12 juin 2025

Clara Luciani raconte son moment gênant à bord d'un taxi

Elle bombe le torse, et… vlan. Ce jeudi 12 juin, Clara Luciani a offert à ses abonnés Instagram un petit bijou d’autodérision comme elle seule sait en faire. La chanteuse de Respire encore s’est photographiée à l’arrière d’un taxi, lunettes noires sur le nez, et a partagé un moment de gêne universelle avec une légèreté savoureuse.

“Je suis dans un taxi et là y’a ma chanson Respire encore qui passe à la radio. Donc je suis un peu fière, je bombe le torse et tout… et là le chauffeur vlatipa qu’il lâche un gros soupir et il change la station”, raconte-t-elle. Voilà. Rideau. Un vrai vent radiophonique, aussi brutal qu’inattendu, qui n’a visiblement pas entamé le sens de l’humour de l’artiste, qui a conclu : “Bonne journée à tous, croyez en vos rêves.”

Même quand on s’appelle Clara Luciani, qu’on aligne les Victoires de la musique et qu’on remplit les salles, un petit vent peut toujours souffler. Et plutôt deux fois qu’une. Mais par cette anecdote, la chanteuse de La Grenade prouve une nouvelle fois qu’elle sait manier l’autodérision comme personne. Une chanson zappée par un chauffeur ? Elle en fait une punchline. Et elle prend même soin de conclure avec élégance : “Croyez en vos rêves.” Ironique ou sincère ? Un peu des deux, sûrement. C’est pour ça qu’on l’aime : parce qu’elle ne se prend jamais trop au sérieux, même en pleine tournée estivale.

Mais derrière l’humour, il y a parfois des fragilités bien réelles. Le 14 mai dernier, dans l’émission Small Talk de Konbini, Clara Luciani révélait souffrir d’un tremblement essentiel, une maladie neurologique encore méconnue, responsable de mouvements involontaires. “Je tremble tout le temps, a-t-elle expliqué. Ma mère a la même chose, et je ne crois pas que ça va s’arranger avec les années.” Souvent confondu avec du stress ou de l’alcool, ce trouble peut être très stigmatisant. Et pourtant, Clara Luciani a choisi de ne pas se cacher : “Je prenais des bêtabloquants… mais j’ai décidé de gérer autrement.” Une façon de rester debout, fidèle à elle-même, sans pathos ni faux-semblants. Et si un chauffeur de taxi a changé de station, ses fans, eux, ne décrochent jamais.

Mort de l'acteur Chris Robinson à 86 ans

Depuis 1987, les téléspectateurs du monde entier vivent au rythme des passions, trahisons et rivalités d’Amour, Gloire et Beauté. La série, créée par William J. Bell et diffusée sur CBS aux États-Unis et sur TF1 en France, plonge les fans dans l’univers étincelant de la mode à Los Angeles, au sein de la puissante famille Forrester. Plus de 9 000 épisodes plus tard, le soap continue d’attirer chaque jour des millions de fidèles. L’évolution des personnages, les drames à rebondissements et l’ambiance feutrée mais électrique des défilés en ont fait une référence absolue du genre.

Et parmi ces visages qui ont marqué l’histoire de la série, celui de Chris Robinson reste inoubliable. Entre 1992 et 2005, il a incarné Jack Hamilton, le père de la célèbre Taylor Hayes, chirurgienne au cœur tendre et femme redoutable. Mais sa carrière ne se résume pas à ce rôle. Chris Robinson, c’est aussi le mythique Dr Rick Webber dans General Hospital, qu’il a interprété dès la fin des années 70, avant d’y faire des retours remarqués. Il aura également brillé dans des dizaines de séries et de films tout au long de sa carrière, débutée dans les années 50, cumulant plus de 100 rôles.

Ce jeudi 12 juin, la triste nouvelle est tombée, Chris Robinson est décédé dans son sommeil, à son domicile de Sedona, en Arizona. C’est son ami et collègue MJ Allen qui a partagé l’information sur Facebook, rendant hommage à l'acteur, retraçant sa carrière et ses apparitions à la télévision. Selon les révélations, l’acteur souffrait de problèmes cardiaques depuis plusieurs années, mais rien ne laissait présager une issue aussi soudaine. "Il souffrait de faiblesse cardiaque depuis quelque temps, et c'est la cause officielle de sa mort", rapporte MJ Allen.

L'émotion n’a pas tardé à gagner Hollywood et les réseaux sociaux. Sur X, le compte officiel de General Hospital lui a rendu un hommage émouvant : "L'Hôpital Général doit beaucoup à Chris Robinson et à son interprétation du Dr Rick Webber. Nos pensées accompagnent sa famille et ses amis dans le deuil. Qu'il repose en paix", peut-on lire. De nombreux fans, comédiens et journalistes lui ont également adressé des messages. Chris Robinson laisse derrière lui son épouse Jacquie Shane-Robinson, six fils et cinq petits-enfants.

ll avait fait sa dernière apparition à l’écran en 2022 dans le film Just for a Week, aux côtés de son ami MJ Allen. Une ultime scène, comme un dernier clin d’œil à une carrière aussi riche que touchante. Et pour les fans, son souvenir continuera de vivre entre glamour, nostalgie, et générique culte.

Brian Wilson, des Beach Boys, est mort à 82 ans

Brian Wilson a tiré sa révérence à l’âge de 82 ans. L’annonce de son décès a provoqué une vague d’émotion parmi quelques-unes des figures les plus emblématiques de la musique, qui témoigne de l’impact de l’œuvre du musicien derrière Pet Sounds. À commencer par le groupe qu’il a cofondé en 1961, The Beach Boys, et l’un des deux derniers membres originaux encore en vie, Al Jardine.

« Brian Wilson, mon ami, mon camarade, mon partenaire de football, mon Beach Boy associé et mon frère de cœur, je me sentirai toujours chanceux de t’avoir eu dans nos vies pendant aussi longtemps. Ce qu’il y a de plus réconfortant en ce moment est de savoir que tu es réuni avec Carl et Dennis (Wilson), chantant à nouveau ces belles harmonies », a-t-il déclaré dans un communiqué transmis à The Independent, faisant référence aux deux frères du musicien et autres cofondateurs du groupe, décédés en 1998 et 1983. « Tu étais un humble géant qui m’a toujours fait rire et nous célébrerons ta musique pour toujours. »

Les Beach Boys, mené par Mike Love et d’autres membres, ont eux aussi partagé un bel hommage au musicien sur leurs réseaux sociaux, affirmant que son « héritage » vivrait « à travers ses chansons et dans nos souvenirs ».

L’artiste britannique Elton John s’est rappelé quelques « moments extraordinaires » sur scène avec Brian Wilson qui a eu une grande influence sur sa carrière.

« J’ai appris à l’aimer en tant que personne, et pour moi, il a été la plus grande influence sur mon écriture ; c’était un génie musical et un révolutionnaire », a affirmé le chanteur de Rocket Man sur Instagram. « Il a changé les règles du jeu en matière de composition de chansons et a façonné la musique pour toujours. Un vrai géant. »

Le fils de John Lennon et Yoko Ono, Sean Ono Lennon, a fait écho à ce message sur X, disant avoir « le cœur brisé ». « Peu de gens m’ont influencé autant que lui. Je me sens très chanceux d’avoir pu le rencontrer et passer du temps avec lui. Il a toujours été très gentil et généreux. Il était notre Mozart américain. Un génie unique venu d’un autre monde », a déploré le chanteur.

Lui emboîtant le pas, Bob Dylan a salué le « génie » de Brian Wilson dans un message sur X, tandis que Nancy Sinatra s’est rappelée sur Instagram de « l’une des plus grandes émotions de ma vie » lors d’un duo avec le chanteur sur California Girls.

Certains membres des Rolling Stones lui ont aussi rendu hommage, le guitariste Keith Richards partageant sur Instagram un extrait de son autobiographie Life (2010) où il évoquait les Beach Boys et Brian Wilson, et Ronnie Wood déclarant sur X que son « monde est en deuil » après le départ de Brian Wilson et du musicien Sly Stone deux jours plus tôt. Côté cinéma, John Cusack, qui a interprété le défunt dans son film de 2014, Love & Mercy, a salué auprès de The Independent son « cœur ouvert » et son « oreille capable d’entendre les anges ».

Sydney Sweeney est « confiante » et ressent de la « puissance » lors de ses scènes de nu

Sydney Sweeney ne craint pas de se mettre à nu. La comédienne de 27 ans ressent même une certaine « puissance » au moment de tourner des scènes dans son plus simple appareil. « Je ne suis pas nerveuse », a-t-elle ainsi affirmé à W magazine lorsqu’on l’a interrogée à ce sujet.

À l’inverse, Sydney Sweeney considère que le corps et la nudité peuvent naturellement faire partie intégrante de son travail. « Je pense que le corps féminin est une chose très puissante et je raconte l’histoire de mon personnage, alors je leur dois de bien la raconter et de faire ce qui doit être fait », a-t-elle expliqué.

S’il arrive encore à la comédienne d’avoir le trac avant de monter sur scène ou de jouer devant une caméra, elle doit son assurance quant à la nudité à la série de HBO, Euphoria, qui l’a fait connaître dans le rôle de Cassie Howard. « Je pense que j’ai gagné beaucoup de confiance et conscience de moi en jouant Cassie », a-t-elle admis.

En 2022, la jeune actrice a même normalisé cette pratique lors d’un échange avec Teen Vogue. « Nous sommes tous nus dans la vraie vie », a-t-elle rappelé au magazine. « Nous montrons la vie de ce personnage et ce qu’il traverse. Le corps de Cassie est une forme de communication différente pour elle. »

Par ailleurs, le public retrouvera prochainement son personnage dans la très attendue saison trois d’Euphoria, dont la production a commencé en début d’année. Une nouvelle que les fans ont accueillie avec engouement après plusieurs retards et une longue attente depuis la sortie de la saison deux du show en janvier 2022.

Mort à 87 ans de l'acteur Harris Yulin

Grand acteur de théâtre et fameux second rôle du cinéma américain, Harris Yulin a promené sa silhouette dans près de 140 rôles sur petit et grand écran, jouant dans des oeuvres mémorables comme Scarface, Danger immédiat, Training Day, SOS fantômes II, les série Ozark, Veep ou encore 24h chrono. Il est décédé ce 10 juin à New York d'un arrêt cardiaque, à l'âge de 87 ans.

Né le 5 novembre 1937 à Los Angeles, Harris Yulin étudie le théâtre à la prestigieuse UCLA, avant de faire ses débuts à Broadway dans la pièce Next Time I'll Sing for You en 1963. Jouant sur scène avec un rythme impressionnant, on peut par exemple le voir dans A Midsummer Night's Dream (1964), Richard III (1966) ou King John (1967). Parallèlement, le jeune homme passe des castings pour le cinéma et la télévision.

Il trouve son premier rôle en 1970 dans le drame End of the Road, qui suit un jeune homme sujet à des crises de catatonie. Il poursuit, dans les années 1970, avec quelques petits rôles dans des films comme Doc Holliday, Le Flic se rebiffe et La Fugue, mais c’est surtout à la télévision qu'il est actif, apparaissant furtivement dans plusieurs épisodes de séries et dans des téléfilms.

En 1982, il est choisi pour prendre part à ce qui s'apprête à devenir l'un des films les plus connus de tous les temps : Scarface de Brian De Palma, avec Al Pacino. Il y incarne Bernstein, un inspecteur de police corrompu à la solde du trafiquant Frank Lopez. Fort de ce succès, l'acteur apparaît dans Les Envoûtés, Fatal Beauty, Candy Mountain, Une Autre femme et S.O.S Fantômes 2.

Harris Yulin devient réellement, dans les années 1990, un visage connu du cinéma américain grâce à des personnages secondaires (et souvent mauvais !) dans The Heart of Justice, Danger immédiat, Truman, Stuart sauve sa famille, L'Ile aux pirates, Mes doubles, ma femme et moi, Looking for Richard, Loch Ness, Péril en mer, Meurtre à la maison blanche, Bean ou encore Hurricane Carter.

Si, au début des années 2000, il se fait remarquer dans The Million Dollar Hotel, Training Day et Rush Hour 2, le comédien privilégie les séries avec une cadence impressionnante. Parmi ses nombreux rôles (plus ou moins furtifs), nous pouvons citer ceux qu'il tient dans 24 heures chrono, New York - Police judiciaire, Nikita, Unbreakable Kimmy Schmidt, Ozark, Billions et Divorce.

Travailleur acharné, Harris Yulin se préparait encore, dans les semaines précédant son décès, à jouer un des rôles principaux dans la série American Classic réalisée par Michael Hoffman, avec Kevin Kline et Laura Linney.

"Il était un des plus grands artistes que j'ai pu rencontrer" a commenté Michael Hoffman, à l'annonce du décès de l'acteur, et cité par Deadline. "Son mariage d'une immense technique et d'un sens toujours nouveau de la découverte a donné à son travail une immédiateté, une vitalité et une pureté que je n'ai connues nulle part ailleurs. Et ce qu'il était en tant qu'acteur, il l'était aussi en tant qu'homme : la grâce, l'humilité, la générosité. Nous tous, à American Classic, avons été bénis par notre expérience avec lui [...]".

11 juin 2025

Kim Kardashian dénonce les raids de la police migratoire ordonnés par Donald Trump à Los Angeles

Kim Kardashian n’est pas d’accord avec l’administration Trump et le fait savoir. La fondatrice de SKIMS, qui est née et a grandi à Los Angeles, a partagé hier dans ses Stories Instagram un message critiquant les raids ordonnés par le président des Etats-Unis contre les immigrés en situation irrégulière dans la ville californienne.

Ces derniers ont engendré des manifestations ces derniers jours dans plusieurs quartiers de la ville, qui abrite notamment une grande communauté hispanique. En réponse, le président américain a ordonné le déploiement de plusieurs corps de l’armée américaine, au grand dam du gouverneur de Californie, en renfort des forces de l’ordre.

Une escalade que dénonce Kim Kardashian. « Quand on nous dit que l’ICE (autorité de l’immigration et des frontières) existe pour assurer la sécurité de notre pays et expulser les criminels violents - très bien », a-t-elle commencé.

« Mais lorsque nous sommes témoins de personnes innocentes et travailleuses qui sont arrachées à leur famille de manière inhumaine, nous devons nous exprimer. Nous devons faire ce qui est juste », martèle-t-elle.

La deuxième fille de la fratrie Kardashian-Jenner, issue de la première union de sa mère Kris Jenner avec le défunt avocat Rob Kardashian, a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour rappeler la place de l’immigration dans sa ville natale. « En grandissant à Los Angeles, j’ai vu à quel point les immigrés font partie des murs de cette ville. Ils sont nos voisins, nos amis, nos camarades de classe, nos collègues et notre famille », ajoute-t-elle.

James Gunn évoque un nouveau film Justice League pour son DC Universe

Avec Superman, attendu en salles le 11 juillet 2025, James Gunn ouvre officiellement la première page de son tout nouveau DC Universe.

Écrit et réalisé par le co-PDG de DC Studios, ce reboot mettra en scène David Corenswet dans le rôle du célèbre Homme d'acier, aux côtés de Hawkgirl, Green Lantern et Mister Terrific. Et s’il ne s’agit pas encore d’un film Justice League, les bases semblent bel et bien posées.

Interrogé par Entertainment Weekly, Gunn a confirmé que l'idée de former la mythique équipe de super-héros était dans un coin de sa tête. A terme.

"Bien sûr, bien sûr. Mais attention : il n'y a pas de Justice League dans le monde de Superman au moment du film... Enfin pas encore."

À la question de savoir si l'équipe faisait partie de ses plans à long terme pour le DCU, il a simplement glissé : "Evidemment !"

Sans en dire plus, James Gunn tease déjà ce qui sera peut-être le chapitre 2 de son univers, après son chapitre 1 : Gods and Monsters.

De son côté, David Corenswet ne cache pas son enthousiasme à l'idée d’un film Justice League, tout en restant prudent. "Ça a l’air génial", a-t-il confié. "Mais je préfère ne pas me projeter trop loin pour ne pas être déçu si ça prend une autre direction." L’acteur dit même préférer rester "dans l’ignorance bienheureuse", et attendre que James Gunn lui annonce ce qui l’attend.

En attendant une véritable Justice League, un autre groupe héroïque sera introduit dans Superman. Baptisé la "Justice Gang", cette équipe sponsorisée par Maxwell Lord comprendra Mister Terrific, Hawkgirl et Green Lantern. Un avant-goût évident de ce que pourrait devenir la nouvelle Justice League du DCU.

Bande-annonce de Gangs of Taïwan

Il y a un peu plus d’un an, Keff, un jeune cinéaste américano-taïwanais présentait son tout premier long métrage à la Semaine de la Critique à Cannes.

Gangs of Taïwan (aussi appelé Locust) s’offre une sortie en salles le 30 juillet prochain.

Synopsis : “À Taïwan, Zhong-Han, un jeune homme mutique d'une vingtaine d'années, mène une double vie. Employé dans un restaurant familial le jour, il rackette en bande la nuit pour le compte de parrains locaux. Mais le rachat du restaurant par un homme d'affaires véreux met en danger ses proches, et oblige Zhong-Han à affronter son propre gang.”

Pour nous faire patienter, les premières images (voir ci-dessous) de ce thriller palpitant dévoilent une atmosphère où la violence règne dans les rues de Taïwan. A travers un personnage principal muet, Keff cible la complexité pour la jeunesse taïwanaise de grandir et d'évoluer dans un univers marqué par la terreur. Avec une touche d’émotion, le réalisateur de deux courts métrages (Secret Lives of Asians at Night et Taipei Suicide Story) explore les failles de la solitude adolescente.

C’est aussi un portrait de son époque qui se dessine à travers un message plus politique en référence aux manifestations - lourdement réprimées à Hong-Kong - contre un projet de loi autorisant les extraditions vers Pékin. Pour incarner les personnages principaux de son histoire, Keff fait appel à de nouveaux visages : Wei Chen Liu et Rimong Ihwar. Le casting est complété par Devin Pan, Yu An-shun, Yi-jung Wu et Nien-Hsien Ma.

Gangs of Taïwan le 30 juillet sur grand écran.

Quasimodo sera incarné par Vincent Cassel pour Netflix

Après les succès des Trois Mousquetaires et du Comte de Monte Cristo au box-office, la littérature française inspire de plus en plus le cinéma. Si d'autres projets sont en cours pour le grand écran, les plateformes se mettent également à la page, notamment Netflix, qui vient d'annoncer sa toute nouvelle production de grande ampleur.

Le service de streaming vient de dévoiler la mise en production du film français Quasimodo, produit par Clément Miserez et Matthieu Warter (Radar Films), dont le tournage va démarrer cet été en France.

Selon les informations de Netflix, ce film imagine la vie de celui qui aurait inspiré Quasimodo, le célèbre personnage de Victor Hugo, mêlant révolte et amour impossible à la veille de la révolution de Juillet (1830), dans un Paris menacé par l'épidémie de choléra.

Et pour incarner Quasimodo, c'est l'acteur Vincent Cassel qui a été choisi. La star française collabore pour la seconde fois avec Netflix après la comédie Banger, sortie il y a quelques mois sur la plateforme.

Pour le moment, Vincent Cassel est le seul acteur annoncé au casting de ce nouveau long-métrage d'envergure, qui devrait être un moment fort pour Netflix. Le comédien de 58 retrouve pour l'occasion un réalisateur qu'il connaît bien, à savoir Jean-François Richet.

Le cinéaste l'a en effet dirigé à plusieurs reprises notamment dans le dyptique Mesrine, composé des films L'Instinct de mort et L'ennemi public numéro 1, mais aussi Un moment d'égarement et il y a quelques années L'Empereur de Paris, dans lequel Vincent Cassel jouait Vidocq.

Le scénario de Quasimodo est signé Eric Besnard, scénariste des films Le Convoyeur, Made in France ou encore Babylon A.D. de Matthieu Kassovitz, mais également réalisateur des films Ca$h, Le Goût des merveilles et L'Esprit de famille et bientôt de Jean Valjean, inspiré des Misérables de Victor Hugo, avec Grégory Gadebois au casting.

Don Camillo ; quand Fernandel revenait sur l'un des personnages culte du cinéma français

L'acteur français Fernandel a incarné le personnage du curé italien Don Camillo dans cinq films de 1952 à 1965, qui furent tous des succès au box-office. Ce rôle sympathique qui lui allait si bien le mettait notamment en scène en s'adressant directement à Jésus (doublé par Jean Debucourt, puis Renzo Ricci et Jean Topart).

Dans une interview de 1965, donnée alors qu'il tournait Don Camillo en Russie et disponible sur l'INA, Fernandel racontait avec gourmandise et la verve qui le caractérise comment ce rôle iconique est arrivé dans sa vie :

"La première fois que Duvivier [Julien Duvivier, le réalisateur et co-scénariste du film, ndlr] m'a envoyé le sujet, j'étais à Carry-le-Rouet, près de Marseille, en vacances. Je tournais La Table-aux-crevés [d'Henri Verneuil] et le soir [j'allais] à Carry-le-Rouet (...). Et ce jour-là je me rappelle, avant dîner (...), j'ai commencé à feuilleter le scénario, et j'ai vu la première scène où Don Camillo parlait à Jésus et j'ai dit à ma femme : 'Si vraiment, le sujet que je suis en train de lire continue comme il a commencé, je crois que je tiens le rôle de ma vie. C'était exact, et je l'ai fini dans la nuit."

"Le lendemain je télégraphiais à Duvivier et à [Robert] Chabert [le producteur français du film] 'D'accord' et j'ai reculé un film pour faire Don Camillo d'abord."

Un miracle ? Presque, car Le Petit monde de Don Camillo, qui oppose un curé de campagne italien à un maire communiste et qui se trouvent parfois des luttes communes est un succès triomphal avec 12,79 millions d'entrées en France, et devient aussi un succès à l'international. Une suite est immédiatement lancée avec la même équipe, Le Retour de Don Camillo (1953), qui réalise aussi un excellent score avec 7,42 millions d'entrées dans l'Hexagone.

"J'ai trouvé dans le rôle du personnage de Don Camillo quelque chose d'humain, de vrai, de sincère et qui s'adaptait à ma personnalité, car si j'avais dû jouer un curé conventionnel (...), je n'aurais pas accepté le rôle. J'ai accepté parce que c'était un rôle extraordinaire, qui venait en son temps, et que Duvivier avait traité de manière extraordinaire, où c'était pour moi. (...) Il a tellement réussi les scènes avec Jésus que nous sommes arrivés à faire croire au public que je parlais vraiment au Seigneur."

"Et j'ai retrouvé dans ce personnage un peu de ma nature méridionale, de mon Marseille natal, car après tout Don Camillo c'est Fernandel dans la vie, avec sa faconde, la soutane en plus".