01 octobre 2020

Victoria Beckham : ce surnom qu’elle n’aimait pas tellement au début de sa carrière

En 1994, c'est à l'âge de 20 ans que Victoria Beckham accédait à la notoriété en intégrant les Spice Girls ! À l'époque, les cinq chanteuses britanniques avaient eu le droit à son surnom. Ainsi, Mel C, devenait Sporty Spice, Geri Halliwell, Ginger Spice, Emma Bunton, Baby Spice, Mel B, Scary Spice et enfin, Victoria Beckham : Posh ! Si après la séparation du groupe en 2001, l'épouse de David Beckham avait souhaité se détacher de ce surnom, c'est également, car elle ne l'appréciait tout simplement pas ! Avec le recul, elle admet aujourd'hui que ce surnom lui avait cependant donné confiance en elle et que cela lui avait permit de devenir la femme d'affaires qu'elle est aujourd'hui.

Si Posh n'était pas son premier choix, c'est dans une longue publication postée sur son compte Instagram que Victoria Beckham a souhaité rendre hommage à ce surnom qui ne l'a jamais vraiment quitté : "J'ai reçu le nom de Posh en 1996 lors d'un déjeuner avec Peter Loraine de Top of The Pops Magazine et le reste des Spice Girls. Je ne peux pas dire que cela aurait été mon premier choix, mais j'ai finalement évolué selon mes propres conditions. J'étais jeune et timide, et être Posh m'a aidé à trouver mon style, ma confiance en moi et ma voix." La mère de Brooklyn, Romeo, Cruz et Harper a continué : "Après les Spice Girls, je me suis éloignée du surnom parce qu'il avait sa propre dynamique inébranlable. Je voulais trouver ma propre direction. Maintenant, des années plus tard, je repense à ce temps avec appréciation. Posh a changé à jamais le cours de ma vie, m'ouvrant la porte de poursuivre mes rêves."

En septembre 2019, la styliste de 46 ans lançait sa première ligne de maquillage éponyme, Victoria Beckham Beauty. Alors que cette dernière cartonne, la jolie brune a souhaité agrandir sa gamme de rouges à lèvres en sortant une nouvelle nuance nommée Posh. Sur Instagram, elle a expliqué : "Cette semaine, je célèbre Posh avec le lancement du rouge à lèvres Posh. C'est profondément personnel - le rouge à lèvres m'a toujours donné confiance quand j'en avais besoin et plus de piquant quand je l'avais déjà. Chaque nuance est inspirée par une mémoire spécifique, et bien que les moments aient pu être les miens, l'énergie et l'émotion sont partagées par nous tous. C'est une ode à nos voyages de toute une vie de découverte de soi en tant que femmes. Posh est de retour."

Renaud : pourquoi sa fille Lolita a refusé d’être liée à l’exposition sur son père

Ses confidences sont rares lorsqu'il s'agit de son père. Très discrète à propos de sa vie privée et de sa vie de famille, Lolita Séchan traîne sa carrière d'autrice de livres pour enfants et de bandes dessinées, bien loin du monde de la musique auquel appartient son père Renaud. Et tandis qu'une exposition en son honneur va bientôt être inaugurée, elle a refusé d'y être liée.

Selon Paris Match, en kiosque jeudi 1er octobre, Lolita Séchan s'est ainsi "volontairement tenue à l'écart de l'organisation de l'exposition célébrant son père" tandis qu'elle "refuse de parler de lui" dans les rares interviews qu'elle accorde, notamment pour la promotion de ses livres. Pourtant, la fille de Renaud qui a récemment fêté ses 40 ans, partage régulièrement des clichés souvenirs d'elle et de son père, où ils apparaissent très complices.

Il faut dire que selon David Séchan, le frère de Renaud, la naissance de Lolita a quelque peu bouleversé la vie du chanteur. "Il n'a jamais été aussi heureux qu'à la naissance de Lolita en août 1980, confie-t-il à Paris Match. Quand sa fille est arrivée, rien n'était trop beau, tout était possible. Parfois même un peu trop". Il faut dire que si Lolita Séchan a décidé de ne pas s'occuper de l'exposition consacrée à son père, c'est également parce que depuis plusieurs mois, la maman d'Héloïse semble avoir du mal à se remettre du Covid-19, qu'elle a contracté en mars dernier. "Mon médecin me parle de forme de covid chronique. Sans plus être contagieuse pour les autres hein, pas de panique. Sympa cette nouvelle maladie. Je préférais les oreillons", a-t-elle précisé avec humour.

Kylie Jenner : sa fille Stormi s’affiche avec un sac à 10 000 euros pour son premier jour d’école

Rien n'est trop beau pour les enfants de la famille Kardashian-Jenner. Il faut dire que quand on a une maman qui se prénomme Kylie Jenner et qui est milliardaire, on doit avoir un quotidien hors-norme. Anniversaire incroyable sous forme de parc d'attractions, une véritable maison grandeur nature comme cadeau ou encore un poney (oui oui) arrivé à Los Angeles depuis les Pays-Bas, au mois de juillet dernier... La mère de famille de 23 ans ne refuse rien à sa fille, et prend un grand plaisir à marquer chaque événement important dans la vie de sa petite puce.

Maintenant que les grandes vacances sont terminées, il est temps pour la petite Stormi de faire sa rentrée des classes... et il s'agit de sa première rentrée des classes ! Ce mercredi 30 septembre, Kylie Jenner a partagé sur son compte Instagram une photo de sa fille avant de se rendre à l'école. Entre deux voitures de luxe, la fillette âgée de 2 ans et demi sautille de joie, visiblement ravie de sa toute première rentrée, non loin de son papa Travis Scott. "Premier jour d'école", s'est réjouie Kylie Jenner en légende. Comme on peut le voir sur l'adorable vidéo, Stormi porte un sac à dos rose clair, créé par la maison française de luxe Hermès. Selon les informations du Daily Mail, ce joli sac coûterait environ 12.000 dollars, soit plus de 10.000 euros.

De nombreux internautes se sont insurgés de voir que Kylie Jenner a offert un sac de luxe à sa fille, mais il faut dire que ce n'est pas vraiment étonnant de la part de la star de télé-réalité. Dans sa villa de Los Angeles, Kylie Jenner possède un impressionnant dressing, avec une grande collection de sacs Hermès, grande fashionista qu'elle est. Au mois de juillet dernier, l'influenceuse avait posté une photo Stormi, sur laquelle la petite posait avec un sac Louis Vuitton. Ce joli sac en cuir s'intitule le "Nano Speedy", et coûte la somme de 1.180 dollars sur l'e-shop de la maison, soit un peu plus de 1.000 euros. Le début d'une collection aussi.

Bande-annonce de Borat 2 : Sacha Baron Cohen torpille l'Amérique de Donald Trump

14 ans après avoir chanté l'hymne kazakh sur l'air de l'hyme américain devant un parterre de fans de rodeo, couru tout nu dans un hôtel et kidnappé Pamela Anderson, Borat est de retour dans une suite sobrement intitulée Borat Subsequent Moviefilm: Delivery of Prodigious Bribe To American Regime For Make Benefit Once Glorious Nation of Kazakhstan. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'a rien perdu de son irrévérence, en témoigne les premières images ci-dessus.

Bien décidé à torpiller l'Amérique de Donald Trump, Sacha Baron Cohen s'en donne encore à coeur joie dans le costume du journaliste nigaud. Politique, inceste et Coronavirus sont au programme de ce deuxième chapitre qui risque encore de faire pâlir les plus prudes. Car cette fois, le héros a échangé son mankini vert pour un slip en masque chirurgical et s'élance à nouveau sur les routes américaines dans le but d'offrir sa fille à une personne proche de la couronne. Comme dans le premier film, sa démarche promet des rencontres bien gênantes avec des locaux triés sur le volet.

D'après le site américain Deadline, le comédien aurait à plusieurs reprises risqué sa vie - et même porté deux fois un gilet pare-balles - pour offrir aux spectateurs des séquences mémorables. Dans le but de montrer le film au plus grand nombre et ce avant l'élection présidentielle qui se tiendra le 3 novembre, l'équipe a décidé de se détourner de la Fox, distributeur du premier, pour se rendre sur Amazon. Ainsi, le public pourra découvrir Borat 2 le 23 octobre sur la plateforme.

Lilian Thuram : cette scène traumatisante de son enfance qu’il n’a jamais oubliée

Né en Guadeloupe le 1er janvier 1972, Lilian Thuram a quitté la commune d'Anse-Bertrand à l'âge de neuf ans afin de débuter une nouvelle vie à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Dès son arrivée, le sportif a subi des blagues racistes. À l'époque, il se demandait alors pourquoi la couleur blanche était associée au bien et la couleur noire au mal. Engagé, le champion du monde 1998 a choisi de partager sa réflexion dans le livre La pensée blanche, dans lequel il remonte le cours de l'histoire afin de comprendre la fabrication des préjugés basés sur la couleur de peau mais appelle également ses lecteurs à retirer le "masque de la blanchité." Dans un entretien accordé à L'Obs, Lilian Thuram a accepté de revenir sur sa première rentrée scolaire en France : "J'ai 9 ans, j'arrive de Guadeloupe, j'entre en classe de CM2, des enfants m'insultent : 'Sale Noir !' C'était comme si on me mordait à l'intérieur."

Piqué au vif, Lilian Thuram a alors souhaité comprendre le comportement des autres enfants à son égard : "À mon retour à la maison, ma mère me dit : 'C'est comme ça, les gens sont racistes, ça ne va pas changer.' Une très mauvaise réponse pour un enfant. Alors j'ai cherché. À l'adolescence, j'ai eu la chance de rencontrer des livres et des personnes qui m'ont aidé à comprendre que le racisme était lié à une histoire. J'ai renversé mon regard : je me suis mis à m'intéresser aux enfants qui m'avaient insulté. Comment, à 9 ans, avaient-ils déjà pu développer la conviction qu'être blanc serait mieux ?"

Si celui qui a crée en 2008 la fondation Lilian Thuram, éducation contre le racisme reste marquée par le comportement des autres enfants à son égard, il affirme ne pas leur en vouloir : "Peut-on en vouloir à ces enfants ? Non. Peut-on accuser l'éducation des parents ? C'est trop réducteur. Ce qui se passe dans ce CM2 raconte une histoire, celle de la fabrication de catégories en fonction de la couleur de peau, l'histoire du racialisme, de l'invention des 'races'. C'est une histoire qui a duré des siècles, nous sommes encore enfermés dans les préjugés qu'elle a forgés. C'est ce que j'aurais aimé que ma mère m'explique et que les parents de ces enfants qui m'insultaient leur expliquent. Très souvent, nous pensons que le racisme est naturel ; ce n'est pas le cas. On ne naît pas blanc ou noir, on le devient."

Chiara Ferragni enceinte : l’influenceuse attend son deuxième enfant

Un nouveau bébé est en route pour Chiara Ferragni ! Jeudi 1er octobre, l'influenceuse italienne a annoncé à ses fans qu'elle est enceinte de son deuxième enfant. Sur son compte Instagram, elle a ainsi dévoilé un cliché d'une échographie, tenue par son fils Leone. Et celui-ci semble déjà très pressé de devenir grand frère. "Notre famille s'agrandit ! Leo va devenir grand frère", s'est-elle ainsi réjouie.

Le confinement aura donc peut-être donné quelques idées à Chiara Ferragni et Fedez, qui sont restés ensemble avec leur fils Leone âgé de deux ans dans leur appartement de Milan. En couple depuis 2016, c'est le 1er septembre 2018 que les deux tourtereaux se sont dit "oui" au cours d'une cérémonie à Noto, en Sicile. Et pour l'occasion, en tant que fidèle acheteuse chez Dior, la blogueuse avait fait appel à Maria Grazia Chiuri, la directrice artistique de la maison de couture, pour imaginer ses deux robes de mariée.

Bientôt, ce n'est pas les clichés d'un mais de deux bouts de chou que Chiara Ferragni dévoilera sur les réseaux sociaux, elle qui partage régulièrement des photos de son petit Leone, mais aussi des vidéos dans ses story Instagram. Complètement gaga de son fils de deux ans, la mannequin et influenceuse aime montrer combien le bonheur règne chez elle, avec un petit garçon très complice et un mari très amoureux. Il n'est d'ailleurs pas rare que elle et Fedez partagent des clichés d'eux deux chez eux, ou lors de leurs vacances en famille, comme leur escapade en janvier dernier à Dubaï ou encore à Formentera après leur mariage.

Cyberpunk 2077: Keanu Reeves vous invite à plonger dans l'univers de Night City

C'est peu dire que le prochain jeu du studio polonais CD Projekt Red, Cyberpunk 2077, est attendu par une armée de fans. L'attente prendra fin, après plusieurs reports du titre, le 19 novembre prochain.

En attendant, le studio a dévoilé hier un clip promotionnel, diffusé pendant le premier match de la finale NBA de cette année, entre les Los Angeles Lakers et Miami Heat. Dans la publicité, Keanu Reeves invite les joueurs et joueuses à accompagner son personnage, Johnny Silverhand, à Night City, quand le jeu sortira en novembre. Un personnage de haute importance d'ailleurs.

Cyberpunk 2077 sortira le 19 novembre 2020 sur PC, Xbox One et PlayStation 4, avec la version pour Google Stadia prévue la même année. Le jeu sera également jouable sur Xbox Series X et PlayStation 5 quand ces consoles seront disponibles. À une date ultérieure, une mise à jour gratuite de Cyberpunk 2077, tirant parti des plateformes de nouvelle génération, sera disponible pour les propriétaires des versions Xbox One et PlayStation 4 du jeu.

Pour rappel, Cyberpunk 2077, adaptation du fameux jeu de rôle papier Cyberpunk 2020 créé par Mike Pondsmith, est un RPG narratif en monde ouvert situé dans la métropole de Night City. Le jeu suit l’histoire de V, mercenaire en pleine ascension dans un monde de guerriers de rue cyber améliorés, netrunners experts en tech et life-hackers issus des entreprises privées. Avec le système de choix et conséquences qui est l'une des marques de fabrique du studio, les joueurs et joueuses feront face à des décisions difficiles qui se répercuteront tout au long du jeu.

Bande-annonce de La Nuée : un film fantastique français avec des sauterelles

Premier long-métrage du réalisateur français Just Philippot, La Nuée raconte l'histoire d'une mère de famille célibataire qui se lance dans un élevage de sauterelles comestibles et développe avec elles un étrange lien obsessionnel. Elle doit faire face à l’hostilité des paysans de la région et de ses enfants qui ne la reconnaissent plus. C'est Suliane Brahim, héroïne de la série Zone Blanche qui tient le rôle principal. A ses côtés sont présents Sofian Khammes (qui a déjà collaboré avec le metteur en scène pour le court-métrage Acide) et les jeunes Marie Narbonne et Raphaël Romand.

Sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2020, le long-métrage fantastique aborde des thématiques réelles qui touchent notamment le monde de l'agriculture : produire plus pour moins cher et l'écologie : la Terre peut-elle produire assez de nourriture pour tout le monde ? 

Just Philippot précise d'ailleurs dans le dossier de presse "Ce qui m'a intéressé dans cette histoire, c’est qu’il s’agissait d’un film d'aujourd'hui, un film qui, à travers sa dimension fantastique, parlait de nous directement, du grand déséquilibre qui affecte le monde et l'agriculture en particulier.(...) Tout commence lorsque Virginie comprend qu’il faut donner quelque chose en plus à ses sauterelles. Ce n’est pas des pesticides, ce n’est pas de la nourriture, c'est une part d’elle-même. C’est en s'abandonnant complètement à sa production qu’elle fait exploser son rendement." 

La bande-annonce nous laisse entrevoir un film fort mêlant drame familial, thriller agricole et film fantastique. 

Le Parrain : Oscar Isaac sera Francis Ford Coppola dans un film sur les coulisses du film culte

Voilà bien un sujet passionnant sur le papier, mais très casse-gueule aussi. Selon les informations dévoilées par le site Deadline, le réalisateur Barry Levinson réalisera prochainement Francis and the Godfather. Basé sur un script sorti de la fameuse Black List et écrit par Andrew Farotte, remanié par Levinson, le film se concentre sur les coulisses de la création houleuse du chef-d'oeuvre absolu de Francis Ford Coppola, et du combat de ce dernier pour convaincre le tout puissant patron de la Paramount de l'époque, Robert Evans, de faire le film. Mais aussi d'accepter Marlon Brando dans le rôle-titre alors qu'il était considéré comme toxique pour le Box Office, de situer l'intrigue à New York alors que le script original de Mario Puzo se situait à Kansas City, de faire accepter un tout jeune Al Pacino dans le rôle de Michael... Bref, un combat homérique, mené par un réalisateur qui était alors âgé d'à peine 31 ans, et n'était d'ailleurs même pas le premier cinéaste envisagé pour mettre en boîte les images...

Dans les rôles titres, ce sera Oscar Isaac qui aura la très lourde responsabilité d'endosser les habits de Coppola, tandis que Jake Gyllenhaal incarnera Robert Evans. Quoi qu'il en soit, le projet a reçu la bénédiction de Francis, qui s'est réjouit dans un communiqué : "Quel que soit le film que réalisera Barry Levinson sur quelque sujet que ce soit, ca sera intéressant !"

Lorsque nous avions longuement rencontré le maître pour balayer sa carrière en 2009, il nous avait livré en direct quelques savoureuses et formidables anecdotes sur les coulisses du Parrain, à découvrir ci-dessous. "Il me fallait un acteur avec une mystique incroyable" lâchait Coppola, en parlant de Marlon Brando. Séquence souvenir...

Murder sur Netflix : pourquoi il ne faut pas rater l'ultime saison 6

En 2015, How To Get Away With Murder a fait l'effet d'une bombe aux Etats-Unis, devenant en l'espace de quelques semaines un phénomène grâce à son efficacité redoutable, sa narration moderne, sa productrice de renom Shonda Rhimes, sa star Viola Davis, ses jeunes révélations telles que Jack Falahee et Aja Naomi King, et sa capacité à créer le buzz sur les réseaux sociaux, casser les codes, se renouveler et repousser les limites d'une chaîne de network avec des scènes de sexe plus explicites que la normale. Un soap judiciaire, flamboyant, inclusif et sexy, totalement assumé par son créateur Pete Nowalk formé à l'école Shonda, qui a connu une diffusion chaotique chez nous mais que sa reprise par Netflix a permis de relancer avec succès ces dernières années.

C'est ce jeudi 1er octobre que les 15 derniers épisodes que compte la 6e et dernière saison sont mis en ligne sur la plateforme. Si certains téléspectateurs l'ont abandonné en cours de route tandis que d'autres lui sont restés fidèles jusqu'au bout, Murder a vraiment réussi sa sortie, ce qui n'était pas gagné pour une série de sa trempe, qui est allé aussi loin et qui n'a reculé devant aucun rebondissement, quitte à frôler parfois le ridicule... pour l'amour du soap. Parvenir à tout boucler en offrant des fins satisfaisantes à tous ses personnages principaux, répondre à toutes les questions laissées en suspens sans laisser de zone d'ombre, tout en oubliant pas de nous surprendre, comme elle l'a toujours fait, relève bel et bien de l'exploit. Et rien que pour ça, elle mérite d'être vue ! 

Au programme de cette ultime saison, un écho d'abord, toujours très fort, avec le mouvement Black Lives Matter. Pour rappel, en saison 5,  Annalise Keating, femme noire de pouvoir, complexe, bisexuelle, alcoolique, manipulatrice, se battant contre le système pénal qui défavorise les noirs, et dénonçait ce racisme systémique et institutionnel à travers de grandes plaidoiries inspirées, qui l'amenaient jusqu'à la Cour Suprème dans un crossover événement avec Scandal. Une bataille qui continue d'avoir une répercussion dans les nouveaux épisodes alors que la saison s'ouvre sur un flash forward qui semble nous dire qu'Annalise est morte !

Comment ? Pourquoi ? Un meurtre ? Un accident ? Est-ce vraiment bien elle dans le cercueil ou est-ce une grande manipulation de plus pour faire croire à sa disparition alors qu'elle sirote tranquillement... un jus d'orange sur une île ? Ce suspense est maintenu jusqu'aux derniers instants. Murder propose aussi à l'épisode 9 un twist énorme qui a décroché la mâchoire de bien des téléspectateurs et qui n'est que le début d'une suite de révélations toutes plus dingues les unes que les autres qui ne vous feront pas regretter d'être allé jusque là ! Bref, cette dernière saison se savoure ou se binge-watche avec délection. Murder n'est pas LA grande série de son époque, mais elle est définitivement l'une des propositions les plus intéressantes de ces dernières années à la télévision américaine.