19 décembre 2020

César 2021 : Roschdy Zem président, Blanche Gardin et Laurent Lafitte auteurs de la cérémonie

Après une édition 2020 controversée, les César ont connu un bouleversement total. Son président historique, Alain Terzian, a été poussé vers la sortie, remplacé par le tandem Véronique Cayla et Eric Toledano. L'Académie a également adopté la parité intégrale dans ses instances dirigeantes. 

Ce nouveau comité s'est aussi engagé à renforcer "la parité, la diversité et la représentativité" de l'Académie des César. Pour tenter de faire oublier la crise de l'an dernier et repartir sur de bonnes bases, l'institution a choisi la turbulente Marina Foïs comme maîtresse de cérémonie, comme on vous l'annonçait le 25 novembre dernier.

Selon des informations révélées par Le Parisien, la 46ème cérémonie sera écrite par deux poids lourds de la comédie française : Blanche Gardin et Laurent Lafitte. Epaulé par Marina Foïs, le duo promet de redonner un coup de fouet aux César, insufflant un ton irrévérencieux et culotté. 

Le César du meilleur acteur 2020, Roschdy Zem, est aussi annoncé à la présidence de la cérémonie. Le comédien avait remporté la statuette pour sa performance dans Roubaix, une lumière. Ce casting 4 étoiles sera accompagné par Benjamin Biolay, chargé de diriger l'orchestre. Pour rappel, l'édition 2021 se tiendra le 12 mars prochain. Quant aux nominations, elles seront dévoilées le 10 février. À noter que le Prix du public, censé récompenser le film ayant fait le plus d'entrées, a été purement et simplement aboli.

Balthazar : Hélène de Fougerolles quitte la série avant la saison 4

Une page importante se tourne pour Balthazar. Alors que TF1 diffusait hier soir le final très attendu de la saison 3, marqué par la révélation de l'identité du meurtrier de Lise, Hélène de Fougerolles vient d'annoncer sur Instagram qu'elle quittait la série après trois ans et 24 épisodes passés dans la peau du capitaine de police Hélène Bach. La saison 4, commandée par la chaîne et actuellement en écriture, se fera donc sans celle qui était pourtant, aux côtés de Tomer Sisley, l'une des deux figures centrales de la série policière à succès depuis son lancement en 2018.

"La saison 3 de Balthazar est finie !", explique Hélène de Fougerolles dans un message posté sur les réseaux sociaux. "C’est aussi la fin d’une merveilleuse aventure pour moi JE NE PARTICIPERAI PAS A LA SAISON 4 (on ne pouvait pas continuer cette histoire de chien/chat indéfiniment ça aurait fini par vous lasser). Autres histoires ! Autres aventures professionnelles et personnelles pour moi aussi ! Je suis infiniment reconnaissante d’avoir eu la chance de participer à cette série et à ce succès. Merci TF1". La comédienne remercie ensuite tous ceux qui ont contribué à cette belle aventure de trois ans, dont les producteurs Stéphane Marsil et Clothilde Jamin, et ses partenaires de jeu Yannig Samot, Philypa Phoenix, Leslie Medina, Côme Levin, Pauline Cheviller, et Aliocha Itovich. Tout le monde sauf Tomer Sisley en somme, qu'elle "mentionne" seulement à la fin de son message en tant que "Balthazar".

L'annonce du départ d'Hélène de Fougerolles ne devrait pas manquer de faire l'effet d'une bombe chez les fans de Balthazar qui ne pouvaient pas s'attendre à un tel développement. D'autant plus que dans les dernières secondes de la saison 3, c'est le légiste incarné par Tomer Sisley qui se retrouvait dans une situation critique et semblait tout près de la mort. Mais la confirmation il y a quelques semaines par TF1 de la mise en chantier d'une saison 4 laisse peu de suspense quant au devenir du héros de la série, qui sera bien évidemment de retour, toujours incarné par la star de Largo Winch.

Reste maintenant à savoir comment les scénaristes vont expliquer l'absence d'Hélène Bach dans les prochains épisodes de la série. Va-t-on avoir droit à un saut dans le temps ? Hélène va-t-elle mourir ? Va-t-elle partir loin de Paris pour oublier Balthazar après s'être rendue compte qu'une histoire d'amour était impossible entre eux ? L'avenir nous le dira. Annoncée comme "la saison du renouveau" par la créatrice de Balthazar, Clothilde Jamin, la saison 4 — qui fera suite à la résolution du mystère entourant la mort de Lise, qui obsédait le personnage principal depuis des années — sera donc plus que jamais synonyme de changement. Des changements qui prendront notamment la forme d'un nouveau personnage féminin qui sera introduit pour combler le vide laissé par le départ d'Hélène de Fougerolles. Mais selon nos informations, TF1 et la production n'ont pas encore trouvé la comédienne qui la "remplacera" aux côtés de Tomer Sisley.

Une tâche qui ne va pas s'avérer facile tant Hélène de Fougerolles était un élément essentiel de Balthazar et faisait partie de l'ADN de la série. Mais Profilage a bien réussi à se renouveler à plusieurs reprises, après les départs de Guillaume Cramoisan, Odile Vuillemin, et Juliette Roudet. Alors, pourquoi pas Balthazar ? Quant aux fans d'Hélène de Fougerolles, ils peuvent se consoler en sachant que la comédienne sera bientôt de retour sur la Une dans la suite du téléfilm à succès Mention particulière. Et sa collaboration avec TF1 pourrait bien se poursuivre puisque la chaîne nous a confirmé que la volonté de proposer de nouveaux projets à la comédienne était bel et bien là.

18 décembre 2020

Mort du mannequin Joselyn Cano après une opération esthétique

Elle était souvent comparée à Kim Kardashian et certains l'appelaient même "la Kim Kardashian mexicaine". Selon les informations de The Sun, Joselyn Cano, une influenceuse âgée de 29 ans, est décédée des suites d'une opération de chirurgie esthétique. La jeune femme, qui se faisait opérer en Colombie, avait subi un "brazilian butt lift", qui consiste à augmenter le volume des fesses en aspirant la graisse dans les régions voisines, pour la réinjecter dans le fessier. Une intervention particulièrement onéreuse mais surtout très dangereuse, qui a déjà fait de nombreuses victimes. Si la famille de Joselyn Cano n'a pas encore confirmé la mort de l'influenceuse, des images de ses funérailles ont été diffusées en ligne depuis la Californie. "Joselyn est entrée dans cette vie le mercredi 14 mars 1990. Elle est entrée dans la vie éternelle le lundi 7 décembre 2020", peut-on lire en légende de la vidéo.

Une date qui coïncide avec sa dernière publication Instagram, alors que certains fans s'interrogent encore sur la vérité autour de ce décès, l'influenceuse ayant été active sur son compte OnlyFans le 15 décembre.

Si certains attendent des explications de la famille, d'autres pleurent déjà la disparition de la jeune femme. Très populaire sur les réseaux sociaux, Joselyn Cano cumulait 12,9 millions d'abonnés sur Instagram, où elle postait régulièrement des clichés en bikini. Si elle n'a jamais caché avoir eu recours à la chirurgie esthétique, la jeune mannequin partageait avec ses nombreux abonnés ses routines sportives qu'elle suivait à la lettre pour entretenir sa silhouette.

Marie-Sophie Lacarrau n'a pas osé négocier son salaire pour le 13h de TF1

Plus que quelques jours avant que Marie-Sophie Lacarrau devienne véritablement la nouvelle présentatrice du journal télévisé du 13 heures, diffusé sur TF1. La journaliste de 45 ans prendra, le 4 janvier prochain, la place de Jean-Pierre Pernaut, qui incarnait le JT depuis déjà 33 années. Pour l’occasion, elle a accordé une interview au magazine Elle, dans le numéro qui sort en kiosque ce 18 décembre. "Nous serons deux hommes et deux femmes à la tête de la rédaction", explique-t-elle avec fierté, avant de se réjouir de tous les gentils mots qui lui ont été adressés depuis qu’elle a été choisie pour le poste.

"Quand ma nomination a été officielle, j’ai reçu autant d’encouragements et de félicitations venant autant de consœurs que de confrères", précise Marie-Sophie Lacarrau, qui assure que "ça fait chaud au cœur et ça prouve que les choses bougent" dans le journalisme. Il faut dire aussi que récupérer les fonctions de Jean-Pierre Pernaut est un vrai privilège pour elle et le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas hésité longtemps avant d’accepter. "Quand j’ai dit oui à ce challenge inouï, je n’ai même pas pensé au salaire. On m’a dit après combien je gagnerais, j’étais très contente, fin du deal", affirme la journaliste, qui n’a pas pris la peine de négocier sa rémunération, beaucoup trop heureuse de l’offre qui s’offrait à elle.

Toutefois, Marie-Sophie Lacarrau reconnaît que parler argent dans le milieu professionnel n’est pas toujours facile, surtout pour la gent féminine. "C’est vrai que nous avons du mal à parler de ça… Quand on est une femme, on a l’impression de quémander, de devoir avancer mille arguments… On n’est pas encore sorties des ronces de ce point de vue. Vous connaissez un bon coach ?", a-t-elle finalement demandé, non sans une touche d’humour.

Gilian Anderson et Peter Morgan se séparent

Triste nouvelle dans le monde de The Crown. Les malheurs de la fiction ont semble-t-il atteint certains interprètes dans la réalité. Gillian Anderson, l'incroyable interprète de Margaret Thatcher dans la série de Netflix, et son compagnon, Peter Morgan, le créateur du show basé sur la famille royale britannique, ont annoncé leur séparation à l'amiable, après quatre ans passés ensemble. Comme le rapportent les médias britanniques, l'histoire entre les deux artistes "est arrivée en bout de course".

Leurs divers engagements professionnels et la gestion de leur emploi du temps avec leurs enfants respectifs (Gillian Anderson a trois enfants issus de deux relations précédentes, dont deux jeunes adolescents, tandis que Peter Morgan a eu cinq enfants avec son ex-femme, la princesse Anna Carolina Schwarzenberg) ont semble-t-il grippé la romance commencée en 2016. Reste que malgré cette séparation, l'actrice américaine et le scénariste britannique comptent rester amis, dévoile le Daily Mail.

Gillian Anderson avait fait la rencontre de Peter Morgan en 2016. Les deux anciens partenaires avaient collaboré ensemble en 2020 pour la quatrième saison de The Crown. Déjà en début d'année, la comédienne de 52 ans révélait que ce "serait la fin" de leur relation si elle venait à emménager avec son compagnon. En effet, le couple vivait dans deux maisons séparées. La raison ? La logistique en cas de séparation, comme elle l'avait révélé au Times. "Il n'y a rien qui nous enferme", avait-elle déclaré. Comme une forme de prédilection.

Thomas Langmann : son ex bras droit le fait condamner

Emmanuel Montamat n’imaginait pas devoir pousser la porte du tribunal. Encore moins pour attaquer en justice Thomas Langmann, pour qui il était un bras droit. Depuis 2016, les deux personnalités du cinéma français se déchirent. Une guerre déclenchée par un licenciement. Alors que le fils du producteur Claude Berri travaillait avec le directeur général de la Petite reine, recruté par son père à l’époque, Thomas Langmann a finalement décidé de se séparer de lui pour faute grave. Cela l’a alors privé de ses indemnités. “Vous avez très, très gravement manqué à l'exercice de vos missions. Vous n’avez plus assumé vos fonctions, et ce de moins en moins, plus le temps passait”, a appris Emmanuel Montamat dans un courrier, relaté par Capital ce vendredi 18 décembre. Le producteur lui reprochait alors d’avoir “piraté” leur réseau informatique et d'avoir "abusé" de son statut afin de profiter d'"avantages personnels".

Tombé des nues, Emmanuel Montamat a d’abord contesté ce licenciement. Mais la décision des juges ne se constituait pas en sa faveur. Toujours d’après les révélations de nos confrères, son intrusion dans le système informatique représentait “une cause réelle et sérieuse de licenciement”. Mais n’étant pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, l’ancien bras droit de Thomas Langmann a fait appel. Ce à quoi la cour d’appel de Paris - qui a finalement considéré ce licenciement “en dehors de toute procédure” - lui a accordé 170 000 euros de dommages pour “licenciement sans cause réelle et sérieuse”. Également, 47 005 euros d’indemnités de licenciement et 46 361 euros d’indemnités de préavis. La victime empochera également 3 000 euros pour “la brutalité de la rupture du contrat” et 5 000 euros pour le “non-respect de l’obligation de sécurité”. Soit un total de 279 000 euros.

Ce n’est pas la seule affaire qui pèse lourd sur les épaules de Thomas Langmann. Son épouse et la mère de ses deux enfants, Céline Bosquet, a porté plainte contre lui en avril 2018 pour menaces, violence et harcèlement. Un an plus tard, le producteur du film The Artist a été condamné à 10 mois de prison avec sursis, assortis d’une obligation de soins, comme le rapportait Le Figaro. Le fils de Claude Berri avait fait appel. Selon Vosges Matin, la Cour d’appel a alors allégé sa peine à 5 000 euros d’amende pour harcèlement moral le 27 novembre dernier.

Andrea Bocelli fait une belle surprise à une ado malade pendant un récital pour Hanouka

Andrea Bocelli et Kenny G faisaient partie des célébrités qui ont fait une belle surprise à la jeune Dvora Polak, une adolescente de 14 ans qui jouait du piano lors d’un récital pour Hanoucca. D’après l’association Chai Lifeline, citée par People, la jeune fille est forcée de rester chez elle depuis plusieurs années en raison d’une maladie rare. Passionnée de musique, elle rêve d’en faire son métier et à l’occasion du Chai Lifeline Gala, l’organisation lui a fait croire qu’elle allait jouer virtuellement et en solo devant des milliers de personnes.

En fait, la représentation s’est transformée en collaboration géante avec certains des plus grands musiciens ou chanteurs au monde, puisque le saxophoniste de légende Kenny G et le violoniste virtuose Joshua Bell se sont joints à elle ! Au total, une douzaine de musiciens ont joué avec la jeune fille, qui n’a compris qu’après le récital ce qu’il lui était arrivé.

Andrea Bocelli, s’il n’a pas chanté à ses côtés, lui a en revanche envoyé un beau message de soutien. « Ma chère Dvora, je sais que tu adores la musique et je veux que tu saches que tous les musiciens t’aiment eux aussi. J’espère pouvoir te rencontrer très bientôt », déclare le chanteur lyrique à la fin de la vidéo partagée par Chai Lifeline.

L’association fournit une aide matérielle, financière et émotionnelle aux familles d’enfants qui souffrent de maladies rares, mortelles, ou chroniques handicapantes. « Avoir l’opportunité de jouer du piano avec tous ces musiciens formidables, c’est quelque chose que ma famille et moi n’oublierons jamais. La musique me donne de la force et m’a toujours permis de me sentir heureuse », a déclaré Dvora Polak au magazine People.

Une belle histoire qui redonne foi en l’humanité en cette fin d’année difficile.

Amal Clooney remercie son mari George pour sa patience pendant qu'elle écrivait son livre

Lorsqu’Amal Clooney a commencé à écrire son livre, elle savait que son mari allait devoir s’armer de patience. Intitulé The Right to a Fair Trial in International Law, il s’agit d’un ouvrage très technique sur le droit international, une des spécialistes de l’avocate, et la rédaction des quelque 1.000 pages allait s’avérer très très longue. C’est ce qu’elle a confié ce mercredi lors de la présentation en ligne du livre, dans une conférence Zoom où elle était entourée d’experts judiciaires du monde entier.

« Je sais que le processus lui a semblé interminable. Surtout que je lui disais constamment que j’étais sûre que c’était la "toute dernière version du texte", encore et encore », a-t-elle confié, comme le relaie People, manifestement amusée. L’épouse de George Clooney a également précisé qu’elle l’avait écrit un peu partout, en fonction du travail. « J’ai écrit les épreuves sur tous ses lieux de tournage, pendant tout le processus », a-t-elle ajouté.

Et si la rédaction s’est prolongée, George Clooney ne s’est apparemment pas impatienté. « Il n’était pas seulement patient mais aussi formidablement encourageant et inspirant. Je n’avais pas besoin de preuve qu’il était génial, mais ce processus m’en a donné une autre (…) Je crois qu’il regarde cette retransmission en bas dans la cuisine, donc je veux juste lui dire "merci". En ce qui me concerne, je peux te promettre pour le bien de notre mariage que je ne le referai pas ! », a lancé Amal Clooney.

Comme son titre l’indique, le livre de l’avocate tente de donner et de développer une définition globale de ce qui constitue un procès équitable dans le droit international. L’objectif, selon elle : donner des clés aux avocats du monde entier pour protéger les citoyens lambda de la corruption, des abus de pouvoir et de l’oppression auxquelles sont soumises les cours de justice.

Nouveautés Disney+ du 18 au 24 décembre

Disney+ Originals :

On Pointe – épisodes 1 à 6

The Mandalorian – saison 2, épisode 8 (final)

La Bûche de Noël du château d'Arendelle 2.0

Ajouts au catalogue :

Star Wars : Les derniers Jedi

Raiponce, la série – saison 3

L’incroyable Hulk – saison 1

Les trésors perdus de la Vallée des Rois

Notre-Dame : L’épreuve du feu

Destination Wild : les merveilles de la Thaïlande

Décès de l'acteur Jeremy Bulloch à 75 ans

Moins d'un mois après le décès de David Prowse, inoubliable incarnation sous le casque de Dark Vador, la galaxie Star Wars est à nouveau endeuillée. L'acteur Jeremy Bulloch, connu pour avoir incarné le cultissime chasseur de primes Boba Fett dans l'Empire contre-attaque et sa suite, Le Retour du Jedi, s'est éteint à l'âge de 75 ans ce 17 décembre. Le comédien était notamment atteint depuis plusieurs années par la maladie de Parkinson.

Cette triste nouvelle a été partagée par le comédien Daniel Logan, qui incarnait le jeune Boba Fett dans le prequel Star Wars : l'attaque des clones...

Mark Hamill s'est également exprimé sur la disparition du comédien dans un Tweet publié hier soir :

"Jeremy était la quintessence du gentleman britannique. Un bon acteur, d'une merveilleuse compagnie, et tellement attentionné avec tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer ou ont travaillé avec lui. Il va terriblement me manquer, je suis très fier et reconnaissant de l'avoir connu".

Bien avant de jouer le chasseur de prime le plus célèbre et implacable de la galaxie, Jeremy Bulloch a démarré sa carrière d'acteur à 17 ans en 1963, dans la comédie musicale Vacances d'été, dans laquelle il jouait l'icône Pop Cliff Richard. En 1965 et pendant trois ans, il se fait davantage connaître en s'illustrant dans un Soap produit par la BBC, The Newcomers. En 1970, on le retrouve dans un drame, La Vierge et le Gitan, adapté d'une oeuvre de D.H. Lawrence, où il donne la réplique à Franco Nero. En 1971, il apparaît dans le film historique Mary Stuart, reine d'Ecosse. C'est lorsqu'il joue dans la série britannique Agony en 1979 qu'il est repéré : on lui propose alors le rôle culte de Boba Fett dans L'Empire contre-attaque, qu'il reprend avec délice dans Le Retour du Jedi. Dans Star Wars épisode III : la revanche des Sith, il fait un petit caméo sous les traits du personnage Jeremoch Colton - un jeu de mots évident sur son nom -, pilote pour la maison royale d'Alderaan.

En 2016, le comédien expliquait au site Thrillist qu'il n'avait finalement reçu que très peu d'indications pour incarner son personnage; "juste que c'est un soldat ou un chasseur de primes". Si son personnage semblait avoir un destin fatal dans Le Retour du Jedi, la saison actuelle de Mandalorian confirme qu'il a en fait survécu au Sarlacc. Bien qu'étant incarné par Temuera Morrison dans la série, Bulloch a toujours pensé que le film de 1983 ne serait pas la fin de son personnage adulé par les fans.

Après sa prestation dans la saga Star Wars, Jeremy Bulloch a poursuivi sa carrière à la TV, notamment dans la série TV à succès Robin of Sherwood en 1984, mais aussi sur les planches au théâtre du London West End. Il a d'ailleurs à ce titre effectué deux tournées mondiales pour jouer dans des pièces au Moyen Orient et en Extrême Orient.

Avec les années, le statut culte de son personnage de Star Wars n'a fait que s'amplifier. Au point que sa venue aux quatre coins du monde lors des différentes Conventions de fans Star Wars le mobilisait une très grande partie de son temps. Nourrissant une vraie affection pour un rôle - certes court - qui l'a fait entrer au panthéon de la culture Geek, Jeremy Bulloch collectionnait même, dit-on, les objets ayant trait à son personnage, au point de les rassembler dans une sorte de petit musée chez lui.

En 2004, il a d'ailleurs fait paraître son autobiographie : Flying Solo : Tales of a Bounty Hunter. Preuve qu'il s'investissait dans le souvenir de son personnage (et qui lui permettait de gagner de l'argent), il avait son propre site : jeremybulloch.com. Il était même possible de lui passer commande d'un autographe de Boba Fett avec le texte de son choix.