Un soulagement dans la Cité des Anges : la maison de Marilyn reste debout... pour l'instant. La nouvelle avait en l'effet de quoi effrayer : la dernière résidence de Marilyn Monroe, l'icône du cinéma hollywoodien, était sur le point d'être réduite en poussière. Mais grâce à une décision unanime du conseil municipal de Los Angeles, cette demeure de style colonial espagnol reste intacte, du moins pour le moment. C'est Traci Park, conseillère municipale et fervente défenseure du patrimoine culturel, qui s'est efforcée de la défendre après avoir appris mercredi dernier que le propriétaire, qui l'avait acquis pour la modique somme de 7,25 millions de dollars, avait demandé un permis de démolir. Pour plaider sa cause lors d'une séance du conseil, la conseillère municipale s'est habillée en hommage à la star : robe d'époque et lèvres rouge vif. Elle a présenté une motion visant à octroyer à la maison le statut de monument culturel historique, ce qui permettra peut-être de la préserver définitivement.
L'annonce de la suspension du permis de démolition a été accueillie avec un soupir de soulagement par les fans et les historiens du cinéma. Selon les documents du département de la construction et de la sécurité de Los Angeles, la révocation du permis initial est imminente. D'ailleurs, le propriétaire n'avait pas encore précisé quel serait l'avenir de cet emplacement une fois la maison détruite. Le processus de réexamen du statut de la maison doit être finalisé en 75 jours. Construite en 1929, cette demeure a une valeur sentimentale et historique immense : c'était la seule propriété que Marilyn Monroe avait achetée de son vivant. Après la fin de son mariage avec Arthur Miller, elle avait trouvé refuge dans cette maison où elle passa les six derniers mois de sa vie avant de décéder à l'âge de 36 ans. La sauvegarde de cette maison est ainsi un hommage à la mémoire de l'icône qui a captivé des générations.