24 octobre 2024

L'acteur Jack Merrill aurait été violé et séquestré en 1978.par le tueur John Wayne Gacy

Acteur connu pour ses rôles dans New York Police judiciaire, Grey’s Anatomy ou Sex and the City, Jack Merrill aurait connu l’enfer il y a quelques années. En effet, le comédien aujourd’hui âgé de 65 ans a révélé, au cours d’un entretien avec People, qu’il aurait été violé et séquestré par le célèbre tueur John Wayne Gacy en 1978.

À l’époque, le comédien n’avait que 19 ans lorsque le tueur l’aborde dans les rues de Chicago avant de lui appliquer un mouchoir rempli de poppers sur le visage. L’acteur se serait alors révélé dans la maison de l’homme qui aurait assassiné au moins 33 adolescents et jeunes hommes. 

"Il m’a dit de me taire (…) J’ai soudain réalisé à quel point il était dangereux (…) Je savais que je ne pouvais pas le mettre en colère. Je devais juste calmer la situation et faire comme si tout allait bien", explique l’acteur de New-York Police Judiciaire qui a révélé avoir commencé à avoir eu peur à son réveil. 

Comme le relaient nos confrères du Parisien, après que Jack Wayne Gacy lui a proposé de l’herbe et une bière, Jack Merrill se serait ensuite fait menotter et attacher au cou "avec un système de poulies et de cordes qui l’aurait étranglé s’il se débattait" : "Je savais que j’avais peu de chances si je me battais contre lui. Je n’ai jamais paniqué ni crié", explique-t-il alors que le tueur lui aurait introduit une arme dans la bouche avant de le violer. 

Après avoir vécu l’enfer, le comédien connu pour ses rôles dans New York Police judiciaire, Grey’s Anatomy ou Sex and the City se serait fait ramener par son assaillant. Lorsqu’il le dépose, John Wayne Gacy lui aurait alors tendu un bout de papier sur lequel son téléphone apparaissait : "Peut-être que nous nous reverrons un jour".

"Je n’ai pas appelé la police, je ne savais pas qu’il était un tueur à l’époque (…) J’ai fait un pacte avec moi-même : j’allais surmonter cette épreuve. Je n’allais pas laisser mon bonheur dans cette maison", indique Jack Merrill, avant de poursuivre : "Je pensais que si la police avait besoin de mon aide, je me manifesterais". Une situation qu’il aurait préféré oublier mais qu’il a eu besoin d’évoquer. 

Cyril Hanouna va "monter un groupe média"

Depuis samedi dernier, l'avenir de Cyril Hanouna est sur toutes les lèvres. Dans la soirée ce 19 octobre, nos confrères du Parisien révélait alors que la collaboration entre l'animateur de Touche pas à mon poste et le groupe Canal + pourrait prendre fin après 12 ans de collaboration.

Et plus encore que TPMP s'arrêterait dès le 20 décembre, au moment des vacances de Noël et ne continuerait pas jusqu'au 28 février 2025, date où la chaîne doit cesser d'émettre suite à la décision de l'ARCOM survenue à la fin du mois de juillet. Puis au cours de la semaine, ce mardi 22 octobre, c'est Le Figaro qui annonçait que certains chroniqueurs seraient à la recherche de travail craignant ce qu'il pourrait se passer dans les prochaines semaines.

Cyril Hanouna a alors immédiatement pris la parole ce lundi 21 octobre en direct dans Touche pas à mon poste pour expliquer la situation. Il a assuré que son talk-show continuera jusqu'au dernier moment comme prévu et qu'une décision finale était attendue au cours du mois de novembre. En d'autres termes, que rien n'était encore définitif. Pour le moment, rien n'est encore acté concernant le futur de TPMP. Ce qu'il a nouveau évoqué mardi soir suite à l'article du Figaro.

Cyril Hanouna qui anime également On marche sur la tête en direct sur Europe 1 de 16h à 18h, tous les jours de la semaine, est à nouveau revenu sur son avenir ce jeudi 24 octobre. Au micro d'Europe 1, il a expliqué avoir déjeuné avec Nicolas de Tavernost, ancien patron d'M6, devenu depuis cet été, le patron de BFMTV / RMC.

Le Parisien évoquait le souhait de Cyril Hanouna de monter un groupe digital. Ce qu'a confirmé le principal intéressé le 21 octobre, en direct, sur C8. "Je vous dis pourquoi j'ai vu Nicolas de Tavernost, d'abord, c'est un ami de longue date, puisque comme il l'a dit lui-même, il voulait me recruter à l'époque pour que j'aille sur M6, avant que j'aille dans le groupe Canal +" explique-t-il dans un premier temps.

Avant de poursuivre : "Et Nicolas de Tavernost, je l'ai vu puisque comme je l'ai dit et je le redis aux auditeurs d'Europe 1, je compte monter un groupe média, et forcément je rencontre Nicolas de Tavernost qui peut me donner quelques conseils puisque c'est un grand patron média mais on n'a jamais évoqué une seconde le fait que j'aille sur BFM ou sur RMC. On n'en a même pas parlé." a-t-il conclu.

Stanley Tucci, son calvaire pour trouver de nouveaux rôles

Dans le film culte Le diable s'habille en Prada, Stanley Tucci interprétait le rôle de Nigel Kipling aux côtés de Meryl Streep ou encore Anne Hathaway. Après le triomphe du long-métrage en 2006, le comédien a été très peu présent sur les écrans.

Stanley Tucci a révélé ses difficultés pour se voir proposer de nouveaux rôles au cinéma. L'acteur américain a, de plus, connu de graves problèmes de santé qui l'ont un peu plus éloigné de Hollywood. Il a raconté son histoire à nos confrères du magazine Vanity Fair.

Avec son interprétation inoubliable du bras droit de Meryl Streep dans Le diable s'habille en Prada, Stanley Tucci a marqué les esprits. À tel point qu'il lui a été très difficile d'obtenir de nouveaux rôles après ce succès planétaire.

"Après Le diable s'habille en Prada, je n'ai pas réussi à trouver du travail, et je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais c'est comme ça.", a révélé le comédien de 63 ans. Pourtant, Stanley Tucci a plus d'une corde à son arc, et est capable d'interpréter une multitude de rôles. On se souvient par exemple de son interprétation troublante d'un tueur en série dans The lovely bones en 2009.

Mais pour le public, il restera toujours Nigel Kipling, l'incontournable directeur artistique du magazine Runway, dirigé par Miranda Priestly. En effet, dans Le diable s'habille en Prada, son interprétation magistrale est difficile à oublier.

Après le tournage du film culte, Stanley Tucci a eu peu de propositions de rôles. Il a dû se résoudre à accepter des projets qui ne l'intéressaient pas. "J'ai fait des trucs que je n'avais pas forcément envie de faire, mais je les ai faits", a révélé le comédien.

En plus de ses difficultés à décrocher de nouveaux rôles, le comédien a été touché par la maladie. En effet, en 2017, il a appris qu'il était atteint d'un cancer de la bouche.

"J’avais besoin de travailler parce que j’avais besoin d’argent. J’ai probablement commencé à travailler trop tôt. Je n’avais pas vraiment l’énergie de le faire après les traitements, mais il fallait le faire, et finalement, on se relève", a indiqué la star du Diable s'habille en Prada.

Alors que le tournage du Diable s'habille en Prada 2 pourrait bientôt être lancé, Stanley Tucci espère qu'il sera du voyage. Néanmoins, rien ne semble être acté. "Si cela se produit, je peux seulement dire que je serai heureux", a indiqué l'acteur.

Quoi qu'il en soit, les nombreux fans du film attendent avec impatience des informations concernant ce nouvel opus en préparation. Les retrouvailles entre Meryl Streep, Anne Hathaway et Stanley Tucci combleraient de bonheur toute une génération.

L'acteur Ron Ely, célèbre pour son rôle de Tarzan à la télévision dans les années 60, est mort à 86 ans

L'acteur Ron Ely est mort à l'âge de 86 ans, a annoncé mercredi 23 octobre 2024 sa fille Kristen Ely à l'agence américaine Associated Press et sur les réseaux. Il est décédé le 29 septembre dans sa maison de Los Alamos, en Californie.

L'acteur est indissociable de son rôle de Tarzan dans la série hollywoodienne diffusée dans les années 1960. "Mon père était quelqu'un que les gens appelaient un héros. Il y avait quelque chose de vraiment magique en lui. C'est ainsi que le monde le connaissait", a écrit Kristen Ely sur Instagram.

Si, commme le souligne Associated Press, Ron Ely n'était pas aussi connu que Johnny Weissmuller, le nageur olympique qui a joué Tarzan dans les films des années 1930 et 1940, son rôle était une version actualisée du héros, plus raffiné et urbain, qui choisit de retourner dans la jungle où il a été élevé.

De 1966 à 1968, à la télévision, il a cimenté l'image moderne du personnage dans l'esprit du public, avec un Ely musclé, portant un pagne et accompagné de son acolyte chimpanzé. Le comédien au physique imposant aurait réalisé lui-même ses cascades, lui occasionnant des blessures pendant le tournage, notamment une morsure de lion.

Le rôle de Tarzan est resté son plus grand titre de gloire – à tel point que le comédien l'a un jour qualifié de "piège". Après la fin des deux saisons de Tarzan, Ron Ely a continué à jouer à la télévision pendant les années 1980 et 1990 (de La Croisière s'amuse à La Légende d'Hawkeye en 1994 en passant par Hôtel et Superboy en 1991).

Au cinéma, il a tenu le rôle principal dans Doc Savage arrive (en anglais Doc Savage: The Man of Bronze) de Michael Anderson en 1975. Ron Ely, qui est également l'auteur de deux romans policiers, a cessé son métier d'acteur en 2001 pour se consacrer à sa famille.

Ces dernières années, il a dû faire face à de très douloureuses épreuves, perdant son fils et son épouse au même moment. En 2019, la police a abattu son fils Cameron, lors d'une intervention après que celui-ci a poignardé sa mère Valerie Lundeen Ely. La police a déclaré que Cameron, accusé de l'agression au couteau, avait représenté une menace. Le comédien avait intenté un procès, mais le juge a estimé que la police avait agi en légitime défense.

Netflix : bande-annonce de GTMAX

Un prodige du motocross voit sa carrière voler en éclats et se tourner vers une vie de criminel... C'est le nouveau film d'action français à 100 à l'heure que dévoile Netflix, avec la bande-annonce de GTMAX (voir ci-dessous), produit par Rémi Leautier et Versus Production, qui sont notamment derrière la saga Balle Perdue sur la plateforme.

Nouveau thriller qui bastonne, GTMax est le premier film réalisé par Olivier Schneider, ancien cascadeur française qui a notamment œuvré sur les films Taken (2007), 007 Spectre (2015) et Mourir peut attendre (2022).

Au casting, on verra Ava Baya, Jalil Lespert, Jérémie Laheurte, mais aussi Gérard Lanvin et Clémentine Célarié.

Le synopsis annonce : "Propriétaires d’un circuit de motocross autrefois très prisé, les Carella sont aujourd’hui au bord de la faillite. Terrifiée à l’idée de remonter en selle depuis le décès de sa mère, l’ancienne pilote Soélie (Ava Baya) redouble de détermination pour extraire sa famille de cette crise. Devenue mécanicienne, elle veille tout particulièrement sur son frère Michael (Riadh Balaïche), en proie à de dangereuses fréquentations. Pour le sauver, Soélie se retrouve contrainte de modifier des scooters TMAX pour le compte d’Elyas (Jalil Lespert), un chef de gang sur le point de réaliser un dangereux braquage..."

GTMax sortira le 20 novembre sur Netflix

Le cinéaste Jean-Claude Missiaen nous a quittés à 85 ans

Cinéphile, ancien attaché de presse et réalisateur, Jean-Claude Missiaen (prononcez "Missian") est décédé le 22 octobre à 85 ans, ainsi que l'a relayé Le Film Français. Comme attaché de presse durant les années 70, Missiaen avait travaillé sur les sorties des films d'Alfred Hitchcock, Joseph Losey, Sergio Leone, Federico Fellini ou Robert Altman entre beaucoup d'autres.

Il était passé à la réalisation au début des années 80 avec avec Tir groupé (1982), porté par Gérard Lanvin, Véronique Jannot et Michel Constantin. Un thriller de vengeance sombre comme la nuit qu'il coécrit avec Claude Veillot. Fort du succès du film (1,34 millions d'entrées), les deux hommes se remettent ensuite au travail et signent, avec Marc Perrier, Ronde de nuit.

Ce polar noir est à nouveau porté par Gérard Lanvin, avec cette fois Eddy Mitchell (également ami de Missiaen à la ville) et Françoise Arnoul pour compléter la distribution. L'histoire est celle de deux inspecteurs se lançant dans une enquête politique (le meurtre d'un député) mais que l'on redispatche immédiatement sur une banale affaire de squatteurs. Avec un peu plus de 850 000 entrées, le succès est moindre, mais permet à Missiaen de monter un troisième projet.

Ce sera La Baston. Le réalisateur retrouve Constantin et met en vedette Véronique Genest et Robin Renucci dans le rôle d'un ancien perceur de coffres qui, 5 ans après son dernier passage "au ballon", décide de participer à un nouveau cambriolage pour payer les soins de son enfant malade, qu'une opération de la dernière chance peut peut-être encore sauver. Mais le film ne totalise que 239 027 entrées.

Cet échec éloigne un temps Missiaen des plateaux de cinéma, mais il revient avec une minisérie adaptée de Jacques Zelde : Les Hordes, un film dystopique dans lequel les plus démunis s'allient en "hordes" afin de racketter les automobilistes, au point bientôt de menacer l'Etat. En réponse, le gouvernement envoie un policier infiltrer le milieu des hordes. Echec lors de sa diffusion, le show avait été redécouvert au moment du mouvement des Gilets jaunes.

En 1993, il signera un dernier téléfilm, Une Image de trop, avec Mark Hamill dans le rôle principal, avant de raccrocher la caméra. Sa connaissance encyclopédique du cinéma américain et son passé d'attaché de presse lui vaudront d'apparaître dans nombre de bonus de DVD pour raconter les coulisses des films.

Jean-Claude Missiaen nous laisse ses films, sa cinéphile, des ouvrages sur Anthony Mann, Howard Hawks, Cyd Charisse et ses mémoires, Le cinéma en héritage.

Netflix renouvelle Virgin River pour une saison 7

Alors qu’ils se préparent pour leur mariage, les fans de Virgin River vont eux aussi vivre leur lune de miel. Alors que la saison 6 est prévue pour le 19 décembre – avec les noces tant attendues de Jack et Mel – Netflix n’a pas tergiversé pour renouveler le drame romantique pour une septième saison. Comme la saison 6 (ainsi que les saisons 1 à 3), elle comprendra 10 épisodes.

Et c’est le cast entièrement réuni qui annonce la nouvelle sur le compte Instagram officiel de la série :

"Bonne nouvelle, Virgin River est confirmée pour la saison 7 ! Plus d'amour, de drame et de charme des petites villes à venir. Vous êtes les bienvenus ❤"

Avec ce renouvellement anticipé, Virgin River devient la série dramatique en langue anglaise la plus longue de l’histoire de la plateforme. La précision "en langue anglaise" est ici utile puisque la série espagnole Elite s’est conclue au terme de sa huitième saison.

Cette diffusion de sept saisons à ce jour vient égaliser face à d’autres productions du streamer, comme la comédie Grace and Frankie et le cas particulier Orange Is the New Black qui a été désignée comme une comédie pour ses deux premières saisons avant de passer à la catégorie drame pour la suite.

Virgin River a ainsi éclipsé des incontournables de Netflix comme House of Cards et The Crown qui ont duré six saisons chacune.

Cette longévité n’est pas surprenante. Adaptation des romans de Robyn Carr, la série repose sur un postulat qui permet une narration sur une longue durée, tournant autour d’un groupe de personnages vivant dans une petite ville. Elle dispose d’un casting sympathique et attachant mené par Alexandra Breckenridge (Mel) et Martin Henderson (Jack), tous deux entourés de Tim Matheson et Annette O’Toole.

Mais la série a un autre atout non négligeable : son budget ! À une époque où les plateformes cherchent à garder leurs budgets sous contrôle, Virgin River a un coût de production très raisonnable. La série est tournée au Canada, l’essentiel de l’action se déroule dans un bar, une petite clinique et quelques maisons. Il n’y a pratiquement pas de cascades ou d’effets spéciaux, à l’exception d’un incendie de forêt dans la dernière saison.

De plus, Virgin River reste très populaire. Les cinq premières saisons ont figuré dans le Top 10 mondial des séries anglophones de Netflix 25 fois depuis que ce classement existe, c’est-à-dire depuis 2021. Et la saison 5 s’est classée dans le Top 10 de 77 pays.

Étant donné que Netflix décide de ses renouvellements en fonction de l’audience par rapport au coût, il est évident que le streamer n’hésite pas pour renouveler cette production. 

Il était une fois la révolution : Sergio Leone s'est très mal entendu avec James Coburn

Si on ne présente guère plus sa cultissime trilogie du dollar, et encore moins son monument qu'est Il était une fois dans l'Ouest, son plus gros succès au box office en France avec plus de 14,8 millions de spectateurs en 1969, Sergio Leone a signé trois ans plus tard un autre chef-d'oeuvre : Il était une fois la révolution. Différent de ses oeuvres précédentes mais gardant un esprit très picaresque, ce western ne possède certes pas les répliques culte en pagaille du Bon, la Brute et le Truand.

Mais n'en reste pas moins baigné par un très puissant souffle dramatique et même poignant, bercé par une sublime partition d'Ennio Morricone. James Coburn y est extraordinaire, sous les traits de Sean Mallory, révolutionnaire irlandais spécialisé dans les explosifs, contraint de fuir son pays et faire alliance malgré lui avec Juan Miranda (Rod Steiger), pilleur de diligences dans un Mexique plongé en pleine guerre civile.

Entre ironie mordante et pure tragédie, le ton du film peut sembler déconcertant. Mais il est brillamment maintenu dans un équilibre qui serait à bien des égards précaire chez nombre de cinéaste. Mais pas chez un génie comme Leone. A ce titre, on n'ose imaginer ce qu'aurait donné le film entre les mains de Peter Bogdanovich, qui devait initialement le réaliser...

Ce dernier passa d'ailleurs quatre mois à Rome sous la tutelle de Leone, pour y élaborer un traitement scénaristique qui fut non seulement rejeté par Leone, mais même par le studio, qui rappela in fine Bogdanovich aux Etats-Unis. En clair : le film ne se ferait tout simplement pas si Leone ne prenait pas lui-même les commandes.

Si l'entente entre Coburn et Leone fut parfaite, ce ne fut pas exactement le cas avec Rod Steiger, qui a rendu fou le cinéaste, au point qu'un jour il explosa de colère. Dans l'ouvrage Conversations avec Sergio Leone de Noël Simsolo, publié aux éditions Capricci, le maître revient justement sur cet épisode.

"Avec lui, il n'y a que des problèmes. Il croyait me faire plaisir en me parlant dans un italien qui ressemblait à du russe. Il m’exaspérait. Il voulait composer un personnage sérieux, complètement cérébral. Un étrange mélange de Pancho Villa et d’Emiliano Zapata. Avec je ne sais trop quoi en plus ! Terrifiant ! Je me tuais à lui expliquer qu’il interprétait un simple paysan voleur et bandit. Un paumé. Un bâtard émouvant de naïveté… Non. Lui, il s’adressait à Dieu en jouant.

J’ai réussi à garder mon calme pendant une longue semaine. Je restais serein tout en refaisant vingt fois les plans avec Steiger. L’équipe s’étonnait de mon attitude. Sur les tournages précédents, ils m’avaient vu piquer des crises de nerfs dans des situations analogues. [...]

L’incident eut lieu pendant que nous tournions sur une montagne à cinquante kilomètres d’Almería. Je réglais un plan avec Coburn. Et Steiger vint s’interposer. Il me dit qu’il fallait rentrer tout de suite si l’on ne voulait pas dépasser l’horaire de la journée de travail. Là-dessus, il fit signe à Coburn de le suivre.

Alors, j’ai éclaté : "Moi, si je veux tourner vingt-quatre heures d’affilée, je le fais. Et je me fiche que tu t’appelles Rod Steiger et que tu aies gagné par erreur un Oscar. Car tu n’es qu’une espèce de morceau de merde. Et je t’envoie te faire foutre, toi et la United Artists ! Demain, je te remplace parce que tu es un acteur nul".

Les jours suivants, forcément, la tension était largement palpable entre les deux. Au point que Leone ne parlait même plus directement à Steiger mais passait par les services de son assistant. "j’avais une attitude très dure. Je ne lui parlais pas directement. L’assistant servait de relais. Je lui disais : «Va chercher ce sac d’excréments qui est dans sa roulotte. Dis-lui ce que je veux qu’il fasse devant cette caméra».

Et quand Steiger faisait mal son boulot, je m’adressais encore à l’assistant : «On coupe. Dis à ce type que son truc est mauvais. Je montre ce que je veux qu’il fasse. Et qu’il le fasse sans remuer les oreilles ou palpiter des narines. Qu’il le fasse normalement ! Normal ! Comme il n’a jamais su jouer. Qu’il oublie son Actors Studio !"

Le quatrième jour, Rod Steiger est allé trouver Leone, pour s'excuser de son attitude, et lui proposa de rompre son contrat, sans procès, s'il ne voulait plus de lui. "A partir de cette conversation, tout s'est transformé. Il devint aussi docile qu’un enfant de huit ans. Pourtant, il se demandait pourquoi je lui faisais tourner ses plans une bonne trentaine de fois, alors que je me contentais d’une ou deux prises pour Coburn. Au bout de vingt-cinq prises, Steiger était trop fatigué pour me ressortir ses artifices de l’Actors Studio".

23 octobre 2024

Cristina Cordula présente son nouveau projet, loin des plateaux de télévision

Une nouvelle ligne dans le CV déjà bien rempli de Cristina Cordula. Connue pour son statut de styliste hors pair, qu'elle a longtemps exploité dans l'émission Les reines du shopping diffusée sur M6 entre 2013 et 2022, l'ancien mannequin brésilien n'a plus d'engagement avec la chaîne qui monte. Ainsi, en début d'année, elle s'était affichée dans le programme Danse avec les stars, au cours duquel elle dansait au côté du professionnel Jordan Mouillerac. Si elle avait rapidement été éliminée par ses adversaires, notamment les talentueuses Inès Reg ou encore Keiona, elle avait confié avoir apprécié cette expérience, malgré la difficulté des entraînements.

Désormais, Cristina Cordula est occupée à gérer sa marque de cosmétiques, baptisée "Magnifaïk", en clin d'œil à son verbatim iconique. Mais l'ancienne présentatrice de 56 ans a confié au Parisien qu'elle avait une passion qu'elle entretient depuis longtemps au côté de son mari, l'homme d'affaires Frédéric Cassin.

Lors d'un entretien avec nos confrères ce mercredi 23 octobre 2024, Cristina Cordula a expliqué qu'elle était, avec son époux, connue dans l'univers de l'art. En effet, le couple est un grand amateur de vases, de bouteilles et de pièces en céramique. Elle a annoncé à nos confrères qu'elle décidait de vendre les 250 pièces de sa collection. Des œuvres d'art estimées à 850.000 euros minimum, notamment parce qu'elles sont de la main des défunts céramistes Jacques et Dani Ruelland, créées entre les années 1950 et 1991. Une vente aux enchères qui se tiendra chez Christie's Paris, mardi 3 décembre 2024.

"On a eu besoin d'entrepôts avec ces près de 300 pièces, c'est devenu un truc de dingue. C'est un peu comme une drogue, devenir collectionneur. Moi, je suis un peu triste de vendre les Ruelland, c'était beaucoup d'amour, mais ce n'est pas possible d'avoir autant de pièces", a confié l'ex-mannequin brésilien qui a réussi à faire de son nom un véritable empire, en parfaite femme indépendante. Mais aussi parfois aidée par son époux, comme c'est notamment le cas pour cette prochaine vente aux enchères.

Karine Le Marchand cash sur son rapport à la médecine esthétique


L'amour est dans le pré est de nouveau au programme. Depuis le 19 août, Karine Le Marchand est de retour sur M6 avec une nouvelle saison de l'émission de dating. Dans cette 19ème édition, les agriculteurs sont fin prêts à trouver l'âme soeur, avec l'aide de l'animatrice.

Un rôle de marieuse et de conseillère dont elle ne se lasse pas après 14 ans de bons et loyaux service dans les campagnes des 4 coins de la France. Le temps passe pour la maman d'Alya qui a repris le programme en 2010 en succédant à Véronique Mounier et Alessandra Sublet. Et en 15 saisons de L'amour est dans le pré, la présentatrice de 55 ans n'a pas pris une seule ride.

Karine Le Marchand ne doit pas son éternelle jeunesse seulement à la génétique, elle a eu recours à la médecine esthétique et elle l'assume parfaitement. En août dernier, dans les colonnes de Télé Magazine, si l'animatrice a assuré ne pas être "pressée" de vieillir, elle a aussi expliqué qu'elle faisait tout pour paraître plus jeune sur le petit écran. "Je m’entretiens. J’ai succombé au Botox® et si ça ne se voit pas, c’est parce que c’est bien fait. (Elle éclate de rire.) Il n’y a plus beaucoup de pièces d’origine !", a-t-elle révélé avec humour.

C'est donc sans complexe que la quinquagénaire use d'artifices pour gommer les effets du temps. Un recours aux injections de plus en plus assumé par les présentatrices télé comme Sophie Davant qui ne s'en cache également pas et dénonce même une certaine hypocrisie de la part de nombreuses célébrités. Karine Le Marchand, elle, le clame haut et fort pour mettre fin à un certain tabou.