29 novembre 2025

Kevin Spacey dénonce le sensationnalisme d’un quotidien conservateur qui l’a présenté comme sans-abri

Non, Kevin Spacey n’est pas SDF, et il tient à le faire savoir. Dans une vidéo publiée sur Instagram en début de semaine, l’acteur de 66 ans a vivement critiqué le Telegraph, un quotidien britannique conservateur, pour avoir titré son interview « Kevin Spacey : sans-abri, en disgrâce et jouant les crooneurs à Chypre ».

« Je me sens obligé de répondre, non pas à la presse, mais aux milliers de personnes qui m’ont proposé un endroit où dormir ou qui ont simplement pris de mes nouvelles, a déclaré l’ancienne star de House of Cards. Il serait malhonnête de ma part de vous laisser croire que je suis sans-abri au sens traditionnel du terme. »

L’acteur a toutefois tenu à souligner que la faute revenait au média britannique qui a choisi « un titre sciemment trompeur pour générer des clics », et non pas à Mick Brown, le journaliste qui l’a interviewé.

Dans l’interview exclusive publiée le 19 novembre dernier, Kevin Spacey déclare effectivement vivre « dans des hôtels et des Airbnb » en allant « là où le travail l’appelle ». « Je n’ai littéralement pas de chez-moi », y concède-t-il pour décrire son nomadisme de circonstance.

Acquitté en 2023 des accusations d’agression sexuelle qui ont stoppé net sa carrière, Kevin Spacey a dû quitter sa maison de Baltimore, saisie et vendue aux enchères l’an dernier pour couvrir des frais juridiques « astronomiques ». « J’ai eu très peu de revenus et des dépenses considérables ces sept dernières années », confie-t-il dans sa vidéo de réaction, avant d’exprimer sa solidarité envers celles et ceux qui « vivent dans la rue ou dans leur voiture », ce qui n’est pas son cas, rappelle-t-il.

L’homme qui a agressé Ariana Grande à l’avant-première de Wicked : For Good est banni de Singapour

L’homme qui s’est jeté sur Ariana Grande lors de l’avant-première de Wicked : For Good à Singapour ne remettra plus jamais les pieds dans la cité-État asiatique. Johnson Wen a été expulsé vers l’Australie, son pays d’origine, le 23 novembre après avoir purgé une peine de neuf jours de prison pour trouble à l’ordre public, a annoncé l’autorité de l’immigration singapourienne dans un communiqué relayé par la BBC.

Le 13 novembre, cet Australien de 26 ans avait franchi une des barrières de sécurité d’Universal Studios Singapore avant de se précipiter sur la chanteuse de 32 ans, l’agrippant par les épaules. Cynthia Erivo, également à l’affiche du film, était immédiatement intervenue pour repousser l’intrus et protéger son amie qui est apparue visiblement choquée.

Johnson Wen, connu sur Instagram sous le nom de « Pyjama Man », est coutumier de ce genre d’intrusions. Il s’était déjà frayé un chemin jusqu’à la scène d’un concert de Katy Perry à Sydney en juin dernier et s’est illustré lors de matchs de football ou encore lors des Jeux olympiques de Paris l’an dernier.

« Vous semblez chercher l’attention et ne penser qu’à vous-même au détriment de la sécurité des autres », lui a lancé le juge Christopher Goh avant de prononcer son verdict.

Si Ariana Grande n’a pas commenté l’incident, rappelons qu’elle reste profondément marquée par l’attentat de Manchester de 2017 qui avait fait 22 morts à la sortie de son concert.

Tom Holland dans le biopic de Fred Astaire : pourquoi ce film est aujourd'hui menacé ?

Cela pourrait être l'un des plus importants projets de sa carrière. Voilà plusieurs années - quatre exactement - que Tom Holland prépare un biopic sur le danseur et acteur Fred Astaire, véritable mythe d'Hollywood.

Un rôle qui permettrait à l'acteur de s'éloigner des grosses productions super-héroïques pour explorer d'autres horizons. Le film a même son réalisateur, Paul King - aux commandes de Wonka avec Timothée Chalamet et de Paddington.

Problème : le biopic est menacé par la veuve de Fred Astaire, Robyn Astaire. Selon le tabloïd TMZ, une lettre a été envoyée à la productrice Amy Pascal pour exprimer son refus de produire quelconque film sur son défunt mari.

Dans la lettre, Robyn Astaire révèle que, dans son testament, le danseur était "catégorique dans sa volonté de ne pas voir sa vie transposée à l'écran". La veuve dit "respecter et soutenir pleinement cette volonté".

Le développement de ce biopic n'a pas été autorisé par les gardiens de l'image de Fred Astaire. Robyn Astaire exprime son souhait d'intenter une action en justice si les producteurs affirment le contraire. Le projet devrait s'inspirer d'une autobiographie dont les droits avaient été achetés par le studio Sony.

Tom Holland ne s'est pas encore exprimé sur ces faits. En 2026, l'acteur fera son grand retour au cinéma avec deux projets considérables : L'Odyssée, nouveau film de Christopher Nolan - sortie prévue le 15 juillet prochain -, et le quatrième volet de la saga Spider-Man - attendue pour le 29 juillet 2026. Le tournage se poursuit actuellement.

Le biopic sur Fred Astaire ne dispose pas de date de sortie officielle.

Mauvaise nouvelle pour Sylvester Stallone ? La saison 4 de Tulsa King se tourne dans le chaos le plus total !

Actuellement notée 4,1 sur 5 par les internautes d’AlloCiné, la série Tulsa King avec Sylvester Stallone est incontestablement une réussite. Grand succès d’audience sur Paramount+, le programme a été renouvelé pour une quatrième saison, et des discussions sont en cours avec la superstar américaine pour renouveler son contrat pour au moins deux saisons supplémentaires.

Malgré cet avenir radieux, la série rencontre actuellement de gros problèmes de production. Pas moins de 26 membres de l’équipe ont été renvoyés peu avant le début du tournage de la saison 4. Aucune justification n’a été fournie, mais cette décision pourrait être liée au rachat de Paramount par Skydance, et aux restrictions budgétaires imposées par la nouvelle direction.

La question du contrôle financier des productions de Paramount+ est d’ailleurs la cause principale du départ prochain de Taylor Sheridan vers NBCUniversal. Crédité comme producteur de Tulsa King, ce dernier est également le créateur de nombreuses séries à succès telles que Yellowstone et Landman.

Ce plan de licenciement a notamment concerné Freddie Poole, doublure de cascade officielle de Sylvester Stallone depuis quatorze ans. Dans un entretien accordé à Variety, il a critiqué non seulement cette vague de renvois, mais également la manière employée pour se séparer de ces employés.

"La manière avec laquelle cela a été fait était non professionnelle et non nécessaire", a-t-il déclaré. "Certains d’entre eux se sont vus demander de laisser leur équipement sur le plateau à la fin du tournage de la saison 3, pour ensuite se voir dire à une semaine de la reprise qu’ils n’ont finalement plus de travail. Je pense que c’est vraiment un crève-cœur."

De récents rapports ont par ailleurs révélé que la quatrième saison a débuté sans showrunner. Les fonctions de référent artistique ont été provisoirement confiées à Scott Stone, un producteur délégué de la série sans expérience en la matière. Voilà qui n’augure donc rien de bon pour le maintien de la qualité du programme…

Actuellement en tournage, la quatrième saison de Tulsa King est à retrouver l’an prochain en exclusivité sur Paramount+.

Batman, le défi : Michelle Pfeiffer garde un mauvais souvenir du costume de Catwoman

En 1992, Michelle Pfeiffer fait sensation en Catwoman dans le long métrage super-héroïque culte Batman, le défi de Tim Burton. Une étape majeure dans la filmographie de l'actrice américaine (qui aurait pu manquer le rôle qui a fait d'elle une star dans les années 80) mais une expérience très compliquée à vivre. La raison ? Le costume du personnage, particulièrement difficile à endosser.

"C’était le costume le plus inconfortable que j’aie jamais porté", racontait ainsi Michelle Pfeiffer au micro de The Hollywood Reporter en 2017, à l'occasion du 25e anniversaire de Batman, le défi. "Ils ont dû me poudrer, m’aider à l’enfiler, puis l'air était aspiré... (...) Ils appliquaient ensuite une finition à base de silicone pour lui donner son éclat caractéristique. J’avais ces griffes, que je devais accrocher sans arrêt. Le masque me comprimait le visage et m’étouffait… On a eu pas mal de problèmes à régler."

L'un des ces fameux "problèmes" ? "Au départ, ils n’avaient pas prévu d’accès aux toilettes dans la combinaison, il a donc fallu remédier à cela...", révèle Michelle Pfeiffer. Une Michelle Pfeiffer qui ne pouvait jouer une scène que quelques minutes avant de devoir desserrer son habit de cuir pour mieux respirer.

Le costume de Catwoman était un véritable sujet sur le tournage de Batman, le défi. La combinaison était à ce point moulante que Michelle Pfeiffer avait du mal du mal à entendre sa propre voix, ce qui l'amenait à parler plus fort et... à subir les remontrances de Tim Burton, qui lui indiquait de ne pas crier ses répliques ! Au final, plus de 40 costumes de Catwoman ont été utilisés pour les besoins du tournage.

28 novembre 2025

Zootopie 2 : "L’humour va redevenir quelque chose d’important chez Disney"

Dix ans après le succès milliardaire du premier Zootopie, Disney ramène Judy et Nick sur le devant de la scène. Comment éviter la redite avec Zootopie 2 ? On a posé la question au coréalisateur, scénariste et nouveau directeur créatif de Disney Animation (à lire dans le numéro 568 de Première, actuellement en kiosque, avec Avatar 3 en couverture). Jared Bush nous explique comment il a trouvé la formule magique, qui passe d’abord – et surtout – par une bonne dose d’humour.

Trop souvent limité (ou inégal) dans les derniers films du studio, le sens de la vanne doit redevenir une priorité pour Disney, selon Bush : "Je pense que l’humour va redevenir quelque chose d’important chez Disney dans les années à venir", dit-il à Première avant de tempérer : "Sauf que la comédie – je ne vais rien vous apprendre – c’est difficile. Ça demande beaucoup de boulot, beaucoup d’itérations et des choix absolument décisifs au montage : une image de trop et un gag peut s’écrouler."

Allant plus loin dans le détail, le réalisateur de Zootopie 2 insiste sur le timing de la vanne. Du gag.

"Cette question de timing est peut-être encore plus compliquée en animation, où il est quasi impossible d’improviser puisque tout prend du temps. Je suis très ouvert à l’humour et j’accepte toujours que la meilleure idée l’emporte lors des séances d’écriture. Mais je sais qu’on ne fait de grande comédie, et encore plus chez Disney, que si le rire va de pair avec l’émotion."

Avatar 4 se déroulera 8 ans après Avatar 3

Avatar : De Feu et de Cendres n’est pas encore sorti, mais déjà James Cameron pense à l’avenir de sa saga.

Il révèle qu'un gros saut dans le temps aura lieu entre les deux prochains volets : il se passera 8 ans entre la fin d'Avatar 3 et le début d'Avatar 4 !

Tout part d’une contrainte… très Cameronienne : la maîtrise totale de la continuité. Dans une longue interview à Vanity Fair, le réalisateur explique que l’essentiel d’Avatar 2 et Avatar 3 a été tourné sur une période de 18 mois. Un marathon : "Tous les acteurs ont travaillé pendant 18 mois. […] Tout ce que vous voyez faire ces personnages, ce sont les acteurs qui l’ont fait. Il a fallu 18 mois pour boucler les deux films."

Et parmi ces mois de capture, l’équipe a également tourné des scènes d’Avatar 4. Pourquoi ? Parce que les enfants de la famille Sully vieillissent, y compris dans l’histoire. Ainsi, pour rester cohérent : "Les personnages vont sauter d’environ huit ans entre la fin du 3 et le début du 4."

Une réalité biologique, donc, mais aussi narrative. Cameron voulait éviter de reprendre le tournage des scènes "enfants" plusieurs années plus tard, alors que les acteurs ne correspondraient plus.

"On a tourné ces scènes parce qu’on savait que les enfants ne seraient plus des enfants", résume-t-il. Parce qu'il avoue aussi ne pas savoir quand il pourra filmer la suite : "Il faut déjà qu’on gagne un peu d’argent avec les trois premiers..."

Avatar: De Feu et de Cendres arrivera au cinéma le 17 décembre 2025, tandis que Avatar 4 est attendu pour le 19 décembre 2029.

27 novembre 2025

Cette tenue osée de l’ambassadrice des Etats-Unis en Grèce suscite la polémique

Kimberly Guilfoyle est une ancienne chroniqueuse de Fox News. Elle avait ensuite quitté la chaine en juillet 2018 pour travailler pour un Super PAC de Donald Trump. Le 11 décembre 2024, le président américain l’a nommé ambassadrice des USA en Grèce.

La quinquagénaire n’est autre que l’ancienne belle-fille du chef d’État américain.  Ce 27 novembre, elle a suscité la polémique avec une tenue jugée très osée.

Fin 2024, Donald Trump avait une fois de plus créé la polémique en choisissant son ex-belle-fille et ancienne présentatrice de Fox News, Kimberly Guilfoyle, comme ambassadrice en Grèce. "Depuis de nombreuses années, Kimberly est une amie et une alliée proche", avait écrit le président sur son réseau Truth Social. Selon CNN et plusieurs tabloïds, au moment de cette décision, le couple formé par Donald Trump Jr. et Kimberly Guilfoyle venait de se séparer. Kimberly Guilfoyle, ex-responsable du financement de la campagne du président en 2020, a également été procureure à San Francisco.

La décision de Donald Trump de nommer Kimberly Guilfoyle ambassadrice des États-Unis en Grèce avait fait couler beaucoup d’encre. L’ancienne animatrice de télévision est en effet célèbre pour ses frasques sexuelles, mais aussi de ses commentaires méprisants sur les Grecs. En 2015, sur Fox News, elle avait alors lâché : "Personne n’aime les voleurs. Peu importe si vous faites du bon yaourt. Je m’en fiche", au sujet du peuple grec. Elle avait ensuite ajouté que les Grecs prenaient "leur retraite trop tôt".

Jacques Brel : ce que révèle sa fille sur l’affaire méconnue autour de sa sépulture

Le nom de Jacques Brel évoque immédiatement des chansons intemporelles, des paroles intenses, une voix gravée dans l’histoire de la chanson francophone. Mais son héritage ne se limite pas à sa musique. Même après sa disparition, des tensions persistent autour de sa tombe aux Marquises.

Récemment, France Brel, sa fille, a levé le voile sur une affaire peu connue du grand public : celle de la sépulture de son père, et d’une plaque funéraire remise en cause. Dans un souci de vérité et de respect, elle a raconté ce qu’il s’était passé. Un épisode bouleversant et révélateur, bien loin des projecteurs et de la légende.

Aujourd’hui âgée, France Brel a décidé de briser le silence. À travers des interviews et des documents récents, elle raconte les coulisses d’un conflit intime autour de la mémoire de son père. Et au-delà de cette histoire singulière, il pose une question universelle. Comment honorer dignement la mémoire d’un être aimé.

Jacques Brel est mort en 1978 et sa famille l’a inhumé à Atuona, aux îles Marquises. La tombe portait d’abord une plaque avec l’effigie du chanteur. Mais en 1998, pour le 20ᵉ anniversaire de sa disparition, la tombe a été modifiée. La plaque a été remplacée par une inscription comportant un poème, ainsi que les noms de sa femme et de ses enfants. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité.

Des proches ont alors contesté ce changement. Pour eux, cette modification rompait avec l’hommage originel et la mémoire intime du chanteur. Quelques années plus tard, l’ancienne compagne de Brel, Maddly Bamy, a obtenu en justice le droit de rétablir la plaque d’origine. France Brel, aujourd’hui, raconte avoir renvoyé cette plaque “par la poste”, symbole d’un deuil jamais tout à fait apaisé.

Derrière cette histoire de plaque funéraire, c’est tout un pan de l’héritage de Jacques Brel qui semble tiraillé. Pour certains, maintenir la plaque avec le portrait, c’est préserver l’intimité, la part humaine derrière la légende. Pour d’autres, mettre un poème et les noms de la famille, c’est offrir un hommage plus sobre, plus durable, moins tourné vers l’icône.

France Brel, en dévoilant les conflits, montre à quel point la mémoire d’un artiste peut être source de débats et de blessures. Cette histoire rappelle aussi que la mort d’une célébrité ne clôt pas tout. Les choix de commémoration, d’hommage, de transmission sont souvent invisibles au public, mais cruciaux pour ceux qui restent. Et quand la justice entre en jeu, tout semble se mêler : l’affect, le patrimoine, la mémoire collective.

L’affaire de la plaque funéraire de Jacques Brel montre qu’au-delà des chansons, de la célébrité et du public, se joue un drame intime, un combat sur la mémoire d’une famille. Grâce à France Brel, on découvre une facette méconnue de cette légende : non pas la lumière des projecteurs, mais l’ombre des choix derrière la célébrité.

Dans son récit, France Brel rappelle que la mémoire mérite d’être respectée… Pas vendue, pas idéalisée, mais honorée avec vérité.

Aya Nakamura répond aux insultes racistes de l’extrême droite

C’est peu de dire qu’Aya Nakamura a suscité le débat depuis plus d’un an. Et non pas pour ce qu’elle aurait fait, mais pour ce qu’elle est. Dès que la rumeur de sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, en 2024, s’est propagée, les conservateurs et l’extrême droite se sont levés contre sa présence, alors hypothétique. Certains de ses détracteurs en parlent encore aujourd’hui.

L’interprète de Djadja n’a que peu répondu aux insultes qui fusaient à son encontre sur les plateaux télévisés, ou aux mouvements identitaires qui lui intimaient que « ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ». Aya Nakamura s’est concentrée sur sa prestation et a fini de les laisser en PLS en apparaissant, majestueuse et toute d’or vêtue, accompagnée de la garde républicaine devant l’Académie française pour un medley applaudi par 31 millions de téléspectateurs à travers le monde.

A ce sujet, une partie de la réponse d’Aya Nakamura à l’extrême droite se trouvait dans son interprétation lors de la cérémonie d’ouverture. « Je devais juste chanter Pookie et Djadja. Comme il y a eu les polémiques, tout ce brouhaha de méchancetés autour de moi, on a choisi (For Me Formidable de Charles Aznavour) pour répondre », a révélé Aya Nakamura au micro de France Inter.

Quant à la raison pour laquelle certains éprouvent une telle haine à son endroit, la chanteuse, si elle a « supporté » les insultes, s’est surtout interrogée. « Pourquoi j’intéresse ces gens ? Je me suis demandé pourquoi j’ai énervé ces personnes-là, qui dénigraient autant ma musique et pourquoi j’arrivais à marquer autant les esprits », a-t-elle expliqué.

De sa réflexion, Aya Nakamura en a retenu deux raisons. D’une part, elle estime que c’est parce qu’elle est « issue de banlieue » et n’a « pas du tout les codes », ce qui fait d’elle « un ovni » dans le paysage musical. Celle qui a été plusieurs fois récompensée aux Victoires de la musique ne pense en revanche pas que sa couleur de peau soit le problème principal pour ses détracteurs. « D’autres disent que c’est parce que je suis noire, mais ce n’est pas forcément qu’une couleur de peau. C’est mon langage, c’est l’énergie que je renvoie, la nonchalance », a-t-elle ajouté.

Malgré tout cela, Aya Nakamura est l’artiste francophone la plus écoutée au monde et également devenue la première artiste féminine à remplir, pour trois soirs de suite, le Stade de France. Elle s’y produira, à guichets fermés, les 29, 30 et 31 mai 2026.