29 septembre 2020

Christophe Hondelatte bientôt opéré : un polype a poussé sur ses cordes vocales

Christophe Hondelatte va à nouveau devoir se faire opérer. Sur son compte Twitter ce mardi 29 septembre, le journaliste a annoncé une triste nouvelle à ses fans : pour la troisième fois, un polype a poussé sur ses cordes vocales. "Les amis, un polype de la taille d'une 'couille de lapin', a poussé sur ma corde vocale !", a écrit l'animateur d'Hondelatte raconte sur Europe 1. Pas inquiet face à cette tumeur bénigne dont il a l'habitude, le journaliste a voulu se montrer rassurant sur son état de santé "J'ai l'habitude, c'est mon troisième, a poursuivi l'ex-animateur de Faites entrer l'accusé, en légende d'une photo pour le moins étonnante et peu ragoûtante. Je vais devoir me faire opérer." Il a ensuite expliqué que les auditeurs de la radio allaient tout de même continuer à l'entendre : "J'avais des histoires d'avance, mais il y aura des rediffs". En commentaires, de nombreux internautes lui ont souhaité un bon rétablissement.

Et si Christophe Hondelatte ne paraît pas inquiet face à ce polype, c'est parce qu'il connaît ce problème. S'il ne l'a jamais vraiment évoqué, le journaliste vit avec ces tumeurs bénignes depuis des années. Sur le plateau de Salut les terriens, Thierry Ardisson avait déjà évoqué ce problème de santé. "Il y a aussi votre voix qui est patinée, une voix avec du grain. Vous avez eu des pépins avec vos cordes vocales. L'ORL vous a laissé vos polypes", lançait l'homme en noir avant que son invité ne lui réponde simplement : "Vous avez aussi un polype aux cordes vocales. Si vous Si vous l'enlevez, vous ne serez plus Thierry Ardisson". Ce pépin de santé ne devrait donc pas changer la voix reconnaissable du journaliste, conteur hors pair qui après avoir fait les beaux jours des faits divers à la télévision passionne les auditeurs d'Europe 1.

Et s'il sera bien absent de l'antenne de la station pendant quelques jours après son opération, Christophe Hondelatte retrouvera bien vite sa case. D'autant plus que son émission est en très bonne forme. "On a battu des records de podcasts cet été, on a même progressé par rapport à la saison de Hondelatte raconte alors qu'il s'agissait de rediffusions : 15 millions de podcasts sur un mois, c'est génial. Aujourd'hui, ma stratégie est de m'orienter à 90% sur le podcast, l'émission n'en étant finalement qu'un remontage", se félicitait-il il y a quelques semaines auprès de TV Magazine. Épanoui à la radio, le journaliste n'exclut pas de revenir à la télévision, "mais pas pour n'importe quoi". "Comme j'ai été un enfant gâté très jeune, lorsqu'on m'a donné Faites entrer l'accusé, je n'ai pas envie de faire en dessous, expliquait-il à nos confrères. Je ne veux pas aller dans la télé low-cost pour faire des émissions low-cost. Je développe des projets exigeants et j'espère tourner d'ici Noël un pilote."

Dix pour cent saison 4 : une date de diffusion pour la série France 2

La série à succès de Dominique Besnehard s'offre enfin une date de diffusion. La saison 4 de Dix pour cent débutera le mercredi 21 octobre à 21h05 sur France 2. Dans les épisodes précédents, nous quittions Andréa (Camille Cottin) et Gabriel (Grégory Montel) après leur victoire contre Mathias (Thibault de Montalembert). Quatre mois plus tard, Andréa tente de composer avec son nouveau rôle de Directrice Générale de l'entreprise, en difficulté avec le départ potentiel de tous les talents de Mathias. Une situation périlleuse qui pourrait bien tenir les agents en embuscade. Du coté des jeunes, Camille (Fanny Sidney), devenue agent de Sofia (Stéfi Celma), doit réussir à faire la part entre travail et amitié. Pour Hervé (Nicolas Maury), les choses se compliquent lorsqu'on lui propose de passer devant la caméra. 

Cette saison 4 de six épisodes nous promet encore de nombreux rebondissements, le tout accompagné des habtituels caprices et exigences diverses des célébrités de l'Agence. C'est une nouvelle fois l'occasion d'accueillir une ribambelle d'invités connus du cinéma français - et américain ! Parmi les guests sont notamment attendus cette année Sigourney Weaver, Charlotte Gainsbourg, Mimie Mathy et Franck Dubosc. A ce casting étoilé plein d'autodérision s'ajoutent également Sandrine Kiberlain, Muriel Robin, José Garcia, Stéphane Freiss et Valérie Donzelli, Guillaume Gallienne, Julie Gayet, Rayane Bensetti ou encore un clin d’œil de Tony Parker. Les fans seront ravis de retrouver Nathalie Baye, aperçue dans le troisième épisode de la saison 1 avec sa fille, Laura Smet.

Quant à Anne Marivin, ce n'est pas dans son propre rôle mais dans celui d'Elise Formain, qu'elle débarque cette saison. Cette agent senior engagée par Andréa, venue tout droit de chez Starmedia, pourrait bien s'avérer plus problématique qu'il n'y paraît.

Si les deux premiers épisodes de la saison 4 ont été présentés en intégralité lors du Festival du film francophone d'Angoulême, il faudra patienter encore quelques semaines avant de pouvoir découvrir ce qui pourrait être la fin des aventures d'ASK et de ses employés. En attendant, une séance de rattrapage est possible avec les trois premières saisons accessibles sur Netflix.

Noel Gallagher s'en prend violemment à Ed Sheeran et Taylor Swift

Il enchaîne les sorties médiatiques ! Après s'en être pris au gouvernement en affirmant être contre le port du masque afin de limiter la propagation du coronavirus, Noel Gallagher a vivement critiqué Ed Sheeran et Taylor Swift. Et pour cause, il ne comprend pas leurs succès... Invité du podcast de Matt Morgan, l'ancien membre du groupe Oasis a en effet expliqué : "La musique désormais, c'est la forme qui prévaut sur le fond. Je trouve que ces jeunes gens dans la musique, ils ont l'air super, ils ont tous des tatouages, l'image et tous ces trucs, mais vraiment ils sont juste de la merde, ils n'ont rien à dire." En colère, la star a continué : "Les plus gros vendeurs de disques, lorsque j'étais plus jeune, étaient tout simplement les meilleurs. Le plus grand groupe du monde était généralement le meilleur groupe du monde. Maintenant, la plus grande chose au monde est cette putain de Taylor Swift. Quoi ?! Qu'ils aillent se faire foutre !"

Considérant qu'Ed Sheeran et Taylor Swift n'étaient pas de véritables rock stars, Noel Gallagher a expliqué : "Il n'y aura jamais un autre David Bowie, il n'y aura jamais un autre Marc Bolan, il n'y aura jamais un autre Freddie Mercury, de véritables rock stars. Je ne me considère pas comme une rock star, je suis plus un auteur-compositeur, je veux dire de véritables rock stars flamboyantes (...) Il n'y aura jamais de gens comme ça parce que les musiciens ne font plus autant d'argent et ceux qui en font, ce sont des personnes comme Ed Sheeran. Il n'y aura plus de jets privés ou de David Bowie dans la gare de King's Cross habillé en nazi, ils ne seront plus rien de tout cela, car les gens seront intimidés par les réseaux sociaux."

Quelques jour plus tôt, c'est par l'intermédiaire de Miley Cyrus que la star britannique avait accusé les Américains de sexualiser les femmes. Évoquant le clip Midnight Sky, il avait confié : "Même mon fils de neuf ans m'a dit 'Pourquoi est-ce que le cameraman ne filme que ses jambes ?' Les femmes ont été sexualisées à cause de l'Amérique. La culture britannique n'aurait jamais sexualisé une femme. C'est entièrement venu d'Amérique - cette putain de culture stupide, juvénile et provocatrice."

Jennifer Aniston : pourquoi l'actrice a voulu tout plaquer il y a deux ans

Hollywood sans Jennifer Aniston. Pour beaucoup, cette vision n'est pas envisageable. Et pourtant, c'est bien ce qui a failli se passer il y a quelques années. Actrice incontournable de la télévision et du cinéma américain, la comédienne était à deux doigts de tout envoyer balader, comme elle l'a confié dans le podcast Smartess ce lundi 28 septembre. "Je devrais dire les deux dernières années, quitter l'industrie m'a traversé l'esprit, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant", a-t-elle assuré. Si Jennifer Aniston a bien pensé à tout arrêter, c'est à cause d'un projet en particulier. "C'était après un travail que j'avais terminé et je me suis dit : 'Whaou, c'était vraiment... ça m'a épuisée'. Et je ne sais pas si c'est ce qui m'intéressait, a-t-elle poursuivi. C'était un projet non préparé." Sans révéler s'il s'agissait d'un film ou d'une série, l'actrice a ajouté que le scénario "n'était pas prêt" et qu'elle était restée bloquée dans ses autres projets pendant trois mois. Fatiguée, elle a donc pensé quitter Hollywood pour se reposer.

En juin dernier, elle avait déjà évoqué les difficultés rencontrées pendant sa carrière et notamment le fait d'avoir été mise dans une case après avoir incarné Rachel Green dans Friends. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter, Jennifer Aniston confiait qu'elle s'était "toujours battue" pour que l'industrie ne la voie pas uniquement comme "cette fille dans l'appartement de New-York aux murs violets". "Je n'ai pas pu me débarrasser de Rachel Green. Je ne pouvais pas échapper à 'Rachel from Friends'", regrettait-elle. Jennifer Aniston expliquait alors que son rôle dans le film indépendant The Good Girl était la première fois qu'elle "se débarrassait" de son personnage de Rachel et que cette expérience avait été un "vrai soulagement" : "Mais je me souviens de la panique qui s'est installée en moi. Je me disais alors : 'Oh mon Dieu, je ne sais pas si je peux faire ça. Peut-être qu'ils ont raison'."

"Je me suis complètement battue avec moi-même et avec qui j'étais dans cette industrie pendant ce qui a semblé une éternité parce que je devais constamment prouver que j'étais plus que cela", poursuivait celle qui a fini par réussir à passer à autre chose. Mais malgré tout, Jennifer Aniston reste particulièrement attachée à Friends. "J'adore tomber sur des épisodes de Friends. Il y a une fois où j'étais avec Courteney et on essayait de trouver un moment important de la série. On s'est assises devant l'ordinateur et on avait l'air de deux intellos qui regardaient leur série favorite, en se moquant de nous-mêmes, plaisantait l'ex de Brad Pitt dans les colonnes de Variety. Ce que j'adore quand je regarde un épisode, c'est que généralement, je me souviens de quand on a explosé de rire en jouant la scène." Des années après la fin de la série mythique, Jennifer Aniston garde d'excellents souvenirs du tournage. Mais elle a également enfin réussi à laisser Rachel derrière elle pour devenir l'actrice à succès que l'on connaît aujourd'hui.

Catherine Deneuve de retour à la Fashion Week de Paris : l'actrice très chic à une soirée Vuitton

La star de la Fashion Week parisienne, c'est elle. Bientôt un an après avoir été victime d'un AVC durant un tournage, Catherine Deneuve a fait son grand retour très en forme lundi 28 septembre. Et pour sa réapparition publique après plusieurs mois de discrétion, et de confinement, la comédienne avait choisi une soirée Louis Vuitton. Un événement organisé Place Vendôme, où elle est apparue très en forme et toujours très élégante.

Fidèle à son style, Catherine Deneuve avait opté pour une robe noire à la coupe classique, avec des escarpins lamés signés Vuitton et une écharpe scintillante. "Masque enlevé en sortant de la berline et remis en entrant dans le vaisseau Vuitton", a ainsi précisé sur Instagram le journaliste Loïc Prigent, pour prouver que la comédienne sait rester élégante même en pleine pandémie.

Véritable icône de mode et incarnation du chic à la française, la comédienne a été la muse de couturiers comme Yves Saint Laurent, et est depuis plusieurs années la star de la Fashion Week parisienne. Alors pour allier son esprit de création et son goût pour la mode, elle s'est associée à la marque A.P.C, qui lui a laissé "carte blanche" pour exprimer son "idée du chic".

Manteaux, vestes, chemises, pantalons, chaussures... C'est une collection capsule complète que Catherine Deneuve a imaginé, et ce, en rappelant notamment le vestiaire de la comédienne, avec des jupes légèrement évasées, une veste à épaulettes et double boutonnage, un petit pull bleu marine ou encore des escarpins imprimés python. Et l'idée de cette collection est venue très naturellement, aussi bien à Jean Touitou, le fondateur de la marque, qu'à la star de Belle de jour.

Disney+ : les films et séries à voir en octobre 2020

LES INCONTOURNABLES

2 OCTOBRE : Les Simpson - saison 31

Démarrez le mois d’octobre en beauté avec la plus célèbre famille animée du petit écran grâce à l’intégrale de la saison 31 des Simpson en exclusivité sur Disney+. Vingt-deux nouveaux épisodes désopilants viennent compléter la collection complète de la série déjà disponible sur la plateforme. Au programme de cette 31ème saison : Jason Momoa, Cate Blanchett, Bill Porter, Jane Goodall ou encore Kevin Feige prêtent leur voix à de nouveaux personnages délirants, tandis que John Legend et Weezer livrent des prestations musicales impressionnantes.

9 OCTOBRE : L’Étoffe des héros

Ils ont marqué l’histoire à jamais… Le destin hors du commun des premiers astronautes américains est raconté dans la série L’Étoffe des héros, adaptée du best-seller de Tom Wolfe, dès le 9 octobre avec la diffusion des deux premiers épisodes. Leur recrutement par la NASA, leur parcours extraordinaire, leur vie de famille : découvrez le récit de ces voyageurs des étoiles qui ont fasciné toute une génération d’Américains. Les Mercury Seven sont incarnés à l’écran par Patrick J. Adams, Jake McDorman, Colin O’Donoghue, Aaron Staton, James Lafferty, Micah Stock et Michael Trotter.

30 OCTOBRE : The Mandalorian - saison 2

Après avoir passionné les abonnés en avril dernier dès le lancement de la plateforme Disney+, Mando et “Baby Yoda” seront prochainement de retour pour une nouvelle salve d’aventures tout aussi palpitantes. Les deux personnages poursuivront leur voyage à travers une galaxie dangereuse, dans la tumultueuse période qui a suivi la chute de l’Empire. L’acteur Pedro Pascal se glissera une nouvelle fois sous le casque du héros de la série. À ses côtés, les fans retrouveront Gina Carano, Carl Weathers et Giancarlo Esposito. La saison 2 de The Mandalorian sera disponible à un rythme hebdomadaire.

30 OCTOBRE : Thor : Ragnarok

Le troisième volet des aventures de Thor arrive enfin sur la plateforme Disney+ ! Se déroulant après les événements d’Avengers : L’ère d’Ultron, l’intrigue de Thor : Ragnarok voit le puissant dieu du Tonnerre être fait prisonnier sur une planète aux confins de l’univers, alors qu’il était à la recherche des Pierres d’Infinité manquantes. Privé de son légendaire marteau, le super-héros campé par Chris Hemsworth va devoir empêcher l’impitoyable Hela de détruire Asgard et ses habitants, après avoir affronté un adversaire de taille : son ancien allié au sein des Avengers, l’incroyable Hulk, incarné par Mark Ruffalo. 

LES TEMPS FORTS

2 OCTOBRE : Once Upon a Time - saisons 6 et 7

De nouvelles aventures enchantées attendent les habitants de Storybrooke dans les deux dernières saisons de la série fantastique, bientôt disponibles sur Disney+. Les héros de Once Upon a Time réussiront-ils à vaincre une nouvelle fois la Méchante Reine dans la sixième saison, avant de faire face à leur plus grand défi dans les ultimes épisodes ?

16 OCTOBRE : Clouds

Inspiré de la vie du regretté Zach Sobiech, le nouveau film Disney+ Original rend hommage à l’oeuvre musical du jeune artiste et à son courage face à la maladie. C’est l’acteur Fin Argus qui lui prête ses traits dans ce long-métrage bouleversant réalisé par Justin Baldoni (À deux mètres de toi).

16 OCTOBRE : Rencontre avec les chimpanzés

Découvrez la vie secrète de Chimp Haven, l’un des plus grands sanctuaires fauniques du monde dans cette série National Geographic en six parties. Rencontre avec les chimpanzés vous invite à plonger dans ce lieu unique abritant près de 300 chimpanzés au cœur de la forêt louisianaise.

23 OCTOBRE : Les aventures d’Olaf

Après avoir fait fondre les coeurs des spectateurs dans La Reine des Neiges, l’adorable bonhomme de neige Olaf est la star d’un court-métrage exceptionnel qui lèvera le voile sur les origines mystérieuses de ce personnage attachant. Dany Boon prête à nouveau sa voix au compagnon d’aventures d’Anna et Kristoff.

23 OCTOBRE : Miss Peregrine et les enfants particuliers

Eva Green est Miss Peregrine, la directrice d’un pensionnat pour enfants doués de capacités surnaturelles, dans ce film fantastique et familial signé Tim Burton. Plongez dans ce monde étonnant et fascinant à travers le regard du jeune Jacob (Asa Butterfield).

LES AUTRES SORTIES DU MOIS

2 OCTOBRE

Kim Possible

Au coeur du zoo - saison 1

9 OCTOBRE

Mère et fille - saisons 1 à 4

16 OCTOBRE

À tout jamais : une histoire de Cendrillon

Léna, rêve d’étoile - saisons 1 et 2

23 OCTOBRE

Monsieur Popper et ses pingouins

La garde du Roi Lion - saison 3

30 OCTOBRE

Raiponce, la série - saison 3

Cosmos : nouveaux mondes

Indiana Jones 5 : pourquoi le tournage du film a pris tant de retard

Indiana Jones 5 est officiellement annoncé depuis 2016, mais depuis, le projet semble ne pas avancer. Et pourtant, il s'en est passé des choses en quatre ans, comme le confie à Den of Geek le scénariste David Koepp, à qui l'on doit Indiana Jones et le royaume de cristal, Jurassic Park ou Spider-Man et qui travaillait sur ce cinquième opus des aventures du professeur d'archéologie :

"J'ai essayé plusieurs versions [du scénario] avec Spielberg et elles avaient toutes des bonnes choses et des choses qui ne fonctionnaient pas, ce qui arrive. Mais c'était très difficile de contenter tout le monde et d'accorder toutes les parties -Steven [Spielberg], Harrison [Ford], le scénario et Disney. Ça n'a pas marché."

On peut en effet imaginer qu'un acteur, un réalisateur, un scénariste et un studio n'aient pas les mêmes attentes ni forcément le même prisme au travers duquel passer une histoire pour qu'elle devienne un divertissement mondial. Au Hollywood Reporter, Koepp partageait d'ailleurs son appréhension à l'idée d'à nouveau signer un Indiana Jones :

"La raison pour laquelle [écrire] les films Indiana Jones est si difficile est parce que c'est très difficile ! C'est compliqué. Il faut que ça soit incroyable. Le premier et le troisième films de la série sont absolument adorés et "absolument adorés" est un niveau difficile à atteindre."

En juin 2018, Koepp prend du recul sur le projet alors que Jonathan Kasdan prend sa place. Lorsqu'en février 2020 James Mangold (Logan) remplace Steven Spielberg à la mise en scène de ce cinquième film, David Koepp part lui aussi. Une décision logique, comme il le raconte à Collider :

Lorsque James Mangold est arrivé... il méritait une chance d'apposer sa patte. J'avais proposé plusieurs versions à Steven, mais quand Steven est parti, cela me semblait le bon moment pour laisser "Jim" proposer des choses ou engager quelqu'un pour les écrire." Et de préciser, à nouveau pour Den of Geek :

"C'est la moindre des choses que de partir car la dernière chose que veut un nouveau réalisateur, c'est avoir le scénariste de l'ancien metteur en scène. C'est chiant. Vous ne voulez surtout pas entendre un gars qui, les bras croisés, vous dit "Steven n'aurait pas fait comme ça..." J'ai cordialement discuté avec [James Mangold] et je suis certain qu'il voulait pouvoir avancer par lui-même."

Les prochaines nouvelles viendront donc ou de Disney ou de James Mangold, et la sortie d'Indy 5 est pour l'instant calée au 27 juillet 2022, soit quelques jours après le 80ème anniversaire d'Harrison Ford.

28 septembre 2020

Amanda Seyfried est maman pour la seconde fois

Amanda Seyfried est maman de deux enfants. L'actrice et son mari. Thomas Sadoski viennent d'accueillir un petit garçon. C'est par le biais de l'organisation INARA qui oeuvre pour apporter une assistance médicale aux enfants qui vivent en zone de guerre, que le couple a annoncé cette nouvelle naissance. Déjà parents d'une petite fille de trois ans baptisée Nina, l'actrice et son mari ont déclaré : "Depuis la naissance de notre fille il y a trois ans, notre engagement envers les enfants innocents qui sont brutalement affectés par les conflits et les guerres est devenu une priorité dans nos vies. Avec la naissance de notre fils, le travail d'INARA et War Child USA est devenue notre étoile du Nord".

Durant le confinement, Amanda Seyfried s'était confiée sur sa grossesse et l'aide qu'elle reçoit de la part de sa mère, Ann. "Ma mère vit avec nous, elle est notre nounou. Ma vie est merveilleuse parce qu'elle est un troisième parent pour nous. J'ai tellement de chance, je sais que je le suis", a-t-elle confié dans une interview à John Molner dans un récent épisode de Molner's Table sur Youtube. "Quand ma fille se réveille, elle vient dans notre chambre ou directement en bas. Et si nous dormons encore, c'est génial parce qu'elle reste avec ma mère. Elle se réveille tôt", avait poursuivi l'actrice du film Les Misérables amusée.

Un an plus tôt, Amanda Seyfried avait pourtant confié au magazine People ne pas être prête pour une nouvelle grossesse. "Quand ça vous arrive, il faut juste faire en sorte que ça fonctionne", avait-elle déclaré, "je veux être enceinte une seconde fois, mais je ne suis pas prête à avoir un second enfant. J'aimerais que ma fille soit à l'école et pouvoir avoir du temps pour un nouveau bébé. Mais c'est tellement difficile à planifier". Il faut croire que la vie en a décidé autrement.

Derrière nos écrans de fumée sur Netflix : la face cachée des réseaux sociaux dans un documentaire glaçant

Des experts en technologie et des militants sonnent l'alarme concernant certaines de leurs inventions qui provoquent des addictions et vont même jusqu'à déstabiliser les démocraties...

On aurait dû logiquement se méfier du documentariste Jeff Orlowski. En tout cas le voir venir. Ce natif de New York, âgé de 36 ans, avait déjà signé en 2012 un documentaire très remarqué, Chasing Ice; un portrait du photographe James Balog, qui officiait pour le célèbre magazine National Geographic, et qui s'était spécialisé dans la photographie de l'érosion des glaciers pour prouver les conséquences du changement climatique. Projeté dans 170 pays à travers le monde, 70 universités, présenté dans 70 festivals, il fut même projeté dans l'enceinte de l'ONU, ainsi qu'à la Maison Blanche, à une époque déjà lointaine où le climato-scepticisme n'avait pas encore gagné les murs du coeur de la nation américaine. En 2017, c'est sur l'extrême fragilité des récifs coralliens, avec Chasing Coral, distribué par Netflix, qu'il frappait fort. Là aussi passé par de nombreux festivals et couvert de prix (dont celui du Meilleur documentaire au prestigieux festival de Sundance en 2017), Chasing Coral se révélait être un documentaire remarquable, à la fois très pédagogue et enthousiaste, sans jamais tomber -tout en tirant la sonnette d'alarme- dans le travers de la culpabilisation mortifère.

Le nouveau cheval de bataille du cinéaste s'intitule donc Derrière nos écrans de fumée (The Social Dilemma, en V.O), disponible sur Netflix. Entre documentaire et drame fictionnel, il décortique de manière terrifiante l'envers du décor des algorithmes qui nourrissent les Gafam et le pouvoir démesuré pris par ces géants du Net, au point de saper les fondements même de la démocratie, de manière insidieuse.

"Rien d’excessif ne se glisse lentement dans la vie des mortels qui ne les expose au malheur". C'est sur cette citation empruntée à l'illustre dramaturge grec Sophocle qu'Orlowski ouvre son documentaire. Un malheur ? Des malheurs plutôt. Derrière tous les problèmes liés aux médias sociaux et pointés dans le documentaire, telle que la désinformation, les addictions, la surveillance de masse, etc... Il y a un problème majeur qui en est la cause. Lequel ? Le modèle économique de ces entreprises, axé sur la publicité et la captation de l'attention, à tout prix.

Pour illustrer cette thèse, des "repentis" défilent à tour de rôle à l'écran. Un panel de témoignages qui ressemble à un Who's Who de la Silicon Valley. Tim Kendall par exemple, ancien PDG de Pinterest et ex-directeur de la monétisation sur Facebook. Aza Raskin, architecte du scroll infini passé chez Firefox / Mozilla Labs. Justin Rosenstein, inventeur du bouton Like sur Facebook mais aussi de Google Drive et Google Chat ; Tristan Harris, ex éthicien du design chez Google... De sacrées pointures, des pionniers des réseaux sociaux qui ont contribué à créer "des choses vraiment merveilleuses", comme le dit Tim Kendall, qui ajoute un peu plus loin : "mais nous étions naïfs au sujet du revers de la médaille". Ils ont, à des degrés divers, contribué à créer un monstre protéiformes qui leur a depuis complètement échappé des mains.

C'est un brin médusé, et fasciné, que l'on écoute alors la déconstruction du processus addictif que génère les Applis et autres réseaux sociaux. "Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit" : Facebook, Google, Instagram, Pinterest, Twitter, TikTok ou encore Snapchat fonctionnent grâce à la publicité. Les annonceurs paient ces entreprises pour afficher leurs publicités afin qu’elles touchent l’audience la plus grande et la plus ciblée possible. Cela dit, il faut nuancer l'affirmation : sur internet, tout ce qui est gratuit ne suit pas nécessairement ce modèle. De même, cette idée de captation de notre attention est ancienne. Souvenez-vous de la fameuse expression formulée en 2004 par Patrick Le Lay, alors président-directeur général du groupe TF1: "Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"...

Dans le cas des Gafam, le produit, -c'est-à-dire nous-, "est un changement progressif, léger et imperceptible, dans notre propre comportement". C'est là qu'intervient le concept de la captologie. Késako ? Cette appellation un brin barbare vise en fait à rendre la technologie plus persuasive, en poussant volontairement le design à l'extrême afin de modifier le comportement des individus. Parmi les exemples, il y a le fameux "like" de Facebook, les émojis, les trois petits points de suspension que vous pouvez constater lorsqu'un de vos contacts vous écrit, etc... L'objectif est invariablement le même, encore et toujours : capter, donc, notre attention le plus longtemps possible, ce qui permet dans le même temps aux algorithmes d'affiner notre profil, d'anticiper nos envies, ou même les motiver en recommandant telle ou telle vidéo en fonction de nos visionnages passés.

"Les médias sociaux ne sont pas un outil qui n’attend que d’être utilisé" déclare le brillant éthicien Tristan Harris dans le documentaire. "Ils ont leurs propres objectifs et leurs propres moyens de les poursuivre en utilisant votre propre psychologie contre vous." En d'autres termes, les médias sociaux sont un outil vivant, autonome, qui compile sans relâche toutes les données sur nous, pour toujours nous proposer le petit clic qui tombera dans l'escarcelle de la publicité. Non, nous ne sommes plus des "utilisateurs" mais des produits comme un autre. "Seuls deux industries appellent leurs consommateurs "utilisateurs" : celle de la drogue, et celle du logiciel" lâche dans le documentaire Edward Tufte, éminent professeur de statistiques, d'informatique, de design de l'information et d'économie politique à l'Université de Yale, décrit par le New York Times comme le "Léonard de Vinci des données".

Dans cette quête d'approbation sociale permanente rendue possible par la puissance des réseaux sociaux, pointe aussi une terrible dégradation de l'estime de soi, ou a contrario un développement exacerbé du narcissisme. C'est d'ailleurs l'objet d'un passionnant billet, Les réseaux sociaux et les selfies nous rendent-ils plus narcissiques ?, écrit en 2014 par Julien Lecomte, professeur agrégé en information et communication, plus spécifiquement en sociologie des médias. Quoi qu'il en soit, le documentaire évoque une corrélation entre une augmentation du taux de suicide ches les adolescentes américaines issues de la génération "Z", soit celle qui est née après 1996, et les médias sociaux : depuis 2009, ce taux a augmenté de 151% chez les adolescentes US âgées de 10 à 14 ans. Chez les jeunes filles de 15 à 19 ans, c'est une augmentation de 70%. Pourquoi 2009 d'ailleurs ? Parce que la date correspond à l'arrivée des réseaux sociaux sur les smartphones. Si d'autres variables non évoquées dans le documentaire interviennent très vraisemblablement dans ce phénomène, il reste que c'est absolument glaçant.

Ces réseaux sociaux font de nous des zombies, des dépressifs, des hystériques. Les Gafam nous ont fait entrer dans ce que Shoshana Zuboff, professeure émérite d'Harvard qui témoigne dans le documentaire, appelle le "capitalisme de surveillance". Titre de son ouvrage à paraître en octobre prochain chez nous, elle désigne par cette expression un capitalisme tirant bénéfice de l'observation de tout ce qu'on fait, à travers de grandes entreprises dont le modèle de gestion consiste à assurer le succès des annonceurs. Un marché de masse, qui n'a aucun équivalent dans l'Histoire de l'Humanité.

Ce capitalisme de surveillance qui s’est construit dans le numérique commence désormais à s’étendre au monde réel. Des exemples ? L’appropriation de l’espace publique, minutieusement cartographié par les voitures Google, aux objets intelligents, télé, matelas, frigo, ne fonctionnant pleinement que si l’utilisateur leur donne accès à l’ensemble de ses données.

Un capitalisme de surveillance qui nous enferme aussi dans notre vision du monde, où gravite et prospère la désinformation et le complotisme. Facebook, Google ou Twitter prétendent désormais lutter contre l'épidémie de fake news. Mais n'est-ce pas aussi aller à l'encontre de leurs objectifs financier ? "Dans une logique commerciale, cela n’a pas d’importance qu’un contenu soit vrai ou faux, il faut simplement qu’il suscite de l’engagement : du like, du partage, des commentaires, des réactions… Il existe plusieurs raisons pour lesquelles nous partageons des contenus sur les réseaux sociaux en ligne, et celles-ci ne sont pas toujours en lien avec la véracité de ces contenus, au contraire !" écrit Julien Lecomte, cité plus haut.

"Ces marchés sapent la démocratie, la liberté, et devraient être interdit" lance Shoshana Zuboff en guise de conclusion. Pour l'ensemble des intervenants, un constat clinique s'impose : il faut absolument réguler et encadrer ces géants du Net, envers lesquels les gouvernements sont finalement bien trop accomodants. Il existe bien sûr des lois encadrant le monde du numérique. Mais trop peu. Paré de vertues pédagogiques, liant intelligemment la forme et le fond, très dense parfois, Derrière nos écrans de fumée pose des questions essentielles sur notre devenir collectif.

Chantal Goya : pourquoi le rappeur Booba a eu besoin de son accord au début de sa carrière

Ce lundi 28 septembre 2020, Chantal Goya était l'invitée d'Anne Roumanoff dans Ça fait du bien sur Europe 1. La chanteuse actuellement en tournée avec le spectacle Le Soulier qui vole créé par son époux Jean-Jacques Debout s'est confiée sur une requête spéciale du rappeur Booba au début de sa carrière. En effet, Elie Yaffa de son vrai nom aurait demandé l'autorisation à Chantal Goya d'utiliser le pseudonyme de Booba, en référence au petit ourson du dessin animé dont l'artiste chante le générique. "Le rappeur Booba il est arrivé, il a demandé... il n"est pas venu, lui il était très jeune, et Pascal Nègre (ndlr : ancien directeur d'Universal Music France), m'a appelé, a appelé Jean-Jacques, on a envie de l'appeler Booba, est-ce que tu veux donner l'autorisation, beh oui ça lui fera plaisir et nous aussi, beh voilà c'est pas vraiment un petit ourson mais bon... il s'appelle Booba". Si l'artiste de 43 ans a baptisé son label Tallac, en référence à la montagne où vit le petit ourson du dessin animé, il existe néanmoins une seconde version de l'histoire qui a poussé Booba a choisir ce nom. En effet, il s'agirait également d'un hommage à l'un de ses cousins, Boubakar qui vit dans le village de Bakel au Sénégal, d'où son père est originaire.

Si l'éventualité d'un duo avec le rappeur n'a jamais été évoquée, Chantal Goya s'est souvenue au micro d'Europe 1 de sa rencontre avec le rappeur. "Je l'ai vu une fois dans une émission de télé, j'étais la surprise, il m'a dit Respect... c'est un joli mot, Respect", a confié la chanteuse de 78 ans visiblement flattée. Ce n'est pas pour autant que cette dernière aime le rap puisqu'une fois interrogée sur le sujet elle répond, "ça dépend, ça dépend de ce qu'ils disent mais des fois c'est compliqué."