En mars dernier, alors qu'il venait d'enchaîner Ant-Man et la Guêpe : Quantumania et Creed III, et qu'il doit toujours être le futur grand méchant du Marvel Cinematic Universe, Jonathan Majors était arrêté, suite à une accusation de violences domestiques.
Alors que la question de son avenir au sein du MCU se pose (et qu'il se murmure que son rôle dans la saison 2 de Loki serait très réduit, voire supprimé), cette enquête parue dans Rolling Stone ne devrait pas arranger son cas à Hollywood. Car elle s'appuie sur une vingtaine de sources pour dépeindre un homme abusif. Dans les sphères pro et privée.
L'article fait état d'au moins deux relations dans lesquelles Jonathan Majors a eu un comportement toxique. Un ami de l'une de ses ex-compagnes raconte même qu'il est allé jusqu'à étrangler cette dernière, tandis que d'autres sources emploient le terme de "torture émotionnelle" pour qualifier son comportement avec une autre.
Des accusations que Jonathan Majors, par la voix de son avocat, nie en bloc. Et son équipe affirme avoir envoyé à Rolling Stone les témoignages de six femmes dont il a été plus ou moins proches et qui donnent une meilleure image de lui. Sauf que, jointes par le média, trois d'autres elles affirment ne pas avoir autorisé la divulgation de l'échange. Et une autre que sa prise de parole avait été pré-écrite, en plus de ne "pas être véridique."
Des comportements abusifs également exercés en-dehors de cette sphère privée. Et notamment lorsqu'il a fait pleurer plusieurs membres du département des costumes du film Devotion, sorti l'an dernier aux États-Unis, un témoignage évoquant une situation "limite abusive", quand une autre personne parle du "malin plaisir" que semblait prendre l'acteur à agir de la sorte.
Le tournage de Magazine Dreams, drame à venir sur le bodybuilding, aurait quant à lui été le théâtre de coups donnés à un membre de la production, et d'intimidation physique envers un autre, donnant lieu à une plainte. Ce à quoi l'avocat de Majors aurait rétorqué en mettant en avant la méthode de travail de son client, qui "peut parfois être mal interprétée et vue comme de l’impolitesse."
Une intensité déjà vue dans ses cours d'art dramatique à l'école de Yale. Si ce n'est qu'elle a conduit à plusieurs altercations avec ses camarades, dont l'un affirme que beaucoup se sentaient "en danger physique à ses côtés." Et qu'un mail avait dû être envoyé aux élèves, avec quelques rappels sur les convenances lors des répétitions à la suite de l'un de ces incidents.
Accusé depuis le mois de mars d'agression physique, de harcèlement aggravé , de tentative d'agression et de harcèlement, auxquels il devra prochainement répondre, Jonathan Majors pourrait voir sa carrière stoppée brutalement s'il était reconnu coupable. Et ce alors que son avocat clame toujours son innocence et prétend pouvoir le prouver.