L'étau se resserre autour de Donald Trump. Le 14 août dernier, l'ancien président des États-Unis a été inculpé, aux côtés de 18 autres personnes, pour "tentative de manipulation du résultat de l'élection présidentielle de 2020 dans l'État de Géorgie". Pour rappel, l'homme d'affaires n'a jamais accepté sa défaite face à Joe Biden pour sa réélection et aurait tout tenté pour invalider, voire inverser le résultat du suffrage. Toujours sûr de sa force, le mari de Melania Trump clame son innocence et rallie ses supporters à sa cause : "Pourquoi n'ont-ils pas inculpé il y a deux ans et demi ? Parce qu'ils voulaient le faire en plein milieu de ma campagne politique. Chasse aux sorcières !" avait-il alors écrit sur son réseau social. Mais cette inculpation n'est qu'un énième épisode dans ses problèmes judiciaires, entre un procès pour avoir acheté le silence de l'actrice X Stormi Daniels, un autre pour avoir supporté l'assaut sur le Capitole en 2021, ou encore celui pour avoir conservé des documents classés secret défense.
Donald Trump a d'ailleurs fait un rapide passage par la case prison pour son fameux "mugshot" avant d'être libéré sous caution... mais ses équipes ont retourné la situation à leur avantage en récoltant plusieurs millions de dollars pour sa future campagne présidentielle grâce aux produits dérivés. Mais cela ne l'empêchera pas de se présenter à nouveau au tribunal. Ce lundi, l'AFP a en effet annoncé que la juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats lors du procès, avait tranché quant à la date d'ouverture de ce dernier. Le 4 mars 2024, l'ancien président sera jugé par un tribunal fédéral à Washington D.C. pour sa tentative de manipulation de l'élection. Les avocats de Donald Trump avaient pourtant demandé une ouverture du procès en avril 2026, une date jugée beaucoup trop lointaine par la juge. Il ne reste donc plus que six mois à la défense pour préparer une stratégie et éviter une condamnation qui serait historique outre-Atlantique...
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