03 octobre 2020

Meghan Markle : cette somme folle qu’elle a déjà perdu dans sa bataille judiciaire

La guerre que Meghan Markle a déclarée aux médias britanniques risque de lui coûter très cher. Il y a quelques mois, la duchesse de Sussex a annoncé poursuivre l'éditeur du Mail on Sunday et du Daily Mail après qu'ils ont publié une lettre manuscrite qu'elle avait envoyée à son père, Thomas Markle. Devant la justice, l'épouse du prince Harry réclame des dommages et intérêts pour abus présumé d'informations privées, violation de la loi sur la protection des données et violation du droit d'auteur sur cinq articles publiés en février 2019 qui comprenaient des extraits de cet échange "privé et confidentiel". Et selon les informations d'un correspondant royal, Meghan Markle a d'ores et déjà perdu une bataille... financière. D'après Chris Ship, elle a dit adieu à pas moins de 250.000 livres au profit de l'éditeur, après que la justice lui a donné raison à deux reprises.

À l'issue d'une première audience, la maman d'Archie avait été déboutée et avait dû régler 67.000 livres (72.900 euros) à Associated Newspapers. Il y a quelques jours, le journal a été autorisé à modifier sa défense en incluant les détails qui se trouvent dans Fiding Freedom, la biographie choc sur les Sussex, malgré le fait que Meghan Markle ait assuré ne pas y avoir collaboré. Pour faire valoir leur demande, les avocats de l'éditeur ont expliqué que cela montrait que l'épouse du prince Harry avait voulu que certains détails privés deviennent publics, notamment le contenu de la lettre qu'elle a envoyé à son père, dans le cadre d'une campagne médiatique visant à la présenter sous un jour positif. "Nous pensons que cette perte pour l'équipe Sussex leur a coûté 180 000 livres, a affirmé le spécialiste de la Couronne dans une interview accordée à ITV. ls ont dû payer 70 000 livres pour celui qu'ils avaient perdu auparavant."

Alors qu'il n'a pas encore commencé, le procès pourrait coûter une exorbitante somme aux deux parties : "Les coûts combinés sont désormais projetés à environ 3 millions de livres sterling". Pour obtenir gain de cause, Meghan Markle aurait même déjà déboursé près de deux millions de livres, notamment en frais d'avocats, comme l'expliquait The Sun. L'épouse du prince Harry aurait notamment dépensé 524.000 livres (569.000 euros) pour la préparation du procès et 304.700 livres (331.000 euros) pour le procès en lui-même. Mais ce n'est pas tout. Elle aurait également dû ajouter 200.000 livres (217.000 euros) pour porter l'affaire devant les tribunaux. Mais cela ne fait pas peur à Meghan Markle, qui a intenté un nouveau procès il y a quelques jours contre l'agence de presse qui l'avait photographiée, en compagnie de son fils, lors de son arrivée au Canada. Désormais libérée de ses obligations royales, Meghan Markle ne veut plus se laisser faire.

Christine and the Queens : son puissant message pour dénoncer le sexisme dans l’industrie musicale

Elle a à cœur de libérer la parole ! Suite au succès du mouvement Me Too, Music Too a été lancé sur les réseaux sociaux afin de collecter des témoignages d'agression ou de harcèlement sexuel dans le monde de la musique. Si cet appel a été relayé par des artistes engagées, telles que Pomme, ou Camélia Jordana, c'est Chris qui a souhaité apporter son soutien à cette initiative en publiant une longue lettre ouverte sur son compte Instagram. Dans cette dernière, la chanteuse de 32 ans confie d'abord : "Je ne suis pas surprise d'apprendre que, dans le milieu musical, comme dans tous les autres milieux, la libération de la parole engendre un bouleversement qu'il est ensuite difficile de maîtriser. Chacune, nous avons connu une forme plus ou moins ténue de harcèlement, des remarques sexistes, comme toutes nos soeurs qui marchent dans des bureaux, qui rentrent tard la nuit, qui sont de corps de métiers radicalement différents du nôtre."

Ne souhaitant plus se taire, l'interprète de Chaleur Humaine a fait part de certaines de ses expériences : "Être une femme dans un bureau de maison de disques, c'est être une femme comme les autres. Un corps sur un photoshoot ; le photographe tient l'objectif au niveau de son entrejambe. Un corps dans un studio, quand une main monte dans le dos, 'c'est le moment de la pause câlin'. Un corps face à un journaliste, qui se saisit de la main pour lui lécher le bout des doigts, 'Alors comme ça t'es bisexuelle, tu aimes dans le cul du coup ?'" Chris le sait, elle n'est pas la seule à avoir subi ce genre de comportement : "Je suis chanteuse. Je reconnais dans les yeux de mes sœurs ce que j'ai connu, elles l'ont connu aussi ; nous avons toutes cette petite lueur. Je ne connais quasiment pas d'exception à la brutalité de cette réalité : ceci est notre corps. Toutes les femmes, toutes les femmes. Toutes mes sœurs, étoilées, glorieuses, d'or liquide. Ma sœur qui est victime de transphobie. Ma sœur qui est victime d'homophobie. Ma sœur qui est seule avec son souvenir."

Alors que le rappeur Moha La Squale est visé par cinq plaintes pour des faits de violences, Chris a appelé à la libération de la parole : "Il est temps maintenant de desserrer la mâchoire, d'échanger nos différentes expériences. Il est temps que les endroits de pouvoir deviennent aussi des endroits de pouvoir juste. Qu'il y ait du respect, qu'il y ait une horizontalité de la parole. Que la voix redevienne un outil de libération. Je dirais même qu'il est temps de tous nous asseoir à la même table, ; il est temps de commencer pour de bon cette discussion désagréable, terrifiante, de la violence patriarcale. Qu'il est temps de la déconstruire, de la décortiquer."

Au fil de sa réflexion, la chanteuse a continué : "Certaines ont fait le choix de tenir la houle en ravalant les choses à l'intérieur, certaines ont démissionné, certaines ont pleuré des semaines. Les femmes n'ont pas à payer pour les fautes des hommes. Les femmes ne sont pas responsables de leurs actions. Elles souffrent déjà de leurs conséquences." Souhaitant que les choses changent, elle a expliqué : "J'aimerais qu'on réfléchisse autrement le pouvoir. Qu'on fasse confiance aux jeunes artistes féminines. Qu'on ne vole pas leurs œuvres, qu'on les laisse se sexualiser comme elles le désirent." Enfin, l'artiste a souhaité apporter son soutien aux victimes : "Je suis l'alliée de toutes mes sœurs, où qu'elles en soient dans leurs propres engagements ou leurs propres convictions. Je suis solidaire de celles qui parlent et celles qui décident de serrer les poings. Lorsqu'une violence est systémique, elle crée aussi une famille. En silence, sans même se voir, à distance, vivante ou morte, on se sait."

Netflix ; les films à voir du 2 au 8 octobre

Le vendredi 2 octobre

Les liens maudits : Alors qu'elle rend visite à la mère de son fiancé dans le sud de l'Italie, une femme doit lutter contre une mystérieuse malédiction ciblant sa fille.

Apprenti Papa : Un publicitaire file le parfait amour avec son épouse avocate, jusqu'à ce que son désir de paternité devienne pressant et qu'un nouveau colocataire s'invite chez eux.

Oloture : Une jeune journaliste naïve infiltrée cherchant à dénoncer le trafic d'êtres humains au Nigeria se retrouve face au monde impitoyable de la pègre.

Des Vampires dans le Bronx : Dans le quartier du Bronx en pleine gentrification, trois ados culottés tombent sur un sinistre complet : on veut pomper la vie de leur chère communauté.

Le mardi 6 octobre

Conor McGregor - Notorious : Des fins de mois difficiles aux voitures de luxe et manteaux de fourrure, ce champion irlandais de MMA dévoile sans concession les hauts et les bas de sa carrière.

Le mercredi 7 octobre

Hubie Halloween : Hubie n'est pas très populaire dans sa ville du Massachusetts. Pourtant, cela n'arrête pas cet homme bon mais peureux de protéger la population le jour d'Halloween. Avec Adam Sandler.

Le jeudi 8 octobre

BIGFLO & OLI - presque trop : Dans ce documentaire intimiste, découvrez les coulisses du groupe de rap français Bigflo et Oli, et rejoignez les deux frères à l'occasion d'une grande tournée.

L’acteur Rick Moranis sauvagement agressé dans la rue

Rick Moranis a été victime d'une violente agression. Ce vendredi 2 octobre dans la matinée, le comédien de 67 ans a été pris à partie par un inconnu alors qu'il se baladait autour de Central Park, à New York. Selon le New York Post, qui a interrogé la police et a pu se procurer des images des caméras de surveillance, il se rendait juste à côté de chez lui, vers 7h30, lorsqu'un homme l'a soudainement frappé avant de le jeter au sol. "Rick Moranis a été agressé dans l'Upper West Side, a confirmé son agent, Troy Bailey, dans un communiqué. Il va bien et remercie ceux qui lui ont envoyé leurs pensées et leurs voeux de rétablissement." Des images de surveillance publiées par des forces de l'ordre montrent l'agresseur portant un sweat-shirt noir lorsqu'il a attaqué Rick Moranis. Après cette attaque, le comédien notamment vu dans Chérie j'ai rétréci les gosses s'est rendu dans un hôpital proche.

Il souffrait notamment de douleurs à la tête, au dos ainsi qu'à la hanche droite. Après avoir quitté l'hôpital, il s'est directement rendu dans un commissariat new-yorkais pour rapporter les faits et porter plainte. "C'est fou - se faire agresser à 7h30 du matin sur Central Park West", a expliqué un policier au média avant de s'attaquer à la politique du maire de la ville : "Bienvenue à New York du maire Bill de Blasio. Et le suspect sortira quelques minutes après son arrestation. Bienvenue à New York sans caution du gouverneur Andrew Cuomo". Le voisin de Rick Moranis, Jonathan Kurtin a réagi à son agression : "Je me sens mal pour lui. C'est un gentil garçon". Le suspect est toujours en fuite. Après l'annonce de l'attaque dont a été victime l'acteur, plusieurs célébrités lui ont apporté leur soutien. Notamment Ryan Reynolds, qui a joué à ses côtés dans une publicité il y a quelques semaines.

"Heureux d'entendre qu'il va bien", s'est réjoui l'époux de Blake Lively sur Twitter. Chris Evans a ajouté : "Mon sang est en ébullition. Trouvez cet homme. Vous ne touchez pas à Rick Moranis". La police de New York recherche activement l'homme qui a attaqué l'acteur. "Nous souhaitons à M. Moranis un prompt rétablissement. Nous retrouverons son agresseur. Ces attaques attirent l'attention lorsque la victime est une célébrité, mais tous les New Yorkais méritent de marcher dans la rue en toute sécurité", a déclaré l'association de bienfaisance de la police du NYPD dans un tweet. Connu pour ses rôles dans SOS Fantômes, Chérie j'ai rétréci les gosses ou encore La Famille Pierrafeu, il s'est retiré du show-business au début des années 1990 après la mort de son épouse. "J'ai pris une pause, qui s'est transformée en une pause plus longue, confiait-il Hollywood Reporter en 2015. Mais je m'intéresse à tout ce que je trouverais intéressant. Je reçois encore des questions occasionnelles sur un rôle au cinéma ou à la télévision."

Renaud : comment il a vécu l’échec de sa chanson Corona song

Au mois de mars 2020, et comme le commun des mortels, Renaud a été contraint de rester reclus dans sa demeure de l'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, lorsque l'exécutif français instaurait un confinement de 55 jours dans le but d'endiguer la pandémie de coronavirus. Une période trouble devenue source d'inspiration pour le chanteur. Déconfiné, il s'était penché sur un nouveau titre surprise, dévoilé le mercredi 8 juillet 2020 avec un clip diffusé sur YouTube et baptisé Corona song. Les réactions des 3 millions de fans au rendez-vous sur la plateforme ne se sont pas faites attendre. Le chanteur de 68 ans a été la cible de nombreuses moqueries et critiques suite à la révélation de ce titre, n'ayant pas réussi à séduire son public.

Mais s'il aurait pu être déstabilisé par ce flop, Renaud garde finalement la tête haute, lui qui n'a pas peur du ridicule. Selon ses proches, récemment cités par le magazine hebdomadaire Paris Match, l'interprète de Mistral Gagnant compte bien revenir plus fort pour ses admirateurs et envisage de remonter sur scène dès qu'il le lui sera possible. "Je le connais assez pour savoir que c'est le genre de faux pas qu'il n'aime pas", a estimé son frère jumeau David Séchan. Un avis partagé par Lolita Séchan, la fille du principal concerné. "C'est ce qui peut le pousser à se remettre au boulot. Pour montrer que, face à l'adversité, Renaud est toujours là." Toujours la banane, toujours debout.

Car, en plus de 50 ans de carrière, le Renard a surmonté bien des obstacles, notamment d'un point de vue personnel. Longtemps en proie à l'addiction, Renaud avait tiré un trait sur l'alcool pendant plus d'un an, suite à une cure de désintoxication. Un pas en avant à un détail près. Pour palier au manque, le chanteur a jeté son dévolu sur le tabac, consommant pas moins de cinq paquets de cigarettes par jour. Il en faut pourtant plus pour abattre ce grand hypocondriaque. "J'ai les poumons d'un ado de 18 ans", a-t-il fièrement déclaré à Paris Match, faisant référence à sa dernière visite médicale. En véritable phénix, il s'autorise désormais à boire quelques bières mais jure d'arrêter de fumer.

Charles Aznavour : ce projet qui va ravir ses fans deux ans après sa mort

Les fans de Charles Aznavour vont être comblés. Deux ans après la mort de l'artiste, qui s'est éteint le 1er octobre 2018, sa mémoire va de nouveau être honorée. Ses enfants vont lui rendre hommage de la plus belle des manières puisqu'ils sont en train de préparer un biopic. "Mon frère s'en occupe, a annoncé Mischa Aznavour à Pure Charts. Ca fait un bout de temps que c'est en projet, il y travaille avec Grand Corps Malade. Je sais qu'ils sont sur ce projet-là. Ils sont en écriture." Avec eux, travaille également Mehdi Idr, le co-éalisateur des deux films de Grand Corps Malade. Si on ne sait que peu de choses sur ce biopic, le slammeur n'a pas dû hésiter longtemps à accepter d'y participer puisqu'il a longtemps entretenu une relation privilégiée avec Charles Aznavour. Un projet qui ravi Dany Brillant, qui sort un album de reprises de l'interprète de La Bohème le 16 octobre prochain.

"Il a eu une vie tellement riche ! On va se rendre compte de tout ce qu'il a amené, et pas seulement dans la musique. C'est le seul qui est parti de rue Monsieur Le Prince au Quartier Latin jusqu'à Broadway. Il a eu un parcours énorme, il a croisé tout le monde : Edith Piaf, Jean Cocteau, Frank Sinatra..., s'est réjoui le chanteur dans les colonnes de nos confrères. Son histoire est dingue. Il a tout connu sur sa route et moi je sens qu'il aura une carrière posthume aussi belle que celle de son vivant. Je le pressens. Les gens ont besoin de racines, ont besoin de valeurs et c'est celui qui a réussi à exprimer le mieux ce qu'on a d'intime en nous." Mais ce n'est pas tout. Les fans de Charles Aznavour vont en effet être spécialement gâtés ces prochaines semaines. En plus de ce biopic et de cet album, ils vont pouvoir admirer la captation de la dernière tournée de l'artiste et notamment de son concert à Paris au Palais des Congrès en janvier 2018.

Comme le rapporte BFMTV, un film sera dévoilé le 10 décembre prochain à l'occasion d'une séance événement organisée dans 200 cinémas de France, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg. "Prouvant une fois de plus que le désir de chanter n'a pas d'âge, Charles Aznavour offre au public une interprétation historique de ses plus grands titres, peut-on lire dans le communiqué de presse. [Le film] restitue la vérité d'Aznavour, artiste à la fois phénoménal et insondable." C'est le réalisateur Marc Di Domenico qui s'en est occupé. Le cinéaste connaissait bien le chanteur puisqu'il a réalisé son album Encores en 2015 puis le film Le Regard de Charles, son autobiographie filmée. Ces prochains mois risquent donc d'être forts en émotions pour les admirations du chanteur disparu il y a deux ans. Plus que jamais, sa mémoire va être honorée.

Melania Trump : cet enregistrement secret très gênant de ses conversations privées

Souriante et silencieuse First Lady, les convictions et opinions de Melania Trump sont un mystère. Mobilisée contre le cyberharcèlement, elle qui est fréquemment la cible de critiques sur les réseaux sociaux, la femme de Donald Trump est souvent remarquée pour ses looks... allant même jusqu'à créer la polémique comme elle avait pu le faire avec une veste problématique en 2018 sur laquelle était inscrit : "Je m'en fiche royalement. Et vous ?" Elle se rendait alors dans un centre de détention à la frontière séparant les États-Unis du Mexique. Mais ce jeudi 1er octobre, le masque de l'ex-mannequin est tombé, lorsque la chaîne CNN a révélé l'enregistrement d'une conversation privée datant de juin 2018 et dans laquelle la Première dame américaine se lâche, notamment sur la politique migratoire déplorée de son mari. "Ils disent que je suis complice. Que je suis comme lui, que je le soutiens. Que je ne dis pas assez, que je ne fais pas assez là où je suis", déplore Melania Trump auprès de son ancienne conseillère et ex-amie Stephanie Winston Wolkoff (et auteure du livre Melania and Me). Critiquée en raison de la politique d'immigration de Donald Trump, remarquée suite à la séparation brutales de familles mexicaines à la frontière, la maman de Barron Trump avait eu d'autres priorités, bien malgré elle. "Je me casse le cul sur les trucs de Noël, tout le monde se fout des trucs et des décorations de Noël ? Mais j'ai besoin de le faire, d'accord ?" Des activités festives fustigées, certains estimant que Melania Trump devait changer ses priorités. "Lâchez-moi un peu. Ont-ils dit quelque chose quand Obama faisait ça ?" Mais dans cet enregistrement, si elle semble vouloir prendre position, l'ex-top de 50 ans laisse aussi échapper des propos qui pourraient lui valoir de nouvelles critiques en parlant du sort des enfants migrants détenus à la frontière. "Les enfants disent : 'wow, j'aurai mon propre lit ? Je vais dormir sur un lit ?' (...) C'est tellement triste de l'entendre mais ils n'ont pas ça dans leur pays, ils dorment par terre", suppose-t-elle. Et de poursuivre : "On s'occupe bien d'eux là-bas (...) oui, ils ne sont pas avec leurs parents, c'est triste. Mais quand ils viennent ici seuls ou avec des coyotes ou illégalement, vous devez faire quelque chose." Avant d'estimer que "le Mexique ne prend pas soin d'eux de la même manière que l'Amérique."

Nouveau scandale pour Melania Trump ? Si cet enregistrement pourrait la pousser au cœur d'une nouvelle polémique, FLOTUS doit aussi faire face au coronavirus. La nouvelle a eu l'effet d'un cataclysme : suite au test positif de sa proche conseillère Hope Hicks, Donald Trump annonçait qu'il avait eu droit au même diagnostic, tout comme sa femme, ce vendredi 2 octobre et après le fiasco du premier débat en vue de l'élection présidentielle. "Nous nous sentons bien et j'ai reporté tous mes engagements à venir", assurait Melania Trump sur son compte Twitter, "veillez à rester en sécurité et nous allons travers cela tous ensemble." Quelques heures plus tard, le 45ème président des États-Unis a été hospitalisé dans le but de recevoir un traitement expérimental.

The Operative sur Canal + : de quelles vraies espionnes s'inspire le personnage de Diane Kruger ?

À la fin des années 2000, alors que le monde craint plus que jamais que l'Iran ne se dote de l'arme atomique, Rachel, ex-agente du Mossad infiltrée à Téhéran, disparaît sans laisser de trace. Thomas, son référent de mission, doit la retrouver, entre Orient et Occident. Car Rachel doit revenir à tout prix sous le contrôle de l’organisation… Ou être éliminée. Tel est le canevas de The Operative, solide film d'espionnage désormais disponible sur Canal+, et réalisé par le metteur en scène israélien Yuval Adler. Une oeuvre portée d'ailleurs par un bon duo de comédien : Martin Freeman, le référent de mission; et Diane Kruger, plus que jamais sur orbite depuis son Prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2017 pour sa prestation dans In the Fade de Fatih Akin.

En fait, The Operative est inspiré de faits réels relatés dans le roman The English Teacher écrit par un ancien haut responsable du Mossad, Yiftach Reicher Atir, et publié en 2013. Le livre offre un condensé de témoignages d'agentes du Mossad, et s'applique à rendre compte avec authenticité de l'expérience du métier d'espion au Moyen-Orient, et le type d'opérations menées. "Lorsque j’ai lu The English Teacher, j’ai été captivé. Son soin à décrire les conséquences psychologiques du travail de l’espion, son extrême souci du détail et son exploration de l’aspect personnel du renseignement d’origine humaine m’ont fasciné" expliquait d'ailleurs le cinéaste. "Le roman s’inspire de véritables agents et de faits réels, si bien qu’il a été fortement censuré à sa parution en Israël."

Il faut dire que l'auteur sait plutôt de quoi il parle. Ancien cadre responsable des opérations spéciales au sein du service d'espionnage de l'armée, Yiftach Reicher Atir fut également un des commandants de la célèbre unité de force spéciale Sayeret Matkal. Une unité d'élite appartenant à Tsahal. L'interessé fut d'ailleurs mobilisé lors du célèbre raid sur Entebbe en 1976, qui devait mener à la libération de 106 otages retenus sur un aérodrome en Ouganda.

Dans un long portrait qui lui était consacré en 2014 par le quotidien hébreux et anglophone The Times of Israel, Yiftach Reicher Atir évoquait notamment ses sources d'inspiration pour créer le personnage joué par Diane Kruger. L'auteur est en fait allé puiser du côté de deux fameuses agentes du Mossad : Erika Chambers et Sylvia Rafael.

Sylvia Rafael, née en Afrique du Sud d'un père israélien et d'une mère chrétienne, s'installa dans un kibboutz dans les années 60 et, comme le personnage du film, enseigna l'anglais avant d'être recrutée par le Mossad. Elle travailla sous couverture durant des années, et joua même un rôle clé dans l'opération Colère de Dieu menée par le Mossad, lancé dans la traque des responsables du massacre des athlètes israéliens aux Jeux Olympiques de Munich en 1972, et dans la traque menée contre Ali Hassan Salameh, considéré comme le principal instigateur de la prise d'otages de 1972. Une méprise sur la cible d'un assassinat conduisit à l'arrestation de Sylvia Rafael à Lillehammer, en Norvège, en juillet 1973. Condamnée à cinq ans de prison, elle n'effectua que 15 mois de détention. Et se maria à sa sortie de cellule avec l'avocat qui la défendit. Elle est décédée en 2005.

Erika Chambers quant à elle était diplômée d'une université britannique, et travaillait sous couverture dans une organisation humanitaire allemande installée en Palestine. Elle se rendit à Beyrouth, au Liban, fin 1978, à l'époque où la nasse entourant Ali Hassan Salameh -qui était alors au Liban- commencait à se refermer autour de lui. Une fois sur place, Chambers loua un appartement de haut standing. Elle s'adonnait quotidiennement à la peinture sur son balcon, tout en se faisant une petite réputation bienveillante dans le quartier en étant connue comme la femme qui nourrissait les chats errants du coin. Quelques mois plus tard, le 22  janvier 1979, le convoi d'Ali Hassan Salameh, la cible n°1 du Mossad, passe sous les fenêtres de son balcon... Le véhicule de l'homme est alors pulvérisé par une explosion. Chambers, qui avait appris à connaître Salameh et était au faît de ses routines, aurait elle-même appuyé sur le détonateur de la bombe... Peu après, elle déclara à ses voisins (qui n'avaient évidemment rien vu...) qu'elle devait se reposer pour se remettre de ses émotions après l'explosion qui secoua logiquement le quartier, et leur demanda de continuer à nourrir les chats à sa place en attendant. Elle quitta alors le pays en toute discrétion, et aucun de ses chers voisins ne l'a plus jamais revue...

Dragon Quest la Quête de Daï : une nouvelle adaptation pour rendre justice à un manga culte

Annoncée cette semaine, la diffusion en simulcast de la nouvelle série Dragon Quest : la Quête de Daï a créé un engouement phénoménal sur les réseaux, à la hauteur de l’attente générée par cette seconde adaptation du manga culte signé Kōji Inada et Riku Sanjō. Après un premier essai au début des années 90 bien reçu par les fans mais inachevé pour des raisons commerciales, ce reboot arrive donc avec la double intention de séduire le public de l'époque mais également une toute nouvelle génération de téléspectateurs.

Pourquoi Dragon Quest : la Quête de Daï demeure à ce jour un manga culte ? Du fait de son histoire palpitante, de ses héros au grand coeur, ses combats épiques, mais également pour son univers dérivé de la saga vidéoludique Dragon Quest, la série avait en effet toutes les cartes en main pour conquérir le public et s’imposer comme un shônen emblématique, comme nous le confirme Steve Naumann, rédacteur en chef de la revue spécialisée Animascope : "Dai est l’archétype parfait du héros de shônen, orphelin, avec un pouvoir puissant qui sommeille en lui et qui a soif de justice. Il s’oppose à une autre justice, celle des méchants, qui, au fur et à mesure de l’histoire, se rendent compte qu’il se trompent et rejoignent le groupe des héros. On y trouve aussi une héroïne forte, Maam, qui a contribué au succès de la série auprès d’un public féminin."

Pour Les Disciples d’Avan, site francophone entièrement consacré à la franchise, le succès de la série est également dû à son époque de parution, puisque publié durant l’Âge d’or du Weekly Shonen Jump, la célèbre revue hebdomadaire japonaise : "Le manga a eu la chance de naître pendant l'âge d'or du magazine Weekly Shonen Jump aux côtés d'œuvres majeures comme Dragon Ball, Slam Dunk ou Jojo's Bizarre Adventure. (...) Il a également pour particularité d'être tiré de la licence culte de jeux vidéo Dragon Quest, ce qui lui assurera un statut tout à fait particulier dans le cœur des lecteurs japonais. Ce lien et cet aspect "cross-media" est perceptible tout au long de l'aventure, qui sera d'ailleurs supervisée par Yuji Horii lui-même, le créateur de la saga Dragon Quest."

Succès incontournable au Japon, Dragon Quest fait également parler d’elle en France lors son passage au Club Dorothée à partir du mois de septembre 1994. Sans afficher une popularité égale aux séries déjà installées comme Dragon Ball Z et Les Chevaliers du Zodiaque, l’anime rebaptisé Fly – du fait que le nom du héros en version originale "Dai" ressemble au mot anglais "Die" ('mourir' en français) - trouve sa place dans la grille de l’émission, et dans le coeur des téléspectateurs. Au point d’être aujourd'hui considéré comme "l’un des classiques de l’émission", comme le souligne Steve Naumann.

Arrêtée du jour au lendemain, suite à l’annulation de l’émission sur la chaîne TBS qui la diffusait, Fly n’aura jamais été achevée, une interruption qui n’aura toutefois pas impacté la popularité phénoménale du manga qui reste encore considéré comme l’un des grands shônen du Jump. Une œuvre intemporelle, qui réunit tous les éléments pour séduire la nouvelle génération de lecteurs et de téléspectateurs, malgré le passage des phénomènes Naruto, One Piece et My Hero Academia. Pour Steve Naumann, le reboot Dragon Quest : la Quête de Daï a toutes les cartes en main pour être un succès : "Elle a tout pour séduire un public qui aime le shônen pur et dur. La jeune génération peut être habituée à de nouvelles lectures des codes du shônen, mais elle reste finalement les enfants de Dragon Ball qui reste le titre le plus cité même auprès des plus jeunes."

Avec Dragon Quest, les objectifs de la Toei sont aussi multiples qu’ambitieux, d’autant que le studio doit d’ores et déjà préparer l’après-One Piece, sa série phare, dont le manga vient justement d’entrer dans son arc final (mais devrait rester en publication pendant "au moins cinq ans" selon Eiichiro Oda) : "Le premier objectif est d’adapter la totalité du manga. (...) Tôei Animation compte bien relancer la licence déjà pour avoir une nouvelle série mastodonte. Elle n’a plus que One Piece, les autres grands shônen sont chez d’autres studios, et la suite de Dragon Ball Super se fait toujours attendre. Si le succès est au rendez-vous, la série devrait durer plusieurs années." explique Steve Naumann, qui rappelle également qu’un prequel et un spin-off du manga sont également en préparation.

Un constat également partagé par l’équipe des Disciples d’Avan : "Beaucoup d'amateurs d'animations japonaises considère cette nouvelle adaptation comme un "remplaçant" de Dragon Ball Super car beaucoup de membres du staff sont similaires. En redoublant d’efforts pour proposer une série de qualité et en s'appuyant sur le succès commercial de Dragon Ball Super, la quête de Dai peut devenir populaire et conquérir une nouvelle génération de fans."

Adaptation fidèle – et donc complète – du manga Dragon Quest Dai no Daibouken, la série va-t-elle être à la hauteur des attentes ? Avant de la découvrir, l’optimisme est en tout cas au rendez-vous chez les fans, et notamment chez les Disciples d’Avan : "Je souhaite également que cet anime rende hommage au travail initial sur la psychologie des personnages qui est selon moi le point fondamental qui le distingue des autres Shōnen" nous confie à ce sujet Poppu, tandis que Deltras fixe ses attentes sur "des combats d'anthologie avec une animation fluide et des effets percutants, et une musique cohérente avec l'action, quelle soit triste, épique ou angoissante."

Quel que soit le résultat final, l'impatience est en tout cas d’ores et déjà au rendez-vous !

02 octobre 2020

Patrick Bruel, en béquilles, donne de ses nouvelles après une opération surprise

Patrick Bruel n'avait rien voulu expliquer à ses fans... Mais ce vendredi 2 octobre, il a tout de même voulu rassurer ses followers. Sur son compte Instagram, le chanteur a publié une vidéo de lui, masqué... et en béquilles. Il a ensuite tenu à donner des nouvelles rassurantes de son état de santé, après une lourde chute survenue il y a neuf mois. "Et voilà, il fallait en passer par là. Depuis le mois de janvier, on se demandait si on opérait ou si on opérait pas, a expliqué Patrick Bruel. On a fait une petite opération et je crois qu'elle s'est bien passée. Quelques semaines de rééducation et ce sera parfait." En attendant de retrouver sa mobilité totale, le chanteur ne compte pas chômer. "3/4 petites semaines et on sera sur pied. En attendant on finalise le DVD Live", a-t-il ajouté en commentaire, avant que ses nombreux fans lui souhaitent un bon rétablissement et lui demandent de revenir rapidement.

En janvier dernier, Patrick Bruel avait été victime d'une importante chute lors des répétitions de l'édition 2020 du concert des Enfoirés. "Cela a été une année difficile pour moi, avec cette chute de scène aux Restos du cœur, entre autres. Cette chute était dingue", confiait-il en juillet dernier, auprès de nos confrères du quotidien régional Midi-Libre. Sur la scène de l'AccorHotels Arena au moment des faits, l'interprète de Casser la voix a remarqué qu'"il n'y avait pas de ligne de protection, ni de marquage au sol." Avant d'ajouter : "Je suis tombé de 1,60 m de haut sur le dos. Si mon genou n'avait pas cogné une paroi qui cachait les structures métalliques, est-ce que je serais en train de vous parler aujourd'hui ? Je ne sais pas." S'il a échappé au pire, Patrick Bruel souffrait tout de même d'une rupture des ligaments postérieur et latéral interne.

 "Dire que pendant des années j'ai joué au foot et fait du ski et qu'il ne m'est rien arrivé. Et je me bousille le genou en chantant", confiait à LCI celui qui annonçait s'être fait "très peur". Après sa chute impressionnante, Patrick Bruel a contracté le coronavirus. Un moment difficile pour le chanteur, qui a pu compter sur sa communauté. "Les 'live' m'ont aidé, en tout cas, à me maintenir en forme, expliquait-il sur ses réseaux sociaux. J'avais peur de me retrouver avec une quinte de toux en direct. Mais, surtout, à chaque fois que je terminais un live, j'avais un énorme coup de fatigue. Pendant le confinement, je ne pouvais pas faire de sport à cause du genou, je ne sortais pas et on avait tendance à manger plus que d'habitude, même si je faisais attention. Bref une remise en forme s'impose !" Avant une remise en forme, Patrick Bruel va donc devoir se remettre de son opération et suivre à la lettre la rééducation de son genou.