02 décembre 2025

Cyril Hanouna peiné devant les mesures prises par son équipe de sécurité

Cyril Hanouna aime aller au contact de son public… mais c’est de l’histoire ancienne. Alors que son équipe évoquait la personne qui a cassé un œuf sur la tête de Jordan Bardella tandis que le président du Rassemblement national participait à une séance de dédicaces à Moissac, la sécurité de Cyril Hanouna est venue sur le tapis. « Il est bien protégé Cyril », a fait remarquer un ex-policier du Raid, Bruno Pomart, de passage lundi dans Tout beau, tout n9uf.

Baba s’est alors lui-même saisi du sujet. Effectivement, il est bien protégé, mais à son corps défendant ! Les nouvelles consignes de sécurité destinées à éviter ce genre d’agression ou de bien plus graves lui gâchent son plaisir. Après ses émissions, en effet, l’animateur de W9 a toujours aimé aller faire un coucou à son public et tailler une petite bavette. Mais pour diverses raisons qu’il n’a pas évoquées à l’antenne, les responsables de sa sécurité lui ont demandé de ne pas s’éterniser dans les couloirs avec ses fans. Et Cyril Hanouna en est malheureux.

« Ça me fait de la peine parce qu’il y a beaucoup de gens qui m’attendent à la fin de l’émission, et ma sécurité m’interdit même d’aller au contact… On est obligé de se fermer et ça me fait chier parce que j’adorais parler, passer des moments avec vous etc., et aujourd’hui, à cause de gars comme ça », dit-il en évoquant l’homme à l’œuf. « Aujourd’hui je suis obligé de tracer et c’est vrai que ma sécurité ne veut pas du tout que je m’arrête ».

Cyril Hanouna, personnalité clivante, ne s’est pas fait que des amis, mais, le 21 janvier 2025, en direct sur le plateau de son ancienne émission de C8, Touche pas à mon poste !, un homme venu du public s’était précipité en criant « Cyril, je t’aime ». Il avait été rapidement maîtrisé et Baba avait « appelé à la raison et à la non-violence », expliquant le lendemain que le jeune homme aurait pu trouver un moyen moins inquiétant de faire passer son message.

Et l’animateur secoué avait annoncé prendre « la chose » au sérieux. « Je vous le dis, pour ceux qui essaieraient de faire la même chose, on va renforcer les choses. Sachez qu’on va avoir une autre méthode, on va directement porter plainte », avait-il prévenu. Dont acte ! Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir dû renforcer sa sécurité. Le présentateur et producteur Arthur, cyberharcelé, est sous surveillance renforcée depuis quelque temps.

Scarlett Johansson soutient toujours Woody Allen face aux accusations anciennes d’agression sexuelle

Woody Allen a une alliée en Scarlett Johansson. La star hollywoodienne, qui a joué dans plusieurs films du célèbre réalisateur, dont Match Point (2005) et Vicky Christina Barcelona (2008), a pris sa défense en 2019 après que le nonagénaire a vu de vieilles accusations d’agression sexuelle sur sa fille adoptive Dylan Farrow remonter à la surface en marge du mouvement #MeToo.

L’affaire a commencé en 1992, lorsque la jeune Dylan avait sept ans. Woody Allen a été accusé de l’avoir agressée sexuellement lors d’une visite familiale après sa séparation de Mia Farrow, et a fait l’objet d’une enquête qui ne l’a pas reconnu coupable. Quelques années plus tard, Dylan Farrow a réitéré ces allégations auprès du New York Times puis dans des interviews données dans le sillage de #MeToo, entraînant l’exclusion du réalisateur, qui nie les accusations, de certains cercles hollywoodiens.

Mais pour Scarlett Johansson, interrogée à ce sujet par The Hollywood Reporter en 2019, l’innocence de Woody Allen ne faisait aucun doute. « Je vois Woody dès que je le peux, et j’ai eu beaucoup de conversations avec lui à ce sujet. J’ai été très directe avec lui, et il l’est aussi avec moi. Il maintient qu’il est innocent, et je le crois et je travaillerais avec lui n’importe quand », avait-elle assuré.

Une prise de position risquée sur laquelle l’actrice est revenue la semaine dernière auprès du Daily Telegraph. « On ne sait jamais exactement quel sera l’effet domino », a-t-elle admis au sujet des effets qu’aurait pu avoir sa déclaration en faveur du cinéaste. « Mais ma mère m’a toujours encouragée à être moi-même, à comprendre qu’il est important d’avoir de l’intégrité et de défendre ses convictions ».

La situation à l’époque semble avoir aussi permis à la star de Jurassic World : Renaissance de prendre du recul. « En même temps, je pense qu’il est également important de savoir quand ce n’est pas votre heure », a-t-elle ajouté. « Je ne veux pas dire qu’il faut se taire. Je veux dire que parfois, ce n’est tout simplement pas le bon moment. C’est quelque chose que j’ai mieux compris en mûrissant ». 

Jada Pinkett Smith poursuivie en justice par un ancien proche de Will Smith pour 3 millions de dollars

Selon une plainte rapportée par People, un ancien associé de Will Smith accuse Jada Pinkett Smith de l’avoir menacé physiquement en septembre 2021. L’actrice aurait confronté Bilaal Salaam lors d’une fête d’anniversaire organisée pour celui qui était alors son mari, en 2021. Dans le hall de l’hôtel Regency Calabasas Commons, elle l’aurait menacé pour acheter son silence.

Bilaal Salaam, ou Brother Bilaal, se décrit comme le « meilleur ami » de Will Smith « depuis près de 40 ans » et proche collaborateur sur plusieurs projets professionnels et personnels. La plainte affirme que Jada Pinkett Smith, 54 ans, accompagnée d'« environ sept membres de son entourage », est « devenue verbalement agressive et a menacé le plaignant en déclarant que s’il continuait à “révéler ses affaires personnelles”, il “finirait par disparaître ou se faire tirer dessus” ».

La maman de Jaden et Willow Smith aurait « demandé » à Bilaal Salaam de signer un accord de confidentialité et l’équipe de comédienne aurait suivi le plaignant jusqu’à sa voiture, « tout en continuant à proférer des menaces verbales » précise la plainte, selon le magazine. Bilaal Salaam affirme avoir refusé six mois plus tard d’aider à gérer le scandale provoqué par la gifle collée par Will Smith à Chris Rock sur la scène des Oscars après que le comédien a fait une plaisanterie sur Jada Pinkett Smith.

« Le plaignant a refusé d’accomplir des tâches qu’il jugeait illégales, contraires à l’éthique ou moralement compromettantes, affirmant que sa conscience ne lui permettrait pas de participer à une campagne de relations publiques trompeuse ou visant à dissimuler des faits », poursuit la plainte.

Bilaal Salaam assure aussi avoir fait l’objet de nouvelles menaces après que le couple, qui serait séparé depuis plusieurs années, a appris qu’il préparait un ouvrage sur la période passée à ses côtés, et après avoir fait des révélations sur la star de Men in Black et sa vie sexuelle dans une interview en 2023. Sans surprise, l’amitié entre les deux hommes en a pris un coup.

L’équipe du plaignant affirme qu’il a subi des dommages tels que des pertes financières, une atteinte à sa réputation, des troubles émotionnels, des problèmes de santé physique et « le déraillement complet de sa vie personnelle et de sa carrière », pour lesquels il réclame 3 millions de dollars de dommages et intérêts.

Les Enfants vont bien : Camille Cottin retrouve Nathan Ambrosioni pour un nouveau portrait de famille

Un soir d'été, Suzanne (Juliette Armanet), accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne (Camille Cottin). Celle-ci est prise au dépourvu. Non seulement elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois mais surtout Suzanne semble comme absente à elle-même. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. La sidération laisse place à la colère lorsqu'à la gendarmerie Jeanne comprend qu'aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître…

Lauréat du Valois de diamant au festival du film francophone d’Angoulême, Les Enfants vont bien marque le retour du jeune cinéaste Nathan Ambrosioni, qui signe un nouveau drame familial après le succès de Toni en famille dans lequel Camille Cottin excellait déjà en mère de cinq enfants. Dans ce nouveau long métrage, marquant sa troisième réalisation – après Les Drapeaux de papier et Toni en famille– le cinéaste s’attèle à un sujet rarement traité au cinéma : celui des disparitions volontaires. Il dresse ainsi une tragédie intime d’une grande justesse, portée par une mise en scène tout en sobriété et en sensibilité, notamment à travers le personnage de Jeanne, incarné par Camille Cottin.

“Au début du récit, Jeanne est comme absente à elle-même, elle semble hantée par quelque chose. Ce qui caractérise Jeanne, c’est une préoccupation permanente, un état que Camille a parfaitement incarné. C’est un personnage opaque, auquel on n’a pas facilement accès”, explique le réalisateur. En effet, l’actrice livre ici l’une de ses interprétations les plus fines et intériorisées. Par ses silences et la force de son regard, elle donne corps à tout ce que son personnage ne parvient pas à dire.

Cette collaboration était une évidence pour Nathan Ambrosioni, qui avait été impressionné par sa complice comédienne sur le tournage de son dernier film. “Elle a ce côté préoccupé, toujours en train de penser à quelque chose dans son regard quand on lui parle, et elle ressent tout très fort. C’est pour ça que j’ai écrit un autre film pour elle”, confie-t-il.

À ses côtés, deux autres figures féminines rayonnent à l’écran : Monia Chokri (Laurence Anyways, Simple comme Sylvain) et Juliette Armanet, musicienne et interprète qui poursuit sa carrière cinématographique après le succès de Partir un jour. Nathan Ambrosioni souhaitait un long métrage reposant principalement sur des protagonistes féminins, créant un espace à première vue sécurisant. “Je trouvais excitant de réunir une actrice, Camille Cottin, une réalisatrice-actrice, Monia Chokri, et une chanteuse, Juliette Armanet”, précise le cinéaste. Ensemble, les trois interprètes insufflent au long métrage une véritable hybridité, à la croisée des disciplines et des sensibilités.

Dans ce drame familial, Jeanne est contrainte de s’occuper des enfants de sa sœur, disparue volontairement. Ce sujet semble hanter le réalisateur, qui, avec ce long métrage, tente de comprendre ce droit à l’oubli, qui autorise chacun d’entre nous à partir, sans intervention policière.

C’est alors un drame sur la disparition qui se construit ici, dans lequel le réalisateur précise : “J’ai envie de parler de l’absence : comment évolue une famille avec un élément manquant ?”. Suzanne – incarnée par Juliette Armanet – n’apparaît qu’au début de l'œuvre. “Je voulais une histoire qui parle d’un personnage qu’on ne voit jamais, qu’il y ait une présence qui se dérobe”. Bien qu’elle soit peu présente à l’écran, il ne semble y avoir d’yeux que pour elle : tout tourne autour de cette absence omniprésente, et chacun tente de comprendre les raisons de ce vide, sans jamais obtenir de réponse.

Dès lors, le silence s’accapare une place majeure dans l'œuvre, apportant un mélange particulièrement paradoxal de tension sourde et d'apaisement. En effet, Nathan Ambrosioni insiste sur le fait qu’il souhaitait réaliser un film de fantôme, notamment en confiant à sa caméra cette charge de présence spectrale, donnant l’impression que quelqu’un observe de loin les protagonistes.

Les Enfants vont bien dresse avant tout le portrait de ceux qui restent, ceux qui avancent malgré l’absence de réponse. Margaux et Gaspard – interprétés par Nina Birman et Manoâ Varvat – forment une fratrie unie face au monde adulte qui semble se déliter autour d’eux. “Ce qui est aussi très fort, c’est qu’ils ont l’air si proches, et pourtant ils sont tellement loin l’un de l’autre et de ce qu’ils ressentent” explique Nathan Ambrosioni. Les deux enfants ne vivent pas du tout la même temporalité des événements et font face à cette disparition traumatisante de deux façons différentes. Au départ, ils semblent former une seule et même entité, puis ce n’est que progressivement que l’on devine que l’un et l’autre ne vivent pas les choses, ni de la même façon.

Tourné essentiellement l’été, une saison qui, pour le réalisateur, fait écho à l’enfance, Les Enfants vont bien joue sur la nostalgie des grandes vacances, d’un temps infini et distordu. Margaux et Gaspard vivent cet été avec un choc, et tous les protagonistes partagent cette attente insoutenable. À la poésie de l’enfance portée par les beaux jours se joint ainsi le mystère du lieu où les scènes se déroulent. En effet, les maisons sont impossibles à réellement situer. “Je voulais un endroit non identifié et qu’on ne nomme jamais. Un espace “neutre” afin que l’on ressente à quel point les enfants sont trimbalés d’un endroit à un autre”, précise Nathan Ambrosioni. Le spectateur se retrouve aussi désorienté que le sont les enfants, arraché à l’espace et au temps, forcé de subir l’absence et de vivre ce qui reste.

Les Enfants vont bien, un drame intense porté par Camille Cottin, Juliette Armanet et Monia Chokri, en salle le 3 décembre.

Bardot : ce que révèle ce documentaire inédit sur Brigitte Bardot

Brigitte Bardot est l’une des premières vedettes médiatiques à déchaîner les foules en France. Objet de tous les fantasmes, de toutes les frénésies, de tous les débats mais aussi de nombreux lynchages, elle est une figure à la fois complexe et multiple qui a fait l’objet de nombreux documentaires.

Co-réalisé par Elora Thevenet et Alain Berliner, Bardot est le premier d’entre eux qui donne véritablement la parole à l’actrice, chanteuse et militante, à l’aube de ses 90 ans. Surprenant et foisonnant, il réunit des confidences captées à différents moments de sa vie, les témoignages de plus de quarante intervenants (spécialistes de la cause animale dont elle est défenseuse, de la mode, du cinéma) ainsi qu’une quantité d’archives filmiques, télévisées et familiales.

Vénérée très jeune pour sa beauté, pour son talent et connue par la suite pour son engagement en faveur de la cause animale, Brigitte Bardot est en réalité une artiste complète, farouchement libre, dont le parcours a marqué plusieurs générations et plusieurs combats.

Issue d’une éducation bourgeoise stricte, la jeune Brigitte fait très tôt l’apprentissage de la discipline. Elle confie : “Je devais tenir un bol d’eau sur la tête pour apprendre à me tenir droite”. La danse classique devient son premier langage artistique, un art “exigeant et très beau” qui forge sa rigueur. En parallèle, elle pose pour Elle, poussée par les contacts de sa mère, et devient rapidement un visage remarqué.

Sa rencontre avec Roger Vadim bouleverse sa trajectoire. Leur collaboration donnera naissance à un film sans prétention initiale - Et Dieu… créa la femme - qui changera pourtant sa carrière de manière définitive. Bardot y incarne une liberté nouvelle, bousculant les codes de représentation du féminin (elle sera jugée “sataniste” par le Vatican !) et installant une présence à l’écran qui marquera durablement le cinéma.

Première actrice à s’affranchir délibérément des conventions vestimentaires imposées aux femmes, elle influence profondément la mode : ballerines, marinières, coupes naturelles… Son style, pensé d’abord pour le confort et l’authenticité, devient un phénomène. Ses films enchaînent les succès et font d’elle une figure incontournable des années 60 et 70.

Bardot se révèle aussi dans la chanson. Elle enregistre plusieurs titres, guidée par l’envie et la légèreté, et impose une voix douce, singulière. Le documentaire revient sur cette parenthèse musicale et sur certaines collaborations devenues mythiques notamment avec Serge Gainsbourg.

Dans une société d’après-guerre en quête de libération, Bardot incarne malgré elle un souffle d’émancipation. Les Françaises voient en elle un modèle de liberté ; les Français, souvent un fantasme... Sa notoriété fulgurante lui ouvre des portes, mais ne la protège pas des violences auxquelles beaucoup de femmes sont confrontées. Le film souligne cette contradiction, sans jamais tomber dans le pathos.

Bardot trouve alors refuge auprès des femmes qui l’entourent – dans un véritable élan de sororité – et auprès des animaux, qui deviendront son engagement majeur. Le documentaire rappelle combien elle a été pionnière dans l’usage de sa notoriété sur les plateaux télé : défense du droit à l’avortement, soutien public à d’autres femmes, dénonciation précoce des conditions d’abattage… Malgré de nombreuses prises de position politiques controversées, que l’artiste avoue regretter aujourd’hui à l’écran, cette dernière a malgré tout été la figure de proue de nombreux combats, à une époque où les prises de parole, notamment féminines, restaient rares et risquées.

“Sans s’en rendre compte, elle a joué un grand rôle pour les femmes : elle a remis certains producteurs abusifs à leur place avant l’heure, résume Nicolas Bary, co-producteur du documentaire. Elle a soutenu de nombreuses femmes, parmi lesquelles son agent, sa productrice, sa maquilleuse et sa doublure, qu’elle appelle ses mamans de substitution. Elle a défendu le droit à l’avortement aux côtés de Simone Veil... Elle a aussi eu le courage de passer du statut de personnalité préférée des Français à celui de figure moquée en prenant la parole pour les animaux. Ce qui la caractérise le plus, c’est la liberté : la liberté de mouvements, de s’habiller, d’embrasser, de parler, d’être tout simplement... et cela malgré les risques…”

Au fil des années, Brigitte Bardot revendique également le droit d’assumer son apparence sans artifices, promouvant l'acceptation des rides et refusant la chirurgie esthétique.

“La gloire, c’est formidable mais c’est invivable” dit-elle. Brigitte Bardot a été la personnalité la plus adulée des Français et l’une des stars les plus entourées, mais ça ne l’a pas empêchée de se sentir terriblement seule – ses relations étant souvent fausses – et de sombrer dans le désespoir. Épiée par les paparazzis, suivie dans la rue, harcelée sexuellement par de nombreux hommes, l’icône de toute une génération a fait le choix de se retirer du cinéma pour se préserver et se consacrer pleinement à son combat.

“Elle a subi d’intenses intrusions jusqu’à trouver des inconnus dans sa piscine qui refusaient de quitter les lieux (...) ou encore son gardien qui amenait des prostituées dans son propre lit qu’il habillait au préalable en piochant dans sa garde-robe, raconte Nicolas Bary. Nous montrons comment le public ou les médias voulaient s’approcher d’elle, la toucher, la posséder en fait.”

Ce cauchemar ne s’est pas arrêté avec la fin de sa carrière d’actrice : son combat pour les animaux lui vaut moqueries et hostilité. “C’était très courageux de mener ce combat alors qu’elle avait tout à perdre”, entend-on dans le film. Pourtant, Bardot s’y consacre corps et âme, trouvant dans la création de sa Fondation un refuge face à un monde qui, à plusieurs reprises, l’a poussée au bord du renoncement.

Bardot dresse habilement le portrait d’une artiste totale et engagée qui s’est heurtée aux exigences et injonctions de son époque. Un récit authentique et bouleversant à découvrir le 3 décembre sur grand écran.

Le réalisateur Jafar Panahi à nouveau condamné par la justice iranienne

Le réalisateur multi-primé Jafar Panahi est à nouveau condamné par la justice iranienne. Comme le rapporte l'AFP, via le site FranceInfo, il est condamné par contumace à un an de prison pour des "activités de propagande" contre l'État. L'AFP ajoute que cette peine est assortie d'une interdiction de voyager de deux ans. L'avocat de Jafar Panahi, Mostafa Nili, a ajouté avoir l'intention de faire appel.

Ce n'est pas la première fois que Jafar Panahi est sanctionné par la justice de son pays. En 2010, Jafar Panahi est accusé de propagande contre la République Islamiste. Il est alors condamné par la justice iranienne à 6 ans de prison ferme pour propagande contre le régime.

Placé en liberté surveillée et interdit de sortie de territoire, Jafar Panahi continue de réaliser des films clandestinement, à l'aide d'autres cinéastes dissidents et combatifs, pour interroger la condition du cinéma iranien et le régime iranien.

Lauréat de la Palme d'or 2025 pour le film engagé Un simple accident

Le réalisateur est de nouveau arrêté à l'âge de 62 ans en 2022. La Cour suprême a annulé la condamnation et a ordonné un nouveau procès. Il ne sera libéré que 7 mois plus tard après une grève de la faim et de la soif pour protester contre les conditions de sa détention dans la prison d'Evin.

Il est libéré sous caution le 3 février 2023. Jafar Panahi n'a pu quitter l'Iran pour la première fois depuis près de 14 ans, que fin avril 2023 pour un séjour en France où vit sa fille, après délivrance d'un passeport par son pays.

Jafar Panahi avait pu se rendre au Festival de Cannes en mai dernier, où il s'est vu décerner sa première Palme d'or. Il était également à Paris en septembre. AlloCiné a pu le rencontrer et l'interroger notamment sur sa motivation à continuer à réaliser.

"Mon travail, c'est le cinéma. Et si je ne fais pas ce travail, ma vie perd son sens. Pour que je puisse vivre, je dois continuer. Il n'y a pas de force ou d’autorité qui peut m'empêcher de faire ce métier. Oui, il y a un prix à payer. Il y a de la prison, il y a l'interdiction de travailler, mais je ne laisserai jamais le pouvoir en place ou la censure faire en sorte que je ne travaille plus.

Ce qui est important, c'est que je sache quel cinéma je veux faire. Et je sais que ce cinéma-là, c'est un cinéma sans mensonges, un cinéma qui me raconte. Je dois continuer à faire des films et réfléchir à comment je peux les faire."

Le réalisateur iranien Jafar Panahi, est le lauréat de la Palme d'or 2025, et en lice pour les Oscars avec Un simple accident. Le film a dépassé les 660 000 entrées en France.

Inconnu de tout le monde, cet acteur a tourné 29 films avec Fernandel

Fernandel a été l'une des stars du cinéma français, notamment dans le registre de la comédie. Avec plus de 185 millions d'entrées au cours d'une carrière s'étalant de 1931 à 1970. Avec plus de 40 ans en tête d'affiche ou en la partageant avec Bourvil, Jean Gabin, Raimu ou Gino Cervi, sa filmographie regorge de classiques, au premier rang desquels Le Petit monde de Don Camillo.

Mais savez-vous quel acteur a le plus tourné avec Fernandel ? Son nom vous est sans doute inconnu, mais il a pourtant côtoyé l'acteur marseillais à 29 reprises !

Cet acteur s'appelle André Jaubert, plus connu sous le nom de "Andrex". Il a rencontré Fernandel dès l'école à Marseille, et restera son ami toute sa vie. D'abord chanteur, il se rend à Paris pour s'y produire, avant de passer par le théâtre et l'opérette. En 1933, Fernandel, qui débute au cinéma, lui trouve un rôle (de chanteur) dans Le Coq du régiment.

On le retrouve donc dans 29 longs métrages de l'acteur, avec des rôles allant du gangster dans Fric-Frac (1939) au chef de gang dans L'Héroïque Monsieur Boniface (1949), en passant par le marin du Mouton à cinq pattes (1954), l'ami fidèle d'Honoré de Marseille (1956), et le patron de bistrot de Cocagne (1960) et La Cuisine au beurre (1963). Il l'accompagnera jusqu'à La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky en 1966.

Hormis ses nombreuses collaborations avec Fernandel, Andrex apparaîtra dans Hôtel du Nord de Marcel Carné, L'Etrange monsieur Victor de Jean Grémillon, le film historique La Marseillaise de Jean Renoir, Manon de Henri-Georges Clouzot et parviendra même à obtenir un premier rôle dans la comédie chantante Madame et son flirt de Jean de Marguenat.

Son dernier rôle sera dans Cap Canaille avec Juliet Berto, Richard Bohringer et Jean-Claude Brialy en 1983. Il s'éteint le 9 juillet 1989 à 82 ans.

01 décembre 2025

Giulia Sarkozy filmée chez le coiffeur, les internautes se déchaînent !

Giulia Sarkozy n’a que 14 ans et pourtant, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni est déjà au cœur de nombreuses polémiques. Très présente sur les réseaux sociaux, elle est souvent la cible de commentaires (très) négatifs.

Dimanche 30 novembre, une vidéo de l’adolescente chez le coiffeur a été publiée. Alors qu’elle a encore attiré la haine, une personne finit par prendre sa défense.

Avec deux parents très célèbres, Giulia Sarkozy a toujours grandi sous le feu des projecteurs. Malgré son jeune âge, elle est déjà active sur les réseaux sociaux et ce depuis plusieurs années. Si initialement elle partageait uniquement du contenu en lien avec l’équitation sur son compte Instagram, les choses ont depuis beaucoup changé. Que ce soit sur Instagram ou bien sur TikTok, elle n’hésite pas à se mettre en scène.

Sur les réseaux sociaux, on peut donc voir Giulia Sarkozy faire la promotion de prestations chez des prothésistes ongulaires, ou bien faire des playbacks. Outre le contenu de ses publications, c’est son apparence qui fait souvent réagir. À 14 ans, elle apparaît maquillée, avec de longs faux ongles, des crop tops et de longs cheveux blonds décolorés. Si rien de tout cela n’est interdit, les internautes lui tombent souvent dessus en affirmant que tout cela n’est pas de son âge. Et une nouvelle vidéo d’elle chez le coiffeur va lui valoir une pluie de commentaires haineux.

C’est sur le compte Instagram de Joker Beauty, un coiffeur situé à Nice et à Paris, que la vidéo a été postée. Sur la publication, on peut voir la fille de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy refaire son balayage blond. En commentaires, les internautes n’y vont pas de main morte. On peut par exemple lire “Et pendant ce temps-là la gamine de 13 ans se fait teindre les cheveux, poser des faux cils et faux ongles, que fait sa mère en fait ?” ou encore : “Des baffes qui ont été oubliées et une éducation…”

Fort heureusement, certaines personnes ont pris la défense de l’adolescente et ont cherché à faire taire toutes les personnes qui l’ont critiquée : “Vos gueules les critiques” – “Laissez-la tranquille” – “Magnifique”, commentent-ils. Un peu de bienveillance au milieu de cette haine.

Aya Nakamura a changé de stratégie : « Je ne me censure plus »

Aya Nakamura se sent libre. La chanteuse s’est récemment confiée à Vogue à l’occasion de la sortie de son cinquième album studio, Destinée, où elle s’est laissé aller à des textes « plus explicites, plus trash ». « Je dis plus de choses, et je les dis comme je veux », a-t-elle souligné, ajoutant : « Je ne me censure plus ». Une déclaration qui n’a pas échappé à la curiosité de Yann Barthès lors du passage de l’artiste dans Quotidien vendredi.

« Vous avez été censurée ? », lui a-t-il demandé. « Je ne me censure pas dans ce que je dis, mais : "Je ne me censure plus", je l’ai plus dit par rapport au perso… Moi, en tant que mère, je me censurais sur certaines choses », a-t-elle expliqué. Aya Nakamura a deux filles, Aïcha, née en 2016 lors de son premier mariage, et Ava, née en 2022 de sa relation avec le producteur de musique Vladimir Boudnikoff, dont elle est séparée.

La chanteuse de Djadja a aussi dû se défaire d’injonctions sur sa situation familiale. « Avant, j’avais eu des a priori en étant mère de deux enfants de papas différents. Chez nous, ça ne se fait pas, c’est très grave ! », a expliqué la star d’origine malienne. « Je culpabilisais un petit peu. Aujourd’hui, je n’ai pas le même œil sur ça, je suis plus libérée. » Aya Nakamura reconnaît aussi que la trentaine lui sied à merveille, elle qui se considère « plus mature » et a pris « du recul en tant que femme ».

Aya Nakamura a déjà évoqué le sentiment de « culpabilité » qu’elle a ressenti en tentant de mener de front maternité et carrière après la naissance de sa première fille. « Je me suis un peu fait mal à moi-même pour pouvoir avancer », avait-elle confié à C à vous, reconnaissant toutefois que ses efforts avaient porté leurs fruits : « C’est possible, aujourd’hui je le fais, ça fait presque dix ans ».

Muriel Robin en colère contre le manque de moyens pour lutter contre les féminicides

«Mettez 120 femmes contre un mur, mettez 120 hommes en face armés, et à 3, les 120 hommes tirent et les 120 femmes tombent au sol, mortes. C’est ce qui se passe dans notre pays. » Ce sont les mots de Muriel Robin, exprimés d’une voix froide et ferme, au micro de BFMTV le 25 novembre, pour résumer l’état des féminicides en France.

La comédienne, qui a incarné Jacqueline Sauvage à l’écran dans un téléfilm de TF1 qui a marqué les téléspectateurs, est en colère face à l’inaction du gouvernement afin de protéger les femmes des violences. D’autant qu’en Espagne, les résultats sont probants depuis que l’Etat y a mis les moyens. « Avec un milliard d’euros en Espagne, les chiffres ont diminué de moitié. En France, on coupe les sous », déclare-t-elle encore.

Le parlement espagnol a voté à l’unanimité, en 2004, une loi contre les violences de genre. Des financements ont été débloqués pour former les institutions – des policiers qui recueillent les plaintes, au corps médical, en passant par la justice – et aussi la mise en place de bracelets anti-rapprochement afin de protéger les victimes. Un milliard d’euros a été alloué sur cinq ans. Vingt ans plus tard, les féminicides ont baissé de 35 % dans le pays.

En France, en 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ancien partenaire. C’est 11 % de plus qu’en 2023, et en deçà des chiffres pour l’instant avancés pour l’année 2025. Au 28 novembre de cette année, selon le collectif Nous Toutes, 156 femmes ont été assassinées en raison de leur genre, en France, depuis le 1er janvier.

« Si certains m’entendent et peuvent se mettre cette image en face des yeux. Moi je suis dans un pays où il se passe ça, et je le vis très mal. J’ai un peu honte », ajoute Muriel Robin, qui n’est « pas très optimiste » mais veut continuer à « y croire », même si « la sauce est un peu amère ».

L’actrice, engagée auprès de la Fondation des femmes, réclame, depuis plusieurs années maintenant, plus d’action, avec notamment une justice plus rapide.