13 janvier 2022

The Batman sera-t-il tous publics ?

Co-écrit et mis en scène par Matt Reeves, le reboot de Batman porté par Robert Pattinson s'annonce réaliste, sombre et violent, si l'on en croit les images dévoilées jusqu'ici. Assez pour que la censure ne frappe le Chevalier Noir ? Non.

Comme prévu, car cela a toujours été la volonté affichée des producteurs, The Batman sera classé PG-13 dans les salles américaines. Soit interdit aux moins de 13 ans non accompagnés par un adulte.

Et ce pour cause de "contenu violent et dérangeant, gros mots, contenu lié à la drogue et scènes suggestives." Sans doute celles entre le héros et Catwoman (Zoë Kravitz), dont la tension sexuelle semble déjà crever l'écran dans la dernière bande-annonce en date.

The Batman s'inscrira donc dans la lignée des blockbusters américains récents, tous classés PG-13. Comme les précédentes version ciné de Batman, y compris la trilogie signée Christopher Nolan. Seules exceptions au tableau : les versions longues de Batman v Superman puis Justice League sorties en vidéo, dans lesquelles l'Homme Chauve-Souris était incarné par Ben Affleck, qui ont eu droit à un R (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés).

La classification française n'est, en revanche, pas encore connue. Mais à l'exception du récent Venom 2, qui avait été interdit aux moins de 12 ans, les longs métrages PG-13 sont généralement pour tous publics dans l'Hexagone. Avec parfois un petit avertissement à la clé. Verdict un peu avant le 2 mars.

La Casa de Papel : le bêtisier de la série Netflix

Terminée sur un final explosif en décembre dernier, La Casa de Papel a été l’un des plus gros succès de Netflix. Toujours en bonne place sur la plateforme, notamment dans le top des visionnages de séries, le show espagnol d’Álex Pina a marqué à jamais les carrières de ses acteurs.

Pendant 5 saisons, ces derniers ont dû se glisser dans la peau de braqueurs déterminés qui ont fait face à de nombreux drames et rebondissements. Mais en coulisses, c’était une toute autre affaire. Les comédiens ont enchaîné les moments de complicité, de gaffes et de gros fous rires !

Netflix a dévoilé le bêtisier de La Casa de Papel, qui devrait faire plaisir aux fans, en manque depuis la fin de la série. Qu’ils se rassurent, un spin-off sur Berlin (Pedro Alonso) est déjà en préparation. Et pour les amateurs de séries coréennes, un remake de La Casa de Papel est également en tournage.

Le chanteur Kendji Girac sera la star du prochain téléfilm de TF1 sur l'illettrisme

Après Matt Pokora dans le Premier Oublié, Jenifer Bartoli dans Traqués et Le Temps est assassin et Louane, qui sera prochainement à l’affiche de Visions, TF1 va encore une fois mettre un chanteur à l’honneur sur son antenne.

En effet, selon les informations du Parisien, Kendji Girac, grand gagnant de la saison 3 de The Voice en 2014, sera la star de Champion, un téléfilm réalisé par Mona Achache (Balthazar) dont le tournage vient tout juste de débuter.

C’est au détour d'une interview que le chanteur a dévoilé qu’il campera un jeune homme passionné de boxe et illettré. Un rôle que Kendji Girac a longuement préparé : “Je me sens enfin prêt ! Cela fait quelques années que je me sers des caméras pour mes clips ou pour les émissions de télévision."

"J’ai mis du temps à être à l’aise avec tout ça. Ça a été un vrai travail sur moi. [...] J’ai appris avec le temps à me détendre. Je me prépare depuis des mois en prenant des cours de comédie mais aussi de boxe pour relever ce nouveau challenge que je prends très au sérieux.”

Dans Champion, le gagnant de The Voice, qui s’essaie pour la première fois à la comédie, prêtera ses traits à Zach, un jeune homme ayant des difficultés pour lire et écrire. Il a en effet été sorti du système scolaire par ses parents afin de commencer à travailler dans la menuiserie.

“J’ai accepté de le jouer car c’est loin des précédentes propositions qui étaient plus clichées, a-t-il confié au Parisien. On m’a souvent proposé des comédies romantiques autour de la musique ou de mes racines gitanes et j’avais envie d’autre chose. Cette fois, l’histoire que je vais raconter parle d’illettrisme, un sujet très intéressant qui concerne beaucoup de gens.”

Ce sujet touche particulièrement le chanteur puisqu’il avait lui aussi des problèmes pour lire, ce qui l’a beaucoup handicapé lors des émissions télé où il devait chanter avec un prompteur. “Aujourd’hui, il y a 7,5 % de personnes illettrées en France, pour qui les lettres ne veulent rien dire du tout."

"Beaucoup ont peur de le dire, se cachent et j’aimerais grâce à ce film casser les codes, faire avancer cette cause et que cela ne soit plus un sujet tabou. Ce n’est pas grave de ne pas savoir écrire ou lire, il faut juste apprendre tout doucement, s’intéresser pour améliorer son écriture.

Moi j’ai demandé de l’aide, j’ai redoublé d'efforts, j'ai fait de moins de moins de fautes. Je me suis vraiment concentré et cela s’est vite amélioré grâce à mon envie.”

Bande-annonce de BigBug sur Netflix, la comédie futuriste de Jean-Pierre Jeunet

Huit ans après son dernier film L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, Jean-Pierre Jeunet revient avec un nouveau long-métrage qui promet de faire des étincelles. En production depuis début 2020, BigBug peut enfin voir le jour grâce à Netflix après les refus d’autres producteurs et distributeurs essuyés par le réalisateur du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.

Avec Guillaume Laurant en coscénariste, Jean-Pierre Jeunet s’attaque aux robots et propose une comédie désopilante sur l’intelligence artificielle, ses travers mais aussi l’humanité qui s’en dégage parfois. BigBug se situe en 2050, dans un monde étrangement vintage mais résolument avancé en matière de technologie.

Les humains ne jurent que par l’intelligence artificielle leur permettant d’assouvir leurs moindres besoins et désirs et comptent sur leurs robots d’intérieur pour rendre leurs vies plus simples. Mais lorsque la dernière génération d’androïdes se révolte et sème le chaos dans la ville, les robots d’intérieurs d’un petit quartier résidentiel décident de protéger leurs humains en les enfermant chez eux...

D’après la bande-annonce dévoilée par Netflix, BigBug va suivre la cohabitation forcée d’une famille atypique et de leurs voisins envahissants. Cette comédie satirique semble surtout s’attacher à raconter la véritable folie des humains lorsqu’ils sont pris au piège et qu’ils sombrent dans l’hystérie collective. Le tout sous le regard ahuri des robots.

Pour BigBug, Jean-Pierre Jeunet a réuni un sacré casting : Dominique Pinon, Elsa Zylberstein, Isabelle Nanty, Stéphane De Groodt, Claude Perron, Youssef Hajdi, Claire Chust, François Levantal, Alban Lenoir, Sébastien Gill et la voix d’André Dussollier.

12 janvier 2022

Publicités de stars : Will Smith porte des doudounes


Quand l'interprète de l'agent Jay de Men in Black a froid, il porte visiblement des doudounes, mais pas n'importe lesquelles ! Dans cette publicité, Will Smith nous prouve tout son talent pour le sport et les origamis !
 

Bande-annonce de Kung Fu Zohra, avec Sabrina Ouazani

Sabrina Ouazani dans la nouvelle comédie du réalisateur de JCVD ! La comédienne se la joue Kill Bill comme on peut le voir dans cette bande-annonce.

L'histoire de Kung Fu Zohra : Persuadée qu’une rupture briserait le cœur de sa petite fille, Zohra n’arrive pas à quitter son mari Omar malgré les violences qu’elle subit. C’est alors qu’elle rencontre un maître de Kung-Fu qui va lui apprendre à se défendre et à rendre désormais coup pour coup !

Le film qui réunit Sabrina Ouazani et Ramzy Bedia, avec la participation d'Eye Haïdara, sortira le 9 mars 2022.

Kung Fu Zohra marque le retour au cinéma pour le réalisateur Mabrouk El Mechri  (JCVD) 10 ans après le film américain Sans issue, réunissant Henry Cavill et Bruce Willis. Mabrouk El Mechri s'est consacré à la réalisation d'épisodes de séries ces dernières années, avec Nox et Maison Close.

Rappelons que Sabrina Ouazani est actuellement au générique de Plan Coeur dont la saison 3 vient de commencer sur Netflix. 

Pixar : le film Alerte Rouge ne sortira pas en salles, mais directement sur Disney+

Disney l'a annoncé vendredi dernier : Alerte Rouge, le prochain film de Pixar, saute la case sortie en salles et fera ses débuts exclusivement sur Disney+ le 11 mars prochain. Aux Etats-Unis et en France, sans surcoût supplémentaire comme cela a été le cas avec les films Soul et Luca.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les films Pixar sont privés de sorties en salles et sont ainsi "reprogrammés" pour une sortie en direct sur la plateforme de streaming Disney+. Le spin-off de Toy Story, intitulé Buzz l’éclair avec Chris Evans, devrait toujours sortir en salles le 17 juin prochain aux Etats-Unis et le 22 juin en France.

"Les abonnés Disney+ du monde entier ont adopté avec enthousiasme Soul de Pixar, primé aux Oscars, et Luca, acclamé par la critique, lors de leur première exclusive sur le service, et nous sommes impatients de leur apporter le prochain long métrage incroyable de Pixar, Alerte Rouge", a déclaré Kareem Daniel, président de Disney Media & Entertainment Distribution, dans un communiqué.

"Compte tenu de la reprise lente du box-office, en particulier pour les films familiaux, la flexibilité reste au cœur de nos décisions de distribution alors que nous accordons la priorité à la diffusion du contenu hors pair de The Walt Disney Company au public du monde entier" a-t-il ajouté.

Alerte Rouge suit Mei Lee, une adolescente de 13 ans qui se transforme en un panda roux géant lorsqu'elle est débordée par ses émotions, ce qui se produit à peu près toutes les deux secondes quand on est une jeune adolescente en pleine mutation.

Domee Shi, qui s’est faite remarquer avec l'adorable court métrage Pixar intitulé Bao, réalise le film. Alerte Rouge marque les débuts de sa réalisatrice de 33 ans et devient par la même occasion le premier film Pixar à être réalisé en solo par une femme.

Little Palestine, au coeur d'un siège durant la guerre en Syrie

Suite à la Révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (Damas), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors totalement isolé. Né en 1989 dans ce quartier, Abdallah Al-Khatib, le réalisateur, travaillait avant la Révolution pour l’ONU comme coordinateur des activités et des bénévoles, ainsi qu’à l’UNRWA (Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) comme responsable du Centre de Soutien à la Jeunesse (Youth Support Center) de Yarmouk. Armé de sa caméra, il témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier.

Le conflit syrien a fait l'objet d'une grande quantité de reportages dans les médias du monde entier, depuis son déclenchement en 2011. Mais les documentaires tournés in situ par les victimes elles-même de ce drame humain, sources de première main, donnant à voir les effets directs de ce conflit, ne sont finalement pas si nombreux que cela. C'est ce qui fait le prix et la force du témoignage de Little Palestine - journal d'un siège, dont les images, à la fois terribles et poignantes, ont la vigueur d'un uppercut.

"En état de siège, la vraie prison de l'assiégé, c'est le temps. Méfie-toi. Si tu suis le temps, il te tuera. Remplis le vide avec du sens, tant que tu peux" commente avec sa voix douce le réalisateur, dans un récit en voix off qui tient tout autant de la réflexion poétique que d'une mise en perspective des images très dures qui défilent sous nos yeux.

Dans un siège, la notion de journée change; le temps se dilate, à n'en plus finir. "Une journée ne se définit plus par le lever et le coucher du soleil, mais par votre première et dernière bouchée de nourriture. En état de siège, les gens ne se réfèrent plus aux salutations habituelles du matin ou du soir, ils demandent plutôt : "Qu’as-tu mangé aujourd’hui ?" 

Et d'ajouter : "Peu importe que l’on soit vendredi ou samedi. Les déplacements sont liés à la recherche de nourriture, le temps y devient donc également lié. Le temps en état de siège est long et morbide. La journée ne se termine pas toujours, à moins que vous trouviez de la nourriture. Dès lors que vous en trouvez, le temps paraît moins long.Car le siège bouleverse la temporalité des individus".

Abdallah Al-Khatib capte ainsi de nombreuses situations. De la plus banale, voire surréaliste, comme cet homme qui reconstruit un muret avec des parpaings, dans un immeuble complètement éventré par les bombes. Spectacle tragique et tentative dérisoire de conjurer l'horreur et redonner un semblant de sens au quotidien.

Des moments de joie et de réconfort, fut-il éphémère, lorsqu'un piano est descendu d'un appartement ravagé pour improviser une chanson. Jusqu'aux images bouleversantes et insupportables de ces enfants, réduits à couper et manger l'herbe ramassée sur un terrain vague. "On mange la nourriture des vaches !" balancent des enfants, hilares, au réalisateur. L'innocence de l'enfance sacrifiée sur l'autel de la guerre et son atroce réalité.

La guerre dévore tout. Les murs comme les Hommes. Un spectacle de désolation, mais où la vie tente de continuer malgré tout; entre colère, rage, impuissance et désespoir. "Certaines mères en viennent à pleurer lorsqu'un avion passe sans lâcher de bombe sur elles et leurs enfants, ce qui aurait mis fin à leurs souffrances et à la faim qui les torturaient" entend-t-on dans le documentaire...

Les effets dévastateurs de la guerre en Syrie ont beau être visibles à l'écran, sur les champs de ruines de ce quartier jadis si vivant de Yarmouk, sur ces visages de femmes, d'hommes et d'enfants émaciés par la faim qui devient logiquement une obsession, elle reste pourtant en hors champ.

Sauf à quelques glaçants instants, comme cette séquence où un hélicoptère des forces armées de Bachar Al-Assad qui survole le quartier lâche non loin de là où le cinéaste filme un baril explosif. Des bombes souvent lâchées dans les zones urbaines, dont les victimes seront avant tout des civils...

Au-delà de la tragédie qui se déroule sous nos yeux, Yarmouk est aussi tout un symbole. Car dans l'Histoire du mouvement national Palestinien, le quartier de Yarmouk, qui s'étend sur 2 km² à peine, était initialement un camp de réfugiés créé par l'ONU en 1957 pour accueillir les Palestiniens chassés de leurs terres, ou fuyant la guerre israélo-arabe après la création de l'État hébreu en 1948.

Mais c'était bien plus qu'un gigantesque camp de réfugiés, le plus grand du Proche Orient, comme on le présente souvent. Foyer d'incubation identitaire, lieu de brassage économique et culturel, Yarmouk accueillait encore environ 160.000 Palestiniens au début du conflit, en 2011, soit le tiers de leur nombre total en Syrie.

Le calvaire de Yarmouk s'est en fait amplifié en avril 2015, date à laquelle l'organisation État Islamique, avec l'aide des combattants du Front al-Nosra, l'ex-branche d'Al-Qaïda, s'est emparé du camp de Yarmouk, avant d'en expulser un an plus tard son rival jihadiste.

Figurant parmi les derniers bastions tenu par l'Etat Islamique, le camp fut pilonné par le régime d'Al-Assad, épaulé par des factions palestiniennes locales, tandis que des officiers russes supervisaient l'opération, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). En mai 2018, 1.600 combattants et civils ont été évacués. Seuls 100 à 200 personnes sont resté vivre -survivre plutôt- dans cet amas de ruines, envers et contre tous.

Le point final d'une tragédie au très long cours que Chris Gunness, le porte-parole de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qualifiait déjà ainsi en 2014 : "Dans le lexique de l'inhumanité de l'Homme envers son frère s'ajoute un nouveau terme : Yarmouk". Little Palestine - journal d'un siège y apporte une poignante et salutaire contribution.

La série Netflix sur Bernard Tapie va bientôt entrer en tournage

Le 3 octobre dernier, nous apprenions le décès de Bernard Tapie des suites d’un cancer généralisé. Homme d’affaires et de médias, ce dernier avait réussi dans à peu près tous les domaines : le sport, la comédie, la politique… Mais la vie de celui que l’on surnomme le "Patron" a également été marquée par de nombreux scandales, dont la fameuse affaire OM/VA qui a précipité la chute de son empire.

Définition même de l’homme caméléon, doublé d’un charisme extraordinaire, Bernard Tapie était en quelque sorte un personnage de fiction dans la vraie vie. C’est donc en toute logique que Netflix a décidé de consacrer une série à sa vie hors du commun, sous le titre de Wonderman ("L’homme merveilleux", en français).

Le titre du programme fait référence à la personnalité de Tapie, mais également à la société Wonder (achetée un franc symbolique en 1984, revendue 470 millions de francs quatre ans plus tard).

Laurent Lafitte a été choisi pour prêter ses traits à Bernard Tapie dans la série de six épisodes, dont le tournage s’apprête à débuter sous la direction du réalisateur Tristan Séguéla, fils du publicitaire Jacques Séguéla, un ami de longue date du regretté homme d’affaires. Il s’agira de la deuxième collaboration du pensionnaire de la Comédie-Française avec le réalisateur, après la comédie 16 ans ou presque.

La série Wonderman entrera en tournage au mois de mars prochain, et durera quatre mois environ selon Satellifacts.

Ben Affleck très sombre sur l'avenir du cinéma

Alors que Ben Affleck est actuellement au générique du film Amazon Prime Video, The Tender Bar, il a tenu des propos sombres sur l'avenir de la salle de cinéma, lors d'une interview avec Entertainment Weekly.

"Un thriller comme Argo ne sortirait pas au cinéma de nos jours. Et il n'est pas sorti il y a très longtemps ! (en l'occurence en 2012, Ndlr.) Ce serait une mini-série. Je pense que les films de cinéma vont devenir très chers, et ne seront plus que des événements. Ils vont surtout être pour les jeunes, et seront dans le genre de ce que fait Marvel. Il n'y aura bientôt plus que 40 films par an dans les salles de cinéma, surtout des franchises, des suites, des films d'animation".

"J'ai eu des fours avec des mauvais films. Cela m'a fait ni chaud ni froid. Je sais pourquoi les gens n'y sont pas allés - ils n'étaient pas très bons."

"Je l'ai compris avec Le Dernier Duel, poursuit-il dans les colonnes d'Entertainment Weekly. J'ai eu des fours avec des mauvais films. Cela m'a fait ni chaud ni froid. Je sais pourquoi les gens n'y sont pas allés - ils n'étaient pas très bons. Mais j'aime ce que nous avons fait (avec Le Dernier Duel). J'aime notre message. J'en suis très fier. C'est donc très déstabilisant. Puis, je me suis rendu compte que le film marchait bien mieux en streaming. C'est là où est notre public à présent."

Des propos qui font suite à d'autres déclarations récentes du réalisateur du Dernier duel, Ridley Scott. Si Ben Affleck est moins cash et sévère, Sir Ridley Scott s'en prenait à la génération des "millenials" :

"Je pense que ce que nous avons aujourd'hui, c'est un public qui a été élevé avec ces putains de téléphones portables. Les millenials ne veulent pas qu'on leur apprenne quoi que ce soit à moins qu'on le leur dise sur un téléphone portable.

Je grossis le trait, mais je pense que nous y sommes confrontés en ce moment avec Facebook. Nous n'avons pas donné les bons outils aux jeunes pour développer une confiance en eux digne de ce nom. La nouvelle génération s’est orientée dans la mauvaise direction à cause de tout ça", estimait le cinéaste de 83 ans.

D'un budget de 100 M$, Le Dernier duel a été un échec en salles dans le monde, cumulant "seulement" 30,5 M$ de recettes, soit moins d'un tiers de son budget. En France, le film a enregistré un peu plus de 400 000 entrées.