04 décembre 2025

Un nouveau film Paranormal Activity est officiellement en route

Hollywood rallume les caméras de vidéosurveillance. La saga Paranormal Activity va faire son retour : un nouvel opus vient d’être mis en chantier, avec Paramount Pictures d’un côté, et le duo Blumhouse – Atomic Monster de l’autre. Ainsi, la franchise d’horreur aux 900 millions de dollars de recettes devrait franchir la barre symbolique du milliard de dollars au box-office mondial.

Cela fait un moment que l'idée d'un reboot de la saga est dans les tuyaux. Cette fois, c'est bon : Paramount et Blumhouse–Atomic Monster cofinanceront et coproduiront ce nouveau film, tandis que Paramount assurera la distribution mondiale. Les détails de l’intrigue restent ultra secrets, mais le projet avance en développement prioritaire pour toutes les parties impliquées.

La grande surprise, c’est l’arrivée de James Wan en tant que producteur. Le cinéaste, qui a lancé The Conjuring ou encore Insidious, a redéfini une partie du cinéma d’horreur moderne. Il rejoint l’univers Paranormal Activity pour la première fois en tant que producteur, tandis que Oren Peli, créateur du tout premier film, produira pour Solana Films. James Wan est ravi : 

“J’ai toujours admiré Paranormal Activity depuis le premier film, ce slow burn brillant capable de rendre l’invisible terrifiant. J’ai hâte de prolonger son héritage et d’aider à façonner la prochaine évolution de cette franchise found footage.”

Jason Blum rempile également en tant que producteur :

“Travailler avec James sur cette renaissance de la franchise qui a tout lancé pour Blumhouse, c’est exactement ce qu’on espérait en fusionnant avec Atomic Monster. Je serai très impliqué pour introduire ce nouveau chapitre. Heureusement, on pourra dépenser un peu plus que les 15 000 dollars du premier film. Mais une chose ne changera pas : ne le regardez pas seul..."

Sorti en 2007, le premier Paranormal Activity avait rapporté près de 194 millions de dollars dans le monde pour un budget dérisoire. La franchise compte aujourd’hui sept films, de Paranormal Activity 2 (2010) à The Ghost Dimension (2015), en passant par The Marked Ones (2014) et Next of Kin (2021).

Ce Paranormal Activity 8 n'a pas encore de date de sortie.

Leonardo DiCaprio ne reviendra pas dans la suite de Once Upon a Time in... Hollywood

Leonardo DiCaprio ne sera pas dans la suite de Once Upon a Time in... Hollywood.

L’acteur a confirmé dans Deadline aujourd'hui qu’il ne sera pas au casting de The Adventures of Cliff Booth, actuellement en tournage pour Netflix.

Leo avait été au cœur de nombreuses spéculations ces derniers mois et il se murmurait qu'il aurait pu reprendre son rôle de Rick Dalton pour quelques minutes, dans cette suite de Once Upon a Time in Hollywood (2019). En avril 2025, le journaliste Jeff Sneider révélait dans The Hot Mic que DiCaprio "traînait un peu des pieds" dans les négociations, notamment à cause d’un différend salarial. Selon lui, l’acteur aurait reçu une offre de 3 millions de dollars pour une seule journée de tournage — une somme colossale, mais bien loin des 20 à 25 millions qu’il touche habituellement pour un rôle...

Il a donc passé :

"On en a parlé au tout début," explique-t-il. "Au final, j’ai hâte de découvrir l’histoire de Cliff Booth, mais je n’en fais pas partie. David Fincher est, selon moi, l’homme parfait pour ce projet. Quentin adore son travail, j’adore son travail, et personne n’est mieux placé pour prolonger cette lignée et raconter cette histoire. Je pense que c’est la prochaine étape de la vie de Cliff Booth. Je suis impatient de voir ça."

Le projet en question : The Adventures of Cliff Booth, réalisé par David Fincher et centré sur le personnage incarné par Brad Pitt dans le film de Tarantino. Pitt reprend d’ailleurs le rôle, entouré de Timothy Olyphant, Scott Caan, Elizabeth Debicki, Yahya Abdul-Mateen II, entre autres.

Netflix n’a pas encore annoncé de date de sortie pour The Adventures of Cliff Booth, mais le film est attendu courant 2026.

Flashback : le tournage de lae série policière de TF1 perturbé par un double cambriolage

C’est un coup dur pour Flashback, la série policière portée par Michael Youn et Constance Gay. Alors que le tournage de la saison 2 bat son plein à Lyon, la production a en effet été victime de cambriolages.

Selon les informations de nos confrères du Parisien, le tournage de la série policière a été touché par deux cambriolages. Le premier a eu lieu il y a un mois et le second la semaine dernière.

Ce sont des camions, transportant des caméras louées pour filmer les prochains épisodes, qui ont été visés. Pendant la nuit, les voleurs ont utilisé une disqueuse pour s'introduire dans le véhicule qui était garé dans un parking.

“Le matin, deux fois de suite, il n’y avait plus de caméras et nous n’avons pas pu tourner. C’était très dur”, a expliqué un membre de l’équipe. Au total, ce sont quatre caméras qui ont été dérobées.

Pour assurer la suite du tournage, la production a donc dû remplacer en catastrophe le matériel volé, ce qui a provoqué un surcoût financier. Elle a également dû modifier ses plans de travail.

Le tournage de la saison 2 de Flashback a débuté le 29 septembre dernier dans la région lyonnaise. Dans cette nouvelle salve d’épisodes, nous retrouvons Elsa, la jeune policière qui avait voyagé dans le temps en saison 1 afin de sauver son père.

De retour dans le présent, elle a cependant découvert le prix de son intervention. Sa mère Anouk a été assassinée en 1996 par une mystérieuse silhouette affublée d'un masque de Chirac et son frère Hugo, le cœur brisé, l'a suivie quelques mois plus tard.

Elsa comprend que l’enquête sur le meurtre de sa mère a été bâclée et que quelqu’un au sein du commissariat cherchait à étouffer l’affaire. Pour réparer ce chaos temporel, Elsa n'a qu'une solution : retourner dans le passé pour empêcher la mort d'Anouk. Mais en 1996, rien ne va plus chez les LeTellier… Elsa va de nouveau se retrouver face à une situation familiale pour le moins compliquée.

Martin Scorsese retrouve l’univers des casinos pour une série Netflix

Une nouvelle série pour Martin Scorsese ! Alors qu’il a déjà de nombreux projets pour le cinéma (dont plusieurs avec l’un de ses acteurs fétiches, Leonardo DiCaprio), le réalisateur acclamé va aussi se tourner vers le petit écran. Celui qui a déjà produit des séries de qualité pour HBO (Boardwalk Empire et Vinyl) va cette fois travailler avec Netflix sur un sujet qu’il connaît bien, l’univers des casinos.

Trente ans après son chef d’œuvre avec Robert De Niro, le cinéaste va se replonger dans la ville du péché en tant que producteur d’une série en 8 épisodes créée par Brian Koppelman et David Levien, à qui l’on doit la fiction Billions dans le monde de la finance, mais surtout les scénarios des Joueurs, Ocean’s 13 et Players, trois films tournant autour des jeux d’argent.

De quoi donner encore plus envie de découvrir ce projet encore sans titre, que Netflix décrit ainsi (via Variety) : "Une série dramatique d'une heure qui se déroule dans le monde impitoyable et hautement concurrentiel des casinos de Las Vegas de nos jours, une version modernisée mais toujours dangereuse de la ville légendaire. Au centre de l'intrigue se trouve Robert 'Bobby Red' Redman, président du casino-hôtel le plus en vogue de la ville, qui doit prendre des risques considérables pour tenter de consolider sa position et gagner du terrain."

Martin Scorsese avait déjà collaboré avec Netflix pour le film fleuve The Irishman en 2019 et, d’après Deadline, les deux parties cherchaient à retravailler ensemble depuis lors et ont donc enfin trouvé un terrain d’entente avec cette nouvelle série qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, n’est ni un reboot, ni une suite de Casino. Reste maintenant à savoir qui interprétera ce fameux Bobby… Les paris sont ouverts !

Thelma et Louise : George Clooney en a voulu à Brad Pitt d'avoir décroché ce rôle à sa place

Au début des années 90, Brad Pitt avait 28 ans, et George Clooney en avait 30. Les deux futures superstars hollywoodiennes, qui allaient bientôt devenir amis et partager l'affiche de la célèbre saga Ocean's Eleven, ne se connaissaient pas encore, et ambitionnaient l'un et l'autre de faire décoller leur carrière.

Etonnamment, c'est en tant que rivaux que les deux acteurs se sont côtoyés pour la première fois de leur vie. En effet, ainsi que George Clooney l'a récemment raconté au micro du Times, il avait lui-même postulé pour obtenir le rôle du séduisant auto-stoppeur J.D. dans le mythique Thelma et Louise de Ridley Scott. Un personnage finalement confié aux bons soins de Brad Pitt, et une prestation qui a largement contribué à lancer le jeune comédien sur le chemin de la gloire.

"J'ai passé le test final pour un rôle dans Thelma et Louise. Et c'est ce salaud de Brad Pitt qui l'a eu", a ainsi raconté George Clooney avec humour.

"Je n'ai pas regardé Thelma et Louise pendant des années, parce que ça m'a contrarié. Ce rôle a lancé sa carrière au cinéma. Il faisait des sitcoms et des merdes avant ça, c'était le truc qui aurait pu me faire décoller ! (...) Il me charrie encore avec ça. Mais, bien sûr, quand j'ai vu le film, je me suis dit qu'il fallait que ce soit lui."

Une décennie après Thelma et Louise, les deux comédiens se sont donc donné la réplique pour la première fois dans le mythique film de braquage de Steven Soderbergh, Ocean's Eleven. Rapidement devenus amis, ils ont également travaillé ensemble dans le désopilant Burn After Reading des frères Coen, et tout récemment dans la comédie d'action Wolfs. Sans rancune, donc !

Ishtar : ce film d'aventure au casting de stars a été l'un des plus grands échecs des années 80

La galaxie tragique des oeuvres qui se sont fracassées devant les portes du box office est hélas constellée d'exemples édifiants, malgré les sommes parfois pharaoniques injectées par les studios. Et leurs grosse têtes d'affiches a priori susceptibles de drainer généreusement les spectateurs vers les salles obscures.

Auréolé deux fois de l'Oscar du Meilleur acteur, en 1980 pour Kramer contre Kramer et en 1989 pour Rain Man, Dustin Hoffman est un acteur de légende. C'est durant la fin des années 60 jusqu'au début des années 80 que sa carrière atteint des sommets : Macadam Cowboy, Little Big Man, Marathon Man, Les Chiens de paille de Sam Peckinpah, Papillon, Lenny de Bob Fosse, Tootsie...

Juste avant de triompher avec Rain Man justement, l'acteur sera en haut de l'affiche d'un film qui fut l'un des plus gros échecs de la décennie, une comédie d'aventure largement oubliée depuis : Ishtar, en 1987.

Sur le papier pourtant, les planètes semblaient alignées. Le film était réalisé par Elaine May, citée à l'Oscar du Meilleur scénario adapté pour un classique, Le Ciel peut attendre, en 1979, avec Warren Beatty. L'acteur donnait justement la réplique à Hoffman dans Ishtar, épaulé aussi par notre Isabelle Adjani nationale, qui était à l'époque la compagne du moment de Beatty..

Produit pour un budget très conséquent de 51 millions de dollars, ce qui correspondrait aujourd'hui à plus de 145 millions $ ajusté à l'inflation, le film ne rapportera qu'un humiliant 12,7 millions $ au box office mondial, faisant perdre à son studio, Columbia, environ 40 millions $.

L'histoire ? C'est celle de deux auteurs-compositeurs-interprètes qui rêvent d'être les nouveaux Simon et Garfunkel; sauf qu'ils sont loin d'en avoir le talent... Ils finissent par accepter un engagement dans un hôtel au Maroc et vont se retrouver mêlés contre leur gré à une opération de la CIA dans le pays (imaginaire) d'Ishtar..

Tourné au Maroc en 1985 dans un contexte politique très difficile au Maghreb, et à New York, avec la contribution du très réputé directeur de la photographie Vittorio Storaro (nul autre que le chef opérateur fétiche de Bernardo Bertolucci et d'Apocalypse Now de Coppola), le film a attiré l'attention des médias avant même sa sortie en raison d'importants dépassements de coûts s'ajoutant à un budget déjà colossal, et de rumeurs de conflits entre la réalisatrice Elaine May, Beatty et Storaro, racontés dans ce passionnant article publié dans Vanity Fair en 2010. Un changement dans la direction du studio Columbia Pictures pendant la post-production a également entraîné des troubles qui ont nui à la sortie du film.

L'échec fut dévastateur pour Warren Beatty, qui produisait (et jouait, donc) le film, et brouillera à jamais son amitié avec la réalisatrice Elaine May, avec qui il avait pourtant eu d'excellentes relations sur leur précédente collaboration, Le Ciel peut attendre.

Ishtar a lourdement contribué à plomber la carrière de la jeune réalisatrice. Après ce film, elle ne repassera à la réalisation qu'une seule fois; en l'occurrence pour un documentaire sur Mike Nichols. Elle écrira toutefois les scripts du remake américain de la Cage aux folles, ainsi que celui de Primary Colors, pour lequel elle gagnera sa seconde citation à l'Oscar.

Les Misérables : première image avec Vincent Lindon et Tahar Rahim

Hollywood a les comics, en France ce sont les monuments de la littérature qui servent de matière première pour les blockbusters. Après le carton du Comte de Monte-Cristo, d’après Alexandre Dumas, c’est une nouvelle adaptation XXL des Misérables de Victor Hugo qui fera l’évènement l’an prochain au cinéma. 

Le film, réalisé par Fred Cavayé (Adieu Monsieur Haffmann), a connu un tournage épique de 17 semaines, démarré cet été à Bordeaux. Avec un casting rempli de stars : Vincent Lindon, Tahar Rahim, Camille Cottin, Benjamin Lavernhe, Noémie Merlant, Vassili Schneider, Megan Northam, Marie Colomb.

Une première image vient d’être dévoilée, avec Vincent Lindon en Jean Valjean et Tahar Rahim en Javert. 

Selon le site figurants.com, Les Misérables aurait bénéficié d’un budget de 33 millions d’euros. Plusieurs sociétés se sont associées pour financer ce projet très ambitieux : Eskwad et Curiosa Films à la production, et en co-production StudioCanal (qui distribuera le film), TF1 Films, Canal + et Netflix. 

Les Misérables sortira le 9 décembre 2026 au cinéma. 

Synopsis : Jean Valjean, un ancien forçat évadé du bagne où il a passé 16 ans pour avoir volé du pain, se consacre désormais à faire le bien autour de lui. Il se crée une nouvelle identité, celle d'un notable respecté, et vient en aide à Fantine, une ouvrière mourante en lui promettant de sauver sa fille, la petite Cosette, des griffes des Thénardier, des aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Alors que Valjean prend soin de l'enfant et l'élève comme sa propre fille, son passé finit par le rattraper en la personne de l’inspecteur Javert qui n'a eu de cesse de le pourchasser durant toutes ces années. En dépit de l'agitation sociale qui secoue la France, les destins de Valjean, de Cosette, de son amant Marius et de Javert s'entremêlent dans un Paris bouillonnant et révolutionnaire. À travers des luttes, des sacrifices et un profond désir de justice, Valjean s'efforce d'achever son parcours de rédemption et d'offrir à Cosette un avenir d'amour et de liberté.

Hugh Jackman est très fan de Bienvenue chez les Ch'tis

En toute fin d'année, Hugh Jackman fera l'actualité avec le drame musical Sur un air de blues. Dans ce long métrage basé sur une histoire vraie, l'acteur incarne un musicien fauché qui, avec sa compagne (jouée par Kate Hudson), redonne vie à la musique de Neil Diamond en formant un groupe lui rendant hommage.

Invité de l'émission Beau Geste de France 2, Hugh Jackman a bien évidemment évoqué ce Sur un air de blues qui sortira en salles le 31 décembre prochain. Mais au cours de cet entretien durant lequel il se définit comme un "entertainer", l'acteur de 57 ans a aussi dévoilé quels étaient ses trois films français préférés. Verdict ? Une oeuvre historique emmenée par Gérard Depardieu dans un rôle iconique et des comédies culte qui ont cumulé à elles deux près de 40 millions de spectateurs.

"Moi, j'adore... Pendant ma jeunesse, il y a eu Cyrano de Bergerac, Intouchables aussi", révèle Hugh Jackman à Pierre Lescure. "Et puis aussi... J'oublie toujours le nom de cette comédie. Vous savez, celle avec le facteur du Sud qui est envoyé dans le Nord... Bienvenue chez les Ch'tis, fantastique ! Il me fait tellement rire, ce film !"

Pierre Lescure, après avoir rappelé à Hugh Jackman qu'il avait donné la réplique à Omar Sy, la star d'Intouchables, dans X-Men: Days of Future Past ("J'étais un peu impressionné quand je l'ai vu", avoue l'acteur), lui demande enfin s'il aimerait un jour tourner un film en langue française, à l'instar de Jodie Foster dans Vie privée, actuellement en salles. La réponse ne se fait alors pas attendre.

"J'espère, oui", s'enthousiasme l'interprète de Wolverine (qui n'était pas du tout le premier choix de Marvel pour le rôle). "Mon prof de lycée serait très content. Monsieur Gal me disait toujours : "Tu as un bon accent mais tu ne fais jamais tes devoirs." Mais là, j'apprends vraiment."

03 décembre 2025

Natalie Portman a totalement adopté le mode de vie et l’éducation à la française

Natalie Portman est très épanouie en France. Et ce, malgré son divorce du chorégraphe français Benjamin Millepied l’an dernier, avec qui elle avait posé ses valises dans la capitale en 2014 à l’occasion de la nomination de son ex-mari à l’Opéra de Paris. L’actrice considère désormais la ville lumière comme sa maison, d’autant que l’éducation offerte à ses deux enfants, nés de son mariage avec le danseur, Aleph, 14 ans, et Amalia, huit ans, lui plaît particulièrement.

La star de Black Swan a évoqué, auprès de Net-A-Porter. , « les vacances fréquentes » qui « sont tellement agréables ». Mieux encore, la comédienne, qui a fait ses premiers pas au cinéma à 12 ans dans le film de Luc Besson, Léon, au côté de Jean Reno, a fait l’éloge de l’éducation à la française, qui lui a réservé bien des surprises.

« Tous les enfants qui viennent chez moi me disent : "Bonjour madame" et me font la bise. Et avant de partir, ils me disent : "Merci de m’avoir reçu", et si je ne suis pas à proximité, ils viennent me chercher pour me le dire », a-t-elle fait remarquer.

Quant au cliché des Parisiens qui seraient « grossiers », Natalie Portman l’a balayé d’un revers de main. « Je trouve que les gens ici sont vraiment incroyablement sympathiques. Il faut juste savoir comment interagir avec eux pour ne pas passer pour des impolis », a-t-elle affirmé.

Le mode de vie - un peu plus ralenti - des Français comparé au rythme américain, ne freine en revanche en rien le développement de la culture.

« Même quand il fait froid et gris, il y a toujours une exposition, un concert, un dîner ou des écrivains incroyables en ville ; quelque chose de fascinant et de stimulant… », a-t-elle souligné, avant de souligner l’importance de l’exception culturelle française. « Je pense que nous partons du principe que les cultures occidentales sont toutes les mêmes et uniformisées d’une certaine façon par la culture populaire que tout le monde consomme », a-t-elle analysé. « Ce n’est pas vrai : ici, c’est extrêmement spécial et la culture est très différente, tant en profondeur qu’en surface. »

Natalie Portman s’est aussi réjouie de la « discrétion », y compris lorsqu’il s’agit du respect de la vie privée, des Français qu’elle croise.

Enora Malagré atomise l’élection de Miss France

Chaque année, l’élection de Miss France déclenche débats et prises de position tranchées. Mais cette fois, c’est l’une des voix les plus connues du PAF qui s’est insurgée avec une vigueur rare. Invitée sur le plateau de l’émission Estelle à Midi ce 3 décembre 2020, Enora Malagré a livré un réquisitoire frontal, sans détour, contre ce qu’elle considère comme un concours "dépassé", "honteux" et profondément problématique vis-à-vis de l’image des femmes.

Dès le début de son intervention, la chroniqueuse n’a pas mâché ses mots : "Cela fait 20 ans que je réclame la suppression de ce concours agricole pour les femmes que je trouve honteux, qui hyper-objétise la femme", a-t-elle lancé, provoquant un silence gêné sur le plateau.

Selon elle, la mécanique même du concours repose sur une vision archaïque du féminin, réduisant la valeur des candidates à leur apparence : "À quel moment on continue de juger les femmes sur leur physique ? On n'est plus en 1950".

Pour étayer son propos, Enora Malagré pointe ce qu’elle considère comme une contradiction flagrante entre le discours modernisé du concours et la réalité des profils retenus : "Malgré le changement de règles, il n’y a pas de femme de 60 ans. Même si elles se présentent, elles ne seront pas élues".

Elle poursuit en évoquant la diversité corporelle : "Il n’y a pas de femme qui fait un 46 ! Ça ne représente pas le corps des femmes. On est sur une hypocrisie lunaire"

Pour elle, la sélection continue de renvoyer une image unique et irréaliste de la féminité, loin de la variété des silhouettes présentes dans la société française. L’animatrice développe également l’idée que Miss France illustre un déséquilibre profond dans la manière dont les corps sont perçus et valorisés.

"Pourquoi est-ce qu’il n’y a pas de Mister France ? Il y en a eu un moment, mais ça n’a jamais marché parce qu’on n’hyper-objétise pas le corps des hommes. On ne le sexualise pas", accuse-t-elle.

Dans son analyse, Miss France perpétue un modèle culturel où le corps féminin est soumis à l’évaluation et au jugement public, alors que le corps masculin échappe en grande partie à cette exposition normée.

Interrogée par Estelle Denis sur une éventuelle soirée Miss France entre amis, Enora Malagré s’est immédiatement insurgée : "Mais ça ne va pas ? C’est tellement dégradant !"

Elle concède comprendre le côté fédérateur pour défendre sa région, mais estime qu’il ne justifie en rien un tel concours : "Dans ce cas-là, on n’a qu’à juger du sauciflard, mais pas des femmes".

Surtout, elle rappelle qu’au-delà des paillettes et du folklore, la réalité du concours repose sur des critères physiques stricts, même lorsque le comité prétend s’ouvrir : "Je continue de militer ardemment pour la suppression de ce concours".