02 juillet 2020

Un fauteuil pour Emmanuelle : les origines d'un objet culte

Alanguie dans son fauteuil en osier, collier de perles autour du cou, poitrine nue, regard ravageur mâtiné d'une moue légèrement boudeuse, paire de bottines encore aux pieds... C'est peu dire que Sylvia Kristel et l'affiche du film Emmanuelle dont elle tient le rôle-titre a fait sensation à sa sortie en 1974, et même heurté quelques consciences, dans cette France pompidolienne qui accueille la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Si ce dernier a promis la fin de la censure, l'affiche de ce film, et le film lui-même, signé Just Jaeckin, devient très vite un symbole de la libération sexuelle à l'époque. Etrillé par la Critique, le film sera malgré tout un colossal succès en salle, au point qu'il restera en haut de l'affiche d'un cinéma des Champs-Elysées pendant dix ans.

Puisque l'on parle de symbole, c'est évidemment au célébrissime fauteuil utilisé dans le film auquel on pense. Peu d'objets en vérité ont autant incarné les oeuvres dans lesquelles ils se glissaient. Tressage en dentelle de rotin, volumes enveloppants et motifs de plumes de paon ajourés (d’où son nom anglais de "fauteuil Paon"), le fauteuil d'Emmanuelle est en fait inspiré d'un trône polynésien appelé Pomare. Pouvant être en rotin naturel ou en osier, ce fauteuil est à l'origine un héritage de la dernière dynastie royale polynésienne, car il fut conçu sous sa forme actuelle à l'époque du règne du roi Pomare V, qui régna sur Tahiti à la fin du XIXe siècle.

Si l'existence de ce fauteuil au cinéma remonte facilement aux années 1930, c'est véritablement le film de Just Jaeckin qui lui apporte une renommée à peu près planétaire, au point que les carnets de commandes des fabriquants explosent au début des années 1980. Être tendance, c'est avoir le fauteuil d'Emmanuelle chez soi, si possible sur sa terrasse. Passé de mode au point d'inonder les réserves des brocanteurs, le fauteuil est redevenu semble-t-il tendance avec ses matières naturelles, au point que de nombreuses marques de Design proposent différentes variantes. Dans une écrasante majorité des cas d'ailleurs, il est vendu sous l'appelation "fauteuil rotin Emmanuelle" ou "fauteuil Emmanuelle". 46 ans après, sa postérité, malgré un léger creux, semble toujours aussi intact.

Justice League : le réalisateur Joss Whedon accusé de comportement abusif par Ray Fisher

Certains pensaient que l’annonce de la sortie courant 2021 d’une nouvelle version du film Justice League marquerait la fin d’un feuilleton de longue date quant aux changements apportés par le réalisateur Joss Whedon à la vision initiale de Zack Snyder, débarqué du projet en pleine post-production suite à un drame familial, qui auraient semble-t-il contribué à la piètre réception du long métrage DC Comics. 

Néanmoins, un tweet posté hier soir par Ray Fisher, l’interprète de Cyborg, a mis le feu aux poudres en confirmant que le changement de réalisateur a effectivement eu un impact négatif sur la qualité du film de super-héros ; après avoir retiré un message de louanges écrit il y a quelques années pour louer le travail de Whedon, le comédien britannique a publié un message incendiaire sur ce dernier, évoquant un comportement "dégoûtant, abusif, non-professionnel et inacceptable" envers l’équipe de tournage, une attitude cautionnée par les deux producteurs du film, eux aussi mis en cause par ce tweet, Geoff Johns et Jon Berg.

Aucune autre star de Justice League n’a pour le moment réagi pour confirmer les propos de Ray Fisher, ou à l’inverse pour défendre l’attitude de Joss Whedon. Seul Alan Tudyk, un fidèle du réalisateur, a publié un message de soutien, bien qu’il n’ait pas participé au tournage du film (ce qu’il précise), un tweet par ailleurs "aimé" par Joss Whedon en personne, détail remarqué par bon nombre d’internautes qui a très certainement incité le cinéaste à rétropédaler en retirant ensuite son "like".

Pour l’heure ni Joss Whedon ni les représentants des studios DC Comics n’ont souhaité répondre à ces accusations, mais nul doute que les prochains jours nous fourniront de nouveaux éléments autour de ce nouveau chapitre du feuilleton Justice League...

01 juillet 2020

Kourtrajmé : Ludivine Sagnier ouvre une section "Acteur" dans l'école de cinéma

Après le cursus réalisation/scénario en 2018 et la section Arts et Images en 2019, l'Ecole de cinéma Kourtrajmé, fondée par Ladj Ly (Les Misérables) à Montfermeil en Seine-Saint-Denis, ouvrira le 28 septembre prochain une section dédiée à la comédie. C'est l'actrice Ludivine Sagnier qui en prendra la direction, afin d'accueillir 20 élèves pour la rentrée 2020-2021, comme elle l'a annoncé sur Instagram avec un post d'appel à candidatures salué notamment par Vincent Cassel.

Ludivine Sagnier, à l'affiche de La Forêt de mon père le 8 juillet prochain, a fait publié un communiqué résumant son ambition et sa vision pour cette première promotion "Acteur" de l'établissement.

"Il y a 2 ans Ladj Ly a ouvert l’école Kourtrajmé à Montfermeil en Seine St Denis, école gratuite, à destination des élèves réalisateurs et scénaristes. Le photographe JR y a ouvert cette année la section Arts et Image, et cette année Ladj Ly m’a confié la direction de la section Acteur.

Le film Les Misérables s’achève sur la fameuse citation de Victor Hugo : 'Il n’y a pas de mauvaises herbes, ni de mauvais hommes, il n’y a que des mauvais jardiniers'.

J’aimerais moi-même être un jardinier. Un bon si possible.

Notre objectif est de cultiver une nouvelle génération d’acteurs qui viennent d’endroits où les gens ne sont pas suffisamment ou mal représentés dans les médias, dans la culture, alors qu’ils sont la sève du pays.

Notre programme ne prétend pas les aider à s’intégrer dans une culture prédominante, mais à leur donner les meilleurs outils, afin de proclamer leur identité comme un étendard, non pas comme une étiquette.

Nous souhaitons partager avec vous les débuts d’un nouvel écosystème d’artistes pouvant bénéficier d’un réseau extraordinaire basé sur la culture du collectif et de l’autonomie.

L’appel à candidature aura lieu le 1er juillet sur le site ecolekourtrajme.com

20 élèves au total, répartis en deux groupes seront choisis au total pour l’année scolaire 2020/2021.

Ludivine Sagnier"

Entité de l'association à but non lucratif "La Cité des Arts Visuels", L'Ecole de cinéma Kourtrajmé est dédiée à l'apprentissage des métiers du cinéma et se fixe 3 objectifs pédagogiques basés sur des projets concrets : délivrer une formation audiovisuelle, artistique et technique, permettre à chaque élève de développer un réseau professionnel, et surtout donner à chacun de la confiance en soi et en sa légitimité.

Ecole de cinéma KOURTRAJME

112 rue Notre Dame des Anges

93370 Montfermeil

contact@ecolekourtrajme.com

Disney+ : la firme donne une date pour le retour de la 4K sur ses services

Afin de lutter contre l'engorgement des réseaux en grosse surchauffe durant le confinement général dû à la pandémie du coronavirus, la firme Netflix annonçait le 20 mars dernier réduire la qualité de son streaming pour les 30 prochains jours en Europe. Lancée début avril en France, la plateforme Disney + a pris le même chemin. Disney avait en effet annoncé prendre des mesures "pour réduire l'utilisation globale de la bande passante d'au moins 25%", en précisant par ailleurs que "les formats 4k et UHD ne seront pas disponibles avant quelques semaines".

Et depuis ? Pas de nouvelles. Du moins jusqu'à ce que la firme soit interpellée à ce sujet par un utilisateur sur Twitter :

"Bonsoir Adrien et merci d'avoir pris contact avec nous ! Nous sommes navrés pour ce désagrément. Nous pouvons vous confirmer que le gouvernement lève la restriction sur la 4k le 8 juillet 2020. Nous vous remercions de votre patience et à bientôt sur Disney+ !"

Jouez hautbois résonnez musettes : Disney lâche donc une date précise pour le retour de la 4K sur Disney+ : ce sera pour le 8 juillet prochain ! Rappelons au passage que, contrairement à Netflix, la plateforme Disney+ ne propose qu'une seule formule abonnement sur son service de streaming.

Pedro Almodóvar retrouve sa muse Penélope Cruz pour Madres Paralelas

Madres Paralelas, le nouveau film de Pedro Almodóvar se dévoile un peu plus et le cinéaste espagnol fait une nouvelle fois appel à sa muse Penélope Cruz après Douleur et Gloire pour participer au projet. Selon le Film Français, le tournage de ce long-métrage, que Pedro Almodóvar a développé durant le confinement après s’être remis du Covid, devrait démarrer à Madrid en février 2021. Produit par Deseo, la société de Pedro et Agustin Almodóvar, Madres Paralelas suivra les trajectoires parallèles de deux femmes ayant accouché le même jour.

Le personnage principal du film sera donc incarné par Penélope Cruz, qui collabore pour la huitième fois avec le cinéaste espagnol. Pedro Almodóvar a mis en stand by son adaptation de Manuel à l’usage des femmes de ménage de Lucia Berlin pour se concentrer sur Madres Paralelas qui devrait sortir dans les salles espagnoles à la fin de l'année 2021. Entre temps, Pedro Almodóvar tournera le court-métrage La voix humaine, une libre adaptation de la pièce de théâtre de Jean Cocteau avec l’actrice Tilda Swinton.

Teaser de Terrible Jungle : Jonathan Cohen et Catherine Deneuve à la recherche de Vincent Dedienne

Tout Simplement Noir, Brutus vs César, T'as pécho ?... pour accompagner le retour en salles, le cinéma français a misé sur un paquet de comédies, de quoi dérider les zygomatiques des spectateurs tout l'été. Le 29 juillet débarque Terrible Jungle, une aventure absurde et déjantée porté par un trio inédit qu'on aime déjà : Catherine Deneuve, Jonathan Cohen et Vincent Dedienne.

L'humoriste et ex-chroniqueur de Quotidien incarne un anthropologue candide embarqué pour la forêt amazonienne à la rencontre d'une tribu qui le fascine et s'avère pleine de surprises. Sa mère, inquiète de ne pas avoir de nouvelles, part à sa recherche, aidée par le chef des autorités locales et son équipe de bras cassés. Entre découvertes improbables auprès des autochtones et enchaînement de bourdes des policiers, le film promet des scènes désopilantes, en témoigne ce premier teaser.

Dirigé par deux metteurs en scène débutant, Hugo Bénamozig et David Caviglioli, Terrible Jungle a été tourné à La Réunion où les conditions ont été plutôt difficiles. Invité dans l'émission de Yann Barthès, Vincent Dedienne a notamment évoqué, avec humour, un climat assez défavorable, un accident de voiture ou encore un cassage de pied. Quant au co-rélisateur David Caviglioli, celui-ci est revenu plus en détails sur ce tournage "apocalyptique" dans un article de L'Obs.

Présenté en compétition au Festival de l'Alpe d'Huez, Terrible Jungle sort dans les salles le 29 juillet.

Oscars et diversité : l'Académie augmente le nombre de femmes et de personnes de couleur

Alors que la 93e cérémonie des Oscars se tiendra, exceptionnellement, le 25 avril 2021, l'Académie des arts et des sciences du cinéma a acueilli 819 nouveaux membres dans les rangs de son organisation. Cette dernière parvient à dépasser les objectifs qu'elle s'était fixée en 2016, à savoir améliorer la diversité au sein des votants. De ce fait, 33% des arrivants sont des femmes, alors qu'elles ne représentaient que 25% des nouveaux membres en 2015. Quant aux minorités, leur nombre a, quant à lui, doublé, passant de 10% en 2015 à 19% cette année. Une nette amélioration, même si la directrice générale de l'organisation, Dawn Hudson, admet "que la route reste longue" et que "l'Académie est bien décidée à poursuivre cette évolution". 

Parmi les 819 membres, 49% proviennent de plus de soixante-huit pays étrangers. Pour représenter la France, l'Académie a sélectionné Adèle Haenel, qui était à l'affiche de Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, Jérémy Clapin, le metteur en scène du film d'animation J'ai perdu mon corps, Mati Diop, la réalisatrice d'Atlantique, Yolande Zauberman, la réalisatrice du documentaire M, Nicolas Philibert, metteur en scène du documentaire De Chaque Instant, sorti en 2018, ou encore le cinéaste Ladj Ly et l'acteur Alexis Manenti, qui ont porté Les Misérables jusqu'aux Oscars en février 2020, où il était nommé dans la catégorie meilleur film international. 

Autre nouveauté, et pas des moindres : les agents de stars sont désormais autorisés à voter. L'Académie estime que leur implication dans la carrière des talents a un impact considérable dans la fabrication des films et leur succès. Pour rappel, en 2020, l'Oscar du meilleur film a été attribué à Parasite, de Bong Joon-ho, une première pour un long métrage sud-coréen.

Le petit prince a dit sur Arte : un film rare et sensible avec Anémone et Richard Berry

Un road movie, tendre, sensible, ne sombrant jamais dans le pathos. Voilà en quelques mots ce qu'on retient de Le Petit prince a dit, petit bijou de délicatesse et d'émotion. Ce long métrage nommé plusieurs fois aux César en 1993, et lauréat du Prix Louis Delluc, raconte l'histoire d'un père qui décide sur un coup de tête d'embarquer sa petite fille pour un week-end improvisé sur les routes alors qu'il vient d'apprendre qu'elle était atteinte d'une maladie incurable.

Si le film n'occulte pas la maladie et l'approche inévitable de la mort, l'accent est mis sur la relation père-fille, avec des scènes solaires, tendres et par moments oniriques. Chacun des personnages a ses failles, ce qui les rend d'autant plus attachants et justes. Le film fait partie des plus beaux rôles de ses deux têtes d'affiche, Richard Berry et Anémone. La petite fille Marie Kleiber, castée un peu par hasard (une jeune fille suisse de 10 ans, fille d'une amie infirmière de la réalisatrice) n'a pas poursuivi dans le cinéma. 

Sorti à l'automne 1992, Le Petit Prince a dit avait rencontré un succès surprise, auprès de la critique et du grand public, en faisant le plus grand succès de sa réalisatrice, la regrettée Christine Pascal, également comédienne notamment dans Le Grand Chemin et La meilleure façon de marcher. Un succès auquel Christine Pascal ne s'attendait pas et qu'elle a rejeté en quelque sorte, en passant immédiatement à la réalisation d'un long métrage à l'opposé Adultère : mode d'emploi, avec Karin Viard, Vincent Cassel et à nouveau Richard Berry. La cinéaste qui avait raconté dans un précédent long métrage, Zanzibar, sa vision du cinéma d'auteur, appréhendait qu'on puisse lui reprocher de faire un cinéma commercial en faisant "pleurer dans les chaumières". 

Le Petit Prince a dit est un film rarement diffusé à la télévision, la dernière programmation sur une chaine hertzienne remontant à 2006 sur France 3. Par ailleurs, le film, resté longtemps inédit en DVD, était finalement sorti grâce à l'appui de Richard Berry. Le film vient tout juste d'être réédité en DVD et pour la première fois en Blu-Ray. Précisons que sa réalisatrice fait également l'objet d'un beau livre sorti l'automne dernier chez Lettmotif, Michèle Pascal - Christine Pascal, Mémoires croisées de deux soeurs.

Le Petit Prince a dit de Christine Pascal, sur Arte, mercredi 1er juillet à 21h

Into the Night (Netflix) : une saison 2 pour la série apocalyptique belge

Pour sa toute première création originale belge, Netflix n'a pas choisi la facilité avec Into the Night, série de science-fiction apocalyptique façon survival au pitch extrêmement accrocheur qui a visiblement trouvé son public puisque la série vient d'être renouvelée pour une saison 2. La fin de la première le laissait clairement entendre.

Dans la série, lorsque le soleil commence soudain à tout tuer sur son chemin, les passagers d'un vol de nuit en partance de Bruxelles tentent de survivre par tous les moyens, coincés dans un avion condamné à faire le tour de la Terre...

Les comédiens ont pris la parole pour annoncer la nouvelle :

Irrésistible : c'est quoi ce film avec Steve Carell ?

Jonglant habilement entre comédie et drame, entre le film My Beautiful Boy et les série The Morning Show et Space Force, Steve Carell revient dans le nouveau film de l’humoriste et animateur de télévision américain Jon Stewart, anciennement présentateur du Daily Show qui s’était payé la tête de George W. Bush. Dans Irresistible, l’ancienne star de The Office incarne Gary Zimmer, un consultant politique démocrate dépité depuis que son parti perd du terrain. A la recherche d’un nouveau poulain pour redonner un second souffle au parti progressiste, il tombe sur une vidéo virale de Jack Hastings (Chris Cooper), un ancien colonel de la Marine à Deerlaken dans le Wisconsin.

Pour Gary Zimmer, c’est du pain béni puisque le Wisconsin est un swing state, un Etat pivot où aucun parti ne domine vraiment et dont les scrutins peuvent faire basculer les votes à tout moment lors des élections présidentielles. Surtout, Jack Hastings a le profil idéal d’un bon candidat politique moderne et "irrésistible" pour les américains : il a l’allure et l’historique d’un républicain avec des idées progressistes d’un démocrate. Gary Zimmer va alors proposer ses services à Jack Hastings pour qu’il se présente aux élections à la mairie de Deerlaken. Sa campagne électorale va attirer les médias mais aussi Faith Brewster (Rose Byrne), une consultante républicaine et ennemie de toujours de Gary Zimmer.

Irresistible est une satire sur les rouages, les mensonges et les vices des campagnes électorales avec des frontières de plus en plus floues entre le parti démocrate et le parti républicain. L’arrivée de Gary Zimmer, un citadin chic, dans une petite ville du Wisconsin est un choc des cultures et des classes et le film reflète la colère des populations américaines délaissées par les politiques. La bataille politique fait rage pour cette élection municipale qui va brasser des millions de dollars grâce à Gary Zimmer et l'aide de Diana (Mackenzie Davis), la fille de Jack. Si Jon Stewart est un véritable expert de la satire, il n’oublie pas de glisser quelques gags potaches et politiquement incorrects que Steve Carell lance à la perfection avec impertinence et beaucoup d’humour.

Plus qu’une comédie dramatique, Irresistible est aussi un film qui cache bien son jeu avec des personnages aux apparences trompeuses. Le scénario écrit par Jon Stewart est partiellement inspiré d’une histoire vraie : celle du scrutin le plus cher de l’histoire américaine. Comme l’a rapporté le New York Times, les démocrates ont dépensé des millions de dollars pour obtenir la circonscription historiquement républicaine du sixième district de la banlieue d’Atlanta en Géorgie en 2017. La bataille a fait rage et les dépenses se sont élevées à plus de 50 millions de dollars, tous partis confondus pour remporter ce siège à la Chambre des représentants. Finalement, le candidate démocrate Jon Ossoff s’incline face à son adversaire républicaine Karen Handel mais a tout de même rassemblé 48,22% des voix, le meilleur score pour un démocrate dans ce district depuis des dizaines d’années.