04 août 2020

Délire Express : Seth Rogen raconte pourquoi la suite n'a jamais vu le jour

Sortie en 2008, la comédie Délire Express (Pineapple Express en VO) avec Seth Rogen et James Franco est devenue rapidement culte. Réalisé pour un budget de 27 millions de dollars, Délire Express en a rapporté plus de 100 millions dans le monde et une suite était même prévue. Dans une interview accordée à l'émission "The Howard Stern Show" diffusée sur la chaîne de radio SiriusXM, Rogen, qui incarne Dale dans le film, un loser obligé de faire équipe avec son dealer après avoir été le témoin d'un meurtre pour échapper à des tueurs, a expliqué pourquoi cette suite n'a jamais vu le jour. 

"Nous avons essayé de le faire et grâce au piratage de Sony, vous pouvez retrouver l'e-mail où Sony a décidé de tuer le film dans l'oeuf, a lancé le comédien à son hôte. Nous étions très motivés il y a quelques années, mais Sony ne s'y intéressait pas vraiment." En effet, d'après le Daily Beast, des mails échangés entre le producteur Judd Apatow et l'ancienne coprésidente de Sony Pictures Amy Pascal ont bien été retrouvés suite au leak de Sony en 2014 et évoquent la potentielle suite de Délire Express. 

"Je suis tellement heureux que nous soyons si près de faire 'Pineapple Express 2', écrivait Apatow. Je suis très excité à l'idée que ça se concrétise. Créativement, nous sommes très inspirés pour celui-ci. Nous avons des idées hilarantes. Ça va être génial. On a tant appris sur la manière de faire une suite de comédie avec Anchorman 2. (...) Je suis sûr que 'PE2' fera encore mieux ! La marijuana est tellement populaire maintenant ! Elle est partout !"

Seth Rogen le confirme, c'est le budget qui a posé problème du côté de Sony. Judd Apatow demandait 50 millions d'euros quand les dirigeants de Sony exigeaient qu'il ne dépasse pas 45 millions. C'est ce qui aurait conduit le studio à abandonner le projet. "Je pense que nous voulions probablement trop d'argent. Les studios, ils n'aiment pas donner de l'argent. Bizarre !" conclut-il. Bientôt, le comédien sera à l'affiche de An American Pickle sur HBO Max. Le film, centré sur l'histoire d'un ouvrier immigrant en Amérique dans les années 1920 pour connaître le rêve américain, n'a pas encore de diffuseur en France. 

Deva Cassel "affectée" par les soupçons de chirurgie esthétique, elle réplique

Si de nombreuses jeunes filles de son âge inondent les réseaux sociaux de photos et autres vidéos TikTok en tout genre, Deva Cassel, elle, reste plutôt discrète. Un choix de vie qui n'a pas évité à la fille aînée de Monica Bellucci et de Vincent Cassel d'être la cible de commentaires désobligeants. Certains internautes ont accusé l'adolescente de 15 ans d'avoir eu recours à la chirurgie esthétique. Dans une story postée sur son compte Instagram ce mardi 4 août 2020, la jolie brune qui semble avoir hérité de la beauté fatale de sa mère a posté plusieurs photos d'elle enfant accompagné d'un message : "Voici des photos de moi quand j'étais vraiment jeune. Vous pouvez bien voir que mes lèvres et mes sourcils sont relevés et épais. Je sais que je ne devrais pas donner d'importance à de tels commentaires mais cela commence à m'affecter au quotidien. Arrêtez de répandre des rumeurs infondées. Et voici la preuve concrète que mon visage n'a changé que de la façon dont il devrait : avec l'âge".

Dans une seconde publication, sur fond noir cette fois-ci, la jeune femme a déclaré : "Je ne vais pas publier davantage de photos de moi enfant. C'est ma vie privée. J'ai choisi ces deux photos car elles montrent le plus mes traits et pour que les gens arrêtent de dire de telles absurdités lorsqu'ils ne connaissent même pas 3% de ma vie.", avant de conclure avec beaucoup de maturité : "Je sais que les rumeurs permettent aux réseaux sociaux d'exister. Elles peuvent être drôles et faire réfléchir mais pas sur des sujets comme celui-ci".

Quelques jours avant, Deva Cassel répondait directement à une internaute virulente : "S'il vous plaît, je vais bientôt avoir 16 ans. Il est normal que les adolescents subissent des changements physiques, surtout à cet âge. Je n'ai jamais envisagé de me faire opérer et je sais que mes parents ne me laisseraient jamais subir une intervention pour changer mon corps sans raison. Mes lèvres ont évolué comme le reste de mon corps, parce que c'est comme ça que le corps humain fonctionne ! Alors s'il vous plaît, réfléchissez avant d'essayer de répandre des nouvelles aussi stupides et inutiles sur les jeunes". Un tel patrimoine génétique fait visiblement beaucoup de jaloux.

Le Bureau des légendes : Mathieu Kassovitz milite pour une saison 6 puis un reboot

Si à l'heure actuelle, Canal+ ne s'est pas prononcée sur la commande d'une 6e saison de son succès Le Bureau des légendes, son comédien principal Mathieu Kassovitz alias Malotru estime que c'est non seulement envisageable mais surtout souhaitable. Et il a les idées très claires à ce sujet, comme il l'a expliqué dans Le Parisien à l'occasion de la ressortie en salles de La Haine, son premier film en tant que réalisateur. 

Et alors que les derniers épisodes de la saison 5, mis en scène par Jacques Audiard, ont fait beaucoup débat lors de leur diffusion, il tient à les défendre : "Je la trouve très bien [cette fin de saison 5] (...) c'est très difficile de terminer une série". Il cite au passage celle des Soprano, qu'il n'a pas apprécié à l'époque. Pour lui, en tout cas, et c'est SPOILER si vous êtes en retard sur la série, l'aventure semble bel et bien terminée, même s'il ne cache que la série "va [lui] manquer". Pour autant, Kassovitz estime qu'elle a suffisamment de matière pour se poursuivre pour une saison 6 et certainement au-delà.

Selon lui, il faudrait passer par un reboot pour pousuivre : "A la place des scénaristes, je ferais une sixième saison avec nous et puis je remplacerais tous les agents. Cette série a des jambes, elle peut courir longtemps". Sachant que Canal+ avait déjà exprimé son envie de continuer Le Bureau des légendes, même sans Eric Rochant, son showrunner, tout porte à croire qu'une suite verra bien le jour tôt ou tard.

Meghan Markle : ce lourd héritage familial qui a forgé ses engagements actuels

Se plonger dans l'histoire permet parfois de faire des découvertes surprenantes. À la fin des années 1800 alors que la reine Victoria siège sur le trône d'Angleterre et que le fléau de l'esclavage est répandu aux États-Unis, qui aurait pu imaginer que la descendance d'une famille noire de Géorgie et celle de la royauté britannique finissent par se trouver ? Et bien, l'histoire d'amour entre Meghan Markle et le Prince Harry prouve que la vie est pleine de surprises. Le Daily Mail a fait appel des spécialistes en généalogie pour explorer l'histoire familiale de Meghan Markle. Ces recherches ont dévoilé que l'arrière-arrière-arrière-grand-mère de l'épouse du Prince Harry est Mattie Turnipseed, une esclave noire ayant vécu en Georgie (États-Unis) à Jonesboro en pleine guerre civile.

Joseph Betts, également esclave devenu fermier après la guerre civile de 1861 à 1865 serait aussi un ancêtre potentiel. Des informations dont Meghan Markle était au fait puisque dans un entretien accordé au magazine ELLE UK en juillet 2015, l'actrice de Suits a confié être dans le flou au sujet de ses origines mais savoir que ses ancêtres étaient des esclaves. Selon le Sun, cette déclaration aurait attiré l'attention de l'émission Who do you think you are (qui penses-tu être ?, en anglais), qui aurait proposé à Meghan Markle d'explorer son histoire et celle de ses ancêtres pour elle.

Du côté de son père, il existe également une étrange coïncidence dans l'arbre généalogique de Meghan Markle. En effet, l'une des ancêtres de la duchesse de Sussex, Mary Bird née Smith serait inscrite dans les registres des employés du château Windsor de 1856. Selon les spécialistes du média britanniques, cette dernière aurait été cuisinière ou femme de chambre pour la famille royale.

Bullet Train : Joey King face à Brad Pitt dans le prochain film d'action de David Leitch

Brad Pitt a peut-être trouvé l’une de ses adversaires dans Bullet Train, le prochain film d’action de David Leitch (Atomic Blonde, Deadpool 2, Hobbs & Shaw). Joey King, star de la romcom pour ados The Kissing Booth qui a aussi crevé l’écran dans la mini-série dramatique The Act, est en négociations pour rejoindre le casting d’après Deadline. La comédienne devrait incarner l’un des cinq personnages principaux du long-métrage dont la production s’accélère depuis que David Leitch et Brad Pitt sont attachés au projet.

Selon certaines sources du média américain, Joey King serait la seule femme du groupe et l’une des opposantes de Brad Pitt. Pour rappel, Bullet Train est l’adaptation du roman japonais Maria Beetle de Isaka Kotaro qui met en scène cinq assassins se retrouvant dans un TGV en provenance de Tokyo à destination de Morioka. Ils découvrent que leurs missions respectives sont liées et ne savent pas ce qui les attend au terminus.

Pour Brad Pitt, il s’agit du premier film auquel il est attaché depuis sa consécration aux Oscars pour Once Upon A Time… in Hollywood. Quant à Joey King, Bullet Train marquerait son premier grand rôle dans un film d’action dans lequel elle pourrait montrer toute l’étendue de son talent après son incroyable performance dans la mini-série The Act, qui lui a valu une nomination aux Golden Globes. Le tournage de Bullet Train devrait débuter cet automne à Los Angeles.

Hunters (Amazon) : une saison 2 pour les chasseurs de nazis

Le thriller conspirationniste d'Amazon Prime Video sur des chasseurs de nazis est sans doute l'une des séries de la plateforme qui a le mieux marché cette année. Hunters vient donc d'obtenir, près de six mois après sa mise en ligne, une 2e saison dont le nombre d'épisodes n'a pas encore été spécifié. Elle devrait arriver, si tout se passe bien, quelque part en 2021. Pour le moment, le retour de l'ensemble du casting, porté par Logan Lerman, Al Pacino et Josh Radnor, n'a pas été précisé.

Dans cette production de Jordan Peele (Get Out), librement inspirée d'une histoire vraie, une bande de chasseurs de nazis découvre que des centaines de hauts dignitaires du régime déchu vivent incognito parmi eux et complotent pour instaurer un IVe Reich aux États-Unis dans les années 70. L’équipe hétéroclite de Hunters se lance alors dans une sanglante quête visant à faire traduire ces criminels en justice et à contrecarrer leur projet de génocide.

03 août 2020

Une journée en enfer : saviez-vous que le film a donné de grosses frayeurs au FBI ?

C'est un peu le genre d'anecdote qu'on est toujours content d'apprendre, même plus de 25 ans après la sortie du film. Plus encore si l'on est fan de la 3e aventure de John McClane, Une journée en enfer, signé par un John McTiernan au sommet de sa forme, qui vient tout juste d'être diffusé sur M6.  Revoici la bande-annonce, pour le plaisir :

Pour rappel, le but suprême de Simon Gruber dans le film, c'est de littéralement vider les coffres du sous-sol de la Réserve Fédérale de New York, qui abritent des piles de lingots d'or à faire pâlir un émir. Ci-dessous, une capture d'écran de la séquence en question, pour resituer un peu les choses.

Lorsqu'on parle de montagnes d'or, on plaisante à moitié. Sont effectivement stockées dans les sous-sol du bâtiment de la Réserve Fédérale, situé à côté du quartier de Wall Street à New York, plus de 6700 tonnes d'or, soit plus de 530.000 lingots. Le poids de ce stock est tellement énorme que la salle des coffres a dû être construite très profondément : le sol d'un étage se serait effondré sous ce poids. C'est le stock de lingots le plus important au monde.

A noter par ailleurs que si la Réserve Fédérale abrite ces lingots, ce n'est pas pour autant son or, ni celui du gouvernement ou de la ville de New York. La Fed stock et protège cet or au nom du gouvernement fédéral, gouvernements étrangers, d'autres banques centrales, organisations internationales, ect...En fait, cet or est en réalité possédé par 122 titulaires de comptes, très divers. Si vous êtes de passage à New York, vous pouvez même la visiter.

Ashley Graham : ses confidences sur son accouchement à domicile et son rapport à son corps

Devenue maman pour la première fois en janvier dernier, Ashley Graham souhaite libérer la parole sur l'envers du décor d'un accouchement, mais également sur le corps des femmes après avoir donné la vie. Alors qu'elle a accueilli au monde un petit Isaac, la jolie brune s'affiche sans complexes avec quelques kilos en plus et ne gomme pas ses vergetures lors de ses séances photos. En effet, Ashley Graham est plus que fière de ce corps qui a donné la vie ! Dans un entretien accordé à la version américaine du magazine Elle, la jeune maman a accepté de revenir sur son accouchement à domicile et sur la douleur que ce dernier lui a provoqué : "Je n'avais aucune idée que cela allait faire si mal (...) Toutes les mères disent :'Oui, c'est douloureux.' Qu'elles aient eu une péridurale, ou non, ou bien une césarienne, quoi qu'il arrive, elles disent : 'Oui, c'est douloureux.' Et elles le disent calmement. Elles n'insistent pas sur la douleur que cela procure, surtout si vous choisissez d'accoucher naturellement."

Si le mannequin ne garde pas un bon souvenir de son accouchement, elle est cependant heureuse d'avoir accouché avant le confinement : "La lueur d'espoir dans tout cela est que j'ai accouché avant que l'on soit placé en quarantaine, j'ai donc pu voir Isaac grandir sous mes yeux. Expérimenter chaque instant avec lui a été un rêve devenu réalité. Je me sens déjà mal pour mon prochain enfant, car je ne sais pas s'il obtiendra autant d'attention." Alors qu'elle affiche également quelques kilos en plus, Ashley Graham révèle ne s'être jamais aussi bien sentie dans sa peau : "Quand je regarde mes vergetures, et les changements auxquels mon corps a dû faire face, ça me rappelle, qu'en tant que femmes, nous sommes des super-héroïnes. Cela me rappelle constamment que nos corps sont faits pour ça. C'est vraiment une belle chose d'être capable de donner la vie, mais je ne l'avais pas réalisé avant cela."

Ambassadrice du body positivisme, Ashley Graham a révélé comment elle avait réussi à accepter son corps post-grossesse : "Avant de tomber enceinte, j'espérais déjà que les femmes apprennent à continuer à aimer leurs corps malgré les changements. Et puis quand je suis tombée enceinte, j'ai dû réinventer ma relation avec mon corps et cette créature à l'intérieur de moi qui prenait le contrôle. Je gagnais du poids si rapidement. Puis, j'ai eu des vergetures sur le ventre, et je me suis dit : 'Oh mon dieu, je n'arrive pas à croire que cela arrive.' Au début, j'étais dévastée et puis, quand j'ai rencontré Isaac, je me suis dit : 'Non, voilà de quoi parle les femmes à travers les âges. Ce n'est pas juste une bataille contre mon poids. C'est quelque chose qui a changé ma vie pour toujours, et je vais célébrer mon nouveau corps."

Alanis Morissette : de quelle maladie a-t-elle souffert pendant son adolescence

Avec plus de soixante millions de disques vendus, Alanis Morissette est l'une des chanteuses canadiennes les plus connues au monde. Alors que sa carrière internationale a commencé en 1995 avec la sortie de son troisième album, Jagged Little Pill, l'artiste accumule aujourd'hui 7 Grammy Awards, 16 disques de platine, ainsi qu'un disque de diamant sur le sol américain. Si depuis 2012, Alanis Morissette n'avait pas sorti de nouvel album, elle est revenue en force vendredi 31 juillet 2020 avec son neuvième disque, Such Pretty Forks in the Road. Très personnel, ce dernier évoque notamment les dépendances de la chanteuse de 46 ans. Dans le clip de son premier single, Reasons I Drink, celle qui a été fiancée à l'acteur Ryan Reynolds de 2004 à 2007 apparaît même lors d'une réunion d'alcooliques anonymes.

Dans un entretien accordé au Parisien, Alanis Morissette a accepté d'évoquer ses addictions : "Les miennes sont la nourriture, le travail et l'amour. J'essayais de me soigner de celle liée à l'amour en 2007. Adolescente, je souffrais d'une addiction à la nourriture. L'addiction au travail n'est pas reconnue. Si je raconte que j'ai passé la nuit à boire, on sera inquiet pour moi. Si je dis que j'ai passé la nuit à travailler, personne ne trouvera ça bizarre." Très rapidement, la chanteuse a ressenti le besoin de suivre une thérapie : "J'ai commencé quand j'avais 15 ans parce que je souffrais de boulimie. J'étais allée voir un médecin et la secrétaire m'avait dit : 'Pas toi, Alanis !' Alors j'ai pris rendez-vous avec un thérapeute sans en parler à mes parents. Et, depuis, j'adore ça ! Récemment, j'ai eu la chance de participer à une conférence sur l'évolution de la psychothérapie à San Diego. Il y avait des praticiens du monde entier. J'ai passé mon temps à les remercier de m'avoir aidé. Ma vie a tellement changé grâce à eux."

Ce n'est pas la première fois qu'Alanis Morissette évoque sa boulimie. Dans un entretien accordé au magazine américain Health, c'est en 2009 que la chanteuse canadienne avait révélé : "Quand j'étais ado, j'étais anorexique et boulimique. J'étais au centre de l'attention, et j'essayais de me protéger des hommes qui usaient de leur influence à des fins personnelles, mais j'étais trop jeune pour réussir à gérer ça. La déception, la tristesse et la douleur me frappaient de plein fouet, et j'ai évacué ces sentiments en détériorant ma relation avec la nourriture. Pendant une période de 4 à 6 mois, j'ai à peine mangé. Je vivais de toasts très minces à la carotte et de café noir." Finalement, c'est à l'âge de 18 ans que la star s'est reprise en mains après qu'un ami l'ait obligé à se regarder dans le miroir.

Good Girls (Netflix) : pourquoi la saison 3 compte-t-elle seulement 11 épisodes ?

Beth, Ruby, et Annie, les mamans braqueuses de Good Girls, sont de retour depuis le 26 juillet sur Netflix pour une saison 3 toujours aussi riche en rebondissements et en embûches pour le trio d'héroïnes incarnées par Christina Hendricks, Retta, et Mae Whitman. Mais alors que la chaîne américaine NBC (qui diffuse la série outre-Atlantique) avait renouvelé Good Girls en 2019 pour une troisième salve composée de 16 épisodes, les fans n'auront pas manqué de remarquer que cette saison 3 ne contient finalement que 11 épisodes. Une réduction du nombre d'épisodes à l'arrivée qui s'explique tout simplement par le fait que le tournage a été interrompu en mars dernier à cause de l'épidémie de coronavirus qui a mis Hollywood à l'arrêt, empêchant ainsi la production de boucler le tournage des 5 derniers épisodes de la saison.

"Les épisodes 12 et 13 avaient été tournés en partie, mais nous n'avions pas pu les terminer", expliquait il y a quelques semaines la créatrice de Good Girls Jenna Bans à Entertainment Weekly au moment de la diffusion du dernier épisode de la saison 3 aux États-Unis. "Nous avons donc fait de notre mieux pour finir la saison sur une promesse des choses à venir. Le final est-il aussi excitant qu'aurait dû l'être l'épisode 16 ? Non. Mais est-ce qu'il vous laisse entrevoir où nous allons vous emmener par la suite ? Je l'espère. Et vous donne envie d'en voir plus ? Je l'espère là encore". Un sentiment de teasing réussi pour ce "season finale de fortune" qu'est devenu en fin de compte l'épisode 11 que semble partager Retta, l'interprète de Ruby, qui a pour sa part confié à Variety : "Bizarrement, parce que [l'épisode 11] se termine de la manière dont il se termine, dans le parc, cela nous offre un élément de suspense qui fonctionne plutôt bien pour un "final improvisé"".

Ceux qui ont déjà dévoré l'intégralité de la troisième saison de Good Girls depuis son arrivée sur Netflix il y a une semaine savent évidemment à quoi Retta fait référence puisque c'est sur une séquence de confrontation importante se déroulant dans un parc que s'achève le dernier épisode. Avec à la clé la promesse de nouveaux rebondissements et de nouveaux adversaires pour la saison 4 à venir, qui a déjà été commandée par NBC et qui devrait arriver si tout va bien en 2021 sur la chaîne américaine puis sur Netflix en France.