins avant la sortie de son adaptation au cinéma. C'est définitivement le film qui a rendu célèbre le livre et lui a valu de nouvelles impressions. Et pourtant, de grandes différences existent entre les deux, notamment dans le passé de Tom Stall (joué par Mortensen), qui n'est pas montré en flashback dans le film.

Cronenberg s'est en effet réapproprié le graphic novel de John Wagner et Vince Locke pour développer des thématiques et des émotions qui n'existaient pas dans le support originel. On pense par exemple au fils de Tom qui, dans le film, commence à appréhender lui aussi une certaine culture de la violence. De même, si le début est très fidèle au roman graphique, il s'en éloigne ensuite, livrant une vision très réaliste de l'histoire là où le support d'origine était beaucoup plus sensationnel.

Valérie Lemercier : cette terrible remarque de sa tante sur son physique lorsqu'elle était adolescente

C'était l'un des films les plus attendus de cette année. En 2017 déjà, Valérie Lemercier avait évoqué son envie de réalisé un film inspiré de la vie de Céline Dion, de ses débuts à aujourd'hui. Intitulé Aline, sa sortie, prévue pour le mois de novembre, a été repoussé pour une durée indéterminée à cause du confinement qui a obligé les cinémas à fermer. Toutefois, si dans ce long-métrage elle s'inspire de la carrière de la chanteuse, elle y a également intégré un peu d'elle-même, et notamment des facettes de son enfance jamais évoquée. Comme ces remarques qu'elle a entendu à propos de son physique.

Si elle assure que la famille de Céline Dion l'a "toujours trouvée mignonne" malgré les "choses désobligeantes sur son physique", ce n'est pas le cas de Valérie Lemercier, qui a entendu bien des remarques, et ce au sein même de sa famille. "Quand j'étais ado c'était rude", lance-t-elle dans les colonnes de Télé 7 Jours, en kiosque lundi 2 novembre. "Ma tante m'a un jour dit en face : 'T'es vraiment pas jolie'", se souvient-elle. Une remarque terrible face à laquelle la comédienne ne s'est pas laissée démonter, se disant que "ce n'est pas grave, il n'y a pas que le physique dans la vie, je peux bien faire autre chose comme jouer la comédie". "La scène rend plus beau", assure-t-elle.

La scène, c'est aussi le lieu que Valérie Lemercier trouve le moins déprimant pour elle, comme elle l'expliquait en 2017. Véritable bête de travail, la comédienne confiait avoir des tendances dépressives, et ce lorsqu'elle lève le pied. "Si je m'exprime, si je joue, si j'écris, je ne suis plus dépressive ! En revanche, l'oisiveté, les week-ends, les vacances, faire de la barque sur le lac du bois de Boulogne, ce n'est pas bon pour moi", confiait-elle à l'époque, et d'ajouter : "Je suis une grande femme, un peu dépressive sauf que je me soigne, en faisant des choses qui me plaisent".

01 novembre 2020

James Bond contre Dr. No sur France 2 : pourquoi certains ne voulaient pas de Sean Connery en 007

Ce dimanche soir, France 2 a décidé de rendre hommage à Sir Sean Connery, disparu à l'âge de 90 ans ce samedi 31 octobre, en proposant la diffusion, en lieu et place de Barry Seal et Atomic Blonde, de deux opus de la saga James Bond : James Bond 007 contre Dr. No à 21h05 et Les Diamants sont éternels à 22h55. Un choix de programmation qui paraît évident et naturel quand on sait que dans l'imaginaire collectif l'acteur écossais est indissociablement lié à ce personnage ô combien iconique né sous la plume du romancier Ian Fleming. Et pourtant au début des années 1960, cette idée de casting ne s'imposait pas d'elle-même.

Petit retour en arrière. A l'origine du premier volet cinématographique Dr. No, on trouve deux charismatiques producteurs - Harry Saltzman et Albert "Cubby" Broccoli - convaincus d'avoir déniché la parfaite martingale avec l'acquisition des droits de la célèbre saga d'espionnage. Très vite se pose la question de l'acteur pour le rôle principal. Or, qui mieux que Cary Grant pour incarner cet agent des services secrets britanniques au charme irrésistible et amateur de luxe ? Malheureusement, ce fidèle des films d'Hitchcock approche la soixantaine et ne veut s'engager que pour un film.

A partir de là, la liste des comédiens pressentis s'avère longue : David Niven - jugé trop cher - James Mason, Richard Burton, James Stewart, Patrick McGoohan, Roger Moore - trop lisse encore à l'époque - Christopher Lee - choix népotique car il s'agit du cousin de Fleming - ou encore Rex Harrison... Le bodybuilder Steve Reeves est même contacté. 

Saltzman et Cubby ne se découragent pas et nourrissent de secrets espoirs avec la candidature d'un quasi inconnu nommé Sean Connery, remarqué dans la production Disney Darby O'Gill et les farfadets. Ses points forts : son physique athlétique et sa virilité exacerbée. Dana Broccoli, la femme du producteur, se montre d'ailleurs très enthousiaste à cette idée : "Il est fabuleux ! Il a une telle présence. C'est notre Bond !" (Daily Telegraph, 9 mai 2000).

Malheureusement, ce pari audacieux est loin de faire l'unanimité. Et pour cause, l'acteur écossais quelque peu rustre et issu du milieu ouvrier ne cadre pas du tout avec l'élégance et la classe qu'exige le personnage. Le premier à exprimer son mécontentement n'est autre que son créateur qui voit en Sean un "conducteur de camion glasgowégien" ("James Bond est éternel" de Guillaume Evin, Editions du Moment, 2012). 

Connu pour son raffinement, Terence Young, réalisateur à qui incombe de mettre en scène ces aventures en Jamaïque, n'y va pas non plus de main morte en criant tout simplement au désastre. Et pourtant c'est ce même Terence Young qui inculquera plus tard à Sean Connery des cours intensifs de savoir-vivre et qui lui apprendra à endosser avec flegme et distinction le mythique smoking.

Tout aussi tendres, les dirigeants de United Artists, soucieux de la réussite du projet et dont Guillaume Evin, auteur de L'Encyclopédie 007, nous compile les réactions à l'issue de projections privées : "Tout ce que nous avons à perdre, c'est un million de dollars", "Essayez de trouver mieux !", "Je ne vais pas montrer un film avec un docker dans le rôle principal".

Malgré ce flot d'invectives, EON, la société de Saltzman et Cubby, tient bon. Et Sean Connery se retrouve à signer un contrat à long terme pour plusieurs opus dont le dernier, sur le papier, sera On ne vit que deux fois en 1967. La légende est désormais en marche, et les 60 millions de dollars de recettes mondiales récoltés par Dr. No à sa sortie auront rapidement mis fin aux doutes distillés avec violence par ces quelques détracteurs.

Dead Zone sur Arte : un médium a inspiré le film

Dead Zone, sorti en mars 1984 en France, est une des adaptations de Stephen King les plus méconnues. Pourtant, le film de David Cronenberg s'avère être une des meilleures transpositions cinématographiques du maître de l'horreur.

Nous suivons le personnage de Johnny Smith, jeune professeur dans une petite ville de province. Un soir, il est victime d'un accident de la route, peu de temps après avoir raccompagné sa fiancée, Sarah. Il ne revient à lui qu'au bout de cinq années de coma. Sarah est à présent mariée. Il s'aperçoit que passé, présent et futur se confondent dans son esprit. C'est ainsi qu'il réussit à sauver d'un incendie l'enfant de son infirmière et qu'il révèle à son médecin que sa mère, qu'il croyait morte en déportation, est en fait toujours vivante.

Publié en 1979, le roman de Stephen King est un best-seller, confirmant le talent d'un écrivain qui ne cesse de développer son succès depuis le triomphe de Carrie, paru (1974). Très vite, l'idée d'en faire une adaptation au cinéma germe chez le studio Lorimar, qui achète les droits du livre. Stanley Donen est envisagé à la réalisation mais la société, souffrant de difficultés financières, cède les droits à Dino De Laurentiis. Ce dernier engage Debra Hill pour s'occuper de la production du long-métrage. Elle fait alors appel à David Cronenberg pour la réalisation.

Bill Murray, premier choix de Stephen King pour interpréter Johnny Smith, est fortement pressenti pour le rôle. Finalement, De Laurentiis, en concertation avec Cronenberg, engageront Christopher Walken. Ce personnage, qui développe des dons de médium après un coma de 5 ans, est inspiré par la vie d'un célèbre parapsychologue, Peter Hurkos.

Ce dernier, né en 1911, aurait commencé à manifester des perceptions extra-sensorielles après une chute d'une échelle en 1941. Tout comme Johnny Smith, dont le don de voyance a été provoqué par le traumatisme de son accident de voiture, Hurkos aurait ressenti ses visions après être sorti de son coma causé par sa chute. Stephen King s'est inspiré de la vie et du parcours de ce médium pour constuire son personnage de Johnny Smith.

Peter Hurkos a été très médiatisé, impressionnant le public à la télévision grâce à ses dons de mentaliste. Autant décrié qu'admiré, l'américain a notamment été le centre d'émissions spéciales partout dans le monde. Le Japon l'appelait "Le plus grand médium du monde". Il a également fait la démonstration de ses pouvoirs psychiques dans le célèbre Tonight Show de Johnny Carson.

Très populaire, Hurkos a été l'objet de nombreuses publications dans des magazines prestigieux comme Time, Newsweek ou National Enquirer. Le médium a par ailleurs publié 3 livres, Psychic, Le monde psychique de Peter Hurkos et Peter Hurkos: J'ai beaucoup de vies. Peter Hurkos est mort à Los Angeles en 1988 à l'âge de 77 ans. Il avait pourtant prédit son décès pour le 17 novembre 1961.

Mort de Sean Connery : France 2 programme deux James Bond ce dimanche soir

"My name is Bond, James Bond !" En 1963, le monde entier entendait pour la première fois cette phrase mythique prononcée par Sean Connery dans James Bond contre Dr No. Aujourd'hui, France 2 propose de (re)découvrir ce premier long-métrage mettant en scène le célèbre agent 007.

La chaîne a bouleversé ses programmes afin de rendre hommage au comédien britannique, décédé le 31 octobre à l'âge de 90 ans. Dr No sera donc diffusé dès 21h05, suivi des Diamants sont éternels.

Pour rappel, James Bond contre Dr No relate la mission à la Jamaïque de l'agent spécial 007. Ce dernier doit enquêter sur la disparition d'un de ses collègues. L'espion va affronter la puissance maléfique de Spectre, organisation criminelle qui vise à la domination du monde, personnifiée par le redoutable Dr No.

Quant aux Diamants sont éternels, sorti en 1971, il envoie l'espion britannique à Amsterdam à la recherche d'un trafiquant de diamants. 007 se retrouve alors face au terrifiant Blofeld. Ce dernier est en passe de finir la construction d'un gigantesque laser d'une puissance terrifiante, à l'aide de tous les diamants qu'il a rassemblés, pour détruire Washington.

Les deux oeuvres, réalisées par Terence Young et Guy Hamilton, remplacent les diffusions de Barry Seal et Atomic Blonde. Ces films seront reprogrammés à une date ultérieure.

Sean Connery : "Une Rolls à l'ancienne" se souvient Jean-Jacques Annaud

Sean Connery, c'était bien évidemment James Bond, Henry Jones Sr, Jim Malone, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez, Richard Coeur de Lion ou Robin des Bois. C'était aussi Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose (1986). Dans ce formidable polar moyenâgeux sur fond d'Inquisition adapté du chef d'oeuvre d'Umberto Eco, il menait, sous la bure du moine franciscain, une enquête passionnante autour d'un "livre qui tue" dans une abbaye bénédictine. Et il défendait, devant la caméra de Jean-Jacques Annaud, le droit de rire et se moquer. Interviewé par AlloCiné en 2007, le cinéaste français avait partagé ses souvenirs de Sir Sean, disparu ce 31 octobre à l'âge de 90 ans

"Il m'appelait Boy tout le temps... mais c'était quand même moi son papa, puisque je suis metteur en scène ! C'est le rapport très particulier qu'on a avec les acteurs, puisque c'est à moi qu'ils demandent ce qu'ils doivent faire..."

"J'ai adoré travaillé avec lui, parce que c'est vraiment une Rolls à l'ancienne. C'est d'une précision diabolique. Ce qu'il aime, c'est qu'on le dirige au millimètre, en lui disant 'Tu fais deux pas vers l'écritoire, tu prends tes lunettes et tu les mets à un pouce et quart du bout de ton nez et un peu plus bas que le niveau, et là tu marques une pause d'une seconde et demie'. Quand on fonctionne comme ça avec lui, c'est merveilleux. Et du coup, j'ai passé un tournage merveilleux avec Sean."

"Ce qui est fou, c'est qu'il donne une absolue impression de liberté alors que tout est répété et ajusté au millimètre des semaines et des mois à l'avance. Par contre, vous ne pouvez pas changer le texte : le texte est appris par coeur, il le débite de manière impeccable, et vous pouvez, dans ce texte, lui demander toutes les nuances que vous voulez. Mais ne changez pas UN mot. Parce que justement, sa liberté, c'est que la machine est complètement huilée, prête à tous les ajustements que doit pouvoir demander le metteur en scène. Du coup, il est très exigeant avec les techniciens car lui est très bon dès la première prise. Et il attend la même chose de tout le monde."

"Mais c'est un souvenir de grand bonheur avec Sean. Et en même temps, j'avais un soucis, car Umberto Eco détestait l'idée. J'adore Umberto et j'étais très soucieux de ça car il avait mal pris mon idée de donner le rôle à Sean. Et jour après jour, je lui expliquais combien Sean était formidable : il disait le texte tel que je l'avais entendu dans mon oreille depuis des mois. Après, je sais qu'il est terrible avec certains metteurs en scène, parce que si vous ne savez pas répondre à sa question, il fait mal... (Rires)"