Avec sa société Septembre Production, le producteur Jean Nainchrik (Les Héritiers, Rendez-vous avec le crime), prépare un long métrage sur l’illustre avocat et homme politique français, Robert Badinter, d'après Le Film Français.
Proche du principal intéressé, Jean Nainchrik avait produit L’Abolition, un téléfilm en deux parties, mis en scène par Jean-Daniel Verhaeghe, adapté des livres L’Exécution et L’Abolition. C’est Charles Berling qui s’était glissé dans la robe d’avocat. À l'époque diffusé sur France 2, le téléfilm a été rediffusé sur Public Sénat le 2 mars, peu après la disparition de Robert Badinter.
Il faut dire que Sa carrière est digne d’un grand film. Sa vie a été ponctuée de procès médiatiques, faisant de lui une référence de la défense pénale. À partir des années 1970, son engagement sans faille dans la lutte contre la peine capitale a été propulsé par deux plaidoiries de défense, celle de Roger Bontems (1972) et de Patrick Henry (1977). En 1981, il entre au gouvernement comme Garde des Sceaux et ministre de la Justice. C’est à ce poste qu’il abolit la peine de mort, ainsi que la suppression de la dépénalisation de l’homosexualité ou encore l’indemnisation des victimes d’accidents de la route.
Actuellement en cours d’écriture, le long métrage sera mis en scène par Pierre Godeau, réalisateur d'Eperdument (disponible sur PremièreMax) et Sous le vent des Marquises.
"Il s'agit de mettre en avant le combat de Robert Badinter, qui était avocat de Charlie Chaplin, de Brigitte Bardot et d'autres grandes personnalités. Il a accompagné son confrère Philippe Lemaire, à la demande de ce dernier, dans l'affaire Buffet-Bontems. Roger Bontems sera condamné à mort alors qu’il n’a pas tué et sera exécuté, ce qui provoquera le combat de Robert Badinter contre la peine de mort en France alors que l'opinion publique se déclare largement majoritaire contre l'abolition. Elisabeth Badinter a été pour lui un soutien total lors de son combat", explique Jean Nainchrik.
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