03 juillet 2024

Hugh Jackman se souvient de son audition ratée pour Wolverine

En revenant dans le costume de Logan/Wolverine, cet été au cinéma, Hugh Jackman réalise le rêve de Ryan Reynolds, l'interprète de Deadpool à ses côtés, et il fête au passage ses 25 ans d'incarnation du mutant griffu. Une longévité exceptionnelle au sein des adaptations de comics Marvel.

Pour patienter jusqu'à la sortie de Deadpool et Wolverine, Entertainment Weely a interviewé le duo, ainsi que le réalisateur du blockbuster, Shawn Levy, et le producteur qui dirige la branche super-héroïque de Disney, Kevin Feige. L'occasion pour hugh Jackman de se remémorer son arrivée dans la saga, et dans ce rôle qui a bouleversé sa carrière.

Bryan Singer, il est devenu indissociable de ce personnage à la force surhumaine, mais au départ, rien n'était gagné. Pire, le tournage avait commencé sans lui, avec un autre acteur à sa place !

Au fil de la saga, Wolverine a connu des hauts (X-Men et sa suite directe, adorés par le public, son caméo rigolo dans Le Commencement avant de revenir pour de vrai dans la suite, Days of the Future Past) et des bas (son premier film en solo), et l'on croyait son aventure au cinéma bouclée avec Logan, le drame de James Mangold acclamé par les spectateurs en 2017. De plus en plus musclé au fil de ses incarnations, Jackman a apporté à son personnage une certaine profondeur, faisant de lui l'un des plus populaire des super-films, tous studios confondus. Si bien qu'on a aujourd'hui du mal à imaginer Dougray Scott à sa place...

Pourtant, en 1999, c'est bien ce comédien brittannico-américain qui avait été choisi pour interpréter Wolverine. A peine repéré dans Deep Impact, il avait été engagé par Singer pour son blockbuster, mais à l'époque, il a été rappelé par Tom Cruise sur le plateau de Mission : Impossible 2, de John Woo. Un film à gros budget, là aussi, concurrent direct de X-Men puisque produit par la Paramount et non la 20th Century Fox. Obligé par son contrat de boucler les prises de vue en tant qu'adversaire d'Ethan Hunt, il a été forcé d'abandonner Wolverine alors que le tournage avait déjà démarré.

Hugh Jackman raconte avoir été appelé en catastrophe à Toronto, pour vivre une audition des plus étranges : le scénariste Tom Desanto avait été chargé de lui faire lire une scène clé du film dans une caravane, pendant que Singer filmait des séquences de X-Men qui n'incluaient pas Wolverine.

"Il n'arrêtait pas de me dire : 'Plus doucement... Parle plus doucement... Encore un cran en dessous...' A la fin je ne m'entendais presque plus !, se souvient Jackman. Je pouvais sentir qu'il se disait : 'Mais pourquoi je me retrouve sur l'heure de mon déjeuner à auditionner ce mec pour un rôle qu'on a déjà casté ?' Il était hors de lui."

Kevin Feige, qui était alors assistant de production sur X-Men, détaille de son côté qu'en coulisses, sa boss Laurent Shuler Donner poussait pour que Hugh soit choisi pour interpréter Logan.

"On avait du mal à trouver notre Wolverine, avoue-t-il. Lauren avait très envie d'engager cet acteur australien, qui avait initialement été rejeté pour le rôle. Dans mon souvenir, on lui avait dit non en grande partie parce qu'il était trop grand. Wolverine est parfois décrit comme un petit mutant dans les comics. C'est un fait, il n'est pas grand. Mais ils étaient tous au désespoir (suite au départ de Scott, ndlr)."

Après cette lecture, Hugh Jackman précise être reparti prendre l'avion découragé, persuadé de ne pas avoir le rôle. Feige fut alors chargé de le ramener à l'aéroport, mais plutôt que de le déposer directement, il lui a proposé d'aller manger, en compagnie du scénariste avec qui son entretien s'était mal déroulé. "Je ne voulais pas le laisser là, tout seule dans le froid !", assure Feige.

"Je lui ai dit : 'Kevin, on sait tous que je n'aurai pas ce rôle. Tu n'es pas obligé de m'inviter à dîner.', raconte ensuite Jackman. Mais non, il a insisté, on s'est assis et on a mangé ce steak, puis il m'a raccompagné à l'aéroport. Je n'oublierai jamais ce geste. C'était vraiment adorable de sa part. Même si je pensais à l'époque que je ne le reverrais jamais..."

Une fois X-Men sorti, et donc la carrière super-héroïque de Jackman lancée, il a fallu attendre des années avant qu'il ne puisse refaire équipe avec Feige. Car ce dernier fut chargé de chapeauter les adaptations de comics Marvel pour Disney pendant que Jackman était devenu une star estampillée Marvel... mais chez la Fox. Le rachat de cette firme par le studio aux grandes oreilles, en 2017, a permis à Ryan Reynolds de les réunir, après deux opus à succès où il passait son temps à vanner/spoiler/jalouser Logan -entre deux autocritiques bien senties, d'ailleurs.

L'insistance de Reynolds a précisément porté ses fruits en 2019, quand l'homme qui avait cartonné grâce aux Avengers, Iron Man, Gardiens de la Galaxie, Black Panther et confrères, a pu officiellement intégrer les personnages de chez Fox-Marvel au sein de son écurie Disney. Petit à petit, des caméos ont été rendus possibles (le professeur X de Patrick Stewart dans Doctor Strange 2, par exemple), puis Deadpool 3 a été annoncé en grandes pompes par le duo de stars, avec évidemment une bonne dose de second degré.

Huit ans après la sortie du premier Deadpool, voilà "The Merc With a Mouth" concrètement de retour sur grand écran, toujours dans une comédie d'action pour adultes (R-Rated), mais produite par Kevin Feige et accompagné de son meilleur ennemi aux griffes d'adamantium.

Les 7 Samouraïs revient au cinéma dans une version intégrale

 Grand classique de l'Histoire de cinéma, Les Sept Samouraïs revient au cinéma le 3 juillet dans sa version intégrale 4K grâce au distributeur The Jokers. Réalisé par le maestro Akira Kurosawa en 1954, le film se déroule dans le Japon médiéval de la fin du 16ème siècle.

La tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards. Sept samouraïs sans maître acceptent de défendre les paysans impuissants. Cette ressortie a été lancée pour fêter les 70 ans du long-métrage, dont l'influence continue d'infuser dans l'esprit de nombreux cinéastes, dont Quentin Tarantino, Clint Eastwood, George Lucas, Martin Scorsese ou Steven Spielberg.

"Quatorzième film de Kurosawa, c’est celui où il décide, pour la première fois, de parler de cette période des guerres civiles qui ravagent le Japon du XVIe siècle. C’est une époque qui le fascine car, selon lui, c’est le dernier siècle où l’individu peut choisir son destin", explique Catherine Cadou, réalisatrice du docuementaire Kurosawa, la voie.

"Chaque fois que je tourne un film, qu’il s’agisse d’un film d’action, d’une comédie ou d’un film de guerre, je regarde Les Sept Samouraïs. Je demande à mon chef-opérateur de regarder Les Sept Samouraïs, et aussi au chorégraphe. Pour tous mes films, même pour un film comme Mission Impossible 2, je me réfère à ce film. Les Sept Samouraïs est un film inoubliable !", a souligné le cinéaste John Woo.

Les Sept Samouraïs est sorti pour la première fois dans l'Hexagone le 2 décembre 1955. L'oeuvre a été récompensée par le Lion d'argent au Festival de Venise de 1954 et a été nommée aux Oscars pour ses décors et ses costumes. Noté 4,6 sur 5 par la presse, le long métrage est l'un des films japonais les plus célèbres au monde.

Le long-métrage marque la 7ème collaboration d'Akira Kurosawa avec son acteur fétiche, le légendaire Toshirô Mifune. Au total, les deux hommes travailleront ensemble à seize reprises, notamment sur les plateaux de Rashomon (1950), Le Château de l'araignée (1957), La Forteresse cachée (1958) ou Yojimbo (1961).

D'une durée initiale de 3h20, Les Sept Samouraïs a été largement coupé lors de sa sortie originelle en Europe et aux Etats-Unis pour atteindre les 2h10, perdant ainsi une partie de son sens et devenant un véritable western. Le montage original du film n'est sorti qu'en 1980 en France. Le 3 juillet, le public pourra profiter d'une version intégrale 4K d'une durée de 3h26 !

Le tournage des Sept Samouraïs n'a pas été de tout repos pour Akira Kurosawa et son équipe. Les prises de vues ont débuté en mai 1953 et ont dû s'étaler sur quasiment un an. Pendant longtemps, le long-métrage a été le plus cher de l'Histoire du cinéma japonais.

Au départ, le tournage ne devait durer que 71 jours ; bien évidemment, cela n'a pas suffi pour mettre en boîte cette gigantesque fresque. L'étalement du tournage a notamment permis à Kurosawa de filmer des scènes de combat sous des pluies diluviennes. Si ces séquences sont éblouissantes à l'écran, l'équipe a été mise à rude épreuve, devant faire face à de nombreuses intempéries.

De plus, 5 lieux principaux avaient été déterminés pour les prises de vues, un vrai défi pour l'équipe, notamment celle de la décoration. Par ailleurs, Akira Kurosawa entrait souvent en conflit avec les responsables de la société de production Toho, qui finançait le projet. Le réalisateur dû s'expliquer en personne devant ses producteurs qui souhaitaient arrêter le tournage.

"Il arrivait toujours quelque chose. Nous n’avions pas assez de chevaux ; il pleuvait tout le temps. C’était exactement le type de film qu’il était impossible de faire dans ce pays", avait confié le perfectionniste Akira Kurosawa.

"Je pense que Kurosawa a beaucoup inspiré ou influencé mon cinéma. Pour représenter l’espace il est le meilleur en termes de mise en scène", a indiqué le sud-coréen Bong Joon-Ho, oscarisé pour Parasite.

De son côté, Alejandro González Iñárritu, oscarisé pour The Revenant, ne tarit pas d'éloge sur le cinéaste japonais : "Pour moi c’est Kurosawa qui a rompu définitivement la narration linéaire. Et je crois que nous tous, réalisateurs, qui jouons avec cela, lui sommes redevables."

Si vous n'avez jamais vu Les Sept Samouraïs, foncez le voir lors de cette sortie exceptionnelle dès le 3 juillet !

Non, Eddie Murphy n'est pas le Flic de Beverly Hills

Le Flic de Beverly Hills, c'est d'abord une musique entêtante restée dans les mémoires, un film qui fête cette année ses 40 ans et celui qui a fait d'Eddie Murphy une star incontournable du rire et de la décontraction à l'écran. Et pourtant, il se pourrait que le titre du film ne parle tout simplement pas de lui.

Son personnage, Axel Foley, est un policier insubordonné de Detroit. Lorsque son ami Mikey Tandino, fraîchement revenu de Beverly Hills, est abattu de sang froid pour une sombre histoire de bons au porteur allemand. Foley part officiellement en vacances à Beverly Hills mais officieusement, se met en quête d'éclaircir les raisons du décès de son ami Tandino.

Quelques temps après avoir débarqué à Beverly Hills, Axel Foley, présente son collègue Billy Rosewood (joué par Judge Reinhold) à son amie Jenny (Lisa Eilbacher) :

"C'est mon grand ami Billy Rosewood. Billy est un flic de Beverly Hills."

Si Axel Foley est de facto un flic "à" Beverly Hills, celui qui est "de" Beverly Hills est bien Rosewood. Et comme le souligne Slash Film, si Axel Foley est le moteur de l'action et que la tête d'affiche du film est évidemment son interprète Eddie Murphy, le personnage possédant l'arc narratif et changeant le plus au cours du long métrage est bien Billy Rosewood. C'est un vrai flic de Beverly Hills, d'abord méfiant envers Axel, puis apprenant petit à petit à suivre ses conseils.

Il se rend compte que Foley est un bon policier - il empêche notamment le braquage d'un club de strip-tease - et qu'il a un instinct implacable et aussi du courage. Des capacités que Billy apprend à développer durant le film, allant jusqu'à sauver la vie d'Axel lorsqu'il est détenu par le contrebandier Maitland. A la fin, il a également appris à se détendre et accepte de boire un verre alors qu'il est en service. Un dernier pas dans son apprentissage. Foley a été celui qui lui a ouvert de nouveaux horizons professionnels et même personnels.

A noter que Rosewood sera d'ailleurs présent dans les trois suites du film, y compris le quatrième opus, Axel F., qui sort demain sur la plateforme Netflix, avec Eddie Murphy bien sûr de retour dans la peau du célèbre flic de Beverly Hills... et cette fois, il sera le flic du titre !

Netflix : Ben Affleck et Matt Damon refont équipe pour un thriller sur la plateforme

Netflix s'entoure de Ben Affleck et Matt Damon pour son prochain long métrage d'envergure. Intitulé RIP, le film est décrit comme un "thriller criminel" selon Deadline mais les grandes lignes de l'intrigue restent encore inconnues. La plateforme a remporté la mise alors que plusieurs studios se disputaient les droits du projet.

RIP sera écrit et mis en scène par Joe Carnahan, réalisateur de Narc et Mi$e à prix dans lequel apparaissait déjà Ben Affleck. Le thriller est produit par la société de la star et de Matt Damon, Artists Equity.

Il y a plusieurs mois, un autre projet Netflix, Animals, était annoncé avec les deux acteurs, cette fois réalisé par Ben Affleck lui-même. Ce dernier, pris par la suite de Mr. Wolff 2 dans laquelle il reprend son rôle, a dû mettre le développement du film sur pause.

La dernière fois que le duo inséparable s'est donné la réplique à l'écran, c'était en 2023 dans Air - sorti directement sur Prime Video en France. Un biopic sur le partenariat historique entre la star du basket Michael Jordan et Sonny Vaccaro, le directeur du marketing sportif de chez Nike.

En 1998, Matt Damon et Ben Affleck, respectivement âgés de 27 et 25 ans, ont remporté l'oscar du meilleur scénario pour le film Good Will Hunting de Gus Van Sant avec Robin Williams.

Si RIP ne dispose pas encore de date de sortie, le thriller pourrait débarquer en 2026 sur Netflix.

NCIS : Wilmer Valderrama (Nick Torres) imagine déjà la mort de son personnage

Les téléspectateurs le savent : dans NCIS, aucun personnage n’est jamais à l’abri. Au fil de ses 21 années d’existence, la série policière culte a connu de nombreux départs plus ou moins violents. Qui n’a pas été traumatisé par la mort de Kate dans le final de la saison 2 ? Conscient que leur avenir dans NCIS n’est pas garanti, certains comédiens s’imaginent déjà comment pourrait finir leurs personnages.

A l’occasion du Festival de télévision de Monte Carlo de 2024, Wilmer Valderrama, l’interprète de Nick Torres, s’est imaginé comment il aimerait mourir à l’écran. “Comme Denzel Washington dans Training Day, il suffit de mourir", a-t-il ainsi confié.

"Le détective Alonzo Harris (incarné par Denzel Washington) a une scène de mort emblématique dans le film où il est abattu par la mafia russe dans une scène incroyablement violente.” Le comédien a cependant tenu à ajouter qu’il pense que Nick Torres mérite plutôt une “vraie mort de héros, en défendant sa famille d’une manière ou d’une autre.”

Que les fans de NCIS se rassurent, cette déclaration n’augure en rien la fin du personnage de Nick Torres. Wilmer Valderrama sera en effet bel et bien de retour dans la saison 22 de la série policière, qui sera diffusée à la rentrée sur CBS.

Malheureusement, rien n’est moins sûr pour Katrina Law, l’interprète de Jessica Knight. Dans le final de la saison 21, la jeune femme acceptait un poste de responsable de la formation REACT à Camp Pendleton, à l'autre bout du pays.

Pour le moment, ni la comédienne, ni Steven D. Binder, le showrunner de NCIS, n’ont confirmé le retour du personnage pour la saison prochaine. “Nous avons planté une petite graine…” avait ainsi expliqué Steven D. Binder à nos confrères de TVLine. Faut-il commencer à s’inquiéter ? Réponse dans les prochains mois.

Lr scénariste Robert Towne est mort

Triste hasard du calendrier. Alors que Chinatown vient de ressortir dans une somptueuse copie 4k, son scénariste Robert Towne, vient de s'éteindre à l'âge de 89 ans. Grande plume hollywoodienne, il fut d'ailleurs récompensé par un Oscar pour ce film, et avait glané au cour de sa grande carrière trois autres citations, pour Shampoo, La Dernière corvée (avec aussi Jack Nicholson), et le chef-d'oeuvre de Hugh Hudson, Greystoke.

Avant de se lancer dans des études de philosophie au Pomona College de Claremont, Robert Towne a été pêcheur de thon à San Pedro, ville où il a grandi. Il débute dans le septième art comme comédien dans des films d'horreur de série B, tels que Last woman on earth et Creature from the Haunted Sea. C'est sur ses deux tournages qu'il rencontre le réalisateur-producteur Roger Corman, qui va l'imposer comme l'un des meilleurs scénaristes d'Hollywood.

Leur première collaboration réalisateur/scénariste intervient en 1964 avec, le film d'horreur La Tombe de Ligeia. Dans les années qui suivent, il participe à l'écriture de quelques chefs-d'oeuvre sans toutefois être crédité. Ainsi, les scénarios de Bonnie and Clyde, du Parrain et Frantic, entre autres, portent sa griffe... mais pas sa signature.

Au vu de sa filmographie comme scénariste, on remarque qu'il affectionne particulièrement l'univers policier et celui du thriller. Il signe les scripts de Les Flics ne dorment pas la nuit, Chinatown et A cause d'un assassinat. La Dernière Corvée, Shampoo, deux films de Hal Ashby, et Greystoke, la légende de Tarzan, de Hugh Hudson lui valent trois nouvelles citations à l'oscar.

Au début des années 80, sa réputation en tant que scénariste n'est plus à faire. Il débute alors sa carrière de réalisateur en 1982 avec Personal Best, film pour lequel il porte la triple casquette de metteur en scène, scénariste et producteur. Il coiffera encore la casquette de réalisateur par la suite, en 1988 avec Tequila Sunrise, en 1998 avec Without Limits, et en 2006 avec Demande à la poussière.

Preuve que sa réputation de scénariste est grande dans le microcosme hollywoodien, il collabore plusieurs fois pour le même réalisateur et non des moindres : deux fois avec Sydney Pollack (La Firme et Yakuza), deux fois avec Tony Scott (Jours de tonnerre et USS Alabama bien qu'il ne soit pas crédité pour ce dernier), deux fois avec Roman Polanski. Adepte des films policiers, il scénarise également certains blockbusters tels que les deux premiers volets des Mission : Impossible, Armageddon.

En 2019, il fut annoncé par Netflix que Chinatown aurait une série sous forme d'un prequel, écrit par Robert Towne en collaboration avec David Fincher. Selon Towne, le script était prêt. Il n'aura malheureusement pas la chance de voir ce projet se concrétiser.

02 juillet 2024

Bande-annonce du nouveau Hellboy, avec Jack Kesy

Après l'échec au box-office de Hellboy de Neil Marshall avec David Harbour dans le rôle-titre, (le film d'un budget de 50 millions de $ a rapporté 55 millions de $ à l'international), on pensait la saga ciné adaptée des comics de Mike Mignola terminée.

Pourtant en 2023, Brian Taylor - réalisateur de Hyper Tension et Ghost Rider : L'Esprit de Vengeance - annonce un nouveau reboot. Hellboy : The Crooked Man est inspiré du comic-book L'Homme tordu de Mike Mignola et Joshua Dysart, publié en 2008.

Dans un entretien accordé à Collider, le cinéaste expliquait son intention : "J'adore le personnage d'Hellboy. Les films de Guillermo del Toro étaient des space operas de grande ampleur et du Del Toro pur et dur.

Mais certaines des bandes dessinées que Mike Mignola réalisait à l'époque étaient très différentes. Il s'agissait plutôt d'horreur folklorique et effrayante. On y voyait un Hellboy plus jeune, errant dans les coins sombres du monde...

The Crooked Man est un livre emblématique, écrit par Mike et dessiné par Richard Corben, une autre légende. Il se déroule à la fin des années 50. C'est ma version préférée du personnage. Pour moi, l'intérêt est donc de revenir à cela et d'offrir une version de Hellboy que nous n'avons pas encore vue."

Et c'est exactement ce que la bande-annonce de Hellboy : The Crooked Man - dévoilée ce jour - nous annonce. Loin du gros blockbuster coloré, cette nouvelle version nous promet un film plus sombre, plus intimiste, plus gore avec un Hellboy plus jeune.

C'est d'ailleurs le comédien américain Jack Kesy, déjà vu dans la série The Strain et dans Deadpool 2, où il incarne Black Tom Cassidy, qui interprète le Bras droit de la Destruction. Il est entouré de Jefferson White, Adeline Rudolph, Leah McNamara et Joseph Marcell.

Aucune date de sortie n'a encore été annoncée.

01 juillet 2024

L'acteur Boubacar Kabo est papa pour la première fois

De 2018 à 2021, le comédien Boubacar Kabo a incarné le personnage de Mous, un lycéen en fauteuil roulant dans Plus belle la vie, à l’époque où la série était encore diffusée sur France 3. Au sein de l’ancienne coloc’, il avait conquis le cœur des téléspectateurs. Tout comme sa relation avec le personnage de Mila, interprété par Malika Alaoui.

À l’annonce de la fin du programme sur France Télévisions, il avait réussi à trouver un nouveau rôle … devenant animateur sur France 4 dans Okoo-Okoo. Boubakar Kabo était aussi apparu dans Scènes de ménages, auprès d’Ahmed Sylla dans le film Notre tout petit petit mariage, ou encore dans la série Tapie. Pour la fiction de Netflix, il jouait le rôle de Basile Boli, le célèbre défenseur central de l’OM. "Le jour où mon agent m’a appelé pour me dire 'Bouba t’es validé sur le rôle de Basile Boli'" j’allais tomber dans les pommes !!!", s’était alors remémoré le comédien.

Et au début de l’année 2024, il a dévoilé un nouveau projet, intitulé "9 mois". Le pari consistait à créer entièrement un spectacle d’humour, pour le jouer ensuite le 11 janvier sur la scène de l’Européen, à Paris. Et c’est évidemment en intégrant des références à Plus belle la vie que Boubakar Kabo a décidé de commencer ses sketchs. Et ses abonnés semblent satisfaits de son humour, à en croire les réponses sous les publications. Alors qu’il partage ses idées avec ses abonnés, le comédien en profite aussi pour partager son quotidien.

Ce samedi 29 juin 2024, il s’est ainsi tourné vers les réseaux sociaux pour dévoiler une belle nouvelle : Boubakar Kabo est père pour la première fois. Sur Instagram, c'est avec émotion qu'il a partagé un premier cliché de sa vie de papa. On y voit le point du comédien coller le point de son jeune bébé. Déjà unis et forts ensemble. "Besoin d’une légende ?", écrit-il avec humour en légende du cliché, suivi des émojis bébé et biberon. Le message est clé. Comme le révèlent nos confrères du Parisien, le comédien est en couple depuis 11 ans, et est ainsi papa d’une petite fille.

Des photos de Gladiator 2

Vanity Fair a dévoilé en exclusivité les treize premières photos officielles de Gladiator 2 -ou plutôt, Gladiator II, car s’il y a un film dont le numéro de suite peut s’écrire en chiffres romains, c’est bien lui. Voici donc Paul Mescal en Lucius, le fils de Lucilla (Connie Nielsen), qui vit en paix en Numidie, éloigné de Rome et de ses intrigues par sa mère… Face à lui, sa némésis sera le général Acacius, joué par Pedro Pascal, "un très, très bon général, ce qui signifie que c’est un très, très bon tueur", d’après la star de The Mandalorian et The Last of Us. Ancien disciple de Maximus, Acacius ravage la Numidie au début du film à la tête d’un corps expéditionnaire romain. Une scène que Ridley Scott décrit pour Vanity Fair comme étant "plutôt horrible". Lucius, devenu prisonnier de guerre, est envoyé à Rome pour devenir gladiateur, et se retrouver en face d’Acacius… Visuellement, on se frotte les mains avec du sable, les armures des légionnaires sont désaturées, bref ça ressemble bien à du Gladiator -Ridley Scott retrouve d’ailleurs le chef op du premier film, John Mathieson, avec qui il n’avait pas travaillé depuis Robin des bois (2010).

En avril dernier, les premières images du film montrées au CinemaCon promettaient des scènes de folie avec des arènes remplies de requins et de babouins... Mescal avour à Vanity Fair s'être musclé pour le rôle sans vouloir devenir un sex symbol (trop tard) : "Je voulais simplement devenir grand et fort pour avoir l'air de quelqu'un qui pourrait cogner très dur quand tout part en couille", dit l'acteur de Normal People. "Je sais qu'en recherchant ce genre de look, le risque est de ne pas ressembler à un guerrier, mais à un mannequin pour sous-vêtements." 

Ce n’est pas tout : on découvre aussi grâce à Vanity Fair Macrinus (Denzel Washington), un marchand d’armes qui possède une équipe de gladiateurs "comme s’il avait une écurie de chevaux de course", rigole Scott. Ultime bonus : les premières photos de Joseph Quinn (vu dans Stranger Things, actuellement à l’affiche de Sans un bruit : Jour Un et future Torche humaine des Quatre fantastiques, également avec Pedro Pascal), l’empereur Caracalla, dirigeant d’une Rome décadente et corrompue avec son frangin Geta (Fred Hechinger, Quinn dans The White Lotus).

Donc, avec tout ça, "are you not entertained ?" On veut surtout bien être entertained devant la bande-annonce, qui devrait être mise en ligne le 9 juillet. Et le film sort en France le 13 novembre prochain.

La Reine des damnés : après avoir vu ce film de vampires plus de 100 fois, ce jeune homme a commis l'irréparable

Attention : cet article est à réserver à un public averti en raison de passages choquants.

Sorti en salles en 2002, La Reine des damnés est surtout connu pour le destin tragique de son actrice principale, la chanteuse de R'n'B Aaliyah, morte dans un accident d'avion. Mais ce que l'on sait moins, c'est que le film de vampire adapté de l'oeuvre d'Anne Rice a également donné lieu à un sordide fait divers.

En 2003, Allan Menzies, un Écossais de 23 ans, est ainsi traduit en justice pour le meurtre de son meilleur ami, poignardé à 42 reprises, relate The Guardian. Devant la cour, le jeune homme, qui plaide la folie, déclare avoir commis ce crime après que le personnage d'Akasha dans La Reine des damnés (joué par Aaliyah) lui ait intimé l'ordre de tuer afin qu'il devienne un vampire et accède à l'immortalité.

"A la fin de la journée, je savais que je devais tuer quelqu'un...", déclare Allan Menzies, obsédé par le film La Reine des damnés qu'il a visionné plus de 100 fois. "Si je ne tuais pas quelqu'un, je ne pouvais pas devenir un vampire."

Selon Allan Menzies, l'un de ces criminels qui se seraient inspirés de films ou de séries pour commettre leurs actes, c'est une remarque insultante de son meilleur ami à propos du film qui l'aurait fait "craquer". Après avoir frappé ce dernier à la tête de plusieurs coups de marteau, il le poignarde, boit une partie de son sang, mange des bouts de son crâne et enterre son corps, qui sera retrouvé quelques jours plus tard.

Allan Menzies, condamné à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans, a été retrouvé mort dans sa cellule en 2003.

Cobra Kai : bande-annonce de la saison 6

Clap de fin pour Cobra Kai sur Netflix. Pour cette saison finale, la plateforme voit les choses en grand en découpant ce dernier chapitre en trois parties. La première débarque dès cet été avec cinq épisodes le 18 juillet prochain.

L'intrigue de la série se déroule plus de 30 ans après les événements du film Karate Kid qui donnaient lieu au tournoi All Valley de 1984. Cette suite retrouve le personnage de Johnny qui cherche la rédemption, rouvre le dojo Cobra Kai et relance sa rivalité avec Daniel.

La saison 6 commence après l'élimination de Cobra Kai du tournoi alors que les élèves et les senseis doivent décider s'ils participeront au championnat du monde de karaté, Sekai Taikai.

Porté par l'important succès de la série, Netflix compte beaucoup sur cette ultime saison - ce qui explique leur choix de diviser sa sortie en trois. La partie 2 est d'ores et déjà attendue pour le 28 novembre prochain. Quant à la partie, la dernière, elle est prévue pour 2025.

Patrice Laffont : pourquoi il refuse de témoigner dans les documentaires en hommage à Louis de Funès

Patrice Laffont n'a pas toujours été un célèbre animateur télé. Bien avant d'être le mythique présentateur Des chiffres et des lettres, Dessinez, c'est gagné !, Fort Boyard, ou encore Pyramide, le père d'Axelle Laffont a fait ses débuts en tant qu'acteur au théâtre et au cinéma. C'est en 1964 qu'il déroche le gros lot en jouant dans Le Gendarme de Saint-Tropez dans lequel il incarne le fiancé de la fille du personnage de Ludovic Cruchot, interprété par Louis de Funès. Un comédien qu'il ne porte pas dans son coeur puisque leur collaboration s'est très mal passée. Alors que le vendredi 12 juillet, M6 rediffuse la mythique comédie, réalisée par Jean Girault avec notamment Michel Galabru et Jean Lefebvre, le présentateur de 84 ans s'est confié dans les colonnes de Télé Poche sur cette expérience qu'il n'oubliera jamais.

"Louis de Funès était avec son inséparable épouse Jeanne qui nous a snobés complètement, a-t-il expliqué. Très vite, on a compris qu'il ne pouvait pas nous saquer, car il nous prenait pour des petits cons qui ne semblaient pas vouloir embrasser ce métier sérieusement. Son grand truc, c'était de nous seriner : 'Vous n'êtes pas professionnels !' Il faut dire que, sitôt qu'on entendait 'Coupez !', on décampait du plateau pour filer à la plage. Ça le rendait fou ! Il savait aussi qu'on avait piqué des voitures de la production et qu'on les avait pliées..."

Alors âgé de 25 ans à l'époque, Patrice Laffont n'avait donc pas donné une très bonne image de lui à Louis de Funès envers lequel il garde une certaine rancoeur. Au point de refuser catégoriquement de témoigner lorsqu'il est sollicité dans le cadre d'un documentaire sur le comédien. "De Funès avait beaucoup de talent, mais, allez savoir pourquoi, il ne m'a jamais fait rire. Peut-être est-ce dû à son hostilité sur Le Gendarme... D'ailleurs, quand on fait un doc sur lui et qu'on me demande de témoigner, j'ai tendance à refuser, car je n'en dirais que du mal. Il n'est vraiment pas un bon souvenir pour moi", a-t-il assuré. Au lieu de ternir l'image de celui qui est admiré par tant de Français, Patrice Laffont ne préfère rien dire pour peut-être continuer à faire rêver les gens.