15 décembre 2025

Mishima : 40 ans après, il reste un monument du cinéma

Sorti en 1985, Mishima (Mishima: A Life in Four Chapters) est bien plus qu’un simple biopic. Paul Schrader signe ici un portrait d’artiste d’une rare intensité, retraçant la vie et le destin tragique de l’écrivain japonais Yukio Mishima, célèbre pour s’être donné la mort par seppuku en novembre 1970. L’œuvre, audacieuse et profondément originale, provoqua une vive réaction au Japon, au point d’y avoir été censurée.

Yukio Mishima, figure incontournable de la littérature japonaise, était obsédé par l’harmonisation du corps et de l’Art, tout en restant nostalgique d’un nationalisme qu’il considérait comme perdu. Chef d’une milice personnelle appelée Tatenokai (“société du bouclier”), il tenta un coup d’État au Ministère de la Défense, prenant en otage le général en chef des forces d’autodéfense et appelant les troupes à le rejoindre.

Face à 800 soldats, Mishima prononça un discours exaltant le Japon traditionnel et la figure de l’empereur. Mais la foule resta indifférente, fascinée ou hostile, et au bout de quelques minutes, il se retira pour accomplir son ultime acte : le 25 novembre 1970, il se donna la mort selon le rituel ancestral du seppuku, une pratique datant du XIIe siècle et réservée aux samouraïs. Une mort atroce, planifiée comme un dernier chef-d’œuvre.

Paul Schrader explique dans une interview de 2020, alors que son œuvre était mise à l’honneur lors d’un festival de cinéma japonais à Vienne, qu’il avait déjà exploré cette thématique dans Taxi Driver : “J’ai été attiré par cette histoire parce que j’avais écrit un script précédent, Taxi Driver, qui traitait déjà de cette idée pathologique de glorieux suicide.”

Mais cette fois, il voulait traiter un personnage hors du cadre américain habituel : ”Je voulais donc faire quelque chose de similaire, mais pas sur un de ces américains stupides. Mon frère, qui enseignait alors au Japon, m’a parlé de Yukio Mishima, écrivain réputé, très cultivé, homosexuel, et connu dans le monde entier. Et qui correspondait à cette idée d’auto-sacrifice. Mais ça a été un périple difficile pour mener à bien ce film.”

Financer le film fut en effet un véritable défi, au point que Francis Ford Coppola et George Lucas intervinrent comme producteurs. Le résultat est un long-métrage structuré en quatre chapitres, chacun reflétant une phase de la vie et de l’œuvre de Yukio Mishima, notamment Le Pavillon d’or, La Maison de Kyôko et la tétralogie La Mer de la fertilité, souvent considérée comme son testament littéraire.

La véritable prouesse de Paul Schrader fut de rendre visible l’évolution intellectuelle et philosophique de l’écrivain. Comme il le disait lui-même, le défi consistait à “tracer les courbes de sa pensée, sa progression philosophique à travers ses romans, jusqu’à réussir à dégager quatre phases qui constituent les quatre chapitres de son existence”.

Le scénario, signé par son frère Leonard Schrader, expert du Japon et auteur de scénarios comme Yakuza ou Le Baiser de la femme araignée, mêle habilement flashbacks et évocations littéraires. Visuellement, le film est sublimé par la photographie de John Bailey et le travail somptueux de la costumière et décoratrice Eiko Ishioka, future oscarisée pour Dracula de Coppola.

Ken Ogata incarne Mishima avec une intensité impressionnante, déjà reconnue dans La Vengeance est à moi de Shôhei Imamura et La Ballade de Narayama, Palme d’or à Cannes en 1983. La puissance du film tient aussi à la bande-originale de Philip Glass, dont les compositions mélancoliques et hypnotiques, élaborées à partir de simples brouillons de scénario, hantent durablement le spectateur. Certains morceaux, comme Runaway Horses, ont même trouvé une seconde vie, par exemple dans The Truman Show de Peter Weir.

Malgré sa qualité, Mishima n’a jamais été projeté officiellement au Japon… jusqu’au 30 octobre de cette année ! Figurant dans la sélection du Tokyo International Film Festival en 1985, la veuve de l’écrivain et des groupes d’extrême droite s’opposèrent à sa diffusion, refusant qu’il y soit représenté comme homosexuel. Il a finalement été projeté pour la première fois au public au Japon le 30 octobre dernier, dans le cadre d’un hommage au centenaire de Yukio Mishima lors du 38e Festival international du film de Tokyo.

Pour Paul Schrader, ce film représente l’apogée de sa carrière de réalisateur : “C'est le film grâce auquel on se souviendra de moi. En tant que scénariste, c’est Taxi Driver. Mais en tant que réalisateur, c’est Mishima.” Quarante ans plus tard, cette œuvre demeure un monument du cinéma, un portrait saisissant d’un artiste et d’un destin hors norme, à découvrir absolument, sur MUBI notamment.

Astrid et Raphaëlle sur France 2 : “C'est vraiment… une fin de série !” Sara Mortensen réagit au final de la saison 6

Attention, l’article qui suit contient des spoilers sur le final de la saison 6 d’Astrid et Raphaëlle. Si vous ne voulez rien savoir, passez votre chemin !

Ce vendredi 12 décembre, France 2 a diffusé le dernier épisode de la saison 6 d’Astrid et Raphaëlle. Un opus final qui a réservé bien des surprises aux deux héroïnes campées par Sara Mortensen et Lola Dewaere.

Dans les dernières minutes de l’épisode 8 de la saison 6, Raphaëlle confie à Astrid que l’empoisonnement dont elle a été victime à la fin de la saison 5 lui a laissé de grosses séquelles.

Elle risque donc de devoir quitter la police. De son côté, Astrid apprend que les archives de la documentation criminelle vont fermer. Les deux amies sont donc toutes les deux sur le point de perdre leur travail.

Un final surprenant qui a énormément bouleversé Sara Mortensen, comme elle l’a confié à nos confrères de Télé Loisirs. “J'ai dit 'Merci, bonsoir, au revoir, fin de série, fin de carrière, fin de vie, fin de tout. Écoutez, donc il n'y a pas de saison 7 ! On s'arrête là ?"

"Je peux garder mon sac à dos ? Je suis perdue.' Voilà, ma réaction était un peu comme ça. Ce final n'appelle même pas une saison 7, en fait. C'est ça qui est fou. Et ce n'est même pas le cliffhanger, on va dire, le plus spectaculaire. Il n'y a pas un empoisonnement comme dans la précédente saison ou une fusillade. On en revient au cœur des deux personnages. C'est vraiment… une fin de série. En le lisant, j'ai vraiment été choquée. Puis, en le jouant, encore plus !”.

Que les fans se rassurent, le final de la saison 6 ne signe en aucun cas la fin de la série. Astrid et Raphaëlle sera de retour pour une saison 7 qu’Alexandre de Seguins, le scénariste de la série policière, a déjà commencé à écrire.

“Avec ce dernier épisode, nous essayons vraiment de rebattre les cartes, tout en gardant en tête que nous devons conserver l’ADN de la série. Il ne s'agit pas de perdre ce que nous avons créé sous prétexte de se renouveler. La série va garder son identité mais nous allons pousser les curseurs encore plus loin”, nous a-t-il ainsi expliqué lors d’une interview.

Il faudra cependant attendre l’automne 2026 pour découvrir ce que l’avenir réserve à nos deux héroïnes.

Vin Diesel veut Cristiano Ronaldo pour le dernier Fast & Furious

Pour clôturer la fin de la saga Fast & Furious, Vin Diesel voit les choses en grand : inviter Cristiano Ronaldo dans le dernier film, Fast X - Partie 2. Sur son compte Instagram, l'acteur a publié une photo de lui accompagné du sportif avec la légende suivante :

"Tout le monde me demandait s'il ferait un jour partie de l'univers Fast & Furious… Eh bien, je vous confirme qu'il en fait partie. On a même écrit un rôle pour lui…"

Loin de passer inaperçue, cette annonce a récolté plus de 2,5 millions de likes. Pour l'heure, le principal intéressé n'a ni confirmé ou démenti. Ce n'est pas la première fois que des personnalités non issues du milieu du cinéma apparaissent dans la franchise. Vin Diesel avait déjà convié les rappeuses Iggy Azalea dans Fast 7 et Cardi B dans Fast & Furious 9.

Que sait-on du dernier Fast & Furious ? Pour le moment, pas grand chose si ce n'est qu'il s'agirait de la deuxième partie du film précédent, Fast X, et qu'une date de sortie américaine a été fixée pour avril 2027.

Le film, réalisé par Louis Leterrier, marquera les retours de Dwayne Johnson, Jason Statham, Jason Momoa, Jordana Brewster et Michelle Rodriguez.

Les recettes du précédent volet avaient quelque peu déçu Universal. Doté d'un budget impressionnant estimé à 340 millions de dollars, Fast X en avait rapporté 700 millions dans le monde. Un résultant insuffisant comparé aux standards de la saga.

Le réalisateur Rob Reiner a été assassiné, il avait 78 ans

Comme un signe du destin, Misery est programmé ce lundi soir à la télé française, sur Arte.

Possiblement le plus grand film de Rob Reiner, cinéaste aux multiples talents, assassiné hier à son domicile de Los Angeles.

Le choc est immense à Hollywood, où l'acteur et réalisateur tenait une place particulière depuis un demi-siècle. Rob Reiner a été retrouvé mort dimanche après-midi à son domicile de Brentwood, en Californie, aux côtés de son épouse Michele Singer Reiner. Il avait 78 ans.

Selon la police de Los Angeles (LAPD), la mort du couple est traitée comme un homicide. Les premières informations font état de coups de couteau, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame.

"C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons la disparition tragique de Michele et Rob Reiner. Nous sommes anéantis par cette perte soudaine et demandons le respect de notre vie privée dans cette période incroyablement douloureuse", a déclaré la famille dans un communiqué.

Fils du scénariste, réalisateur et humoriste Carl Reiner, Rob s'était d’abord fait connaître comme acteur dans la sitcom culte All in the Family, où il incarnait Michael "Meathead" Stivic, le gendre hippie d’Archie Bunker. Un rôle qui lui vaudra deux Emmy Awards du meilleur second rôle comique, en 1974 et 1978. Il avait été choisi dès 1971 par Norman Lear, doublant notamment Richard Dreyfuss ou Harrison Ford.

En 1984, il passe derrière la caméra et marque l’histoire avec Spinal Tap, faux documentaire devenu culte sur un groupe de heavy metal aussi bruyant que stupide. Son dernier film, Spinal Tap II: The End Continues, en était la suite directe.

Durant la décennie suivante, Rob Reiner enchaîne les succès et démontre une rare aisance à naviguer entre les genres. On lui doit notamment Stand by Me, chronique initiatique adaptée de Stephen King, Princess Bride, devenu un classique absolu de la fantasy romantique, Quand Harry rencontre Sally, comédie sentimentale emblématique, ou encore Misery, possiblement la meilleure adaptation de King au cinéma à ce jour, avec une Kathy Bates habitée. Dans les années 1990, le réalisateur signait aussi un grand film de procès Des hommes d'honneur, porté par Tom Cruise et Jack Nicholson.

Moins en réussite dans les années 2000, ses films deviennent des comédies tendres comme Sans plus attendre (2007) ou Ainsi va la vie (2014) et ont eu plus de mal à rencontrer le succès.

Plus récemment, il avait fait son retour devant la caméra, jouant le père de Zoey Deschanel dans la série New Girl ou faisant un apparition dans The Bear.

Figure progressiste très active à Hollywood, Rob Reiner s’était engagé dans plusieurs initiatives politiques en Californie. Soutien affirmé du Parti démocrate, il était également connu pour son opposition virulente à Donald Trump. En 2006, il avait envisagé de se présenter au poste de gouverneur de Californie avant de renoncer, laissant le champ libre à Arnold Schwarzenegger.

Rob Reiner laisse derrière lui ses enfants Jake, Nick et Romy, ainsi que sa fille adoptive Tracy Reiner, née de son premier mariage avec l’actrice et réalisatrice Penny Marshall. Une œuvre monumentale, aujourd’hui brutalement interrompue par une tragédie qui laisse Hollywood en deuil.

13 décembre 2025

A ses débuts, Clint Eastwood a raté l'occasion de donner la réplique à Marilyn Monroe

Avant de devenir l’une des figures les plus emblématiques du cinéma mondial, Clint Eastwood a longtemps cherché sa place à Hollywood. Au milieu des années 1950, l’acteur n’est encore qu’un jeune inconnu, multipliant les apparitions furtives dans des productions mineures, parfois sans même que son nom apparaisse au générique. Son ambition est pourtant claire : décrocher enfin un vrai rôle et, pourquoi pas, partager l’affiche avec une star.

En 1956, une opportunité inattendue se présente. Le réalisateur et dramaturge Joshua Logan prépare Arrêt d’autobus, un film porté par Marilyn Monroe, alors au sommet de sa notoriété. Il cherche un jeune acteur capable de lui donner la réplique. Eastwood fait partie des candidats sérieux, aux côtés d’un autre espoir hollywoodien, John Smith. Des années plus tard, il se souviendra avec amusement de cet épisode, confiant que son enthousiasme pour le projet était largement nourri par la perspective de travailler avec Monroe, dont la beauté l’impressionnait profondément.

En 2021, l’acteur se confie sur le sujet face au magazine Parade : “Plus jeune, j’avais été envisagé pour jouer un rôle dans Arrêt d’autobus. Le réalisateur, Josh Logan, devait choisir entre John Smith et moi. J’étais assez enthousiaste car [Marilyn] était si belle, et je me disais : ‘Ça pourrait le faire.’”

Le film, adaptation d’une pièce de théâtre, raconte l’histoire d’un cowboy naïf tombant sous le charme d’une chanteuse de saloon, qu’il rêve d’emmener vivre avec lui dans le Montana. Pour Marilyn Monroe, il s’agit d’un projet crucial : Arrêt d’autobus marque sa première production personnelle. Elle y façonne minutieusement son personnage, modifiant sa diction et son apparence afin de s’éloigner de son image habituelle.

Finalement, Clint Eastwood n’est pas retenu. Le rôle revient à Don Murray, alors totalement inconnu, mais dont la carrière sera propulsée par le succès du film.

“On devait se voir le lundi [avec Joshua Logan]. Mais le dimanche soir, on m’appelle pour me dire que ce ne sera pas la peine de me déranger, car ils viennent d’embaucher un certain Don Murray. J’étais déçu”, explique Eastwood au Monde en 2019. “Mais dans une carrière, c’est inévitable, vous êtes tout près, mais non, vous vous situez très loin en fait. Tout ce que je voulais, c’était un rôle, un job. Et coucher avec Marilyn Monroe. C’était sans doute beaucoup demander, mais bon, cela peut se comprendre, j’étais jeune.”

Pour l’acteur (et futur réalisateur), la route reste semée d’embûches. Il continue à accepter des rôles modestes, sans véritable percée immédiate. Il faudra attendre quelques années pour que sa trajectoire change. En 1959, il rejoint la série télévisée Rawhide, un western diffusé pendant huit saisons. Cette exposition régulière change tout : Eastwood attire l’attention du réalisateur italien Sergio Leone, qui lui propose le rôle principal de Pour une poignée de dollars. Ce film marquera le véritable tournant de sa carrière et ouvrira la voie à la légende que l’on connaît aujourd’hui.

L'acteur Peter Greene est mort à l'âge de 60 ans

Le comédien américain Peter Greene, qui avait marqué les esprits en méchant dans The Mask, mais également dans Pulp Fiction, est décédé le 12 décembre à l'âge de 60 ans. NBC News a relayé la triste nouvelle, annoncée par son agent, Gregg Edwards. Les causes de la mort n'ont pas été révélées.

Après s'être formé à l'Actor Studio, Peter Greene trouve son premier rôle important dans le polar La Loi de la gravité en 1992, celui d'un voyou mêlé à une affaire de trafic d'armes. Il poursuit avec le thriller La Nuit du Jugement et surtout Clean, Shaven, dans lequel il campe un schizophrène recherchant sa fille.

1994 est définitivement son année puisque Peter Greene joue ses deux personnages les plus célèbres : l'ennemi de Jim Carrey dans The Mask et le violeur de Ving Rhames/Marsellus Wallace dans Pulp Fiction. Deux prestations montrant à quel point l'acteur est à l'aise dans les rôles de méchants.

L'année suivante, Peter Greene incarne un petit rôle mais marquant dans le polar culte Usual Suspects de Bryan Singer : le gangster Redfoot qui jette un mégot de cigarette dans l’œil du personnage de Stephen Baldwin. Mais sa carrière ne décolle pas, en grande partie en raison de son addiction à la drogue.

Privilégiant l'action, le polar et le thriller, le natif de Monclair à la voix rauque apparaît toutefois dans Piège à grande vitesse (1995), Sombres soupçons (1996), Permanent Midnight (1998), Flic de haut vol (id.) et Black Cat Run (id.), mais la plupart du temps par le biais de personnages secondaires.

Dans les années 2000, hormis sa brève participation à Training Day (un membre de l'équipe de ripoux emmenée par Denzel Washington), Peter Greene joue dans des films souvent peu recommandables, comme Explosion imminente, Black Cloud, Brothers in Arms, Final Engagement ou Manhattan Samouraï.

Le comédien poursuit cette orientation de carrière dans les années 2010 et 2020. On le voit ainsi dans les méconnus Once Fallen, The Kill Hole et City Of Lies. Il prend également part à la série judiciaire produite par 50 Cent For Life ainsi qu'à The Continental, série prequel à la lucrative saga d'action John Wick.

Décédé le 12 décembre, Peter Greene restera à jamais Dorian, grand méchant mémorable de The Mask, mais aussi le fou furieux Zed du Pulp Fiction de Tarantino.

12 décembre 2025

Shy'm annonce devoir arrêter la comédie musicale Chicago sur avis médical

Shy'm s'est lancé dans un défi de taille. La chanteuse menait tambour battant la comédie musicale Chicago depuis le 12 novembre au Casino de Paris. Mais évidemment, un rôle tel que celui-ci se prépare longtemps en amont. Un défi physique et mental, surtout pour jongler avec son rôle de maman, comme elle l'a confié sur le plateau de Quotidien le 21 novembre dernier : "Ça va être la première fois que je vais m'engager sur une durée assez longue. C'est jusqu'en janvier et c'est surtout tous les soirs. Je n'ai jamais fait ça. C'est plus psychologique, surtout de ne pas culpabiliser d'être moins à la maison, de ne plus être là pour l'école, de garder ces moments ensemble aussi de qualité alors qu'on arrive fatiguée, très stressée". Malgré ça, elle semblait prendre goût à ce nouveau chapitre, incarnant Velma Kelly avec une énergie qui avait bluffé le public comme l’équipe du spectacle.

Sauf que ce vendredi 12 décembre 2025, Shy’m a pris la parole dans ses stories Insta pour annoncer l’arrêt brutal, mais provisoire, de ses représentations. Et son message avait de quoi serrer le cœur : "Chers amis, je suis triste de vous annoncer qu'en accord avec la production du spectacle Chicago Le Musical, je suis contrainte de prendre la décision de m'arrêter momentanément, sur avis de l'équipe médicale. J'en suis navrée". Sans donner de détails sur son état, elle a expliqué que sa doublure Lisa Lanteri reprendrait le rôle le temps qu’elle se remette, précisant que cette dernière est "une formidable et talentueuse artiste". L’interruption tombe d’autant plus durement qu’elle était enfin parvenue à trouver son rythme sur cette production ambitieuse. Shy’m promet toutefois de revenir "au plus vite et en pleine forme" histoire de rassurer les fidèles qui l’accompagnent depuis des années.

Cette annonce a aussi réveillé un autre moment marquant de ces dernières semaines : son passage au château de la Star Academy où elle était venue booster les élèves avant un prime comédies musicales. En pleine séance de danse avec Jonathan Jenvrin, elle avait encouragé Bastiaan : "J'ai eu des petites émotions à te regarder parce que t'es dedans (...) Tu essaies d'être dans l'histoire". Elle avait ensuite donné un vrai coup de pouce à Victor : "Fais-toi confiance ! (...) Fais comme si toujours, tout allait bien". Une parenthèse ultra bienveillante qui avait montré une Shy’m généreuse, impliquée et hyper à l’écoute. Difficile, du coup, pour son public comme pour les académiciens, de la savoir forcée de lever le pied. Mais si l’on en croit son message, elle n’a qu’une idée en tête : remonter sur scène dès que la santé le permettra.

Hugh Jackman raconte la fois où il s’est fait pipi dessus au théâtre

Le ridicule ne tue pas, Hugh Jackman en est la preuve ! Le comédien a en effet vécu un moment très embarrassant sur scène pour l’un de ses « premiers jobs » : une adaptation au théâtre de La Belle et la Bête. La star de X-Men y incarnait Gaston, le prétendant orgueilleux de l’héroïne. Mais avant la représentation, un naturopathe, qu’il avait consulté pour des « maux de tête », lui avait fait remarquer qu’il était « déshydraté » et devait boire « beaucoup d’eau avant 17 heures ».

Une règle que Hugh Jackman a respectée religieusement avant de monter sur scène. « Vous imaginez la suite », a-t-il plaisanté au micro d’Howard Stern, se souvenant avoir rencontré un problème dès sa « première chanson » dans le spectacle, où il devait aussi effectuer quelques acrobaties avec ses collègues. « Au moment de soulever Belle, un peu de pisse est sortie. Je porte des collants rouges, pour Gaston. Et j’ai pensé : "Oh oh"… », a-t-il relaté. « Je me souviens de Belle qui me demandait sur mon épaule : "Qu’est-ce qu’il se passe ?" Parce que j’avais arrêté de chanter et je ne faisais que marcher ».

Le comédien a alors eu un choix : poursuivre la représentation et se « pisser dessus », ou se retirer de la scène au risque d’être « humilié ». « Alors, j’ai chanté », témoigne-t-il, « et (l’urine) continuait, ça continuait ». Heureusement, dans les secondes qui ont suivi, ses collants n’ont pas tout de suite montré de traces. « Alors je riais tout seul en pensant que ma botte était pleine de pisse, que mes deux bottes étaient remplies de pisse. Et me voilà sur scène, devant 1.500 personnes et je m’en sors avec ça ».

Mais sa costumière, qui l’attendait en coulisses, a tout de suite compris le problème lorsque le comédien l’a rejoint à la fin de son passage. « Elle regarde mon entrejambe. Je regarde vers le bas en partant et c’est complètement mouillé. Donc, pendant les trois minutes qui ont suivi la chanson, ça s’est imprégné », a-t-il expliqué. « Rien ne peut vous embarrasser après ça », a conclu Hugh Jackman avec un sourire.

Catherine Lara révèle qu'elle a failli mourir quand elle était enfant

Catherine Lara est de retour sur le devant de la scène. La chanteuse et musicienne de 80 ans est actuellement en tournée avec la compagnie Kumo pour présenter le spectacle Identités. Un show où le violon et la danse s'entremêlent, qui passe par Paris, la Suisse, et bientôt le Japon et la Chine. Cette série de concerts à travers le monde va ainsi permettre à l'artiste de se réinventer et de retrouver également son public qui la suit depuis des années.

"C'est un bien-être inimaginable, a-t-elle confié dans les colonnes de France Dimanche. C’est peut-être l’endroit où j’ai le moins peur au monde. Ce qui ne m’empêche pas un trac fou avant d’y monter, je suis même pétrifiée. Pas par la trouille, mais par le souhait d’être au top et d’offrir le meilleur. En revanche, une fois que j’y suis, c’est fini : je suis chez moi et dans un état d’amour indescriptible. Autant de tendresse et de bienveillance dans un monde où on nous prédit la guerre tous les jours, quelle chance j’ai !"

Cette nouvelle tournée permet également à Catherine Lara de se replonger sur son parcours, tant professionnel que personnel. Et l'ancienne compagne de Muriel Robin est revenue sur son enfance marqué par la maladie. Elle a ainsi révélé à France Dimanche qu'elle avait failli mourir. "Je n’aime pas trop en parler, ce n’est pas très joyeux, mais oui, c’est vrai… Durant une année, entre mes 3 et 4 ans, j’ai contracté un syndrome terrible dont j’ai oublié le nom, mais qui m’a rendue vraiment malade, provoquant une paralysie du voile du palais. Une maladie si grave que mes parents ont pensé me perdre. Heureusement, mon père, alors jeune médecin, a contacté le professeur Debré qui, par miracle, m’a sauvée", a-t-elle confié.

Le chemin vers la guérison a été très long pour Catherine Lara. A l'époque, elle a dû suivre de lourds traitements, ainsi qu'une rééducation. "J’ai dû réapprendre à marcher, subir des piqûres, des ponctions lombaires… Bref, ça a été extrêmement difficile", a-t-elle déploré. Un calvaire qu'elle n'oubliera jamais qui l'a transformée. "M’en être sortie m’a donné cet amour infini de la vie, a-t-elle assuré. Après, comme tout le monde, j’ai des petits travers. Je suis coléreuse, je grimpe aux rideaux en deux secondes, mais je redescends aussi sec, c’est ainsi. J’essaie chaque jour de m’améliorer, mais ce n’est pas évident d’aller contre sa nature". Une période difficile dont la tournée la page.

Snoop Dogg devient le premier coach honoraire de l’équipe américaine pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026

On se souvient de Snoop Dogg aux JO de Paris, tellement investi dans son rôle de commentateur qu’il a lancé ses propres Snoop Games, s’essayant à différentes disciplines olympiques pour le plus grand plaisir des téléspectateurs de la chaîne NBC.

Devant le succès reçu, la chaîne n’a pas hésité à rappeler le rappeur pour les Jeux d’hiver de Milan et Cortina d’Ampezzo, qui débuteront le 6 février prochain. Après Snoop Dogg au judo, Snoop Dogg porteur de flamme ou Snoop Dogg à l’escrime, les fans sont impatients de découvrir Snoop Dogg aux sports d’hiver. Le Comité olympique et paralympique américain l’a bien compris, offrant un poste sur mesure à la star du hip-hop : coach honoraire de l’équipe américaine, comme annoncé le 11 décembre.

Que les sportifs se rassurent, Snoop Dogg ne viendra pas conseiller les athlètes sur l’art de la godille. Il annonce lui-même dans le communiqué officiel partagé par People qu’il sera là pour « encourager, remonter le moral et peut-être partager un peu de sagesse depuis le banc de touche ». Pas question de voler la vedette aux sportifs, qui sont, rappelle-t-il, « les vraies stars ». « Cette équipe représente le meilleur de ce que le sport peut offrir : le talent, le cœur et l’énergie. Si je peux y apporter un peu plus d’amour et de motivation, c’est une victoire pour moi », a estimé l’artiste de 54 ans.

Snoop Dogg « prêtera également sa voix pour aider à sensibiliser le public et à collecter des fonds » pour le Team USA Fund, un financement qui vient directement en aide aux athlètes. La star œuvrera ainsi avec « l’équipe derrière l’équipe », qui comprend « le personnel, les entraîneurs, les experts médicaux, les administrateurs et les partenaires qui aident les athlètes à poursuivre leurs rêves et inspirent la nation ».

Le Comité olympique a salué les qualités du rappeur pour ce rôle, telles que sa « passion pour la communauté, le mentorat et l’épanouissement des jeunes », et plus de « son humour » et de « sa générosité ». Le sport et Snoop Dogg, c’est donc désormais une affaire qui roule. D’ailleurs, le chanteur de Drop It Like It’s Hot a déjà mis à jour son LinkedIn avec ce nouveau poste à responsabilité, sur site, et non rémunéré.