02 septembre 2020

Kanye West veut racheter toutes les agences de paparazzi… pour choisir les bonnes photos

Se faire prendre en photo et être déçu du résultat une fois que celle-ci est publiée, c'est le problème du commun des mortels. Pour éviter se retrouver dans ce genre de situation, Kanye West a trouvé une solution : racheter les agences de paparazzis et créer la sienne pour pouvoir avoir la main sur les clichés de lui qui sont publiés. C'est dans le cadre d'une discussion avec Nick Cannon dans son podcast Cannon's Class que ce sujet a été abordé. Le rappeur américain de 43 ans a déclaré "je sauterai dans une voiture de paparazzi, j'embauche le paparazzi. Je sais que le business est en crise à cause du Covid donc j'embauche", avant de poursuivre "je vais acheter les agences de paparazzi pour choisir les photos."

Une grosse dépense pour Kanye West qui a également déclaré avoir investi 500 millions de dollars dans la tournée de sa messe du dimanche. "J'ai dépensé chaque centime du budget marketing de Yeezy dans mon Sunday Service.", a-t-il confié "Les Yeezys (ndlr : sneakers de la marque de Kanye West en collaboration avec Adidas), se vendent toutes seules. Au lieu de payer pour de la publicité, j'ai investi dans l'Église. J'ai investi pour rependre le gospel".

Les clichés de Kanye West et ses investissements ne sont pas les seuls sujets qui ont été abordés durant cet entretien. L'époux de Kim Kardashian est également revenu sur son altercation avec Taylor Swift lors des MTV Video Music Awards de 2009. Pour rappel, l'interprète de Stronger était monté sur scène et avait interrompu la jeune chanteuse alors qu'elle recevait le prix de la meilleure vidéo car, selon lui, elle ne méritait pas d'être récompensée. Selon lui, il s'agissait de la volonté divine. "Si Dieu ne voulait pas que je monte sur scène pour dire que Beyoncé avait la meilleure vidéo de l'année, il ne m'aurait pas assis au premier rang. J'aurai été assis derrière", a-t-il expliqué "cet award n'aurait pas été le premier à être décerné. C'est tellement ridicule, je n'avais jamais entendu parler de cette personne avant (ndlr : Taylor Swift), et Single Ladies est l'une des meilleurs clips de tous les temps."

Indiana Jones 2 sur M6 : pourquoi Le Temple maudit a-t-il créé la polémique à sa sortie ?

Après le succès mondial des Aventuriers de l'Arche perdue en 1981, Steven Spielberg remet le couvert trois ans plus tard avec Indiana Jones et le Temple maudit. Toujours campé par Harrison Ford, l'aventurier se rend cette fois en Inde. Il y poursuit une terrible secte qui a dérobé une pierre sacrée dans un modeste village. Une chanteuse de cabaret et un époustouflant gamin l'aideront a affronter les dangers les plus insensés.

Considéré par certains comme l'épisode le plus faible de la saga, Le Temple maudit souffre encore aujourd'hui d'une mauvaise réputation. Régulièrement, Spielberg lui-même critique le film en déclarant qu'il est le moins bon des quatre Indy sortis en salles. "Je me dis que la meilleure chose que je retiens de ce film, c'est que j'y ai rencontré Kate Capshaw, ma future femme. Je suis mécontent de ce 2ème opus, il est beaucoup trop sombre, souterrain et effrayant.C'est pire que Poltergeist. Il n'y a aucune part de moi-même dans Le Temple maudit."

Le metteur en scène n'est vraiment pas tendre avec son oeuvre, qui a surpris tout le monde à l'époque en raison de sa noirceur et de sa violence. "On a réalisé un film plus sombre qu'on ne le voulait", déclare le co-créateur du personnage, George Lucas. "Ça ne me dérange pas, on voulait créer quelque chose de différent des Aventuriers et ne pas refaire le même film", ajoute le papa de Star Wars.

Au printemps 1982, Spielberg s'engage à mettre en scène la trilogie Indiana Jones auprès de son concepteur, George Lucas, dans ce qu'on appelle "le pacte hawaïen". "Quand George et moi étions à Hawaï, et que j'ai accepté de réaliser Les Aventuriers de l'Arche perdue, il m'a dit que si je réalisais le premier, je devais réaliser les deux autres car il avait une trilogie en tête", déclare Steven dans le making-of des Aventuriers. Pour ce second volet, Lucas aimerait bien envoyer Indy en Ecosse visiter un château hanté. Mais après la douloureuse expérience de Poltergeist, Spielby veut absolument changer de registre.

Le metteur en scène d'Un nouvel espoir planche alors sur une autre idée et situe l'intrigue de ce deuxième volet en Inde, en 1935 (en faisant ainsi un prequel caché). Il le baptise Indiana Jones et le Temple de la mort. Sacrifices humains, enfants-esclaves, magie noire... la tonalité s'avère très sombre dès le premier script et Spielberg commence à faire grise mine. Lucas, à l'époque en plein divorce, campe sur ses positions en promettant à son acolyte un épisode plus dramatique similaire à L'Empire contre-attaque. Steven lui fait confiance et le projet avance. Lucas, Spielberg et les scénaristes Willard Huyck et Gloria Katz affûtent le récit.

Ces derniers donnent le nom de Short Round (Demi-Lune en VF) au petit garçon accompagnant Indy. Il s'agit du nom de leur chien, alors très âgé à cette période. Quant à Willie Scott, la chanteuse de cabaret insupportable, son nom est inspiré du cocker spaniel de Spielberg. Drôle d'ironie quand on sait qu'Indiana était le nom du chien de George Lucas. Le tournage se termine à la fin de l'été 1983 pour une sortie en salles prévue en mai 1984 aux USA. 12 jours après sa première exploitation au cinéma, Le Temple maudit cartonne, raflant près de 70 millions de dollars au pays de l'Oncle Sam (au final, il rapportera 333M$ de recettes mondiales pour un budget de 28M$).

Cependant, si le public se rue en salles, la presse est beaucoup moins tendre avec le long-métrage. Sa violence est notamment pointée du doigt, symbolisée par la séquence où un personnage se fait arracher le coeur par le grand méchant, Mola Ram, avant d'être brûlé vif. On reproche aussi au film le personnage de Willie Scott, considérée comme une caricature grotesque, offrant une image peu glorieuse des femmes. Harrison Ford lui-même se désolidarise de cette vision : "Le seul problème que j'ai avec Steven et George dans ces intrigues, c'est que les femmes n'ont pas de véritable poids. La partenaire d'Indiana Jones se lance toujours dans un concours de répliques vaches avant de tomber en pâmoison devant lui. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi", déplore l'interprète de l'explorateur au fouet.

Cet outil caractéristique de l'archéologue est également au centre des reproches ; dans une scène éprouvante, Demi-Lune se fait fouetter devant Indy, ce qui choque particulièrement une partie des aficionados du personnage. Comme le souligne Alexis Orsini dans son ouvrage Harrison Ford, l'acteur qui ne voulait pas être une star, "une organisation américaine de défense des moeurs va même jusqu'à dénombrer très précisément 215 actes de violences différents, 39 tentatives de meurtre et 12 exécutions sommaires par le héros."

En juin 1984, Ralph Novak, journaliste pour People Magazine, envoie un missile contre Le Temple maudit : "C'est un viol insupportable de la confiance que le public porte au cinéma de George Lucas et Steven Spielberg, généralement bienveillant et tourné vers les enfants. Ils insultent l'intelligence du spectateur. Les parents ne devraient pas laisser leurs enfants voir ce film traumatisant. Ce serait comme une sorte d'abus. Quand on voit Demi-Lune se faire gifler par Harrison Ford où Kate Capshaw se faire agresser par lui, on réalise qu'il n'y a pas de héros dans ce film et que les deux vrais méchants sont Spielberg et Lucas."

La scénariste Gloria Katz défend alors le film en déclarant que Les Aventuriers n'était pas non plus une oeuvre non-violente car on y voyait la tête de quelqu'un exploser à la fin. "On ne pouvait pas se permettre d'avoir un méchant en demi-teinte, le public doit voir toute sa cruauté", argumente-t-elle. Finalement, ce tollé entraîne une véritable remise en question du système de classification des oeuvres aux USA. La MPAA (Motion Picture Association of America) subit les foudres du public pour son "accord parental souhaitable". À l'époque, il n'y avait pas d'intermédiaire et l'interdiction suivante était celle aux moins de 17 ans. Spielberg s'est battu pour que le Temple maudit ne subisse pas cette classification. La MPAA revoit alors sa copie, créant le fameux PG-13 (déconseillé aux moins de 13 ans).

Si Indiana Jones et le Temple maudit est le film le plus sombre de la saga, ce n'est peut-être pas le fruit du hasard ou de la seule volonté de George Lucas. Steven Spielberg vivait au début des années 80 une période à la fois extrêmement fructueuse au niveau professionnel mais aussi très douloureuse au niveau personnel. Entre les succès de E.T., et Indiana Jones en tant que réalisateur et ceux de Gremlins ou Retour vers le futur en tant que producteur, l'artiste domine le monde du cinéma. Malgré cela, deux drames vont venir assombrir le tableau. En mars 1982, son grand ami John Belushi, avec lequel il a tourné 1941, décède d'une overdose. En juillet de la même année, un accident d'hélicoptère tue sur le coup l'acteur Vic Morrow et deux enfants figurants sur le tournage de La 4ème dimension, dont il est producteur.

"L'année 1983 a été la plus intéressante de ma carrière. Il y a eu le meilleur avec le succès de E.T. et le pire avec la tragédie de La 4ème dimension. Un mélange de grande joie et de profond chagrin. L'accident a marqué toute l'équipe ayant travaillé sur cette production. Notre âme est meurtrie et je ne connais personne qui n'a pas été affecté par ce drame", confie Spielberg au Los Angeles Time en avril 1983. Cette difficile période a sûrement eu une influence dans l'esprit de Steven Spielberg, qui injectera toute la noirceur qu'il a pu ressentir dans Le Temple maudit, avant de le renier, pour mieux oublier ? 

Palmarès Angoulême 2020

Découvrez le palmarès complet de cette 13e édition du Festival du film francophone d'Angoulême :

Valois du Public : Un triomphe d’Emmanuel Courcol

Valois Magelis des étudiants francophones : Slalom de Charlène Favier

Valois René Laloux décerné au meilleur court métrage d’animation : Ex aequo, Machini de Tétshim et Frank Mukunday et Le Mal du siècle de Catherine Lepage

Valois du scénario : Samir Guesmi pour Ibrahim

Valois de la musique : Raphaël Eligoulachvili pour Ibrahim

Valois de l’acteur : Ex aequo, Sofian Khammes et Pierre Lottin dans Un triomphe d’Emmanuel Courcol

Valois de l’actrice : Isabelle Kabano dans Petit Pays d’Éric Barbier

Valois de la mise en scène : Samir Guesmi pour Ibrahim

Valois de Diamant : Ibrahim de Samir Guesmi

Meghan et Harry : ce gros contrat signé qui va lancer leur carrière aux États-Unis

C'est une rumeur qui circulait depuis des mois, depuis le début de l'année même. Le 8 janvier dernier, on apprenait la nouvelle vie du prince Harry et de son épouse Meghan en Amérique du Nord. Rapidement après, de nombreuses rumeurs ont commencé à s'ébruiter quant à un possible intérêt du couple royal pour le cinéma. Il faut dire que la duchesse de Sussex a été révélée au monde entier par les caméras, dans la série américaine Suits. La rumeur est désormais fondée. Le prince Harry et Meghan Markle ont lancé leur propre société de production - dont le nom n'a encore été révélé - et ont signé un contrat avec Netflix, comme le révèle le New York Times ce mercredi 2 septembre. Voilà qui va faire jaser.

Le fils de la princesse Diana et la femme de 38 ans ont "pitché des idées de scénario de séries et de films à Netflix", apprend-on via Variety. Tous les deux ont signé un contrat avec la plate-forme de streaming américaine, afin de sortir des documentaires, des longs-métrages, des émissions de télévision scénarisées et enfin des séries pour enfants. Ce joli contrat, le prince Harry et Meghan Markle l'ont signé sur plusieurs années.

Le couple s'est exprimé dans un communiqué, sur ce nouveau projet à venir. "Nos vies, indépendantes l'une de l'autre, et comme couple, nous ont permis de comprendre le pouvoir de l'esprit humain : un esprit de courage, de résilience et de besoin de connexion", ont-ils commencé par expliquer. Et de poursuivre : "À travers nos travaux opérés avec diverses communautés et leurs environnements, d'éclairer une lumière sur des personnes et sur des causes à travers le monde, notre concentration sera posée sur la création de contenus qui informe mais aussi qui donne de l'espoir", ont-il ajouté.

Les parents d'Archie réaliseront plusieurs films et séries, sur des histoires de vie et des problèmes qui sont chers à leurs cœurs, comme ceux que leur récente organisation philanthropique Archewell mettra en lumière. Plusieurs projets sont déjà en cours de développement, dont un documentaire-série et une série animée centrée sur des femmes inspirantes. Pas vraiment étonnant de la part de Meghan Markle qui a déjà montré sa dévotion dans des causes féministes à nombreuses reprises.

Lucie Lucas : la bouleversante réaction de ses parents après ses accusations de viol

Ce mercredi 2 septembre 2020, Lucie Lucas s'est entretenue avec TV Grandes Chaînes. L'actrice est revenue sur un épisode traumatisant de sa jeunesse et sur la réaction de ses parents lors des faits. Le 23 novembre 2019, Lucie Lucas, prenait la parole sur Instagram pour défendre le mouvement #metoo. La vedette de la série Clem de TF1 s'était livrée sur des événements glaçants de son adolescence tels que son professeur de théâtre qui "tâtait ses seins naissants" et son professeur de natation qui "s'amusait à comparer le développement" de son corps à celui d'une de ses amies. La jeune femme de 34 ans n'en était pas restée là et avait également partagé une expérience traumatisante avec le garçon dont elle était amoureuse. "J'aimais secrètement ce garçon de deux ans de plus que moi, tous les étés pendant les vacances, mais je n'ai pas aimé qu'il s'en aperçoive et qu'il me viole dans sa cave quand je pleurais toutes les larmes de mon corps en disant "non"", avait-elle noté dans sa déclaration.

"Ils se le sont pris dans la figure comme tout le monde, et, surtout, ce qui a été dur pour eux, c'est qu'ils ont vraiment essayé de me protéger. Depuis toute petite, ils m'ont toujours parlé, ils m'ont toujours dit de me méfier et ont essayé d'être très attentifs. Ça a été très dur pour eux de voir que, malgré tout, j'avais pu vivre tout ça", a confié la mère de trois enfants à TV Grandes Chaînes. Alice Lucas a tout de même conclu en lançant un message d'espoir à l'attention des personnes victimes d'agressions sexuelles. "Il faut réussir à se reconstruire au fur et à mesure, mais ce n'est pas facile. (...) C'est important aussi de pardonner à ceux qui nous ont fait du mal, car vivre dans la rancœur ne rend pas heureux. C'est tout un chemin à faire, et parfois, j'ai des 'piqûres de rappel' où c'est difficile. Mais la plupart du temps, je vis comme on vit avec des cicatrices", a-t-elle conclu.

Bande-annonce de L'Un des nôtres, avec Kevin Costner

Après la perte de leur fils, le shérif à la retraite George Blackledge et son épouse, Margaret quittent leur ranch du Montana pour sauver leur jeune petit-fils des griffes d'une dangereuse famille tenue d'une main de fer par Blanche Weboy. Quand ils découvrent que les Weboy n'ont pas l'intention de laisser partir l'enfant, George et Margaret n'ont pas d'autre choix que de se battre pour réunir enfin leur famille.

Si vous ne connaissiez pas ou n’attendiez pas particulièrement la sortie de L'un des nôtres au cinéma, la bande-annonce du film de Thomas Bezucha risque de vous faire changer d’avis. Ces premières images, particulièrement tendues et efficaces, annoncent un thriller ambiance western qui promet de nous tenir en haleine. Il faut dire aussi que la distribution est de qualité : on retrouve à l’écran Kevin Costner et Diane Lane (qui jouaient les parents de Clark Kent dans Man of Steel et Batman v Superman) face à Lesley Manville, terrifiante dans le rôle de la matriarche Weboy. 

L'un des nôtres, dès le 9 décembre au cinéma.

Canal+ : une date pour The Head

En cette rentrée, Canal+ a mis les petits plats dans les grands avec un programme on ne peut plus alléchant. Alors que la chaîne va lever le voile sur Narvalo, sa nouvelle Création Originale évènement le 14 septembre prochain, une autre série compte bien arriver en tête de la liste de vos envies. Très attendue par le public, The Head va en effet souffler un vent de fraîcheur sur les programmes de la chaîne, et cela à partir du 24 septembre 2020, 21h sur Canal+, à raison de deux épisodes par semaine. 

Déclinée en six épisodes de 52 minutes, The Head souligne de la meilleure des manières la volonté de toujours proposer le meilleur des séries internationales à ses abonnés. Développée et produite par The Mediapro Studio, créée par Àlex et David Pastor, et tournée en Islande et à Tenerife, cette acquisition met en scène un visage on ne peut plus connu des fans de séries : celui d’Alvaro Morte. L’emblématique Professeur de La Casa De Papel campe ici un cuisinier peu sociable et qui cache un lourd secret. A ses côtés, on retrouve les noms de comédiens issus des quatre coins du monde, comme John Lynch (The Terror), Katharine O’Donnelly (Marie Stuart, reine d’Écosse), Tomohisa Yamashita (Code Blue) ou encore Alexandre Willaume (Below the Surface, Tomb Raider). Un casting qui pourrait bien donner des sueurs froides au public.

Thriller glaçant, The Head prend ses quartiers en Antarctique. Là, alors que l’hiver arrive et que le soleil s’apprête à disparaître pour six mois, une équipe reste au sein de la station de recherche Antarctique Polaris VI afin de poursuivre ses recherches innovantes dans la lutte contre le changement climatique. Le tout sous la supervision du biologiste réputé Arthur Wilde (John Lynch). Mais lorsque le commandant Johan Berg (Alexander Willaume) arrive à la station au printemps pour prendre la relève, les membres de l’équipe sont soit morts, soit portés disparus. Un tueur est en cavale et Annika (Laura Bach), la femme de Johan, a disparu. S’il veut la retrouver vivante, il devra faire confiance à Maggie (Katharine O’Donnelly), une jeune docteure profondément bouleversée et à priori la seule survivante du groupe… à moins qu’il n’y ait quelqu’un d’autre ? Ce qui est sûr, c’est que The Head ne vous laissera pas de glace ! 

The Mandalorian saison 2 : une date pour la suite de la série Star Wars sur Disney+

C’est désormais officiel : les nouveaux épisodes de la saison 2 de The Mandalorian arrivent en France sur Disney+ à partir du vendredi 30 octobre. Ce spin-off de la saga Star Wars, lancé en novembre 2019 aux Etats-Unis, et arrivé en France en avril dernier lors du lancement de la plateforme, sera donc cette fois-ci proposé en même temps que les US. Et comme pour la première saison, cette nouvelle salve d’épisodes sera mis en ligne à raison d’un inédit par semaine.

Très attendue par les fans, la saison 2 de The Mandalorian devrait éclaircir le mystère autour des origines de Baby Yoda, dont la protection incombe désormais au Mandalorien. Le plan final de la saison 1 laissait également de nombreuses questions en suspens, notamment concernant l’origine du sabre noir brandi par Moff Gideon… Espérons que cette nouvelle saison offrira de quoi assouvir notre curiosité.

Coté casting, de beaux noms ont été annoncés au fil des mois pour donner la réplique au Mandalorien, joué par Pedro Pascal. Ainsi, Timothy Olyphant, vu dans Deadwood et Santa Clarita Diet va rejoindre la série pour un rôle encore gardé secret. Rosario Dawson devrait quant-à elle incarner Ahsoka Tano, une chevalière Jedi. Cette saison signera aussi le grand retour de Boba Fett, joué par Temuera Morrison, un habitué de la franchise puisqu’il avait interprété Jango Fett, qui n'est autre que le père de Boba, dans L'attaque des Clones en 2002.

Star Wars : John Boyega raconte son expérience difficile en tant qu'homme noir

Début juin, John Boyega, l'interprète de Finn dans la dernière trilogie Star Wars, livrait un discours très fort à Londres, au cours d'une des nombreuses manifestations du mouvement Black Lives Matter contre le racisme et les violences policières qui ont suivi la mort de George Floyd. Aujourd'hui, l'acteur fait la couverture du magazine GQ, où il se confie sur son expérience difficile lors de l'aventure Star Wars.

Au cours des quelques années durant lesquelles il a travaillé avec les équipe de Star Wars, Lucasfilm et Disney, John Boyega a été souvent amené à se demander si il y avait vraiment de la place pour quelqu'un comme lui - comprendre, un homme noir, et engagé - dans une industrie fondée sur des normes blanches. Si l'on n'avait de cesse, alors, de lui répéter combien il était chanceux de faire partie du projet, il s'est pourtant rendu compte que son expérience était radicalement différente que celle des autres membres du casting.

Aujourd'hui, John Boyega a laissé pousser ses cheveux, qu'il porte tressés, mais au moment de tourner Star Wars, il lui a fallu garder les cheveux ras, ce qu'il considérait comme des tentatives de contrôle de son apparence. Le coiffeur qui s'occupait de lui n'avait aucune habitude des cheveux crépus, mais "avait encore le courage de faire semblant" et le styliste prenait un air "grimaçant devant certains vêtements que je voulais porter". Le comédien se souvient : "Pendant la promotion [du Réveil de la Force], j'ai suivi le mouvement. Et évidemment, à l'époque, j'étais vraiment très heureux d'en faire partie. Mais mon père me dit toujours une chose : 'Ne donne pas trop cher par respect. Tu peux te montrer respectueux, mais vous paieras parfois trop cher et tu te retrouveras à découvert.'"

Un an après la fin de la trilogie, le bilan est mitigé pour Boyega : "C'est tellement difficile. On s'implique dans des projets dans lesquels on ne va pas forcément tout aimer. [Mais] ce que je dirais à Disney, c'est de ne pas faire ressortir un personnage noir et le commercialiser comme s'il était beaucoup plus important dans la franchise qu'il ne l'est réellement et pour l'écarter ensuite. Ce n'est pas bien. Je le dis clairement." Selon lui, les autres personnages de couleur, interprétés par Naomi Ackie, Kelly Marie Tran et même Oscar Isaac, ont subi le même traitement. Particulièrement dans Les Derniers Jedi. 

"Par exemple, poursuit l'acteur, [en interview] vous saviez quoi demander à Daisy Ridley, vous saviez quoi demander à Adam Driver (...), mais quand il s'agissait de Kelly Marie Tran, quand il s'agissait de John Boyega, vous saviez déjà tout. Alors que voulez-vous que je dise ? Ce qu'ils veulent qu'on raconte, c'est : 'J'ai adoré participer [au film]. Ca a été une expérience formidable' Non, non, non. Je ferai ce deal quand ce sera effectivement une super expérience. Ils ont donné toute la nuance à Adam Driver, toute la nuance à Daisy Ridley. Soyons honnêtes. Daisy le sait. Adam le sait. Tout le monde sait. Je n'apprend rien à personne."

De son point de vue, ce traitement superficiel des personnages noirs dans les blockbusters est systémique. Même s'il reconnaît que le rôle de Finn était une "opportunité incroyable" et un "tremplin" qui a lancé sa carrière, John Boyega est aussi très heureux de pouvoir mettre en lumière les frustrations et les difficultés qu'il a rencontrées en se retrouvant au coeur d'un système biaisé et toxique pour les personnes qui ne rentrent pas dans les cases qui constituent les standards de représentation à Hollywood. 

On rappelle qu'à l'annonce du casting du Réveil de la Force, John Boyega avait eu à subir de nombreux commentaires racistes. "Je suis le seul membre de la distribution dont l'expérience de la frachise était uniquement basée sur sa race", regrette-t-il. "(...) Cela vous met en colère contre un système comme celui-là. Ca vous rend beaucoup plus militant ; ça vous change. Parce que vous vous rendez compte : 'J'ai eu cette opportunité, mais j'évolue dans un milieu qui n'était même pas prêt pour moi.' Personne d'autre dans le casting n'entendait des gens qui disaient qu'ils allaient boycotter le film à cause d'eux. Personne d'autre n'a reçu un tollé et des menaces de mort dans ses messages privés sur Instagram et les réseaux sociaux, disant : 'Noir ceci, et noir cela, et tu ne devrais pas être un Stormtrooper.'"

"Personne d'autre n'a eu cette expérience. Mais pourtant, les gens sont surpris que je sois ainsi. C'est une vraie frustration", conclut John Boyega, visiblement attristé à l'idée que ses décarations puissent être prises pour de l'amertume mal placée ou de la paranoïa. L'acteur, déterminé désormais à aller vers des projets plus indépendants, sera bientôt à l'affiche de la série de Small Axe, du cinéaste britannique Steve McQueen. 

Mulan sur Disney + : la nouvelle date de sortie française du film-live

Disney+ vient d'annoncer la date de sortie française de Mulan. Le film de Niki Caro sera donc disponible en France dès le 4 décembre pour l’ensemble des abonnés, sans frais supplémentaire. Pour rappel, la version live du classique Disney, est annoncée au 4 septembre aux Etats-Unis pour une somme de 29,9 dollars en plus du coût de l'abonnement à la plateforme.

Après avoir été décalé à 3 reprises (de mars à juillet, de juillet à août, et de août à une date ultérieure), l'annonce de la sortie de Mulan sur Disney+ avait provoqué un véritable coup de tonnerre dans l'Industrie du cinéma, notamment pour les exploitants qui comptaient sur ce film pour attirer à nouveau les spectateurs dans leurs salles.

Porté par Liu Yifei, Donnie Yen, Gong Li et Jet Li, le long-métrage suit Hua Mulan, la fille ainée d’un vénérable guerrier désormais atteint par la maladie, Cette dernière décide de prendre la place de son père au combat. Se faisant passer pour un soldat du nom de Hua Jun, elle se voit mise à l’épreuve à chaque étape du processus d’apprentissage, mobilisant chaque jour un peu plus sa force intérieure pour explorer son véritable potentiel… Commence alors pour Mulan un voyage épique qui transformera la jeune fille en une guerrière aux faits d’armes héroïques, honorée par tout un peuple reconnaissant et faisant la fierté de son père.