04 décembre 2025

Thelma et Louise : George Clooney en a voulu à Brad Pitt d'avoir décroché ce rôle à sa place

Au début des années 90, Brad Pitt avait 28 ans, et George Clooney en avait 30. Les deux futures superstars hollywoodiennes, qui allaient bientôt devenir amis et partager l'affiche de la célèbre saga Ocean's Eleven, ne se connaissaient pas encore, et ambitionnaient l'un et l'autre de faire décoller leur carrière.

Etonnamment, c'est en tant que rivaux que les deux acteurs se sont côtoyés pour la première fois de leur vie. En effet, ainsi que George Clooney l'a récemment raconté au micro du Times, il avait lui-même postulé pour obtenir le rôle du séduisant auto-stoppeur J.D. dans le mythique Thelma et Louise de Ridley Scott. Un personnage finalement confié aux bons soins de Brad Pitt, et une prestation qui a largement contribué à lancer le jeune comédien sur le chemin de la gloire.

"J'ai passé le test final pour un rôle dans Thelma et Louise. Et c'est ce salaud de Brad Pitt qui l'a eu", a ainsi raconté George Clooney avec humour.

"Je n'ai pas regardé Thelma et Louise pendant des années, parce que ça m'a contrarié. Ce rôle a lancé sa carrière au cinéma. Il faisait des sitcoms et des merdes avant ça, c'était le truc qui aurait pu me faire décoller ! (...) Il me charrie encore avec ça. Mais, bien sûr, quand j'ai vu le film, je me suis dit qu'il fallait que ce soit lui."

Une décennie après Thelma et Louise, les deux comédiens se sont donc donné la réplique pour la première fois dans le mythique film de braquage de Steven Soderbergh, Ocean's Eleven. Rapidement devenus amis, ils ont également travaillé ensemble dans le désopilant Burn After Reading des frères Coen, et tout récemment dans la comédie d'action Wolfs. Sans rancune, donc !

Ishtar : ce film d'aventure au casting de stars a été l'un des plus grands échecs des années 80

La galaxie tragique des oeuvres qui se sont fracassées devant les portes du box office est hélas constellée d'exemples édifiants, malgré les sommes parfois pharaoniques injectées par les studios. Et leurs grosse têtes d'affiches a priori susceptibles de drainer généreusement les spectateurs vers les salles obscures.

Auréolé deux fois de l'Oscar du Meilleur acteur, en 1980 pour Kramer contre Kramer et en 1989 pour Rain Man, Dustin Hoffman est un acteur de légende. C'est durant la fin des années 60 jusqu'au début des années 80 que sa carrière atteint des sommets : Macadam Cowboy, Little Big Man, Marathon Man, Les Chiens de paille de Sam Peckinpah, Papillon, Lenny de Bob Fosse, Tootsie...

Juste avant de triompher avec Rain Man justement, l'acteur sera en haut de l'affiche d'un film qui fut l'un des plus gros échecs de la décennie, une comédie d'aventure largement oubliée depuis : Ishtar, en 1987.

Sur le papier pourtant, les planètes semblaient alignées. Le film était réalisé par Elaine May, citée à l'Oscar du Meilleur scénario adapté pour un classique, Le Ciel peut attendre, en 1979, avec Warren Beatty. L'acteur donnait justement la réplique à Hoffman dans Ishtar, épaulé aussi par notre Isabelle Adjani nationale, qui était à l'époque la compagne du moment de Beatty..

Produit pour un budget très conséquent de 51 millions de dollars, ce qui correspondrait aujourd'hui à plus de 145 millions $ ajusté à l'inflation, le film ne rapportera qu'un humiliant 12,7 millions $ au box office mondial, faisant perdre à son studio, Columbia, environ 40 millions $.

L'histoire ? C'est celle de deux auteurs-compositeurs-interprètes qui rêvent d'être les nouveaux Simon et Garfunkel; sauf qu'ils sont loin d'en avoir le talent... Ils finissent par accepter un engagement dans un hôtel au Maroc et vont se retrouver mêlés contre leur gré à une opération de la CIA dans le pays (imaginaire) d'Ishtar..

Tourné au Maroc en 1985 dans un contexte politique très difficile au Maghreb, et à New York, avec la contribution du très réputé directeur de la photographie Vittorio Storaro (nul autre que le chef opérateur fétiche de Bernardo Bertolucci et d'Apocalypse Now de Coppola), le film a attiré l'attention des médias avant même sa sortie en raison d'importants dépassements de coûts s'ajoutant à un budget déjà colossal, et de rumeurs de conflits entre la réalisatrice Elaine May, Beatty et Storaro, racontés dans ce passionnant article publié dans Vanity Fair en 2010. Un changement dans la direction du studio Columbia Pictures pendant la post-production a également entraîné des troubles qui ont nui à la sortie du film.

L'échec fut dévastateur pour Warren Beatty, qui produisait (et jouait, donc) le film, et brouillera à jamais son amitié avec la réalisatrice Elaine May, avec qui il avait pourtant eu d'excellentes relations sur leur précédente collaboration, Le Ciel peut attendre.

Ishtar a lourdement contribué à plomber la carrière de la jeune réalisatrice. Après ce film, elle ne repassera à la réalisation qu'une seule fois; en l'occurrence pour un documentaire sur Mike Nichols. Elle écrira toutefois les scripts du remake américain de la Cage aux folles, ainsi que celui de Primary Colors, pour lequel elle gagnera sa seconde citation à l'Oscar.

Les Misérables : première image avec Vincent Lindon et Tahar Rahim

Hollywood a les comics, en France ce sont les monuments de la littérature qui servent de matière première pour les blockbusters. Après le carton du Comte de Monte-Cristo, d’après Alexandre Dumas, c’est une nouvelle adaptation XXL des Misérables de Victor Hugo qui fera l’évènement l’an prochain au cinéma. 

Le film, réalisé par Fred Cavayé (Adieu Monsieur Haffmann), a connu un tournage épique de 17 semaines, démarré cet été à Bordeaux. Avec un casting rempli de stars : Vincent Lindon, Tahar Rahim, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Noémie Merlant, Vassili Schneider, Megan Northam, Marie Colomb.

Une première image vient d’être dévoilée, avec Vincent Lindon en Jean Valjean et Tahar Rahim en Javert. 

Selon le site figurants.com, Les Misérables aurait bénéficié d’un budget de 33 millions d’euros. Plusieurs sociétés se sont associées pour financer ce projet très ambitieux : Eskwad et Curiosa Films à la production, et en co-production StudioCanal (qui distribuera le film), TF1 Films, Canal + et Netflix. 

Les Misérables sortira le 9 décembre 2026 au cinéma. 

Synopsis : Jean Valjean, un ancien forçat évadé du bagne où il a passé 16 ans pour avoir volé du pain, se consacre désormais à faire le bien autour de lui. Il se crée une nouvelle identité, celle d'un notable respecté, et vient en aide à Fantine, une ouvrière mourante en lui promettant de sauver sa fille, la petite Cosette, des griffes des Thénardier, des aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Alors que Valjean prend soin de l'enfant et l'élève comme sa propre fille, son passé finit par le rattraper en la personne de l’inspecteur Javert qui n'a eu de cesse de le pourchasser durant toutes ces années. En dépit de l'agitation sociale qui secoue la France, les destins de Valjean, de Cosette, de son amant Marius et de Javert s'entremêlent dans un Paris bouillonnant et révolutionnaire. À travers des luttes, des sacrifices et un profond désir de justice, Valjean s'efforce d'achever son parcours de rédemption et d'offrir à Cosette un avenir d'amour et de liberté.

Hugh Jackman est très fan de Bienvenue chez les Ch'tis

En toute fin d'année, Hugh Jackman fera l'actualité avec le drame musical Sur un air de blues. Dans ce long métrage basé sur une histoire vraie, l'acteur incarne un musicien fauché qui, avec sa compagne (jouée par Kate Hudson), redonne vie à la musique de Neil Diamond en formant un groupe lui rendant hommage.

Invité de l'émission Beau Geste de France 2, Hugh Jackman a bien évidemment évoqué ce Sur un air de blues qui sortira en salles le 31 décembre prochain. Mais au cours de cet entretien durant lequel il se définit comme un "entertainer", l'acteur de 57 ans a aussi dévoilé quels étaient ses trois films français préférés. Verdict ? Une oeuvre historique emmenée par Gérard Depardieu dans un rôle iconique et des comédies culte qui ont cumulé à elles deux près de 40 millions de spectateurs.

"Moi, j'adore... Pendant ma jeunesse, il y a eu Cyrano de Bergerac, Intouchables aussi", révèle Hugh Jackman à Pierre Lescure. "Et puis aussi... J'oublie toujours le nom de cette comédie. Vous savez, celle avec le facteur du Sud qui est envoyé dans le Nord... Bienvenue chez les Ch'tis, fantastique ! Il me fait tellement rire, ce film !"

Pierre Lescure, après avoir rappelé à Hugh Jackman qu'il avait donné la réplique à Omar Sy, la star d'Intouchables, dans X-Men: Days of Future Past ("J'étais un peu impressionné quand je l'ai vu", avoue l'acteur), lui demande enfin s'il aimerait un jour tourner un film en langue française, à l'instar de Jodie Foster dans Vie privée, actuellement en salles. La réponse ne se fait alors pas attendre.

"J'espère, oui", s'enthousiasme l'interprète de Wolverine (qui n'était pas du tout le premier choix de Marvel pour le rôle). "Mon prof de lycée serait très content. Monsieur Gal me disait toujours : "Tu as un bon accent mais tu ne fais jamais tes devoirs." Mais là, j'apprends vraiment."

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03 décembre 2025

Natalie Portman a totalement adopté le mode de vie et l’éducation à la française

Natalie Portman est très épanouie en France. Et ce, malgré son divorce du chorégraphe français Benjamin Millepied l’an dernier, avec qui elle avait posé ses valises dans la capitale en 2014 à l’occasion de la nomination de son ex-mari à l’Opéra de Paris. L’actrice considère désormais la ville lumière comme sa maison, d’autant que l’éducation offerte à ses deux enfants, nés de son mariage avec le danseur, Aleph, 14 ans, et Amalia, huit ans, lui plaît particulièrement.

La star de Black Swan a évoqué, auprès de Net-A-Porter. , « les vacances fréquentes » qui « sont tellement agréables ». Mieux encore, la comédienne, qui a fait ses premiers pas au cinéma à 12 ans dans le film de Luc Besson, Léon, au côté de Jean Reno, a fait l’éloge de l’éducation à la française, qui lui a réservé bien des surprises.

« Tous les enfants qui viennent chez moi me disent : "Bonjour madame" et me font la bise. Et avant de partir, ils me disent : "Merci de m’avoir reçu", et si je ne suis pas à proximité, ils viennent me chercher pour me le dire », a-t-elle fait remarquer.

Quant au cliché des Parisiens qui seraient « grossiers », Natalie Portman l’a balayé d’un revers de main. « Je trouve que les gens ici sont vraiment incroyablement sympathiques. Il faut juste savoir comment interagir avec eux pour ne pas passer pour des impolis », a-t-elle affirmé.

Le mode de vie - un peu plus ralenti - des Français comparé au rythme américain, ne freine en revanche en rien le développement de la culture.

« Même quand il fait froid et gris, il y a toujours une exposition, un concert, un dîner ou des écrivains incroyables en ville ; quelque chose de fascinant et de stimulant… », a-t-elle souligné, avant de souligner l’importance de l’exception culturelle française. « Je pense que nous partons du principe que les cultures occidentales sont toutes les mêmes et uniformisées d’une certaine façon par la culture populaire que tout le monde consomme », a-t-elle analysé. « Ce n’est pas vrai : ici, c’est extrêmement spécial et la culture est très différente, tant en profondeur qu’en surface. »

Natalie Portman s’est aussi réjouie de la « discrétion », y compris lorsqu’il s’agit du respect de la vie privée, des Français qu’elle croise.

Enora Malagré atomise l’élection de Miss France

Chaque année, l’élection de Miss France déclenche débats et prises de position tranchées. Mais cette fois, c’est l’une des voix les plus connues du PAF qui s’est insurgée avec une vigueur rare. Invitée sur le plateau de l’émission Estelle à Midi ce 3 décembre 2020, Enora Malagré a livré un réquisitoire frontal, sans détour, contre ce qu’elle considère comme un concours "dépassé", "honteux" et profondément problématique vis-à-vis de l’image des femmes.

Dès le début de son intervention, la chroniqueuse n’a pas mâché ses mots : "Cela fait 20 ans que je réclame la suppression de ce concours agricole pour les femmes que je trouve honteux, qui hyper-objétise la femme", a-t-elle lancé, provoquant un silence gêné sur le plateau.

Selon elle, la mécanique même du concours repose sur une vision archaïque du féminin, réduisant la valeur des candidates à leur apparence : "À quel moment on continue de juger les femmes sur leur physique ? On n'est plus en 1950".

Pour étayer son propos, Enora Malagré pointe ce qu’elle considère comme une contradiction flagrante entre le discours modernisé du concours et la réalité des profils retenus : "Malgré le changement de règles, il n’y a pas de femme de 60 ans. Même si elles se présentent, elles ne seront pas élues".

Elle poursuit en évoquant la diversité corporelle : "Il n’y a pas de femme qui fait un 46 ! Ça ne représente pas le corps des femmes. On est sur une hypocrisie lunaire"

Pour elle, la sélection continue de renvoyer une image unique et irréaliste de la féminité, loin de la variété des silhouettes présentes dans la société française. L’animatrice développe également l’idée que Miss France illustre un déséquilibre profond dans la manière dont les corps sont perçus et valorisés.

"Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de Mister France ? Il y en a eu un moment, mais ça n’a jamais marché parce qu’on n’hyper-objétise pas le corps des hommes. On ne le sexualise pas", accuse-t-elle.

Dans son analyse, Miss France perpétue un modèle culturel où le corps féminin est soumis à l’évaluation et au jugement public, alors que le corps masculin échappe en grande partie à cette exposition normée.

Interrogée par Estelle Denis sur une éventuelle soirée Miss France entre amis, Enora Malagré s’est immédiatement insurgée : "Mais ça ne va pas ? C’est tellement dégradant !"

Elle concède comprendre le côté fédérateur pour défendre sa région, mais estime qu’il ne justifie en rien un tel concours : "Dans ce cas-là, on n’a qu’à juger du sauciflard, mais pas des femmes".

Surtout, elle rappelle qu’au-delà des paillettes et du folklore, la réalité du concours repose sur des critères physiques stricts, même lorsque le comité prétend s’ouvrir : "Je continue de militer ardemment pour la suppression de ce concours".

Un 5e film Sonic annoncé au cinéma en 2028

Paramount continue d’étendre l’univers de Sonic, désormais l’une de ses franchises les plus rentables.

Le studio a daté pour le 22 décembre 2028 un "Sonic Universe Event Film", qui sera factuellement le cinquième film de la franchise à sortir au cinéma. Encore sans titre, on ne sait pas de quoi il parlera ni sur quel personnage il sera centré. Il sera produit par Neal H. Moritz, producteur historique de la franchise.

Ce projet suivra en effet Sonic 4, attendu le 19 mars 2027, et qui prolongera la trilogie principale. Sans être Sonic 5 (pas encore annoncé mais qui devrait suivre), ce nouvel opus permettre certainement de mettre la focale sur un congénère du hérisson bleu, à l'image de ce que la série Knuckles avait fait en 2024 sur Paramount +.

La saga Sonic reste un pilier majeur pour le studio : les trois premiers volets ont déjà généré plus d’un milliard de dollars au box-office mondial.

Dans le même temps, Paramount confirme le retour de Leonardo & cie au cinéma. Un film en live action avec Les Tortues Ninjas sortira bien en 2028.

Le projet, produit aussi par Neal H. Moritz, prendra la forme d’un hybride live action / animation CG pensé pour un public familial. Il marquera le grand retour en prises de vues réelles des quatre frères Leonardo, Donatello, Raphael et Michelangelo, une première depuis Ninja Turtles 2 en 2016.

Après cet échec en salles, Paramount avait relancé la licence via l’animation avec Ninja Turtles: Teenage Years en 2023, qui avait été prolongé dans la foulée en une série animée, Tales of the Teenage Mutant Ninja Turtles : Légendes des Tortues Ninja. Une suite au cinéma est prévue : Mutant Mayhem 2, prévue pour le 17 septembre 2027.

Le nouveau film en live, Teenage Mutant Ninja Turtles, est calé pour le 17 novembre 2028.

Bande-annonce de Mother Mary, avec Anne Hathaway

2026 appartient déjà à Anne Hathaway. L’actrice sera à l’affiche l’an prochain de la suite du Diable s’habille en Prada, de L’Odyssée de Christopher Nolan, du nouveau David Robert Mitchell, Flowervale Street, et du thriller psychologique Verity aux côtés de Dakota Johnson et Josh Harnett. Mais ce n’est pas tout. 

On la verra d’abord dans Mother Mary, une production A24 attendue en avril dans les cinémas américains (pas encore de date de sortie française). Elle y joue une star de la pop en crise existentielle qui renoue avec une ancienne amie, Michaela Coel (I May Destroy You, Black Panther 2), la créatrice de mode qui a façonné son image et semble gardé envers elle une rancune tenace...

Présenté comme un "thriller psychosexuel et pop", Mother Mary marque le retour du réalisateur David Lowery chez le studio qui a produit A Ghost Story et The Green Knight, trois ans après son Peter Pan & Wendy sorti sur Disney Plus. 

"Ce n’est pas une histoire de fantômes, ce n’est pas une histoire d’amour, c’est une prière, une chanson, une robe, une trahison, une communion, une trahison, un sacrifice, une renaissance", prévient le texte de la bande-annonce (voir ci-dessous), sans totalement lever le voiler sur l’intrigue. Mais on y aperçoit une séance de spiritisme qui laisse présager que l’histoire basculera dans le surnaturel, genre cher à Lowery. 

Les chansons originales du film sont signées Jack Antonoff, Charli XCX et FKA Twigs, cette dernière ayant également un rôle à l’écran. Le casting est complété par Hunter Schafer, Atheena Frizzell, Kaia Gerber, Jessica Brown Findlay, Isaura Barbé-Brown, Alba Baptista et Sian Clifford. 

Matthias Schoenaerts est condamné à 6 mois de prison

Coup dur pour Matthias Schoenaerts, à un moment particulièrement sensible pour sa carrière.

L’acteur belge, attendu dans le rôle du méchant Krem dans le prochain film Supergirl de DC vient d’être condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de police de Beringen.

Selon les informations relayées par la presse belge, l’acteur de 47 ans a écopé d’une peine de prison, d’une amende de 4.000 euros et d’une déchéance de permis d’un an pour avoir circulé à plusieurs reprises sans permis valide. Un jugement rendu en son absence. 

L’enquête rappelle que Matthias Schoenaerts avait été contrôlé sans permis à deux reprises à Pelt, en Belgique, en avril 2024, au guidon de sa moto. Le comédien était déjà frappé d’une interdiction de conduire à Anvers depuis septembre 2021, après un contrôle positif aux stupéfiants. Pour récupérer son droit de conduire, il devait repasser des tests de réhabilitation et l’examen du permis — ce qu’il n’a jamais fait.

Le fait qu’il s’agisse de sa deuxième condamnation en trois ans, et que l’acteur ait comparu onze fois devant le tribunal de police par le passé, a lourdement pesé dans la décision. Son avocat a annoncé qu’il ferait appel.

Au lendemain du verdict, Schoenaerts a réagi, indirectement, sur Instagram. Il a partagé une vidéo de Mike Tyson évoquant la loyauté, la trahison et l’adversité, accompagnée d’un message sans ambiguïté : "Les gens sont des opportunistes."

En tout cas, le timing n'est pas bon pour l’acteur, alors qu’il tiendra un rôle très en vue l'année prochaine sur les écrans, dans le film Supergirl : Woman of Tomorrow. Un rôle de super-vilain dans un blockbuster de super-héros qui pourrait booster sa carrière à Hollywood, lui qui a déjà tourné, par exemple, avec Kate Winslet, dans Le Régime pour HBO. Pour l’heure, DC Studios n’a fait aucun commentaire sur la condamnation. Supergirl sortira le mercredi 24 juin prochain en France.

Shelter : Jason Statham sort d'hibernation pour sauver une jeune fille dans son nouveau film d’action

Après Safe où il devait protéger une petite fille des Triades et de la mafia russe, ou Homefront où il devait protéger sa propre fille de son violent passé, c’est une nouvelle fois le sauvetage d’une jeune fille qui va lancer Jason Statham dans un déchaînement d'affrontements en tous genres dans son nouveau film, Shelter, attendu en salle aux Etats-Unis le 30 janvier prochain, mais encore non daté en France.

Réalisé par Ric Roman Waugh, à qui l’on doit de nombreux longs-métrages avec une autre star de l'action, Gerard Butler (La Chute du président, Greenland, Kandahar et Greenland Migration, également prévu pour janvier au cinéma), Shelter met donc en scène Jason Statham dans la peau de Mason, un ancien soldat d’élite qui vit désormais reclus sur une île écossaise.

Mais après avoir sauvé une jeune fille de l'océan lors d'une terrible tempête, il déclenche une série d'événements qui provoquent une violente attaque de son refuge qui vont le forcer à sortir de son isolement pour protéger le personnage incarné par Bodhi Rae Breathnach. Soit un nouveau récit de survie et de rédemption pour l’acteur qui en a fait sa marque de fabrique.

Outre la jeune Bodhi Rae Breathnach, que l’on pourra voir pour la première fois au cinéma dans Hamnet le 21 janvier prochain, Jason Statham donne la réplique à Naomi Ackie (Blink Twice), Bill Nighy (Vivre), Harriet Walter (Silo), Daniel Mays (A Thousand Blows) ou encore Bronson Webb (Ted Lasso) et Steven Blades, qu’il retrouvera ensuite dans son film suivant, Mutiny du Français Jean-François Richet, dont la sortie est fixée au 19 août 2026 en France.

Shelter, prochainement au cinéma.