04 novembre 2024

Canal+ va très bientôt perdre l’accès au catalogue de streaming de Disney+

Le tandem formé par Disney+ et Canal+ va prendre fin. Ce lundi 4 novembre 2024, le géant du divertissement américain Disney a déclaré à l’AFP que ce divorce sera effectif à compter du 1er janvier 2025. Les internautes voulant continuer à regarder le catalogue Disney+ auront l’obligation de prendre un abonnement Disney+.

Il y a cinq ans pourtant, Canal+ annonçait l’arrivée prochaine de Disney+ dans son bouquet d’offres. C’était alors un joli coup de la chaîne française, qui s’imposait un peu plus comme la plateforme de référence de la vidéo à la demande par abonnement (SVOD) en France. Précédemment, Canal+ avait déjà signé un deal avec Netflix.

« Les clients de Canal+ ne pourront plus regarder nos nouveaux films, ni accéder à Disney+ ni à nos chaînes de télévision via leur abonnement. Cependant, l’ensemble de nos productions – films, séries, documentaires – resteront accessibles à tous directement sur Disney+ », a prévenu Disney. C’est un coup de tonnerre dans le streaming.

Cette rupture entre les deux partenaires était dans l’air du temps. Mi-juin, Canal+ dégradait Disney+ dans ses offres, y compris les abonnés actuels. On évoquait déjà la perspective de la fin de l’accès à la plateforme américaine via Canal, à moins d’un nouvel accord. Celui-ci n’est jamais venu, car Disney préfère désormais faire cavalier seul.

En l’espace de quelques années, Disney+ est devenu l’un des principaux acteurs de la SVOD en France et dans le monde. Une ascension permise par la possession de licences très fortes (Disney, Pixar, Marvel, Star Wars), mais aussi des documentaires National Geographic et l’adjonction d’une section « Star » pour des contenus plus matures.

Résultat, les internautes qui avaient opté pour un abonnement onéreux sur Canal+ pour avoir l’assurance de couvrir un maximum de services de SVOD vont peut-être le trouver à l’avenir moins attrayant avec une plateforme en moins. Par exemple, l’offre à 80 € par mois inclut Netflix, Disney+, Apple TV, Paramount, Max, diverses chaînes, ainsi que tout Canal.

Actuellement, il faut compter au minimum 5,99 € par mois pour accéder à Disney+ (avec de la pub) ou 9,99 € par mois (sans). Il existe aussi un forfait premium à 13,99 € par mois pour avoir accéder à de la meilleure qualité vidéo et divers avantages. Le détail des abonnements Disney+ peut être retrouvé ici.

Pour Canal+, le timing de l’annonce de Disney+ tombe au plus mal, car c’est plutôt censé être une période de fête : la chaîne célèbre ses 40 ans.

Elle a même prévu un abonnement spécial proposant un accès à Canal+ et à la totalité de ses chaînes et de ses services de streaming partenaires (dont Disney+) pour 40 € par mois, mais avec engagement de 2 ans. Mais d’ici 2 mois, celui-ci sera soudainement moins attractif, en raison du retrait du géant du divertissement.

Ce regret intime de Bérénice Bejo après The Artist

L'actrice franco-argentine a explosé avec son rôle dans The Artist, aux côtés de Jean Dujardin. En 2012, pour ce film, elle reçoit le César de la meilleure actrice et concourt à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle.

C'est le réalisateur français Michel Hazanavicius, son compagnon depuis le milieu des années 2000, qui a réalisé le film. Ensemble, le couple a deux enfants, nés en 2008 et 2011.

Victime d'un succès international, Bérénice Bejo s'est confiée au Journal du Dimanche sur la suite. "Je ne pourrais pas me voir sur des panneaux publicitaires. J'ai du mal avec la perte de l'anonymat. J'ai très mal vécu, à la sortie de The Artist, l'explosion de notoriété." explique-t-elle. Les raisons ? Elle avait un peu perdu de sa gentillesse.

"Je n'étais pas toujours aimable avec les gens...Je le regrette, maintenant. Je comprends l'effort que font les gens et je les accueille bien." explique-t-elle avant de confier si ses enfants veulent suivre la voie de la famille au cinéma. "Non, pas mon fils. Mais ma fille de 13 ans, elle, veut écrire, réaliser, jouer, tout faire. Elle veut être Charlie Chaplin. Elle aime venir au théâtre, rester en coulisse. Je sens que c'est quelque chose de ludique pour elle. J'ai voulu faire ce métier pour ça !"

Très discrète. Bérénice Bejo, apparue récemment dans le film Sous la Seine sur Netflix, a refusé de collaborer avec une grande marque. "Quand j'ai fait The Artist, on m'a effectivement proposé d'appartenir à une grande marque. Oui, je sais, le mot est fort, mais c'est le premier qui me vient ! Je venais de tourner dans un film hyper original, muet, en noir et blanc. Pourquoi serais-je allée me mettre là-dedans ?" questionne la comédienne de 48 ans.

Et cette discrétion ne joue pas en sa faveur sur tous les plans : "Je suis passée à côté de beaucoup d'argent sans doute, et c'est aussi la raison pour laquelle on ne me met pas en couverture de magazine. Parce que je n'ai pas une marque derrière moi. J'ai mis longtemps à comprendre." affirme-t-elle. "De plus, je n'ai pas de comptes sur les réseaux sociaux. Il y a parfois des marques qui veulent m'habiller et ne le font pas, car je ne pourrais pas reposter ou quoi que ce soit. Mais je me débrouille quand même, avec des créateurs que j'adore. Mes crédits, je les paie avec le boulot, comme pour notre maison à la campagne."

Melania Trump : ces événements qui la hantent en pleine campagne électorale

Elle partage la vie d’un des candidats des élections présidentielles américaines qui fait le plus parler de lui. Avec la sortie de ses mémoires; dans lesquelles elle parle notamment de ses échanges avec Charles III, Melania Trump joue la carte de la sincérité et de la femme très proche de son mari. Pour nos confrères de Paris Match, elle est revenue sur sa vie, totalement folle, et de ses espoirs pour l’avenir.

Mais pour l’ancienne First Lady, il est bien difficile d’oublier certains événements qui lui font craindre le pire : “Même si elle (sa vie) peut paraître atypique pour la plupart des gens, c’est ma vie. Et à certains égards, elle est très classique, centrée autour de ma carrière, de mes amis, de ma famille et de ma communauté. Mais le destin apporte toujours son lot de drames. Pour moi, ce furent les deux tentatives d’assassinat dont mon mari a été victime”, décrit-elle. En effet, Donald Trump a été visé de premiers tirs, dont un qui a touché son oreille, le 13 juillet dernier en Pennsylvanie. 

Puis, en septembre dernier, alors qu’il joue au golf, un homme est arrêté avec des armes. Il prévoyait de tuer l’ancien président des Etats-Unis.

Pour Paris Match, Melania Trump revient aussi sur son rôle en tant que First Lady : “Comme première dame, je continuerai de me concentrer sur les enfants de notre nation tout en tirant parti de l’élan que j’ai déjà établi avec Be Best et ­Fostering the Future, des initiatives qui concernent la santé mentale, émotionnelle et sociale des plus jeunes. Je serai attentive à répondre à chaque nouveau besoin”.

Et avec ses quatre années passées à la Maison-Blanche, Melania Trump est confiante quant aux tâches qu’elle doit faire : “J’ai pu mesurer à quel point les gens étaient résilients. De façon plus personnelle, j’ai constaté que je pouvais gérer beaucoup de choses, plus encore que lors de la décennie précédente. En janvier, j’ai dû faire face au décès de ma mère et, six mois plus tard, à la tentative d’assassinat de mon mari”.

Adriana Karembeu a décidé de se confier sur son apparence, elle fait une mise au point

Adriana Karembeu vit une relation apaisée avec Marc Lavoine depuis plusieurs mois. Les deux tourtereaux n’hésitent pas à s’afficher ensemble. Si le chanteur a été plus bavard sur son amour, voilà que l’ancienne top model, plutôt discrète, a accepté de revenir sur cette histoire dans les colonnes de Nice-Matin. En effet, le journaliste a alors indiqué avoir demandé à Thierry Ardisson de lui donner une question à poser à Adriana Karembeu.

“De près, il est moins beau qu’à la télé Marc Lavoine ?”. De quoi faire exploser de rire la mère de Nina : “What ? Il est mieux en vrai. Et en plus, il a un cerveau. Je n’en dirai pas plus. J’ai toujours tout dit sur ma vie personnelle, mais il y a un temps pour ça”. 

Lors de cet entretien, Adriana Karembeu est aussi revenue sur son physique. En effet, depuis sa tendre enfance, sa silhouette attire les regards. Le journaliste de Nice-Matin  lui a alors posé une question étonnante : “Aujourd'hui, qui aimeriez-vous embrasser sur un tournage ?”. Ce à quoi la mère de famille a répondu : “À choisir ? Un beau gosse ! Brad Pitt passerait très très bien ! Après une pause pour m'occuper de ma fille [Nina, 6 ans, Ndlr], j'aimerais bien refaire un film”, lance-t-elle.

Mais hors de question de jouer un rôle sur lequel elle est attendue : “Avec un vrai personnage. On m'a souvent vue dans un rôle de jolie femme, mais ce n'est pas assez. Si on me veut pour mon physique, ça va. J'ai fait le tour. J'avais particulièrement aimé mon expérience dans Meurtres à Étretat. Même si c'est l'année où j'ai fait mon burn-out”.

Des confidences franches de la part d’Adriana Karembeu qui en a marre d’être cantonnée à son physique. Ce n’est pas la première fois que l’ancienne femme de Christian Karembeu fait cette mise au point.

En effet, invitée au micro de VivaCité le samedi 7 septembre, elle n’avait pas hésité à secouer l’animateur : “Et si je suis juste une jolie fille, vous allez me jeter à la poubelle ? Je ne suis pas assez bien dans cette société, je n’ai pas ma place ? Je gagne bien ma vie, je suis contente, je fais mon travail très bien, je suis indépendante, je nourris une famille, je crée des choses”, a-t-elle indiqué. “Vous n’êtes pas juste une jolie fille”, a donc répondu l’animateur. “Et si je suis juste une jolie fille ?”.

Chloë Grace Moretz fait son coming-out

Le monde la découvrait en 2010 alors qu’elle jouait le rôle d’une jeune héroïne survoltée dans le film Kick Ass, face à Aaron Taylor-Johnson. Chloë Grace Moretz, aujourd’hui âgée de 27 ans, se fait plus discrète au cinéma, même si on lui compte quelques films notables comme La cinquième vague, en 2016 ou Greta, en 2018. 

Côté vie privée, même topo, alors que la jeune femme met un point d’honneur à préserver son intimité. Par le passé, elle a eu des relations particulièrement médiatisées avec l’acteur Cameron Fuller de 2013 à 2014, puis avec Brooklyn Beckham de 2014 à 2018. Depuis, Chloë Grace Moretz n’avait plus officialisé aucune histoire, bien qu’elle apparaisse très proche de la top model Kate Harrison depuis plusieurs années. 

Ne confirmant jamais les rumeurs sur sa relation avec la mannequin, l’actrice a fini par prendre la parole ce dimanche 3 novembre, dans le cadre des élections présidentielles américaines. Dans un post Instagram, Chloë Grace Moretz a affiché son soutien à Kamala Harris, qui fait face à Donald Trump pour ce nouveau mandat. 

Parmi les raisons évoquées, la jeune femme explique que la candidate démocrate sera un soutien pour les personnes homosexuelles, dont elle dit faire partie. “Kamala Harris protégera nos droits. En tant que femme homosexuelle j’estime que nous avons besoin de protections légales pour la communauté LGBTQ +”. 

Cette prise de parole engagée marque donc le coming out officiel de Chloë Grace Moretz, après des années de spéculation. Sur Instagram, l’actrice a préféré désactiver les commentaires sous sa publication, probablement face à la vague de haine qu’elle voyait arriver. Sans surprise, ce sont ses précédents posts qui ont alors été inondés par les commentaires désapprobateurs, ponctués de propos homophobes et de soutiens à Donald Trump. 

James Van Der Beek révèle souffrir d’un cancer colorectal

James Van Der Beek a révélé hier dans un entretien pour People et sur Instagram qu’il avait été diagnostiqué d’un cancer du côlon.

« J’ai un cancer colorectal. J’ai dû faire face à ce diagnostic en privé et j’ai pris des mesures pour le résoudre, avec le soutien de mon incroyable famille », a-t-il déclaré au magazine.

D’après Santé Publique France, cette maladie « se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon ou du rectum » et représente « la deuxième cause de décès par cancer tous sexes confondus ». L’acteur de 47 ans a néanmoins cherché à rassurer ses fans sur son état : « Il y a de quoi être optimiste et je me sens bien ». D’ailleurs, la star de Dawson continue de travailler malgré la maladie.

Il est récemment apparu dans un épisode de la série Walker et a d’autres projets en vue, notamment la diffusion en décembre d’une émission spéciale de deux heures, intitulée The Real Full Monty. Ce projet, dans lequel il partage la vedette avec d’autres hommes comédiens et artistes, veut sensibiliser le public sur le dépistage et à la recherche sur les cancers de la prostate, des testicules et du côlon.

James Van Der Beek a également révélé son diagnostic sur Instagram, précisant que son annonce avait été précipitée par un « tabloïd » menaçant de révéler sa maladie avant lui.

« Il n’y a pas de recette pour annoncer ce genre de choses, mais j’avais prévu d’en parler longuement avec le magazine People à un moment donné, pour sensibiliser les gens et raconter mon histoire selon mes propres termes. Mais ce plan a dû être modifié tôt ce matin lorsque j’ai été informé qu’un tabloïd allait publier la nouvelle », a-t-il expliqué dans la légende d’une photo le montrant en compagnie de l’une de ses filles.

La star a ensuite assuré se sentir « en confiance et bien » et s’est engagée à partager plus de détails « lorsque je me sentirai prêt ». Face à ce déluge d’informations dévoilées en peu de temps, James Van Der Beek a présenté ses excuses ses proches qui n’avaient pas encore été mis au courant. « Je m’excuse auprès de toutes les personnes de ma vie à qui j’avais prévu de le dire moi-même. Rien dans ce processus ne s’est produit comme je le souhaitais… Mais nous faisons avec », a-t-il confié.

L’acteur est père de six enfants avec sa femme Kimberly Brook, qu’il a épousée en 2010. Le couple a accueilli Olivia en 2010, Joshua en 2012, Annabel en 2014, Emilia en 2016, Gwendolyn en 2018 et Jeremiah en 2021.

Forrest Gump est de retour au cinéma

Souvenez-vous : le 5 octobre 1994, les spectateurs français découvraient dans les salles obscures le nouveau long-métrage de Robert Zemeckis, à qui les cinéphiles devaient déjà la trilogie Retour vers le futur et Qui veut la peau de Roger Rabbit ?.

Sobrement intitulé en référence à son protagoniste attachant, Forrest Gump raconte la vie mouvementée d’un garçon de l’Alabama aussi simplet que brave et généreux. Au cours de sa vie, Forrest va devenir un témoin privilégié de l’Histoire : guerre du Viêt Nam, ascension des Beatles, scandale du Watergate… Autant de moments marquants de la seconde moitié du XXe siècle qui vont forger le destin de Forrest et de ses proches, notamment de Jenny, son amie et amante de toujours.

Aussitôt, c’est l’amour fou entre les spectateurs et Forrest Gump : près de 4 millions d’entrées au box-office français, 6 Oscars dont celui du meilleur film et une reconnaissance éternelle pour Tom Hanks et Robin Wright, devenus les visages inoubliables de Forrest et de Jenny.

Noté 4,6 sur 5 étoiles, Forrest Gump est actuellement classé “meilleur film de tous les temps” par la communauté AlloCiné. Et à l’approche des fêtes de fin d’année, le cinéaste Robert Zemeckis a concocté une belle surprise aux aficionados de son long-métrage culte : son grand retour au cinéma, aux côtés de ses deux acteurs fétiches !

Le 6 novembre prochain, Robert Zemeckis vous donne rendez-vous au cinéma pour découvrir son nouveau long-métrage, toujours porté par Tom Hanks et Robin Wright. Au programme ? Tout ce qui a fait, il y a 30 ans, le charme de Forrest Gump : une fresque émouvante, familiale et historique où le destin de héros du quotidien s’entremêle à celui des États-Unis. Le nom de cette nouvelle pépite ? Here – Les plus belles années de notre vie !

Vous êtes-vous déjà demandé qui, à travers les âges, avait foulé du pied le sol de votre maison, quelles joies et quels drames s’étaient joués là où votre vie et celle de vos proches se déroule désormais chaque jour ?

Avec Here – Les plus belles années de notre vie, le cinéaste visionnaire Robert Zemeckis s’empare de la question et s’invite dans le salon de la famille Young, composée de Richard (Tom Hanks), Margaret (Robin Wright),de leurs parents et enfants. Noëls, anniversaires, moments de joie et de peine… La caméra, fixée au sein même de leur intimité, vous invite à entrer dans leur quotidien et à découvrir l’histoire du lieu sur des dizaines, voire centaines d’années. Car avant Richard et Margaret, ce terrain était la propriété d’Al (Paul Bettany) et de Rose (Kelly Reilly), celle de riches pèlerins, ou encore une clairière sauvage parcourue de créatures du jurassique…

Plongée vertigineuse dans le temps, Here – Les plus belles années de notre vie invite le spectateur à retracer l’Histoire du monde et des Hommes dans un cadre évolutif d’une dizaine de mètres carrés et à devenir le témoin privilégié d’une épopée humaine et bouleversante.

Netflix : Sous la Seine aura une suite

Avec ses 177 millions d’heures vues depuis juin dernier, le film catastrophe Sous la Seine de Xavier Gens a créé un véritable raz-de-marée sur Netflix et dans le reste du monde, au point de devenir la production française la plus vue sur la plateforme depuis son lancement.

On s'interrogeait depuis sur la possibilité d’une suite, avec sa fin ouverte. Interrogé plusieurs fois sur le sujet, son réalisateur avait botté en touche, se laissant le temps de la réflexion pour savoir si réellement un second volet ferait sens. Mais c’est Bérénice Bejo, la tête d’affiche de Sous la Seine, qui nous apporte aujourd’hui la réponse.

Dans une interview accordée à La Tribune où elle parle de ses projets passés et futurs, la comédienne confirme qu’un Sous la Seine 2 va bel et bien voir le jour. Et elle nous donne une précieuse information quant à la forme qu’il aura :

“En septembre 2025, nous tournerons Sous la Seine 2. Ce ne sera pas une simple suite. Il s'agit d'un autre film, très différent... mais toujours avec un requin.”

Xavier Gens - s'il est bien attaché au projet - et son équipe semblent se donner donc un an de pré-production, sûrement pour continuer l’écriture du script dont nous n’avons toujours pas les détails.

S’il ne s’agit pas “d’une simple suite" et "d’un film différent", on peut se demander quelle forme aura ce Sous la Seine 2. Une sorte de spin-off comme Bird Box, où l'action se déroulera dans une autre ville ?

Car la scène finale - avec Paris sous l'eau remplie de requins - amorçait quelque chose d’intéressant. On comprend que Lilith et ses enfants se répandent à travers le monde ...

Et avec un tournage prévu dans 1 an, il ne faut pas espérer voir le film avant 2026, voire 2027 si le temps de post-production est long. Mais on peut compter sur la plateforme pour planifier d'ores et déjà son lancement, qui ne coïncidera cette fois pas avec les Jeux de Paris.

Reste désormais à savoir si ce Sous la Seine 2 va rencontrer le même succès que le premier volet…

Mort de Quincy Jones à 91 ans

C'est une légende absolue de la musique qui vient de nous quitter. L'immense Quincy Jones, qui s'est distingué au cours d'une extraordinaire carrière longue de 70 ans, s'est éteint ce dimanche à l'âge de 91 ans, dans sa maison de Bel Air, en Californie.

Pour beaucoup, il reste connu pour son travail avec Michael Jackson, qui commença en 1979 avec l'album Off The Wall, vendu à 20 millions d'exemplaires. Auréolé de pas moins de 27 Grammy Awards, il fut aussi cité 7 fois aux Oscars.

"Ce soir, le cœur plein mais brisé, nous devons partager la nouvelle du décès de notre père et frère Quincy Jones. Et bien qu'il s'agisse d'une perte incroyable pour notre famille, nous célébrons la belle vie qu'il a vécue et savons qu'il n'y en aura jamais d'autre comme lui" a déclaré la famille dans un communiqué, transmis à Variety.

"Il est vraiment unique en son genre et il nous manquera beaucoup ; nous sommes réconfortés de savoir que l'amour et la joie, qui étaient l'essence de son être, ont été partagés avec le monde à travers tout ce qu'il a créé. A travers sa musique et son amour sans limite, le cœur de Quincy Jones battra pour l'éternité".

Né le 14 mars 1933 à Chicago, Quincy Jones a commencé dès 18 ans à vivre de son art, en se formant au jazz dans les orchestres de Lionel Hampton et de Dizzy Gillespie. Hyper talentueux, il se fait vite un nom dans l'industrie du disque et devient dans les années 60 un arrangeur que tout le monde s'arrache, de Frank Sinatra à Nana Mouskouri.

Il met alors un pied dans la musique de film et de série, son rêve de jeunesse. Il écrit plusieurs dizaines de partitions entre les années 60 et les années 80.

Avec un style très varié, qui va du jazz à la pop, inspiré des compositeurs Henry Mancini et Armando Trovajoli, Quincy Jones a laissé une influence marquante dans la bande originale du cinéma et de la télé américaine. Pour celle-ci d'ailleurs, il fut le producteur délégué de la série culte Le Prince de Bel Air, qui lancera la carrière de Will Smith.

En 1964, il fut le premier artiste afro-américain à écrire une BO pour un film, qui plus est un pur chef-d'œuvre encore trop méconnu de Sidney Lumet : Le Prêteur sur gages, dans lequel Rod Steiger se révèle extraordinaire sous les traits d'un rescapé des camps de concentration nazis, réfugié aux Etats-Unis, alors que son terrible passé le rattrape.

Adapté d'une comédie musicale de Broadway qui était elle-même une réinterprétation afro-américaine du classique Magicien d'Oz, The Wiz a été un véritable accident industriel pour Universal Pictures et Motown Studios à sa sortie en 1978. Le film a acquis un statut d'œuvre culte au fil des années, notamment parce qu'il marque la première collaboration de Michael Jackson avec Quincy Jones, qui allait devenir le producteur des trois albums mythiques Off The Wall, Thriller et Bad.

En 1985, La Couleur pourpre a non seulement révélé au grand public Whoopi Goldberg et Oprah Winfrey, mais a aussi connu un grand succès, notamment grâce à la bande originale signée par Quincy Jones, également producteur du film. Enregistré par Tata Vega sur des paroles signées Lionel Richie et interprété à l'écran en play-back par Margaret Avery, le titre Miss Celie's Blues (Sister) a été cité à l'Oscar de la meilleure chanson en 1986. Elle est devenue depuis un standard du jazz.

Au sommet de la popularité de Michael Jackson en janvier 1985, Quincy Jones enregistra We Are the World avec un groupe de solistes, baptisé USA For Africa, comprenant également Stevie Wonder, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Willie Nelson, Diana Ross et Ray Charles. Le single, dont les bénéfices étaient destinés à venir en aide à l'Ethiopie frappée par la famine, s'est vendu à environ 20 millions d'exemplaires dans le monde et a ajouté trois Grammys supplémentaires pour Jones, dont un pour le disque de l'année.

Récipiendaire de la National Medal of Arts des mains de Barack Obama en 2011, Quincy Jones a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 2013.

Le documentaire Le Chagrin et la pitié reste un monument absolu 55 ans après sa sortie

S'il diffère naturellement par sa forme des oeuvres fictionnelles, le champ émotionnel ouvert par le documentaire peut être d'une puissance absolument dévastatrice. Parce qu'il aborde des sujets touchant parfois à l'intime, des questions qui nous heurtent profondément et nous interrogent, sur notre rapport au monde, aux autres, au vivant. Nous confronte aussi à notre passé, en nous tendant un miroir dont l'image renvoyée peut être aussi salutaire que d'une rare brutalité. C'est le cas de l'extraordinaire Chagrin et la pitié.

Cité à l'Oscar du Meilleur film étranger, Le Chagrin et la Pitié: chronique d'une ville française sous l'occupation signé par Marcel Ophuls est un véritable chef-d'oeuvre. En partant de l'étude du cas de Clermont-Ferrand, le film dresse la chronique de la vie d'une ville de province entre 1940 et 1944.

Le film élargit son propos factuel à toute l'Auvergne, mais comporte aussi des témoignages de personnalités ayant joué un rôle important pendant la Guerre (Militaires, Hommes d'État, Témoins-clés) ou ayant participé activement à celle-ci, pas forcément à Clermont-Ferrand ni même en Auvergne.

D'une durée de 4h10, le film, tourné en noir et blanc, est constitué d'entretiens et d'images d'actualité de l'époque. Celles-ci, présentées sans aucun commentaire, ont été réalisées sous le contrôle de la propagande du gouvernement de Vichy sauf pour l'avant dernière d'entre elles. Une interview cinématographique de Maurice Chevalier, s'exprimant en anglais, à destination du public américain, se justifiant d'avoir collaboré avec les Allemands, suivie d'images de la Libération rythmée par une chanson joyeuse du célèbre fantaisiste. Ce qui laisse à la fin le spectateur dans une situation de réel malaise.

En France, ce film a été censuré pendant plus de 10 ans à la télévision. Il donne en effet une vision très négative d'une partie de la population française, plus tournée vers Pétain que vers de Gaulle. La Droite française, mais aussi le Parti Communiste français, soucieux de mettre l'accent sur une France résistante incarnée par le général de Gaulle, a souvent tenté de minimiser la collaboration pour préserver la cohésion nationale. C'est ainsi que le film sera banni du petit écran jusqu'à l'arrivée de la Gauche en 1981.

Le film, sorti en 1969, eut un énorme retentissement, parce qu'il tendait à la société française une image que la conscience collective avait pris soin d'enterrer : l'Occupation et la Collaboration. Le film constitue historiquement la première plongée cinématographique effectuée dans la mémoire collective française sur la période de l'Occupation allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.

À une idéologie qui ne faisait pratiquement état jusque là que des faits de Résistance, Marcel Ophuls permit de mettre l'accent sur des comportements quotidiens beaucoup plus ambigus à l'égard de l'occupant, voire de franche collaboration.

En brisant l'image faussement unanime d'une France entièrement résistante, le film a joué un rôle déterminant dans l'inauguration d'une phase de la mémoire de l'occupation à partir des années 1970. Ce courant de pensée sera d'ailleurs largement nourri par un ouvrage qui fera date et est encore considéré de nos jours comme une oeuvre somme sur cette période : "La France de Vichy" de l'historien américain Robert O. Paxton, traduite en français en 1973.

Par sa rigueur et sa portée historique, Le Chagrin et la pitié reste, 55 ans après sa sortie, un des plus grands documentaires du XXe siècle. Il est disponible en VOD et en DVD.