29 août 2024

Festival de Deauville : la réalisatrice Maïwenn écartée du jury après ses propos en soutien à Roman Polanski

Ceux qui s'activent au bon déroulé du Festival du film américain de Deauville sont décontenancés. Samedi 24 août 2024, Aude Hesbert, la nouvelle directrice du rendez-vous annuel du cinéma américain, annonçait dans La Tribune dimanche que le trompettiste et compositeur franco-libanais Ibrahim Maalouf était évincé du jury en raison d'un "malaise dans l'équipe" en lien avec la vague #MeToo, notamment à cause de l'affaire d'atteinte sexuelle sur mineure qui a débuté en 2017 et s'est achevée en 2020 en appel par la relaxe du musicien.

À une semaine du lancement de l'événement, qui se tiendra du vendredi 6 au dimanche 15 septembre 2024, une nouvelle affaire vient bouleverser la bonne tenue du festival cinématographique. Ce mercredi 28 août 2024, Le Point a révélé que l'actrice Maïwenn aurait également été écartée de l'organisation. Si elle avait été sollicitée au mois de juin dernier par l'ex-directeur du festival, Bruno Barde, pour être la présidente du jury, sa remplaçante, Aude Hesbert, serait revenue sur cette décision, préférant à la réalisatrice de Polisse l'acteur Benoît Magimel.

Maïwenn avait déjà commencé à composer son jury et contacté la comédienne Anamaria Vartolomei, apparue dans Le comte de Monte-Cristo. Ce serait mardi 18 juin 2024 qu'elle aurait appris son éviction, quelques jours après la nomination d'Aude Hesbert, par le biais de son agent. Une version contredite par les organisateurs du Festival du film américain."Maïwenn avait été invitée par Bruno Barde, hâtivement, de façon informelle et sans concertation avec les équipes", a avancé l'organisation, expliquant que la réalisatrice "n'a donc pas été écartée par Aude Hesbert".

La comédienne, qui a eu une relation controversée avec le réalisateur Luc Besson, avait été critiquée pour son soutien au réalisateur Roman Polanski, accusé de viol sur mineure. Elle avait déclaré dans Paris Match en octobre 2020 que "toute cette clique de féministes n'a réussi qu'à faire du mal à la victime de Polanski qui, depuis quarante ans, ne demande qu'une chose : qu'on lui fiche la paix !". Quatre ans plus tard, ces propos lui causent toujours du tort.

Christina Aguilera évoque la manière dont elle a utilisé sa « voix » contre les abus subis durant son enfance

Christina Aguilera ne cache plus les malheurs qu’elle a connus durant sa jeunesse. La chanteuse de 43 ans est récemment revenue sur les abus qu’elle a subis et observés au sein de son foyer lors de son plus jeune âge. Avant que ses parents ne divorcent lorsqu’elle avait 6 ans, la star a été témoin, selon elle, de violences conjugales causées par son père, un soldat, lorsque la famille vivait dans des bases militaires.

Quelques années plus tard, la « petite » Christina à la « grande voix » se faisait connaître au sein de l’émission Mickey Mouse Club de Disney, notamment aux côtés de Britney Spears et Justin Timberlake. Or, pour la jeune chanteuse, son « don » a pris une place bien plus importante que la célébrité. « J’ai grandi en chantant devant des gens. Je pouvais voir la réaction de la petite fille que j’étais lorsque j’ouvrais la bouche pour chanter. Je suis née avec quelque chose que je considère comme un don, et je ne le prends pas à la légère », a-t-elle expliqué au magazine Paper.

« Je vais être cette voix, que je n’ai pas eue en grandissant, pour ma mère, être cette voix pour d’autres personnes qui se sentent sans voix dans leur propre situation », a-t-elle poursuivi, en se rappelant son « foyer abusif ». « J’ai eu beaucoup de mal à digérer ce que j’ai vu en grandissant, et j’ai donc décidé très tôt que je viendrais avec quelque chose à dire ».

Christina Aguilera a déjà évoqué l’an dernier cette époque difficile dans un épisode du podcast Call Her Daddy, et la façon dont elle a influencé son rapport « ultraprotecteur » avec ses enfants de 16 et 10 ans. « Il faut écouter son corps », a-t-elle expliqué à son hôte, Alex Cooper. « La peur est quelque chose que l’on ressent de manière innée, alors, à ce moment précis, on sait que quelque chose ne va pas, et que ce n’est pas bien. »

La chanteuse a ensuite affirmé ressentir beaucoup de « compassion » pour sa mère. « Lorsque vous voyez quelqu’un souffrir – quelqu’un que vous aimez… À 42 ans, je suis encore affectée par ça », a-t-elle concédé. « C’est sous la surface. Les traumatismes ne vous quittent jamais, vous trouvez juste des moyens pour essayer de les guérir. » Un de ses moyens, pour la star, a été la libération de la parole autour de ses souvenirs douloureux.

Taylor Swift pourrait bientôt sortir son premier roman, écrit… il y a vingt ans !

Taylor Swift est une artiste aux multiples facettes. La chanteuse, qui fait une pause dans sa méga tournée Eras après en avoir terminé la partie européenne cet été, a visiblement du mal à rester inactive plus de quelques jours puisqu’elle s’apprête désormais à dévoiler son tout premier roman, écrit à l’âge de 14 ans.

Avant de se lancer dans une carrière musicale, l’interprète de Cruel Summer a en effet envisagé de devenir écrivain lors d’un été où elle s’ennuyait sans ses amies. C’est ainsi que A Girl Called Girl, qui raconte l’histoire d’une mère qui aurait souhaité avoir un fils plutôt qu’une fille, a vu le jour.

« Tous mes amis étaient repartis en Pennsylvanie, donc je n’avais rien à faire. J’ai eu une révélation : je vais devenir romancière et je vais écrire des romans. Ce sera ma carrière », a-t-elle déclaré lors d’une tournée en 2012. « J’écrivais différents chapitres du livre et je les renvoyais à mes amis, qui se trouvaient dans l’histoire sous des noms différents, mais je décrivais parfaitement leur personnalité. C’était une façon très amusante de passer l’été. »

La star de 34 ans, qui a déjà déposé les droits et le nom de l’ouvrage il y a une dizaine d’années, vient désormais de déposer une nouvelle licence qui couvre les produits dérivés découlant de l’ouvrage, mais aussi des versions audios.

Il se pourrait que la pop star ait déjà d’autres projets en perspective, notamment un réenregistrement de son album sorti en 2017, Reputation. Mais pour l’instant, Taylor Swift profite de son temps libre dans sa propriété de vacances de Rhode Island avec son petit ami, le joueur de football américain Travis Kelce, qui explore lui aussi une nouvelle carrière… à Hollywood ! La chanteuse reprendra sa tournée en novembre prochain avec une série de concerts prévue au Canada.

Mostra de Venise : Sigourney Weaver parle des « femmes fortes » qu’elle a jouées

Sigourney Weaver n’a pas hésité à faire connaître ce mercredi le fond de sa pensée sur les fameux rôles de « femme forte » qu’elle a eu l’occasion de jouer dans sa carrière, et notamment celui d’Elle Ripley dans la saga Alien, qui l’a fait connaître. Présente à Venise (Italie) pour le festival de la Mostra, la star a expliqué dans une interview relayée sur les réseaux sociaux ne pas être sûre de bien comprendre pourquoi on l’interrogeait souvent sur ce sujet.

« On me demande tout le temps pourquoi je joue des femmes fortes et à chaque fois, je trouve que c’est une question tellement bizarre », a commencé à expliquer l’actrice de Working Girl. « En fait, je joue juste des rôles de femmes », a continué celle qui a reçu à Venise un Lion d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière au cinéma, précise le HuffPost.

« Et les femmes sont fortes, elles ne baissent pas les bras. Vous savez pourquoi ?, a demandé la star aux journalistes présents à la conférence de presse. On ne peut pas se le permettre. Il faut qu’on termine les choses. » L’intervention de la comédienne vue dans Ghostbusters et Avatar s’est terminée sous les applaudissements.

Netflix : bande-annonce de Messagères de guerre, avec Kerry Washington

Elles vont apporter de l'espoir au front pendant la Seconde Guerre mondiale. Kerry Washington sera une capitaine de l'armée américaine dans Les Messagères de guerre, un nouveau film historique Netflix. Un film pour l'Histoire, même, puisque Six Triple Eight (de son titre original) lève le voile sur ce seul bataillon (le 6888) uniquement composé d'Afro-Américaines. 

"Ces femmes courageuses vont être déployées à l'étranger pendant la Seconde Guerre mondiale" tease le synopsis. "Confrontées à la discrimination et au sexisme, isolées en terre inconnue dans un pays déchiré par la guerre, ces femmes n'ont jamais baissé les bras. Motivées jour après jour par la devise qu'elles avaient imaginée : "zéro courrier = moral à zéro", elles ont trié et expédié plus de 17 millions de lettres et colis qui ont permis aux soldats américains de reprendre contact avec leurs familles et leurs proches. Plus que le courrier, c'est l'espoir qu'acheminaient les femmes du Six Triple Eight."

Selon Netflix, l'exploit du 6888th Postal Directory Battalion "n'a jamais été mentionné dans les livres d'histoire et resté ignoré de toute la nation américaine jusqu'à aujourd'hui. Le 14 mars 2022, le président Joe Biden a signé un projet de loi visant à décerner aux femmes de cette unité la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction accordée par cette instance."

Réalisé par Tyler Perry, Les Messagères de guerre réunira aussi au casting Sam Waterston, Susan Sarandon, Oprah Winfrey, Ebony Obsidian et Milauna Jackson. Sortie sur Netflix, le 20 décembre prochain.

Bande-annonce de Brûle le sang, avec Nicolas Duvauchelle


Akaki Pop4khadze, niçois d’origine géorgienne, plonge au cœur de sa communauté dans son premier long-métrage, Brûle le sang, un thriller impliquant une mafia et des règlements de compte, le tout sous le soleil cuisant du Sud de la France.

Lorsqu’un pilier de la communauté géorgienne se fait assassiner, Tristan (Florent Hill), son fils aspirant à devenir prêtre orthodoxe, se retrouve seul avec sa mère. C’est alors que réapparaît Gabriel, interprété par Nicolas Duvauchelle (plusieurs fois nommé aux Césars, et dernièrement vedette de la franchise Netflix Balle perdue), le grand-frère au passé sulfureux, bien décidé à laver l’honneur de la famille. Le deuil laisse place au désir de vengeance.

Un jeune homme à moto se faufile dans les rues de Nice sous le soleil de la Côte d’Azur et tire sur un autre homme – un sicario made in France. C’est le point de départ de cette histoire où se mêlent différents éléments indispensables du thriller mafieux : des représailles, des flingues et des effusions de sang, une famille à la fois unie et divisée, des décisions à prendre et le poids de la religion inclus dans la balance.

Une tension sans parole, qui se mesure par le rythme énervé de la musique s’accélérant, et porté par un casting déjà reconnu par le public, entre autres : Denis Lavant, nommé aux Césars du meilleur acteur pour Holy Motors et Finnegan Oldfield (Vermines), nommé à deux reprises aux Césars du meilleur espoir masculin.

Brûle le sang sortira le 27 novembre.

Peacock prépare une série sur John Wayne Gacy, avec Michael Chernus dans le rôle du tueur en série

La figure du tueur en série fascine autant qu’elle répugne. Comment un être humain est-il capable de tant d’horreur ? Si de nombreux chercheurs débattent encore sur le sujet, une chose est sûre, le 7ème art ne cessera jamais de s’emparer du sujet.

La preuve avec le dernier projet de la plateforme américaine Peacock. Cette dernière prépare une série centrée sur John Wayne Gacy, surnommé "le clown tueur", car il se déguisait ainsi pour rendre visite à des enfants malades à l’hôpital...

Après le succès de Dahmer sur Netflix l’an dernier (dans lequel il apparaît d’ailleurs brièvement), Peacock a senti le bon filon. Et si la qualité est au rendez-vous, alors les spectateurs se jetteront sans conteste dessus. Il faut dire que John Wayne Gacy fait partie des pires criminels que les Etats-Unis aient connus ces dernières années. L’homme, aujourd’hui décédé, est responsable de la mort de 33 personnes dans les années 70, à qui il a fait subir divers sévices avant de les assassiner.

S’il est aussi célèbre, c’est pour la cruauté qu’il a fait subir à ses victimes, sa fascination pour les cadavres (il est nécrophile) et pour son parcours qui a intrigué les psychiatres (il a notamment été maltraité par son père et violé par un voisin à l’âge de 9 ans).

Le criminel a en tout cas abreuvé l’imagination de nombreux scénaristes ces dernières années comme dans la série American Horror Story ou dans le film Ca d’Andrés Muschietti dans lequel Pennywise porte le costume du clown tueur.

C’est l’acteur Michael Chernus, vu récemment dans Spider-Man Homecoming (aka le Bricoleur, le méchant savant fou) qui a été choisi pour jouer le tueur en série. Il vient d’être rejoint par trois nouveaux talents.

Gabriel Luna (The Last of Us), James Badge Dale (13 Hours), Michael Angarano (Will&Grace), Chris Sullivan (This Is Us) et Marin Ireland (Umbrella Academy). Les deux premiers joueront deux policiers qui vont enquêter sur une série de disparitions qui secoue Chicago au début des années 70, avant de faire le lien avec John Wayne Gacy.

Intitulée Devil in Disguise: John Wayne Gacy, la série de Peacock nous promet “d’éplucher la vie tordue de Gacy tout en tissant autour les histoires déchirantes de ses victimes, pour la plupart homosexuelles - tout en explorant le chagrin, la culpabilité et le traumatisme de leurs familles et amis."

Aucun diffuseur n’a pour le moment été annoncé pour la France.

5 ans après avoir joué dans Dumbo, le film de Tim Burton, Michael Keaton regrette encore sa prestation

Si l'on met de côté son tout premier long métrage Pee Wee Big Adventure, c'est aux côtés de Michael Keaton que Tim Burton a fait son entrée dans les salles obscures.

Alors qu'il débutait sa carrière de cinéaste à la fin des années 80, et avant que Johnny Depp ne devienne son nouvel acteur fétiche, le futur maître du cinéma fantastique avait ainsi offert à Keaton le premier rôle de son célèbre Beetlejuice, et surtout celui de Batman dans ses deux adaptations des aventures du Chevalier Noir.

Tout récemment, après 27 années à poursuivre leurs carrières respectives chacun de son côté, les deux hommes se sont doublement retrouvés. En effet, alors que Beetlejuice Beetlejuice sortira dans nos salles le 11 septembre prochain, Tim Burton avait proposé à Michael Keaton de prêter ses traits à V.A. Vandevere, le Mr Loyal de son Dumbo en prises de vues réelles, adapté du célèbre classique Disney et sorti en 2019.

Pourtant, malgré un accueil plutôt positif de la part des fans (et une note, le comédien américain semble encore aujourd'hui très mécontent de sa prestation, ainsi qu'il l'a tout récemment confié au micro du New York Times.

"J'aime tellement travailler avec Tim, je ne pense pas que nous ayons vraiment analysé pourquoi nous allons bien ensemble, mais c'est le cas", a-t-il commencé par déclarer avant de déplorer son travail sur Dumbo.

"Je pense que je l'ai déçu sur un film, mais ça ne concerne que moi, et cela me trotte dans la tête encore aujourd'hui. J'ai été incapable sur Dumbo. J'étais nul dans Dumbo."

Des paroles que Tim Burton, également présent lors de l'interview, s'est immédiatement empressé de désavouer.

"Je ne sais même pas de quoi tu parles", a-t-il simplement ajouté.

28 août 2024

Teaser de Finalement, avec Kad Merad, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah et Elsa Zylberstein

"Comme il y a plein de surprises dans le film, on a décidé de ne rien vous montrer..." Kad Merad s'offre un petit solo de trompette pour ouvrir le premier teaser de Finalement, le nouveau film (et probablement dernier) de Claude Lelouch.

Il s'agira du 51e film du réalisateur de 86 ans, qui parlera de Lino qui, "dans un monde de plus en plus fou, a décidé de tout plaquer, et va se rendre compte que finalement : tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien !"

Autour de Kad Merad, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah et Elsa Zylbersatein seront au casting. 

La musique est faite par Ibrahim Maalouf, avec des chansons originales de Didier Barbelivien.

Finalement sortira le 13 novembre 2024 au cinéma.

Bande-annonce de Niki, avec Charlotte Le Bon

De cette première bande-annonce, les œuvres d’art ne montrent point le bout de leur nez. Au centre, on retrouve le processus créatif amenant l’artiste à piocher dans son for intérieur et ressortir son passé pour créer. Par extension, sont mis en avant le personnage et la comédienne dont la palette de jeu, déjà visible dans ces premières images, est variée, convaincante et appréciée par Première, qui a pu découvrir le film lors du Festival de Cabourg.

Les deux femmes se ressemblent, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle Céline Salette a choisi Charlotte Le Bon pour incarner Niki de Saint-Phalle, frappée par l’engagement de l’artiste qu’elle a découvert via l’Instagram de Juliette Binoche.

Visible sur ces images tantôt mannequin, et tantôt internée dans un hôpital psychiatrique, là où Niki découvre comment se servir de l’art comme une voie vers la guérison, le film dévoile toutes les facettes de l’artiste, ses relations, et sa vie difficile. On voit d’ailleurs un médecin lui demander si elle se souvient de ce qu’il a fait – il, étant certainement son père, qui, alors qu’elle n’avait que onze, lui a fait des attouchements. La souffrance et la violence résultant de cet acte se transcrivent dans certaines de ses œuvres comme celle de la Venus de Milo, canon de beauté saignée par la peinture écarlate.

"Je voulais que le film raconte l’histoire avant l’histoire. Comment une jeune mère de famille issue de l’aristocratie va devenir une des artistes les plus puissantes de son siècle ? Je voulais raconter la domination, comment elle s’en libère et à quel prix : une peur qui pousse sur un cadavre."

Voilà comment la réalisatrice présente ce long-métrage. Niki, avec aussi John Robinson, Judith Chemla et Damien Bonnard sortira en salles le 9 octobre.

Bande-annonce d'Anora

Comme le jury de Greta Gerwig, qui lui a remis la Palme d’Or en mai dernier, Anora nous avait emballé lors de sa présentation à Cannes. Odyssée burlesque et sexuelle ultra jouissive, le nouveau film de Sean Baker raconte l’histoire d’amour entre une strip-teaseuse new-yorkaise et le fils d’un milliardaire russe. Une sorte de relecture déjantée de Pretty Woman, avec de la cocaïne à la place des pâtisseries. 

Evidemment, le père du jeune homme ne l’entend pas de cet avis, et minuit va vite sonner pour la Cendrillon de Brooklyn, incarnée par la révélation Mickey Madison. Anora arrivera dans les cinémas français le 30 octobre prochain.

Pour patienter en attendant l’arrivée du film, son distributeur français, Le Pacte, a eu la bonne idée de ressortir les trois précédents longs-métrage de Sean Baker : Tangerine (2015), The Florida Project (2017) et Red Rocket (2022). Ils sont en salle depuis le 24 juillet alors ne trainez pas si vous souhaitez les (re)découvrir sur grand écran. 

La série Accidente est moquée sur les réseaux sociaux à cause de cette scène bien particulière

 Comment Accidente, une série mexicaine pour laquelle Netflix n’a fait aucune communication, a-t-elle pu dépasser Emily in Paris et devenir la production la plus vue du moment sur la plateforme ? Sûrement grâce au bouche-à-oreille. Elle fait justement parler d’elle sur le réseau social X où le tweet d’un téléspectateur a percé, au point d’être remarqué par Netflix.

“J'ai tellement ri que j'ai pleuré parce que je viens de commencer la deuxième série la plus populaire sur Netflix intitulée « L'accident » et ils passent 20 minutes à préparer l'événement tragique qui se produit lors d'une fête d'anniversaire pour enfants. Il y a eu beaucoup de vent et un château gonflable rempli d'enfants s'est envolé.”

Dans Accidente, une fête d'anniversaire tourne à la tragédie et divise une riche communauté jusqu'alors très soudée, déchirant les familles, détruisant les amitiés et ravageant les cœurs. On comprend grâce à ces images que l’accident en question concerne une structure gonflable pour enfants qui s’envole après un coup de vent, emportant avec lui les progénitures des parents qui assistent médusés à la scène.

Si ce passage a pu faire rire certains spectateurs, c’est à cause de son côté ultra dramatique et disons-le, du jeu catastrophique des acteurs ainsi que de la réalisation bancale (on en parle aussi de la musique ?) . Sans compter sur les effets spéciaux de la séquence finale qui voit le château gonflable s’envoler de plus en plus dans le ciel...

Si Accidente n’est pas adaptée d’une histoire vraie et que tout est bien qui finit bien dans le cas présent, ce genre d’incident n’est pas si rare que cela et peut même avoir des conséquences mortelles. En avril dernier, deux enfants de 7 et 10 ans ont dû être transportés à l’hôpital après qu’un mur d’escalade gonflable s’est envolé à Pau sous l’effet d’une énorme rafale de vent…

Malgré sa première place surprise dans le top hebdomadaire, Accidente n’a pas forcément convaincu les abonnés. Avec une moyenne de 2,7 sur 5, la série a souvent été qualifiée de “navet” et de “télénovela” par les internautes sur la fiche :

“J'ai perdu assez de temps à regarder, je ne vais pas en perdre plus que nécessaire à commenter. NON. Ne regardez pas ça. C'est mal joué, c'est vraiment mauvais, c'est un navet. Ne me remerciez pas, ça me fait plaisir de vous épargner ça.” (JusteMoi)

“Que dire ... très mal joué, histoire pathétique, j ai perdu mon temps à regarder ce navet. A quel moment on se venge d'un accident ?” (MarthoValzo)

“Catégorie Telenovela : Intensité dramatique largement exagérée. Le seul point intéressant de cette série dramatique est au niveau de son écriture.” (Lecter_H)

“Quelle perte de temps. Les acteurs jouent très mal. Le scénario est vraiment bancal. Ça devient pénible de payer un abonnement pour des navets.” (Sarah Fréchy)

Malgré ces quelques mauvaises critiques, Accidente rencontre un joli succès un peu partout dans le monde. De quoi espérer une saison 2, qui fera plaisir à ses fans.

Sigourney Weaver raconte le pire tournage de la saga Alien

De Alien à Avatar, en passant par Gorilles dans la brume, L'année de tous les dangers, Working Girl ou SOS fantômes, pour ne citer qu'une poignée de films, Sigourney Weaver a largement montré qu'elle est une grande actrice, n'ayant, depuis longtemps, plus rien à prouver. La comédienne, qui s'apprête à recevoir à la Mostra de Venise un prix saluant sa carrière, a accordé un long entretien au site Deadline. Et d'évoquer dans la discussion Alien 3, le film maudit de David Fincher.

"Je sentais que David devait téléphoner [aux executives de la Fox] et se battre tous les jours pour que nous puissions filmer ce qu'il voulait le lendemain. Et je suis désolée qu'il n'ait pas eu l'occasion de s'approprier le scénario avant de commencer. Cela rend la réalisation de films très difficile.

Je me souviens que le scénario original de Vincent Ward parlait de moines dans un monastère et que Ripley était dans le coma pendant la moitié du script. J’ai donc vivement ressenti le manque de support du studio.

C’était un moment de transition où les studios ont cessé de se concentrer sur "faisons de grands films" et ont commencé à se concentrer sur "ne perdons pas d’argent". Ils ont eu la bonne idée de mettre David Fincher à bord pour son premier film, mais ne pas le soutenir était très stupide. Cela nous a aidé à tourner en Angleterre afin que nous puissions avancer dans une certaine mesure.

Elle ajoute : J’ai entendu [...] que David a renié le film et j’en suis désolée, car j’ai adoré travailler avec lui et je pense que nous avons fait un bon film. Je suis contente qu’il ait eu une chance de faire sa version". Une allusion ici au fait que Fincher a refusé de se replonger dans Alien 3, laissant le champ libre pour une version Producer's Cut, dotée de 30 minutes supplémentaires par rapport à la version salle du film, qui dure 114 minutes.

Première réalisation pour Fincher, venu de l'univers de la publicité et des clips, l'expérience Alien 3 s'est effectivement révélée des plus douloureuses pour le cinéaste, comme le montre l'extraordinaire documentaire Wreckage & Rage : the Making of Alien 3 (disponible en version longue sur le Bu-ray), qui revient sur la production chaotique du film, les mésententes entre les producteurs et les scénaristes, les patrons du studio, et le réalisateur, parachuté à la tête d'un nouveau volet d'une saga qu'il admire pourtant plus que tout.

Mais il a aussi l'arrogance de sa jeunesse et du milieu duquel il vient. La Fox comptait sur son inexpérience cinématographique et une certaine docilité de sa part. Fincher quant à lui souhaitait aussi marquer de son empreinte ce nouveau volet de la saga, et se hisser selon ses propres termes au niveau des deux précédents opus.

"Nous avons débuté les prises de vues avec seulement quarante pages de scénario" dira-t-il plus tard, l'une des très rares fois où il acceptera d'évoquer le tournage; "les modifications nous parvenaient à un rythme tel que le lendemain de la réception des pages sur notre fax, nous mettions les scènes en boîtes. C'était de la démence".

A l'issue de la projection test du film d'ailleurs, les pontes de la Fox furent pris de panique. La major ordonna à Fincher de faire des reshootings. Mais, même avec cela, et devant le désastre annoncé ou attendu, le studio remonta le film dans le dos de l'apprenti cinéaste.

Richard Anconina : la véritable histoire derrière son nez cassé

Richard Anconina figure parmi les acteurs français les plus connus en France. Il commence sa carrière en 1977 avec une première apparition à l'écran dans Comment se faire réformer, réalisé par son cousin Philippe Clair. Quelques années plus tard, il fait partie du casting du film Tchao Pantin, de Claude Berri. Son talent est tel qu'il lui permet de se voir décerner deux César en 1983. Celui du meilleur acteur dans un second rôle et celui du meilleur jeune espoir masculin. Depuis, Richard Anconina n'a jamais abandonné sa passion pour la comédie.

Pourtant, rien ne laissait présager un tel succès au départ. Loin d'être cinéphile, Richard Anconina a démarré sa vie d'adulte en enchaînant les petits boulots, comme évoqué en 2018 dans l'émission C à Vous. Agent hospitalier, chauffeur-livreur en passant par animateur de villages de vacances, celui qui était proche de Jean-Paul Belmondo a enchaîné les expériences professionnelles. Lors de son adolescence, il s'est même longuement consacré au monde sport. Mais un accident l'a rapidement forcé à s'en éloigner.

Richard Anconina a 12 ans lorsque ses parents l'inscrivent au club de football de son quartier. Pendant un an, il joue au poste d'ailier gauche avant de se consacrer à une autre discipline : le hockey sur glace. Mais bien qu'il apprécie ce sport, un terrible accident le fera rapidement quitter les patinoires.

En effet, comme le rapporte VSD, son dernier match sur terrain glacé a viré au drame lorsque Richard Anconina est envoyé dans le décor par un autre joueur. Surpris, l'acteur s’écrase le nez contre une des vitres en plexiglas qui bordent la piste. Résultat : fracture du nez. Son père décide alors de mettre fin à la carrière de son fils. En 2010, cette distinction physique, qui est toujours visible, et son talent ont permis à Richard Anconina d'être nommé parmi les "50 gueules du cinéma français" du magazine GQ. Pas si mal !

Benjamin Castaldi se dit en difficulté financière

Benjamin Castaldi a des problèmes d’argent. Depuis qu’il a quitté l’émission « Touche pas à mon poste » sur C8, l’animateur a admis qu’il avait du mal à joindre les deux bouts. Invité de l’émission « La piscine de Jordan de Luxe », l’ancien présentateur de « Secret Story » est récemment revenu sur sa situation économique actuelle.

« Aujourd’hui, je suis chômeur. Je ne travaille pas, mais je n’ai pas le droit au chômage alors que j’ai cotisé toute ma vie. Je n’ai plus de revenus depuis six mois », a-t-il avoué. Lorsque Jordan de Luxe lui a demandé si son épouse, Aurore, s’occupait des factures, Benjamin Castaldi a rétorqué : « Elle a pris le relais. Comme moi je n’ai pas grand-chose, ça devient compliqué. »

Le fils de Jean-Pierre Castaldi a néanmoins révélé qu’il souhaitait déménager afin de réduire ses dépenses liées au loyer. « Là, on va déménager. On va prendre plus petit », a-t-il concédé. « Je fais comme tous les Français. Voilà quand ça va moins bien et là ça va beaucoup moins bien, et bah on s’adapte… Ce n’est pas grave, on vivra dans 45 m2 au lieu de vivre dans 120 », a-t-il ajouté.

Heureusement, depuis le tournage de l’émission, Benjamin Castaldi a accueilli de meilleures perspectives après avoir été choisi par Europe 2 pour animer les matinales à la place de Clément Lanoue, qui va désormais officier l’après-midi sur Fun Radio.

Le présentateur a déjà évoqué par le passé ses problèmes financiers, notamment lorsqu’il a été victime d’escroquerie ou qu’il a dû se séparer du salaire généreux de TF1 après le clap de fin de son aventure « Secret Story ». L’ancien animateur a aussi fait un passage dans l’émission de Cyril Hanouna, « Touche pas à mon poste », jusqu’en 2023.

Harold Lloyd a confondu une vraie bombe avec un accessoire, et le résultat a été dramatique

Génie du comique, dans la lignée de Charles Chaplin et Buster Keaton, Harold Lloyd a lui aussi laissé une trace indélébile dans le cinéma. Reconnaissable avec son éternel chapeau de canotier et ses lunettes à monture d'écailles toujours vissées sur le nez, Harold Lloyd a tourné dans près de 200 films muets et parlants au cours de sa carrière, entre 1914 et 1947.

Son film le plus fameux reste Monte là-dessus !, en 1923, et sa célébrissime scène dans laquelle il se retrouve suspendu dans le vide, accroché aux aiguilles d’une horloge.

Mais avant que sa carrière ne soit mise sur orbite, et ne connaisse la popularité, Harold Lloyd fut victime d'un atroce accident qui le laissa horriblement défiguré.

En avril 1919, l'acteur signa un accord avec la firme Pathé Distributions, pour jouer dans deux films à venir. Avec sa popularité de plus en plus affirmée, il fut décidé de faire une belle promotion de cet accord, en convoquant des photographes pour immortaliser la poignée de mains.

Le dimanche 24 août 1919, Harold Lloyd arriva au studio de photographie à Los Angeles. Durant la séance de photos où il prenait la pose, Lloyd reçu une malle pleine d'accessoires de films. L'un des membres de son équipe de gagmen trouva sympathique et drôle de lui faire allumer une cigarette avec une fausse bombe. Après tout, c'était bien dans la veine des gags mis en place à l'écran. L'ennui, c'est que la fausse bombe se révéla en fait être parfaitement réelle et dévastatrice...

Comment une vraie bombe aurait-elle pu se trouver dans un lot d'accessoires de films inoffensifs ? Un peu plus tôt ce mois-là, Pathé avait testé des bombes puissantes pour une séquence d'un autre film, qui ne concernait pas Lloyd.

Les bombes furent testées dans un parc, et lorsqu'une d'entre elles s'est révélée trop puissante, brisant carrément une table en chêne, il fut décidé qu'elle serait trop dangereuse pour une utilisation à l'écran, et fut abandonnée.

Il semblerait donc que cette bombe abandonnée ait terminé sa course dans une caisse de fausses bombes. Et comme elles se ressemblaient toutes... Un terrible manque de vigilance dont Lloyd fit les frais durant sa séance de pose photo.

La déflagration fut terrible. Elle fit un trou de près de 5m dans le plafond du studio, ravagea le visage de Lloyd, le laissant temporairement aveugle. Son pouce et son index furent arrachés. Les médecins suggérèrent à Lloyd de songer illico à changer de voie de carrière : il "pourrait être un photographe ou un réalisateur, mais plus un acteur".

Peu de temps après, Samuel Goldwyn, le tout puissant patron de la MGM, rendit visite à Lloyd. Avant de faire fortune au cinéma à Hollywood, Goldwyn fut un ancien...vendeur de gants. Il proposa donc à Lloyd de lui envoyer quelques connaissances qui lui feraient une prothèse sur mesure pour cacher sa blessure.

Il fut ainsi équipé d'une prothèse assez révolutionnaire pour l'époque, qui nécessitait de prendre un moule de sa main gauche, puis d’inverser le moule pour simuler la main droite incomplète. La zone manquante fut découpée et insérée dans un gant de cuir fin, et lorsque la main droite de Lloyd fut insérée dans le gant, elle semblait complète. L'index et le majeur du gant étaient cousus ensemble.

"Le gant de cuir était maintenu fermement par un système de jarretières en caoutchouc, fixé au haut du bras de Lloyd. Lorsqu'elle était maquillée, la prothèse était difficile à détecter, et c'est exactement ce que Lloyd voulait" raconte, dans un passionnant billet, Annette D’Agostino Lloyd (aucun lien de parenté !), professeure de communication à l'université Hofstra.

Si Lloyd s'est plusieurs fois exprimé sur cet accident, jamais il n'a mentionné publiquement la perte de ses doigts; pas même dans son autobiographie An American Comedy qu'il publia assez tôt, en 1928. Il ne souhaitait pas que le public vienne voir ses films pour le prendre en pitié. A force de courage et d'entraînement, il est même devenu ambidextre, surmontant son handicap.

En 2020, un groupe de fans baptisé Talking Movies, nota d'ailleurs que les empreintes des mains laissées par l'acteur au fameux cinéma Grauman's Chinese, situé sur Hollywood Boulevard, révélaient que sa prothèse n'avait pas assez de pression pour laisser une empreinte complète.

Une belle leçon d'abnégation et de courage finalement, au service d'un art auquel Harold Lloyd a tant donné, pour la plus grande joie des cinéphiles du monde entier.

Le film de Billy Wilder, La Garçonnière ressort au cinéma

On lui doit l'un des classiques du film noir (Assurance sur la mort). Un drame sur l'alcoolisme récompensé par l'Oscar du Meilleur Film (Le Poison). Un biopic (L'Odyssée de Charles Lindbergh). Une adaptation réussie d'Agatha Christie (Témoin à charge). L'une des aventures les plus étonnantes de Sherlock Holmes. Ou l'un des plus grands longs métrages sur le milieu du cinéma, avec une narration qui avait fait son petit effet à l'époque (Boulevard du crépuscule).

Mais on retient surtout Billy Wilder pour ses comédies, et ça n'est pas étonnant. Parce qu'il a co-écrit deux des plus célèbres films d'Ernst Lubitsch (dont Ninotchka), autre spécialiste du genre. Mais surtout parce qu'on lui doit, en tant que réalisateur, des opus tels que 7 ans de réflexion, Embrasse-moi, idiot, Irma la douce ou encore Certains l'aiment chaud, encore considéré comme l'un des chefs-d'oeuvres du 7ème Art.

Comme La Garçonnière, sorti un an plus tard en France. Qui n'a peut-être pas de réplique aussi célèbre que le "Personne n'est parfait" de son prédécesseur, mais n'en reste pas moins un modèle de comédie. En plus d'un rappel de la place qu'occupe la romance dans le cinéma de Billy Wilder, où les sentiments sont souvent un moteur de l'intrigue.

Pas que les sentiments d'ailleurs, dans le cas de La Garçonnière, dont le titre français laisse moins de place au mystère que l'original, The Apartment. Il y est question d'un employé d'une grande compagnie d'assurance (Jack Lemmon, dans le second de ses sept films avec le cinéaste) qui, pour favoriser sa promotion, prête régulièrement son habitation à ses supérieurs, pour qu'ils y emmènent leur maîtresse pendant que lui patiente sagement en se baladant dans la rue, quitte à devoir braver le froid.

Jusqu'au jour où le chef du personnel, mis au courant de ces arrangements, lui demande la même faveur pour emmener dans son appartement la femme dont le héros est amoureux, et qui a tenté de mettre fin à ses jours. Évidemment, car rien n'est jamais simple dans le monde Billy Wilder. Et, en même temps, tout est limpide. De la justesse des situations, des répliques et des comédiens qui les prononcent, à la manière dont la mise en scène va droit au but. Y compris sur un opus comme celui-ci, qui dépasse les deux heures.

Mais ce qui nous frappe le plus quand on revoit La Garçonnière, outre son efficacité et sa tendresse envers ses deux personnages principaux, c'est à quel point le film reste pertinent aujourd'hui. Car il n'a rien perdu de sa modernité, dans la forme et le fond. Il y a 64 ans, Billy Wilder se moquait de l'Amérique capitaliste en pointant du doigt l'écart entre la bien-pensance de façade et la réalité des moeurs sexuelles, les rapports hommes-femmes sur le point d'évoluer et la corruption en vigueur chez les puissants. Et c'est peu dire que les choses n'ont pas vraiment changé sur ces plans.

Comme souvent (toujours ?) chez Billy Wilder, l'acidité est de mise. Associée, ici, à de la mélancolie. Celle qui émane de ces personnages principaux, prisonnier du regard des autres et des chimères du rêve américain. Que ses héros soient un monsieur tout-le-monde et une employée qui a tenté de se suicider lui permet d'illustrer l'expression selon laquelle "l'humour est la politesse du désespoir", et la force du long métrage réside aussi dans ses nuances.

Drôle et mordant quand il cherche à l'être, La Garçonnière sait aussi être tendre. Triste. Grave. Et la manière dont il parvient à trouver un équilibre entre ses tons relève presque du miracle. Ou pas, quand on connaît la précision de l'écriture de Billy Wilder, qui avait conçu le rôle de C.C. Baxter pour Jack Lemmon, après leur collaboration sur Certains l'aiment chaud.

Face à lui, la future Irma la Douce Shirley MacLaine campe une Fran Kubelik des plus attachantes. Dans ce qui reste, aujourd'hui encore, un modèle de comédie, récompensé par 5 Oscars (Film, Réalisateur, Scénario Original, Décors et Montage). Parce qu'il sait aller au-delà de l'humour, ce qui le rend plus humain, notamment dans son dénouement doux-amer.

En plus de nous montrer un noir et blanc encore plus éclatant et hypnotique, et de rendre encore plus visibles certains effets de mise en scène, cette ressortie dans une version restaurée nous permet de voir que La Garçonnière n'a presque pas de ride.

Et qu'il ne s'agit pas seulement d'une comédie géniale ou de l'un des sommets de la carrière de Billy Wilder, mais bien de l'un des plus grands films de l'âge d'or hollywoodien. Tout court.

27 août 2024

Émilie Dequenne donne d'inquiétantes nouvelles sur son combat contre le cancer

Les derniers mois auront été particulièrement terrifiants pour Émilie Dequenne. La comédienne s'était révélée aux yeux du grand public en 1999, à seulement 17 ans, remportant à l'époque le prix d'interprétation féminine au prestigieux Festival de Cannes pour son rôle dans le film Rosetta des frères Dardenne. Si elle s'est rapidement imposée comme une talentueuse actrice et a enchaîné les rôles au cinéma, c'est pour une raison bien éloignée du septième art qu'elle a de nouveau fait parler d'elle le 22 octobre dernier. À l'occasion d'octobre rose, la comédienne belge de 42 ans avait levé le voile sur son cancer "rare" appelé corticosurrénalome, une tumeur située au niveau du rein. Mais en avril dernier, les nouvelles étaient bien plus rassurantes : en "rémission complète", elle semblait sur la bonne voie. "Je suis surveillée de très près, parce que ça reste une maladie chronique. Je ne suis pas différente des autres, je ne suis pas à l'abri de... Cependant il y a aussi beaucoup de gens qui survivent à cette maladie" avait-elle cependant nuancé.

Depuis, Émilie Dequenne a fait son retour sur le devant de la scène, faisant notamment une apparition remarquée à Cannes où elle avait tenu un bouleversant discours sur le plateau de C à vous. Mais trois mois plus tard, la star fait de nouveau trembler ses fans. Ce mardi 27 août, elle s'est adressée à ses abonnés Instagram pour donner des nouvelles très inquiétantes : "Bonjour à toutes et à tous ! Malheureusement, je suis obligée de me concentrer à nouveau sur ma santé. Pour cette raison, je ne pourrais pas honorer certaines de mes obligations à venir…" écrit-elle, gardant le mystère sur ces nouveaux problèmes de santé. Elle n'a cependant pas manqué de remercier ses fans pour leur soutien : "Je vous tiens au courant, et j’espère à très vite ! Merci encore mille fois pour tous vos messages, empreints d’amour. I’ll be back" a-t-elle ajouté. Des fans qui espèrent sans doute aujourd'hui que le cancer d'Émilie Dequenne n'ait pas fait son retour. Ses amies Hélène de Fougerolles, Géraldine Danon et Elisa Tovati lui ont en tout cas apporté tout leur soutien et souhaité bon courage pour ce qui semble être une nouvelle épreuve.

Une photo officielle de Superman dévoile le nouveau Jimmy Olsen

Le meilleur ami de Clark Kent prend la pose. James Gunn vient de partager le premier aperçu officiel de Jimmy Olsen, dans son film Superman, prévu pour 2025.

Un cliché pour célébrer les 83 ans du personnage DC Comics : "Joyeux anniversaire à l’ami de Superman, Jimmy Olsen, qui a fait ses débuts ce jour-là en 1941. Créé par Jerry Siegel, Joe Shuster et Bob Maxwell. J’ai hâte que vous le voyiez sous les traits de Skyler Gisondo..." écrit-il.

Skyler Gisondo est connu pour sa partition dans l'excellent Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson (en 2021) et dans diverses séries HBO, comme The Righteous Gemstones et Curb Your Enthusiasm, après avoir été révélé dans la série Netflix Santa Clarita Diet.

Il succède dans le rôle à Michael Cassidy qui jouait le personnage - dans une version agent secret - au cours du précédent DC Univerese et dans le seul Batman v Superman (2016). Jimmy Olsen est surtout connu sous les traits de Justin Whalin, dans la série télévisée Loïs et Clark : Les Nouvelles Aventures de Superman (1994-1997).

Superman sortira le 9 juillet 2025 en France et ne sera pas une origin story, mais racontera "l'équilibre fragile que doit trouver Clark Kent, alias Superman, entre son origine Kryptonienne et sa vie d'humain." David Corenswet jouera le rôle titre face à Rachel Brosnahan en Lois Lane.

Super/Man : la bande-annonce épique du documentaire sur Christopher Reeve

Warner Bros. vient de dévoiler la bande-annonce officielle de Super/Man, un superbe documentaire consacré à la vie de Christopher Reeve, réalisé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui.

Super/Man : The Christopher Reeve Story, racontera l’ascension de l’acteur décédé et bien sûr son combat pour continuer à vivre après être devenu tétraplégique suite à un accident d’équitation. La famille de Reeve a participé à la réalisation du documentaire, qui comprend des archives personnelles.

"C’est un cadeau. Nous avons tellement de chance" a confié son fils Matthew Reeve à Variety. "Nous avons non seulement ses films à regarder, mais aussi une collection de films maison à déterrer et à parcourir et des interviews de lui sur YouTube à retrouver. Voir des choses que je n’avais jamais vues auparavant n’a pas changé ma perception de lui, mais l’a améliorée... Comme une rare interview australienne réalisée en 1977 qui a été mise en ligne et dont j’ignorais l’existence..."

Super/Man : L'histoire de Christopher Reeve sortira au cinéma le 9 octobre en France.

Bande-annonce de Barbès, Little Algérie avec Sofiane Zerman

Sofiane Zermani, plus connu sous son nom de rappeur, Fianso, revient au cinéma après une année productive – notamment avec le remake du Salaire de la peur de Netflix. Dans Barbès, Little Algérie, le premier long-métrage de l'attaché de presse Hassan Guerrar, il interprète Malek, qui accueille son neveu Ryiad, arrivé d’Algérie très récemment. La suite, le synopsis le détaille :

"Ensemble, ils découvrent Barbès, le quartier de la communauté algérienne, très vivant, malgré la crise sanitaire en cours. Ses rencontres avec les figures locales vont permettre à Malek de retrouver une part de lui qu’il avait enfouie, et de se réconcilier avec ses origines."

Dans ce drame où ressort l’acteur principal, se côtoient la confrontation entre deux visions du monde, la quête de soi et de sa communauté, la famille, et de la légèreté pour équilibrer le tout.

Le film est présenté au Festival du film francophone d’Angoulême qui se tient du 27 août au 1er septembre. Il sortira ensuite au cinéma le 16 octobre.

Bande-annonce de Sonic 3

Le plus puissant de tous les hérissons va débarquer sur Terre ! Shadow, sorte de version noire hyper boostée du gentil petit hérisson bleu, va débarquer dans Sonic 3. Et à en juger par la bande-annonce officielle (ci-dessous) que vient de dévoiler Paramount, il sera beaucoup trop fort !

Pourtant, Sonic pourra compter sur Tails et sur Knuckles, désormais membre de la bande après qu'il a eu droit à sa propre série dérivée au printemps, sur Paramount +.

Le trio se retrouve "face à un nouvel adversaire mystérieux et puissant ennemi aux pouvoirs inédits. Dépassée sur tous les plans, la Team Sonic va devoir former une alliance improbable pour tenter d’arrêter Shadow et protéger notre planète" tease le synopsis.

Et la vidéo nous dévoile déjà l'alliance en question : pour vaincre Shadow, Sonic va faire appel au Docteur Robotnik, de retour sous les traits de Jim Carrey, plus déjanté que jamais.

Toujours réalisé par Jeff Fowler et avec les voix de Ben Schwartz et Idris Elba, Sonic 3 sortira en France le 25 décembre 2024 au cinéma.

Denzel Washington va-t-il bientôt arrêter le cinéma ?

Denzel Washington, 69 ans, pense-t-il à la retraite ? Interrogé par le magazine Empire dans le cadre de la promotion de Gladiator 2, l'acteur a évoqué le sujet sans langue de bois. "Il ne me reste que très peu de films à faire qui m'intéressent vraiment ; je dois être inspiré par le cinéaste, et Ridley Scott m'a énormément inspiré", a-t-il confié.

"Il ne me reste que très peu de films à faire qui m'intéressent vraiment."

C'est la seconde fois que l'artiste collabore avec le cinéaste britannique après American Gangster en 2007, une expérience qui avait déjà marqué le comédien à l'époque. "Nous avions eu une excellente collaboration la première fois. Ridley est engagé, enthousiaste à propos de la vie et de son prochain film. C’est une source d’inspiration. Nous devrions tous vouloir ressentir cela à 86 ans", a ajouté Denzel Washington.

Dans Gladiator 2, en salles le 13 novembre, il interprète Macrinus, un marchand d'armes fortuné aspirant à devenir empereur et qui est prêt à tout pour parvenir à ses fins. À noter que Denzel Washington n'a pas précisé combien de films il comptait encore tourner, mais force est de constater qu'il choisit ses projets avec une extrême précaution.

Après Gladiator 2, on retrouvera l'acteur dans le nouveau projet de son complice Spike Lee : High and Low. Il s'agit d'un remake du film d’Akira Kurosawa, Entre le ciel et l’enfer. Denzel collaborera donc une fois de plus avec le réalisateur Spike Lee. Leur association dans les années 90 a donné naissance à plusieurs chefs-d’œuvre du cinéma.

Ensemble, le duo a tourné 4 films, pour autant de classiques, dont le biopic Malcolm X ou encore le drame sur fond de basket-ball universitaire, He Got Game. Denzel a aussi joué dans Mo' Better Blues en 1990. Leur dernière collaboration remonte à 2006 avec le film de braquage Inside Man.

Après 18 longues années, leur duo s’apprête à se reformer à l’occasion du tournage de ce remake d'Entre le ciel et l'enfer de Kurosawa. Ce long-métrage japonais, réalisé en 1963, suit l’histoire d’un homme employé d’une usine de chaussures confronté à l’enlèvement de son fils. Une suite de rebondissements vont toutefois questionner le sens moral de ce dernier.

Un autre projet ambitieux se trouve dans le besace de Denzel Washington. Il incarnera bientôt le célèbre Hannibal Barca, général des armées de Carthage. Le scénario du film est signé John Logan, qui a écrit Gladiator et Skyfall.

Cette œuvre ambitieuse est produite par Netflix et sortira donc sur la plateforme de streaming. Pour le moment, pas de date de diffusion annoncée. Denzel retrouvera un autre de ses réalisateurs fétiches pour ce projet : Antoine Fuqua. Ensemble, ils ont tourné Training Day, les 3 volets de la saga d'action Equalizer et Les 7 Mercenaires.

Japon : quand Harrison Ford tournait une publicité pour de la bière dans les années 90

Au cours de sa longue et florissante carrière, Harrison Ford a participé à un nombre incalculable d'aventures hors du commun.

Depuis sa toute première apparition au cinéma (dans le drame policier Un truand de Bernard Girard où on pouvait le voir donner la réplique à James Coburn) et jusqu'à la série 1923 où on a pu le voir récemment aux côtés de Helen Mirren, le comédien américain a sillonné les ruelles sombres et pluvieuses d'un Los Angeles futuriste dans Blade Runner, a piloté le légendaire Faucon Millenium avec son fidèle Chewbacca dans la saga Star Wars, a recherché le Graal et l'Arche d'Alliance sous le fédora d'Indiana Jones, et a tenté d'échapper à tous les marshals des Etats-Unis dans Le Fugitif.

Mais il existe un exploit de Harrison Ford dont la grande majorité des spectateurs occidentaux n'a probablement jamais entendu parler. En effet, en 1994, à l'instar de nombreuses autres stars (telles que Arnorld Schwarzenegger, Jean Reno, Sylvester Stallone ou encore Nicolas Cage), le célèbre interprète de Han Solo avait décollé en direction du Japon pour y tourner une série de publicités.

Le produit dont il était censé vanter les mérites ? La bière Kirin Lager, qui constitue l'une des plus célèbres au Pays du Soleil Levant. C'est ainsi qu'au beau milieu des années 90, les téléspectateurs japonais ont eu le plaisir de voir Harrison Ford siroter une petite mousse dans de nombreux clips publicitaires, et dans diverses situations. Par exemple en peignoir dans un sauna, au bord de la mer ou encore... en pleine jungle.

Intitulé Japandering, ce procédé consistant pour les stars hollywoodiennes à partir tourner des publicités au Japon était particulièrement efficace pour entretenir leur image et leur popularité en-dehors des frontières américaines.

Sheila réagit à un touchant message sir Instagram

Ce mardi 27 août, la chanteuse Sheila a prouvé, dans sa story Instagram, qu’elle s’intéressait aux messages de ses fans, en prenant le temps de répondre à l’un d’eux. Elle a ainsi repartagé le post d’une femme qui puise de l’énergie dans ses albums pour trouver la force d’avancer malgré les difficultés de la vie. "On se motive en musique grâce à Sheila. Direction l’hôpital [pour un] bilan de greffe", peut-on lire sur la publication, écrite sur un fond gris.

Partageant son quotidien visiblement marqué par la maladie ou un état de santé fragile, l’admiratrice de la chanteuse a ajouté, avec une certaine émotion : "Espérons que tout soit bien. Toujours l’angoisse, même après plusieurs années." Précisant que cela fait donc "huit ans" qu’elle semble vivre ces montagnes russes émotionnelles, cette fan a eu la chance de recevoir un mot public de son idole, qui a vu sa story. "Plein de courage !!! Pensées", lui a lancé Sheila avec tendresse, en accompagnant son petit message d’encouragement d’un emoji biceps et d’un autre des deux doigts de la main réunis, en signes de détermination et d’espoir. L’artiste de 79 ans semble en tout cas toujours présente pour ceux qu’elle aime, et qui mènent eux aussi des combats pour aller mieux.

Le 17 août, c’est aux côtés de son "grand ami" Adamo qu’elle posait, sur une photo en noir et blanc, et tout sourire. Au début de l’année, l’auteur-compositeur de 80 ans faisait face à des soucis de santé. Mais les problèmes semblent derrière lui puisqu’il enregistre son nouvel album, en même temps que Sheila. Dans un autre registre, en juin dernier, elle était contrainte de dire adieu à une autre personnalité de la chanson française, qui venait de rendre son dernier souffle. Il s’agissait de Françoise Hardy, à qui elle avait parlé quatre jours seulement avant sa disparition. Elle était donc présente à ses obsèques, organisées au cimetière du Père-Lachaise, pour lui dire au revoir. Plus récemment, c’est la mort d’Alain Delon, qu’elle connaissait bien, qui l’a affectée.

Jarry donne rendez-vous à ses fans pour un événement cher à son coeur

De retour de son voyage mouvementé au Québec, Jarry fait escale à Paris avant de retourner dans le sud de la France, où il vit avec sa petite famille. Une étape très importante pour l’humoriste, dont il a partagé les détails ce lundi 26 août en story Instagram : “Les amis, je serai mercredi 28 août sur la Place de la République à 16h30. J’ai l’extrême bonheur et la chance immense de porter la flamme paralympique, et ça pour moi c’est très important.” explique le futur ex-animateur de Tout le monde veut prendre sa place. Si le papa de jumeaux dévoile aujourd’hui les détails de sa participation, il avait déjà profité de son compte Instagram pour annoncer sa participation au relais de la flamme le 5 août dernier dans un post où il avouait être “très heureux et fier de participer aux Relais de la Flamme en tant qu’ambassadeur”.

Une opportunité qui semble combler le prédécesseur de Cyril Féraud sur France 2, qui réitère son engagement et sa joie en story quelques jours plus tard ! “J’avais très envie d’être présent et surtout pour les Jeux Paralympiques !” avoue-t-il. L’occasion également pour lui de rencontrer ses fans, dont il est très proche et qu’il invite à venir le saluer le jour J : “Si vous avez envie de venir m’encourager, de me rencontrer, je vous ferai des bisous sur la Place de la République le 28 !”

S’il a couru les festivals d’humour tout l’été, Jarry a profité de ses différentes escapades parisiennes pour prendre place dans les tribunes pour encourager les Bleus. Il a notamment été aperçu lors de la soirée Toyota, organisée au Club France le 7 août dernier, où il a suivi avec attention les différentes épreuves diffusées sur un grand écran aux côtés d’autres célébrités. Parmi les supporters tricolores, la journaliste Estelle Denis, le chanteur Gilbert Montagné ou encore Miss France 2024, Eve Gilles, ont été aperçus, encourageant avec ferveur les sportifs français.

Denise Fabre : cette douloureuse décision qui ronge les nuits de la célèbre speakerine

Si elle a toujours le sourire et porte la joie de vivre sur elle, au fond Denise Fabre est cabossée. Pour cause, elle garde en elle les blessures de son enfance. C'est en tout cas ce qu'ont rapporté nos confrères de France Dimanche, au début de mois d'août 2024. L'ancienne speakerine reste marquée par les nombreux déménagements qu'elle a dû subir lorsqu'elle était enfant.

D'ailleurs, elle semble encore garder les traumatismes de ces expériences. Lorsqu'elle n'était qu'une adolescente, elle avait tenté de mettre fin à ses jours alors qu'elle souffrait de dépression profonde. Elle avait alors pris de nombreux médicaments. "Je travaille mes examens comme une automate. Pour soigner ma nervosité et mes insomnies - j'ai beaucoup de mal à trouver le sommeil-, un médecin m'a prescris des calmants dont j'ignore les effets", avait-elle ainsi raconté dans son livre autobiographique intitulé Au cœur des étoiles, publié en 2010.

"Est-ce que je peux en finir si j'avale le tube entier ? En tout cas, c'est ce que je fais", avait-elle ajouté, consciente aujourd'hui qu'elle aurait pu mourir ce jour. Elle était dans une pension lorsqu'elle avait voulu en finir avec sa vie.

Le sentiment d’humiliation, à l’idée d’avoir été placée dans une maison de redressement, ne la quittait pas. "J’avais honte. Je gardais cette honte en moi en me disant : 'Mais qu’est-ce que j’ai fait ?'", avait-elle déclaré dans l'émission On refait la télé, sur RTL, en juin 2024. Après sa tentative de suicide, elle avait dû subir de nombreux examens psychologiques.

"On s’est dit : 'Elle est devenue folle'", s’est remémorée l'ancienne animatrice à ce souvenir. Finalement, elle estime que c'est sa réussite professionnelle qui lui a permis de surmonter les traumatismes de son enfance. Sa carrière a tout simplement été "résurrection" pour elle.

Aujourd'hui, elle pourrait de nouveau faire face à ses démons alors qu'il semblerait qu'elle doit faire face à une séparation dont elle ne serait pas à l'origine. Un nouveau moment très difficile dans sa vie.

26 août 2024

Barbara Cabrita a accouché de son premier enfant

Elle est loin la brunette qui jouait les amoureuses de Jérémy Michalak dans la sitcom Le groupe. Si cet ersatz d'Hélène et les garçons a fait long feu, Barbara Cabrita a réussi à percer derrière les caméras, et ce même si elle ne se rêvait pas forcément comédienne. "J’ai refusé de nombreux projets. Je ne voulais pas faire du cinéma pour faire du cinéma. J’ai refusé des rôles alors que je n’avais rien ailleurs", confiait celle qui a toujours préféré le petit au grand écran. Les fans de RIS police scientifique, Sam, OPJ ou encore Rivière-perdue, ont ainsi pu la voir à l'oeuvre, elle et son grand sourire.

Ce rictus l'a également accompagnée en mai dernier lorsque l'actrice de 42 ans a annoncé attendre son premier enfant. "Un jour qui prend un sens nouveau…Tu vibres partout, si grand, si fort, je ne soupçonne pas l’immensité de ce que nous attend mais je la devine... Merci de m’avoir choisie...", écrivait avec poésie la compagne de Aymeric Lanes sur Instagram.

Et c'est sur ce même réseau que Barbara Cabrita a posté la première photo de son bébé. Le petit ange a pointé le bout de son nez le 24 juillet dernier, mais sa maman a attendu un mois pour poser par écrit ses émotions. "Toi... Ce grand chamboulement, ce grand événement, ce séisme dans une vie déjà pleine de surprises, ce truc gigantesque qui envahit mon cœur à jamais... Je crois bien que ça s’appelle l’Amour... et au delà...", a-t-elle indiqué en légende d'un cliché du bras de son nouveau-né. Et d'ajouter : "Elle va être si belle cette vie avec toi... avec Nous... Merci d’avoir pointé ta jolie tête bien faite et tout ce qui va avec... Je t’aime... fort, beaucoup, très, Tout...". Le premier jour du reste de la vie de la comédienne.

Aya Nakamura revient sur sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Elle avait essuyé des attaques racistes dès les premières rumeurs de sa participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Aya Nakamura n’avait, depuis, pas réagi, ni à ses commentaires, ni à sa prestation en elle-même, avec la Garde républicaine, sur le pont des arts. C’est ce qu’elle a fait dimanche lors d’un live sur TikTok.

« Quand on m’avait proposé de faire l’événement, je ne savais même pas ce que c’était les JO, commence l’artiste. Quand je dis que je ne savais pas ce que c’était, je ne savais pas ce que ça représentait. Je voyais beaucoup d’artistes demander la place, dire "pourquoi elle" [Matt Pokora s’était ému en mai de ne pas avoir été approché]. Je ne savais pas du tout le poids qu’avait l’événement. Je ne me suis pas dit : "Wow si tu le fais, c’est une dinguerie, tout le monde entier va te voir." Je me suis dit que j’allais chanter, que ça serait un show et que je rentrerais chez moi. »

Les commentaires racistes et la polémique liée à la participation d’une artiste franco-malienne à l’événement ont tout de même pesé sur ses épaules. « Je pense qu’en tant qu’artiste femme noire, j’ai pris pour tout le monde. J’ai affaire à des discussions où les gens me disaient "ah, tu es sensible ?" Ben ouais », répond-elle, en dénonçant la « caricature de la femme noire ».

Car elle a aussi dû faire face à des commentaires sur son physique : « Je suis une renoie, je sais qu’il y a beaucoup de discrimination par rapport à nous, mais de toute ma vie, avant d’être chanteuse, je n’ai jamais eu de remarques bizarres sur mon physique. C’est que quand j’ai commencé à être connue que j’ai commencé à (en) avoir. »

Pas question pour autant de gâcher le souvenir : « On a regardé la rediff il y a quelques jours, on s’est dit : "Ah ouais banger." C’était trop bien. Je suis trop fière de moi. » Bien qu’il y ait eu un peu de « stress » avant, les trois minutes de show ont beaucoup plu à la chanteuse, qui retient aussi son travail avec la musique de la Garde républicaine. « On s’est amusés de ouf avec la Garde républicaine. On s’est vraiment amusés pendant les répétitions. Moi je suis tête en l’air, je ne me rendais pas compte de l’impact de la Garde républicaine x Aya Nakamura, c’était banger. »

Pas sûr toutefois qu’on la revoit chanter du Aznavour. « Charles Aznavour, vous blaguez, il est technique, lâche-t-elle en rigolant. La manière de poser des années 1950, ça n’a rien à avoir avec notre manière de chanter. Va chanter ça quand tu es Aya Nakamura. » Son interprétation de For me formidable et La Bohème devant l’Institut de France devrait rester, à l’image de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, unique.