16 juin 2025

Festival d’Annec 2025 : le palmarès

LONGS MÉTRAGES

Cristal du long métrage – Arco

Réalisation : Ugo Bienvenu (France)

Prix du jury – ChaO

Réalisation : Yasuhiro Aoki (Japon)

Prix Paul Grimault – Planètes

Réalisation : Momoko Seto (France, Belgique)

Prix Fondation Gan à la Diffusion – Olivia et le Tremblement de terre invisible

Réalisation : Irene Iborra Rizo (Espagne, France, Belgique, Chili, Suisse)

Prix du public – Amélie et la Métaphysique des tubes

Réalisation : Maïlys Vallade, Liane-Cho Han (France)

CONTRECHAMP

Grand prix Contrechamp – Endless Cookie

Réalisation : Seth Scriver, Pete Scriver (Canada)

Prix du jury Contrechamp – Gwang-jang (The Square)

Réalisation : Bo-Sol Kim (Corée du Sud)

COURTS MÉTRAGES

Cristal du court métrage – Les Bottes de la nuit

Réalisation : Pierre-Luc Granjon (France)

Prix du jury – Les Bêtes

Réalisation : Michael Granberry (États-Unis)

Prix Alexeïeff – Parker – Sappho

Réalisation : Rosana Urbes (Brésil)

Prix du film Off-Limits – Rakugaki (The Graffiti)

Réalisation : Ryo Orikasa (Japon)

Prix Jean-Luc Xiberras de la première œuvre – Zwermen

Réalisation : Janneke Swinkels, Tim Frijsinger (Pays-Bas, Belgique)

Prix du public – Les Bottes de la nuit

Réalisation : Pierre-Luc Granjon (France)

FILMS DE TÉLÉVISION

Cristal pour une production TV – Christo le Barbare Civilisé "Partie de chasse"

Réalisation : Shaddy Safadi (États-Unis)

Prix du jury pour une série TV – Lena's Farm "Volles Nest"

Réalisation : Elena Walf (Allemagne)

Prix du jury pour un spécial TV – An Almost Christmas Story

Réalisation : David Lowery (États-Unis)

Prix du public – Flippé "Décision majeure"

Réalisation : Théo Grosjean, Mothy Richard (Belgique, France)

FILMS DE COMMANDE

Cristal pour un film de commande – Ye Kou Si Kuo

Réalisation : Lola Lefèvre (France)

Prix du jury pour un film de commande – Desi Oon

Réalisation : Suresh Eriyat (Inde)

FILMS DE FIN D’ÉTUDES

Cristal du film de fin d’études – Zootrope

Réalisation : Léna Martinez (France)

Prix du jury – Entre les jours

Réalisation : Martin Bonnin (France)

Prix Lotte Reiniger – Q

Réalisation : Masataka Kihara (Japon)

ŒUVRES VR

Cristal de la meilleure œuvre VR – Fragile Home

Réalisation : Ondřej Moravec, Victoria Lopukhina (République tchèque)

Mother! : il y a 9 ans, Jennifer Lawrence a connu le tournage le plus difficile de sa carrière

Il y a 9 ans, Jennifer Lawrence a vécu l'une des expériences les plus intenses – et les plus difficiles – de sa carrière d’actrice. C’était en 2017, sur le plateau du film Mother! réalisé par Darren Aronofsky. Ce tournage, physiquement et émotionnellement éprouvant, a laissé des traces profondes chez l’actrice, qui n’hésite pas à le qualifier de cauchemar.

À l’époque, Lawrence est déjà une star internationale. Révélée dans Winter’s Bone, propulsée par la saga Hunger Games et oscarisée pour Happiness Therapy à seulement 23 ans, elle enchaîne les projets ambitieux. Mais Mother! n’est pas un film comme les autres. C’est un thriller psychologique sombre, oppressant, presque dérangeant. Et le rôle qu’elle y tient – celui d’une femme dévouée, perdue dans une spirale d’événements chaotiques dans sa propre maison – l’a poussée dans ses retranchements.

Dans une interview accordée à Vogue en 2017 lors de la sortie du film, l’actrice s’est confiée sur le sujet.

“J’ai dû aller bien plus loin dans la noirceur que durant toute ma vie”, a-t-elle déclaré. Certaines scènes ont en effet été si intenses qu’elle en a fait des crises d’angoisse. Lors d’un moment particulièrement difficile, elle a même perdu connaissance, s’est blessée au diaphragme et a eu du mal à respirer pendant plusieurs jours.

“Il y a une scène en particulier qui m’inquiétait depuis longtemps. Je devais jouer un personnage d’une noirceur inouïe, c’était monstrueusement triste. Une fois la séquence terminée, je me suis évanouie. Je me suis déchirée le diaphragme, et après ça, je n’arrivais plus à respirer normalement.”

Le tournage a alors dû être arrêté. Elle a toutefois raconté qu’après s’être évanouie, elle portait encore des tubes à oxygène lorsque Darren Aronofsky – qui était aussi son compagnon à l’époque – a voulu retourner la scène : “J’avais des tubes à oxygène dans les narines, et Darren dit : ‘C’était flou, on doit recommencer.’ Et je lui ai répondu : ‘Va te faire foutre !’”, a-t-elle avoué avec franchise. Malgré son obsession pour la perfection, le réalisateur a fini par accepter de lui accorder un moment de répit.

Darren Aronofsky est connu pour sa capacité à tirer des performances brutes et extrêmes de ses acteurs, comme il l’a fait avec Natalie Portman dans Black Swan ou Mickey Rourke dans The Wrestler. Il assume totalement cette manière de travailler, affirmant que ce n’est pas lui qui “brise” les acteurs, mais qu’ils vont chercher eux-mêmes cette intensité émotionnelle.

“Nous lui avons laissé le temps de se remettre. Le fait est qu’elle a pensé à cette scène bien trop longtemps, et que cela lui est monté à la tête. Les émotions l’ont submergée et j’ai vu ce qui se passait – parce que j’ai de l’expérience – et j’ai pu placer la caméra au bon endroit”, a expliqué le cinéaste à The Guardian.

“À l’origine, le plan était sur son dos et j’ai tout retourné, je l’ai laissée récupérer et j’ai dit : ‘Mettez la caméra sur son visage, tout de suite’, parce que c’est le genre d’émotion qu’on ne voit jamais, au grand jamais. Elle a un tel talent naturel, brut. C’est une actrice très courageuse et sans limites”, a-t-il ajouté.

Le tournage de Mother! était si intense que l’équipe a dû installer une “happy place” pour Jennifer Lawrence sur le plateau : une pièce avec des sucreries et les émissions des Kardashian pour lui permettre de se détendre entre deux scènes éprouvantes.

En effet, grande fan de la famille Kardashian, l’actrice a confié avoir demandé à l’équipe de créer cette “tente Kardashian” pour qu’elle puisse s’y réfugier. Elle a expliqué : “C’était une tente avec des photos des Kardashian et L’Incroyable Famille Kardashian diffusées en boucle, et des chewing-gums… Mon coin de paradis.”

Malgré la douleur et les difficultés, Jennifer Lawrence ne regrette pas sa participation à Mother!, comme elle l’a déclaré au Parisien en 2017.

“Quand j’ai lu le scénario, j’étais choquée, j’ai jeté le script par terre, je lui ai dit qu’il souffrait de problèmes psychologiques ! Mais le film est un chef-d’œuvre. Le plus étonnant, c’est qu’il peut être compris d’un million de manières différentes.”

Mais cette expérience a aussi marqué la fin de sa relation avec Aronofsky. Après le tournage, la promotion mondiale du film a été une autre épreuve. Le réalisateur, obnubilé par les critiques, ne cessait d’en parler, ce qui devenait pesant pour l’actrice.

“Quand on se retrouvait à l’hôtel, la dernière chose dont je voulais parler, c’était le film. Mais lui, il revenait sans cesse dessus, il n’arrêtait pas d’en parler. Je comprends, il l’a écrit, il l’a conçu, il l’a réalisé”, a-t-elle raconté face à Variety en novembre 2018. “J’avais envie d’être une partenaire à l’écoute mais il commençait à me lire les avis et je me disais : ‘Ce n’est pas sain parce que je sais que si je commence aussi à les lire, je vais être sur la défensive.’ Surtout quand ça concerne mon homme.”

Darren Aronofsky revient sur Mother! avec Jennifer Lawrence : “Nous étions nerveux quant à la controverse qui allait se produire, mais quand on sort un film et qu’il y a autant de gens en colère, on se demande : ‘Qu’est-ce que j’ai fait ?’ Je reçois des messages de haine parmi les plus haineux qui soient, ce qui est formidable.”

Aujourd’hui, Jennifer Lawrence a retrouvé un certain équilibre, privilégiant des rôles plus légers ou plus nuancés. On l’a depuis vue dans la satire Don’t Look Up : Déni cosmique et la comédie Le Challenge. Elle a présenté Die, My Love à Cannes cette année, un drame aux côtés de Robert Pattinson, sous la direction de Lynne Ramsay. Un projet intense, encore, mais dans un cadre différent, où elle explore ses émotions sans s’y perdre totalement. Le film n’a pas encore de date de sortie de prévue en France.

14 juin 2025

Amanda Seyfried accuse la Paramount de l’avoir arnaquée sur les produits dérivés de Lolita malgré moi

Amanda Seyfried a des comptes à régler avec la Paramount ! L’actrice de 39 ans a accusé le studio de s’enrichir sur son dos grâce aux produits dérivés de Lolita malgré moi sans lui reverser un centime.

« Je suis un peu amère parce que la Paramount me doit encore de l’argent », a-t-elle lâché lors d’une conversation avec Adam Brody pour la chronique Actors on Actors de Variety.

La star, qui avait 17 ans lors du tournage du film culte de Tina Fey, explique que son visage est partout sans qu’elle en tire profit. « Tous les magasins vendent des t-shirts de Lolita malgré moi avec nos visages dessus. Des photos ! », s’est-elle insurgée.

Amanda Seyfried se demande d’ailleurs si son jeune âge à l’époque explique cette situation : « Est-ce parce que j’avais 17 ans et que j’étais idiote ? »

Malgré cette frustration financière, Amanda Seyfried reste reconnaissante envers les fans qui continuent de soutenir le film vingt ans après sa sortie. « J’adore vraiment voir mon visage sur les t-shirts des gens », a-t-elle confié, évoquant une récente rencontre avec une employée de la TSA qui lui avait dit que Lolita malgré moi était son « film préféré ».

Amanda Seyfried, qui partageait l’affiche avec Lindsay Lohan, Rachel McAdams et Lacey Chabert, garde néanmoins une certaine distance avec ce moment de son adolescence : « C’est génial, j’avais dix-sept ans, et je n’y étais pour rien. »

Massive Attack menace de porter plainte contre un influenceur israélien qui les accuse de faire l’apologie du Hamas

Les membres de Massive Attack se retrouvent au cœur d’une polémique qui les ulcère. Les pionniers du trip-hop menacent de poursuites l’auteur et l’influenceur israélien Hen Mazzig, qui les accuse de faire l’apologie du Hamas après avoir posté sur les réseaux un extrait de 11 secondes de l’un de leurs récents concerts.

L’homme affirme que le groupe encourage ses fans à « sympathiser avec le Hamas » en montrant brièvement une image de Yahya Sinwar, figure du Hamas tuée par les forces israéliennes en 2024. Hen Mazzig, qui a sorti cette séquence de son contexte, affirme que ce moment glorifierait un homme lié au massacre du festival Nova de 2023 comme le souligne le NME. Mieux encore, l’influenceur a qualifié ce geste de « plus qu’irresponsable » et propice à « l’incitation ».

La réaction de Massive Attack ne s’est pas fait attendre : le groupe a qualifié ces accusations de « diffamatoires » sur ses réseaux, exigeant un retrait et des excuses.

Dans une longue déclaration, Massive Attack a expliqué l’intention réelle derrière leurs visuels. « Il n’y a aucune glorification ici », ont-ils écrit dans un long post Instagram. « C’est un collage numérique explorant comment la guerre, le pouvoir et la tragédie sont présentés par les médias. » Le groupe précise montrer « une multitude de figures controversées, de Vladimir Poutine à Donald Trump en passant par Tsahal, non pour les célébrer, mais pour questionner et réfléchir ».

L’image de Sinwar était présentée aux côtés de scènes d'« Orphée » de Jean Cocteau, « le plaçant dans un ton de lamentation horrifiée ». Massive Attack, qui soutient la cause palestinienne depuis des décennies et boycotte Israël depuis 1999, maintient son message anti-guerre et menace de « poursuites » si l’influenceur maintient ses accusations.

George Clooney a fait une énorme farce à Richard Kind impliquant son Oscar

George Clooney est décidément un farceur invétéré ! La star hollywoodienne a joué un sacré tour à son vieil ami Richard Kind, comme l’a raconté ce dernier dans le podcast Still Here Hollywood de Steve Kmetko. L’anecdote remonte à plusieurs années, quand Richard Kind séjournait chez George Clooney avant que celui-ci n’épouse Amal et ait des enfants.

« Une nuit, il y a des années, je devais aller à Vegas pour de la promotion », a expliqué Richard Kind dans le podcast. « Il y avait une voiture qui venait me chercher, et j’avais l’habitude de rester chez George. »

Alors qu’il attendait son transport au pied de l’escalier avec sa valise, bavardant tranquillement avec son hôte, Richard Kind est remonté chercher quelque chose qu’il avait oublié. C’est à ce moment-là que George Clooney en a profité pour agir.

Arrivé à l’aéroport de Burbank, Richard Kind a eu la surprise de sa vie au contrôle de sécurité. « Je passe la ligne de la TSA, et ils me tirent sur le côté en me disant : "Monsieur, pourriez-vous venir ici, s’il vous plaît ?" »

Quand l’agent a ouvert son bagage, il a découvert un Oscar et un SAG Award au nom de George Clooney ! L’acteur a dû « trimballer » les prestigieuses récompenses de son comparse tout le week-end à Vegas, précisant que « le SAG Award est très lourd, environ cinq kilos ». Une farce typique de George Clooney, connu pour ses blagues élaborées envers ses amis proches.

Bryce Dallas Howard revient sur ses échecs au box office


Dans la galaxie hollywoodienne (mais pas que, évidemment...), et contrairement à une idée reçue, le passage à la réalisation après avoir d'abord embrassé une carrière de comédien / comédienne, n'est jamais une garantie de succès. Dans ce registre, Bryce Dallas Howard est un bel exemple qui montre que les deux sont possibles, et surtout, en étant capable d'alterner. La fille de Ron Howard est aussi à l'aise dans des blockbusters comme Jurassic World que des productions indépendantes du type Manderlay de Lars Von Trier.

Une carrière qui connait aussi, comme d'autres, de vrais échecs, évoqués dans un long et récent entretien accordé au journal The Independent. "Vous pouvez toujours les voir venir pendant que vous le réalisez. Je n'ai jamais été choquée lorsque quelque chose ne fonctionne pas. Mais je ne suis qu'une actrice - vous êtes là pour servir la vision d'un réalisateur". Elle ajoute : "Si un film ne se déroule pas comme vous l'aviez imaginé, vous pouvez à peine vous sentir déçu parce que ce n'est pas le vôtre. Vous n'êtes pas la personne qui le construit".

Et de citer deux exemples. Le premier, Argylle, produit par Apple+, et sorti en 2024, dans lequel elle incarne la romancière d'espionnage Elly Conway. Le budget du film était estimé à 200 millions de dollars, et ses recettes actuelles dépassent à peine les 96 millions de dollars. C'est dire la violence de la gifle.

L'autre, c'est le gros échec en salle de sa collaboration avec le réalisateur M. Night Shyamalan en 2006, La Jeune fille de l'eau, qu'elle avait tourné après le succès de leur collaboration sur The Village. Budgété à hauteur de 70 millions de dollars, La jeune fille de l'eau a poussivement dépassé la barre des 72 millions $ au box office international.

Son père, ajoute-t-elle dans l'entretien, a toujours difficilement vécu et géré la charge émotionnelle lorsque l'un de ses films ne marchait pas bien. "Il est impressionné par le fait que je ne fasse pas cela" dit-elle.

S'exprimant lors d'un panel de questions-réponses exclusif à IMAX diffusé au moment de la sortie de Jurassic World Dominion en juin 2022, Bryce Dallas Howard livrait cette intéressante réflexion sur sa double casquette d'actrice et réalisatrice.

"Ce qui est merveilleux quand on est un acteur qui s'intéresse à la mise en scène, c'est qu'on a l'occasion de voir travailler beaucoup d'autres réalisateurs. Et c'est quelque chose que mon père - il a commencé comme acteur ... - quand il a commencé à réaliser, il a arrêté d'être acteur et il a dit que c'est la chose qui lui manque le plus, de voir comment les différents réalisateurs résolvent les problèmes.

Plus on apprend, plus on comprend, mais plus on est éclairé par chaque cinéaste que l'on rencontre. C'est pourquoi j'espère pouvoir continuer à réaliser, mais aussi à jouer, car c'est la meilleure façon d'apprendre".

Braquage à l'italienne : il y a 23 ans, Edward Norton ne voulait vraiment pas jouer dans ce film d'action au casting 5 étoiles

Être acteur n’est pas toujours une partie de plaisir, mais au-delà du travail acharné que représente le métier, cela peut être une expérience vraiment pénible. Il arrive en effet qu’un rôle finisse par énerver profondément l’acteur, pour une raison ou une autre, au point qu’il ne veuille plus rien savoir du résultat final.

De nombreux comédiens que certains rôles ont laissé frustrés, agacés, contrariés, ont évoqué leur expérience, et c’est le cas d’Edward Norton. Dans le remake de Braquage à l’italienne sorti en 2003, celui-ci avait été choisi pour incarner le méchant principal, Steve Frazelli, un choix qui ne lui a pas plu du tout.

Il s’avère que Norton a été contraint de jouer dans le film par Paramount, avec qui il avait signé un contrat pour trois films, à commencer par Peur primale en 1996, qui lui a valu sa première nomination aux Oscars. Après avoir décliné à plusieurs reprises d’autres projets proposés par Paramount, même lorsque le studio a révisé son contrat pour n’inclure qu’un seul film supplémentaire, il n’a toujours pas été intéressé par leurs choix.

Paramount a finalement forcé la main à Norton en le menaçant de poursuites judiciaires s’il ne jouait pas dans leur remake de Braquage à l’italienne, et il a donc cédé à contrecœur.

Si des doutes subsistaient quant à ses sentiments concernant le rôle, il aurait plus tard déclaré : “Mes vrais fans devraient laisser tomber ce rôle.”

Fidèle à sa réputation d’acteur exigeant et très attaché à ses principes artistiques, Edward Norton a toutefois décidé de ne pas assurer la promotion du film. Il adoptera une attitude similaire en 2008, lors de la sortie de L’Incroyable Hulk, mécontent de la version finale qui ne correspondait pas à sa vision.

Sorti en 2003, Braquage à l’italienne est une revisite moderne du film de casse L’Or se barre, réalisé par Peter Collinson en 1969. Dans ce remake, Mark Wahlberg incarne Charlie Croker, un voleur audacieux, tandis que Donald Sutherland joue le rôle de John Bridger, son mentor. Ensemble, ils réunissent une équipe pour dérober des lingots d’or à Venise. Le coup semble parfait, mais rapidement, un traître surgit, élimine Bridger et s’enfuit avec le butin. Charlie, aidé notamment par Handsome Rob (Jason Statham) et Stella Bridger (Charlize Theron), se lance alors à sa poursuite pour récupérer l’or.

À sa sortie, le film rencontre un joli succès commercial, engrangeant près de 176 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget d’environ 60 millions. Paramount envisage rapidement une suite, qui ne verra finalement jamais le jour. En 2016, un projet de série autour du film est évoqué, mais il n’aboutit pas non plus.

13 juin 2025

Christine Bravo atomise Michel Drucker, choquée que l'on donne encore "des émissions à des vieux"

Michel Drucker n’est pas près de prendre sa retraite et cela agace visiblement certains de ses confrères et consœurs. La preuve, avec la réaction de Christine Bravo, ce vendredi 13 juin 2025, lorsqu’elle a appris que le journaliste de 82 ans venait d’obtenir un nouveau programme sur France 3. 

C’est en 1964 que Michel Drucker fait sa première apparition à la télévision, pour ne plus jamais la quitter. Cette année-là, le 20 novembre pour être précis, il se trouvait à l'aéroport d'Orly où il interviewait, pour le journal télévisé, les entraîneurs et sportifs de retour des Jeux internationaux para-olympiques de Tokyo.

Plus de 60 ans plus tard, l’animateur aujourd’hui âgé de 82 ans occupe toujours une place sur le petit écran et vient même de décrocher une nouvelle émission sur France 3. Si les téléspectateurs et ses fans en sont ravis, cela n’est pas forcément le cas de Christine Bravo.

Présente dans "Les Grosses Têtes" ce vendredi 13 juin 2025, celle-ci a donc poussé un violent coup de gueule contre son confrère. "Ce n'est pas humain. Toutes les bonnes femmes au-dessus de cinquante ans se sont fait dégager de la télé parce que vieilles et moches et l'autre, il est là, il a encore une émission", a-t-elle pesté.

Un coup de gueule qui a forcé Laurent Ruquier à intervenir et défendre Michel Drucker : "On ne l'appelle pas l'autre, c'est notre taulier, Michel Drucker". Mais l’argument du présentateur des "Grosses Têtes" n’a visiblement pas convaincu sa sociétaire : "On pourrait donner des émissions à des femmes plutôt qu'à des vieux".

Face à l’entêtement de sa chroniqueuse, l’ancien compagnon d’Hugo Manos n’en a pas démordu et a de nouveau défendu Michel Drucker. "Il n'y a pas d'âge pour avoir une nouvelle émission", a-t-il martelé, en profitant pour faire la promotion de sa propre émission diffusée ce samedi 14 juin sur T18.

"Ça aussi, ce n’est pas normal", a alors réagi Christine Bravo avant que Laurent Ruquier ne rétorque : "Puisque Michel Drucker a une nouvelle émission ce soir, je ne vois pas pourquoi je n'en aurais pas une nouvelle".

Aya Nakamura entre au musée Grévin

Aya Nakamura, l’une des chanteuses francophones les plus écoutées au monde, a dévoilé jeudi son double de cire au musée Grévin, près d’un an après avoir participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.

« Je pense être l’une des premières "darkskin" [personnes à la peau foncée] en France à être au musée Grévin », a déclaré la star franco-malienne de 30 ans, en découvrant la statue à son effigie. « J’aurais jamais pensé être inspirante en étant moi-même », a-t-elle ajouté devant une salle comble, dans laquelle étaient notamment présents le danseur étoilé Guillaume Diop et le rappeur Doums.

Son double de cire, que la chanteuse décrit comme « l’un des plus réussis » du musée, est vêtu d’une robe marron à corset, signée Jean Paul Gaultier. Six mois de travail ont été nécessaires pour créer la statue de l’interprète de « Pookie » et « Copines », a détaillé le Grévin, précisant que le public pourrait la découvrir dès vendredi.

Avec ses mélodies accrocheuses, qui oscillent entre R’n’B et pop saupoudrés de rythmes afro ou caribéens, Aya Nakamura a trouvé la recette pour fabriquer des tubes. Sa carrière a décollé en 2018 avec « Djadja », dont le clip dépasse aujourd’hui le milliard de vues sur YouTube.

L’artiste multirécompensée n’a pas sorti d’album depuis « DNK" en 2023 mais s’est distinguée en participant à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris en juillet, dans un medley avec la Garde républicaine.

Avec plus de 800.000 visiteurs par an, le musée parisien fait entrer cette année des personnalités de la musique, comme Clara Luciani, DJ Snake et Vianney.

Julien Clerc se confie sur sa santé et sa consommation passée de cocaïne

Àbientôt 80 ans, Julien Clerc se porte à merveille et poursuit sa carrière musicale. Mais le chanteur de Femmes, je vous aime s’est autrefois laissé tenter par la consommation de drogues, comme la cocaïne. Heureusement, Julien Clerc a pu compter sur les signaux envoyés par son corps pour contrer certains risques.

« J’ai toujours fait gaffe à moi. Et j’ai de la chance : mon corps m’a beaucoup aidé en me disant stop quand ça ne lui convenait pas », a-t-il expliqué à Ciné Télé Revue. C’est ainsi grâce à l’un de ces signaux que l’ancien coach de The Voice a mis un terme à sa consommation de cocaïne il y a une quarantaine d’années.

« C’est mon corps qui m’a fait arrêter la cocaïne très rapidement car ça me faisait mal au nez. Et quand ça descendait dans la gorge, ça faisait mal aux cordes vocales. Le tabac non plus. Très tôt dans ma vie, la fumée m’est devenue insupportable », a-t-il expliqué à la publication.

Depuis, l’artiste privilégie le sport et les soins autour de sa voix pour faire perdurer son bien-être et sa carrière. « Je fais du sport depuis toujours. Aujourd’hui, c’est la natation qui me fait du bien. J’aime ça, je cherche à bien nager comme je cherche à bien chanter », a-t-il précisé. « Le jour où j’ai compris que ma voix était ma singularité, j’ai su qu’il fallait la travailler ».

Ce n’est pas la première fois que Julien Clerc aborde son expérience avec la drogue et les effets que cette dernière a eue sur sa voix. En 2017, le chanteur évoquait déjà des « problèmes ORL » aggravés par la cocaïne. « J’étais jusqu’alors comme un sportif très doué, qui ne travaillait pas assez. Donc je ne pouvais plus chanter sans cocaïne. Mais le plaisir n’était pas vraiment là et je m’en suis débarrassé très vite », avait-il expliqué à Paris Match, rappelant au passage que ce type de consommations était « la posture obligée » selon lui à l’époque.