01 novembre 2020

Mort de Sean Connery : France 2 programme deux James Bond ce dimanche soir

"My name is Bond, James Bond !" En 1963, le monde entier entendait pour la première fois cette phrase mythique prononcée par Sean Connery dans James Bond contre Dr No. Aujourd'hui, France 2 propose de (re)découvrir ce premier long-métrage mettant en scène le célèbre agent 007.

La chaîne a bouleversé ses programmes afin de rendre hommage au comédien britannique, décédé le 31 octobre à l'âge de 90 ans. Dr No sera donc diffusé dès 21h05, suivi des Diamants sont éternels.

Pour rappel, James Bond contre Dr No relate la mission à la Jamaïque de l'agent spécial 007. Ce dernier doit enquêter sur la disparition d'un de ses collègues. L'espion va affronter la puissance maléfique de Spectre, organisation criminelle qui vise à la domination du monde, personnifiée par le redoutable Dr No.

Quant aux Diamants sont éternels, sorti en 1971, il envoie l'espion britannique à Amsterdam à la recherche d'un trafiquant de diamants. 007 se retrouve alors face au terrifiant Blofeld. Ce dernier est en passe de finir la construction d'un gigantesque laser d'une puissance terrifiante, à l'aide de tous les diamants qu'il a rassemblés, pour détruire Washington.

Les deux oeuvres, réalisées par Terence Young et Guy Hamilton, remplacent les diffusions de Barry Seal et Atomic Blonde. Ces films seront reprogrammés à une date ultérieure.

Sean Connery : "Une Rolls à l'ancienne" se souvient Jean-Jacques Annaud

Sean Connery, c'était bien évidemment James Bond, Henry Jones Sr, Jim Malone, Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez, Richard Coeur de Lion ou Robin des Bois. C'était aussi Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la Rose (1986). Dans ce formidable polar moyenâgeux sur fond d'Inquisition adapté du chef d'oeuvre d'Umberto Eco, il menait, sous la bure du moine franciscain, une enquête passionnante autour d'un "livre qui tue" dans une abbaye bénédictine. Et il défendait, devant la caméra de Jean-Jacques Annaud, le droit de rire et se moquer. Interviewé par AlloCiné en 2007, le cinéaste français avait partagé ses souvenirs de Sir Sean, disparu ce 31 octobre à l'âge de 90 ans

"Il m'appelait Boy tout le temps... mais c'était quand même moi son papa, puisque je suis metteur en scène ! C'est le rapport très particulier qu'on a avec les acteurs, puisque c'est à moi qu'ils demandent ce qu'ils doivent faire..."

"J'ai adoré travaillé avec lui, parce que c'est vraiment une Rolls à l'ancienne. C'est d'une précision diabolique. Ce qu'il aime, c'est qu'on le dirige au millimètre, en lui disant 'Tu fais deux pas vers l'écritoire, tu prends tes lunettes et tu les mets à un pouce et quart du bout de ton nez et un peu plus bas que le niveau, et là tu marques une pause d'une seconde et demie'. Quand on fonctionne comme ça avec lui, c'est merveilleux. Et du coup, j'ai passé un tournage merveilleux avec Sean."

"Ce qui est fou, c'est qu'il donne une absolue impression de liberté alors que tout est répété et ajusté au millimètre des semaines et des mois à l'avance. Par contre, vous ne pouvez pas changer le texte : le texte est appris par coeur, il le débite de manière impeccable, et vous pouvez, dans ce texte, lui demander toutes les nuances que vous voulez. Mais ne changez pas UN mot. Parce que justement, sa liberté, c'est que la machine est complètement huilée, prête à tous les ajustements que doit pouvoir demander le metteur en scène. Du coup, il est très exigeant avec les techniciens car lui est très bon dès la première prise. Et il attend la même chose de tout le monde."

"Mais c'est un souvenir de grand bonheur avec Sean. Et en même temps, j'avais un soucis, car Umberto Eco détestait l'idée. J'adore Umberto et j'étais très soucieux de ça car il avait mal pris mon idée de donner le rôle à Sean. Et jour après jour, je lui expliquais combien Sean était formidable : il disait le texte tel que je l'avais entendu dans mon oreille depuis des mois. Après, je sais qu'il est terrible avec certains metteurs en scène, parce que si vous ne savez pas répondre à sa question, il fait mal... (Rires)"

31 octobre 2020

Darius Rochebin au cœur d’une polémique : le journaliste de LCI accusé de harcèlement sexuel

Un véritable travail d'investigation. Ce samedi 31 octobre, le quotidien suisse Le Temps a publié un long papier concernant Darius Rochebin. Dans l'enquête en question, les journalistes font état de "gestes déplacés", de "propos salaces" et "d'utilisation de fausses identités sur les réseaux sociaux" de la part de Darius Rochebin, quand il était encore présentateur pour la Radio Télévision Suisse (RTS). Une chaîne qu'il a quittée pendant l'été 2020, pour rejoindre LCI en août, où il anime du lundi au jeudi une émission d'interviews.

Dans son papier, Le Temps a réuni une trentaine de témoignages, d'hommes et de femmes, qui relatent des faits de harcèlement sexuel et des "comportements déplacés". Les langues se sont déliées, dénonçant des "mains glissées sous les chemises de collègues masculins, [des] allusions salaces récurrentes ou encore [une ]proximité avec de jeunes hommes sont régulièrement évoquées". Le journal affirme que Darius Rochebin aurait également utilisé son influence pour attirer de jeunes étudiants désireux de devenir journalistes, sur la Toile.

Une employée de la RTS explique avoir croisé le chemin de Darius Rochebin un soir de 2014 : "J'ai croisé Darius Rochebin qui sortait de l'ascenseur. On a fait quelques pas ensemble dans un couloir vide en discutant du boulot. Subitement, il a pris mon visage dans ses mains et a essayé de m'embrasser." Une autre employée est revenue sur le soirée du Nouvel An de 2006 : "Il s'est rapproché de moi, je l'ai pris par l'épaule pour lui faire la bise, il a saisi ma main libre et l'a fermement posée sur ses parties génitales."

Quelques heures après la publication de l'enquête, Darius Rochebin a réagi via son avocat dans un courrier envoyé à l'Agence France-Presse. "Jamais je n'ai fait l'objet d'une plainte. Jamais je n'ai eu de relation non consentie ou illicite. Je me battrai donc contre tous les amalgames, les ragots ou les insinuations dont je suis victime et j'examine avec mon avocat la suite judiciaire que je donnerai", s'est défendu le journaliste de 53 ans, rapporte Le Monde.

Shy’m enceinte : la chanteuse révèle avoir fait une grossesse extra-utérine l’année dernière

C'est une jolie surprise que Shy'm a faite à ses fans. Le 23 octobre dernier, la chanteuse a révélé qu'elle est enceinte de son premier enfant, via le clip de son nouveau single, "BOY". La jeune femme âgée de 34 ans attend donc un petit garçon, comme elle le révèle dans le titre de sa nouvelle chanson. Enceinte de plusieurs mois, Shy'm a tenu à être très discrète sur sa grossesse. La chanteuse n'a pas souhaité révéler l'identité du futur papa, ni la date à laquelle est prévu son accouchement.

Une semaine après avoir révélé sa grossesse au monde entier, Shy'm a décidé de se livrer sur une période très éprouvante de sa vie, survenue en octobre 2019. Ce samedi 31 octobre, la chanteuse a écrit un long texte dans sa story Instagram, où elle révèle avoir fait une grossesse ultra-utérine. "Il y a un an jour pour jour, je me suis retrouvée à l'hôpital, le ventre et le cœur à l'envers, en pleine Halloween, en plein GEU [grossesse extra-utérine, ndlr], en plein horror movie", a-t-elle confié.

Puis, Shy'm a livré son ressenti, un an après sa grossesse extra-utérine : "Bien que fébrile et 'à prier' tous les jours, je ne vois plus mes pieds tant mon ventre est rond. Je garde habituellement mes tracas à moi dans un coffre (très) fort, mais je ne peux m'empêcher en ce jour de penser à 'lui'", a-t-elle écrit, en faisant référence à l'enfant qu'elle a perdu. Sur sa lancée, la chanteuse a ajouté qu'elle pense aussi à "toutes ces femmes qui souffrent, se découragent, désespèrent et se battent" pour avoir un enfant. Avec son message, Shy'm veut redonner de la force, de l'espoir et de la confiance, à toutes ces femmes. "Vous dire qu'on est pluriels et que vous êtes formidables. On est formidables. Femmes je vous aime", a-t-elle conclu, avec une rose rouge. Un message fort qui ira certainement droit au cœur de ses abonnées.

Netflix : quels sont les films à voir du 30 octobre au 5 novembre

Le vendredi 30 octobre

Bronx : Des policiers enquêtant sur la pègre de Marseille découvrent que la corruption s'est infiltrée jusque dans leurs rangs et qu'ils risquent de perdre leur poste, ou pire.

His House : Après avoir fui les horreurs de la guerre au Soudan du Sud, un jeune couple de réfugiés peine à s'adapter à la vie dans une ville anglaise rongée par un mal profond.

Menéndez - El Día Del Señor : Un ancien prêtre hanté par ses péchés replonge dans les ténèbres lorsqu'un ami se présente à lui et lui supplie d'aider sa fille possédée.

Le dimanche 1er novembre

La Guerre des mondes (catalogue) : Ce film catastrophe avec des extraterrestres est à ce jour la dernière collaboration entre Steven Spielberg et Tom Cruise.

Quatre filles et un jean (catalogue) : Amber Tamblyn, America Ferrera, Alexis Bledel et Blake Lively sont à l’affiche de cette comédie sortie en 2005.

La Collection Belmondo (catalogue) : Léon Mori prêtre, Cartouche, Un Homme qui me plaît, L’héritier, Stavisky, L’incorrigible, Peur sur la ville, Le corps de mon ennemi, Flic ou voyou, le Guignolo...

Le mardi 3 novembre

Le lien du sang : La mère de Shuhei se sent menacée quand ce dernier s'éveille à un monde qui échappe à son contrôle, propulsant la famille vers la tragédie.

Le mercredi 4 novembre

Un Noël tombé du ciel : Envoyée juste avant Noël sous les tropiques pour préparer la fermeture d'une base aérienne, une assistante parlementaire succombe au charme d'un capitaine au grand cœur.

Bob l’éponge - le film : éponge en eaux troubles : Lorsque son meilleur ami Gary est soudainement enlevé, Bob l'éponge entraîne Patrick dans une folle aventure loin de Bikini Bottom afin de le retrouver.

Jenifer : la chanteuse touchée par le Covid-19 a eu du mal à retrouver la forme

Le coronavirus n'épargne personne. Quelques jours avant la grande finale de The Voice Kids, qui a eu lieu le 10 octobre 2020, on apprenait que la coach Jenifer avait été testée positive. Elle a donc pris soin de ne pas s'approcher de ses talents et à assurer leur préparation pour ce prime inédit à distance. "Je suis très triste de vous annoncer que je ne pourrai donc pas être présente demain sur le plateau avec mes amis coachs et nos petits grands finalistes (...) Faites attention, protégez-vous, protégez les autres et ensemble on va gagner contre ce virus", avait-elle écrit la veille de la grande finale pour expliquer son absence du fameux siège rouge de coach.

Trois semaines après avoir contracté le virus, la chanteuse a de nouveau pris la parole sur les réseaux sociaux pour donner de ses nouvelles. En légende d'une photo où elle apparaît la mine fatiguée, elle a expliqué qu'elle avait mis du temps à retrouver la forme. "Bonjour à tous, Merci à tous pour vos nombreux messages et pardon pour ce long silence. Suite à ce satané virus de M...., je vous avoue avoir eu quelques difficultés à retrouver la grande forme", a-t-elle écrit dans un premier temps, avant d'ajouter : "C'est une période surréaliste et si singulière que nous vivons.... qu'il n'y a pas un jour sans que je pense à nos retrouvailles. Gardons tous en tête, les beaux moments que nous avons vécu et continuons à rêver ensemble, toujours, pour ceux à venir".

Dans un dernier message, l'interprète de Donne-moi le temps a voulu faire prendre conscience à tous ses fans que le virus est dangereux et qu'il était primordial que chacun fasse très attention. "Continuez à prendre soin de vous et de vos proches. Soyez courageux et positifs. Je vous aime plus que fort !"

Mort de Sean Connery à 90 ans

Sir Sean Connery est décédé ce 31 octobre 2020 à l'âge de 90 ans selon la BBC. Ses proches ont annoncé la mort de celui qui a incarné James Bond pour la première fois sur grand écran. Après de brèves études et un passage dans la marine, Sean Connery exerce plusieurs métiers, tour à tour chauffeur-livreur, maçon ou vernisseur de cercueil, avant de se tourner vers le théâtre. Débutant sur les planches en 1951, il fait ses premiers pas au cinéma en 1955 dans Geordie de Frank Launder et Au bord du volcan de Terence Young.

En 1961, il remporte un concours organisé par le London Express et destiné à découvrir le comédien susceptible d'incarner à l'écran James Bond, le héros imaginé par Ian Fleming. Devenu "vedette la plus célèbre du monde" et Sean Connery interprétera à six reprises l'agent 007, dans James Bond 007 contre Dr. No, Bons Baisers de Russie, Goldfinger, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois et dans Les Diamants sont éternels en 1971.

A cette date, l'acteur décide de rompre avec ce personnage qui lui a apporté la notoriété mais qui l'emprisonne dans un seul rôle, même si des cinéastes comme Alfred Hitchcock avec Pas de printemps pour Marnie ou Sidney Lumet pour La Colline des hommes perdus, lui ont déjà permis de démontrer l'étendue de son jeu. Poursuivant dans ce même esprit, Sean Connery tourne ensuite sous la direction de John Boorman dans Zardoz et chez John Huston dans L'Homme qui voulut être roi, avant de reprendre une toute dernière fois les habits du plus célèbre des agents secrets dans Jamais plus jamais de Irvin Kershner en 1983.

Tournant moins à partir du milieu des années 80, il multiplie les rôles de composition et joue de sa maturité, notamment avec Jean-Jacques Annaud), où dans la peau du moine Guillaume de Baskerville il mène de subtiles enquêtes pour Le Nom de la rose en 1986. De personnages secondaires, il fait les ressorts indispensables de l'histoire, qu'il s'agisse du mentor de Christophe Lambert dans Highlander ou de Malone, le partenaire de Kevin Costner dans Les Incorruptibles de Brian De Palma, interprétation pour laquelle il obtient l'Oscar du Meilleur Second Rôle Masculin.

Père d'Indiana Jones dans le troisième opus de la célèbre saga de Steven Spielberg, Indiana Jones et la Dernière Croisade, on le retrouve dans A la poursuite d'Octobre rouge de John McTiernan, Rock de Michael Bay, ou bien encore dans A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant. Après trois ans d'absence, Sean Connery signe son retour sur grand écran en 2003 avec La Ligue des Gentlemen Extraordinaires de Stephen Norrington. Après la sortie du film, il choisit de mettre volontairement fin à sa carrière. Il fera quelques participations vocales par la suite, mais on ne le reverra jamais à l'écran.

Vianney dans Les Enfoirés : sa réponse pleine d’espoir

Les fans de Vianney vont être très heureux. Samedi 31 octobre 2020, il est l'un des invités d'Eric Dussart et de Jade dans leur émission On refait la télé sur RTL. Quelques heures avant la diffusion du programme sur l'antenne, Télé-Loisirs a obtenu les propos du chanteur concernant son avis sur la troupe des Enfoirés. En effet, depuis de nombreuses années, il refuse les invitations de la rejoindre. Une réticence dont il s'est expliqué. "Cette cause là fait partie de ma vie, mais j'ai eu du mal à m'imaginer aux côtés des Enfoirés, j'avais du mal à me dire que je faisais partie d'une famille de chanteurs. Mais ils ont été super, ils m'ont fait de la place petit à petit, ils m'ont demandé d'écrire une chanson. Ils m'ont dit 'tu n'es pas obligé de chanter' j'ai trouvé ça très beau, ils ont compris que j'étais avec eux mais que j'avais besoin de temps", a-t-il confié.

Aujourd'hui, avec le temps, Vianney se sent de plus en plus à sa place avec Les Enfoirés. "Je m'y vois mieux, je me sens plus légitime d'être à côté de tous ces artistes-là . On veut tous la même chose. J'espère bien me retrouver sur scène bientôt, ce serait un honneur", a-t-il annoncé laissant supposer qu'il pourrait faire partie à part entière de la joyeuse bande qui veut aider les plus démunis. D'ailleurs il a poursuivi en assurant avoir très envie de faire partie de la troupe dès janvier 2021. "Ce serait super et le dialogue qu'on a, fait que si je ne suis pas à l'aise ils seront compréhensifs, ils l'ont toujours été envers moi. Là j'espère avoir le bonheur d'être avec eux sur scène." Une très bonne nouvelle en cette période de reconfinement.

Seulement, à cause de la pandémie du coronavirus, même si les responsables des Enfoirés avaient assuré que les concerts auront bien lieu, le deuxième confinement peut tout remettre en question. Nul doute que les organisateurs vont tout mettre en oeuvre pour rendre l'événement possible dans de bonnes conditions sanitaire.

Barbares sur Netflix : pourquoi le public allemand n'aime pas la série

Dès sa mise en ligne sur Netflix, la série historique Barbares a suscité beaucoup de réactions négatives de la part du public allemand, comme la série française La Révolution chez nous. Si certains notent des ressemblances esthétiques et des similitudes dans les séquences de violence avec Vikings et certains péplums, la série allemande n’a pas vraiment plu au public d’outre-Rhin. Sur les réseaux sociaux, les spectateurs allemands n’ont pas apprécié l’écriture et les dialogues pourtant dans leur propre langue. D’autres mettent en cause la véracité historique de la série. Mais certains internautes ont tout de même apprécié Barbares en tant que divertissement avec des scènes de combat bien réalisées.

"La production allemande #Barbaren sur Netflix est vraiment très amusante. Après le premier épisode, j'ai décidé de continuer à la regarder en anglais. Elle n’est vraiment pas présentable dans la version originale."

"La production Netflix #Barbaren montre également que la volonté de dépenser de l'argent pour des productions coûteuses et de belles séries en Allemagne ne sert pas à grand chose si la série continue d'être mal écrite et mal interprétée."

"On pourrait penser qu’il est impossible de foirer une histoire aussi intéressante. Mais en fait c’est possible. / Au début, je pensais que c'était une parodie, mais non : juste une autre mauvaise série allemande avec un jeu apathique."

Du côté de la presse, les critiques allemands n’ont pas été très tendres non plus à l’égard de Barbares. Les journalistes critiquent surtout le manque de véracité historique notamment dans la mise en scène de la bataille de Teutobourg (pourtant réalisée par Steve Saint Leger, réalisateur sur Vikings), qui ne dure qu’une vingtaine de minutes dans le dernier épisode de la série. Pour Weser Kurier, la véracité historique est le point noir de la série : "Le contexte historique est réduit à quelques faits clés et ne sert que de légitimation à une variante allemande de ce mélange de romance, de violence et de mythologie que sont Game of Thrones et Vikings".

Der Spiegel est encore plus sévère avec Barbares, que le média allemand considère comme un feuilleton ridicule : "Barbares ressemble parfois à une troupe d’acteurs amateurs en train de répéter dans un musée à ciel ouvert, ce qui fait de la série une comédie involontaire et pathétique. L’avantage c’est qu’on ne prend pas trop au sérieux le final assez mou et bourré de rhétoriques stupides sur la guerre". Cela n'empêche pas les critiques allemands, et les spectateurs, de louer le fait que les romains parlent latin et que les décors soient impressionnants et réalistes. Ainsi, Spektrum affirme que "les costumes, les accessoires et les habitations sont très bien réalisés, l’équipement des légionnaires romains correspond à une certaine réalité historique. Les maisons germaniques sont incroyablement authentiques. L’équipe de production a fait un très bon travail sur ces points".

100% Loup : pourquoi un tel succès pour ce film d'animation ?

Le film d'animation de Alexs Stadermann, 100% Loup est sorti dans nos salles obscures le 28 octrobre dernier. Stoppé sur sa lancée par le confinement et la fermeture des salles de cinéma, le long-métrage a réalisé le meilleur démarrage sur la journée du mercredi 28 avec 36 439 spectateurs. En seulement 2 jours d'exploitation le film distribué par Alba Films est devenu le 3ème meilleur démarrage de l'année pour un film d'animation. 

Un joli succès pour cette aventure familiale qui raconte les aventures de Freddy Lupin, un petit garçon dont la famille cache depuis des siècles un grand secret. Le jour, ils sont des humains ordinaires. Mais dès la tombée de la nuit, ils deviennent des loups-garous ! Le soir de ses 14 ans, Freddy s’attend à se transformer en loup-garou pour la première fois. Mais rien ne se déroule comme prévu et le voilà qui devient … un mignon petit caniche au caractère bien trempé. Freddy n’a plus désormais qu’un objectif : démontrer qu’il est bel et bien 100% Loup.