29 avril 2025

Little Jaffna : un thriller saisissant au coeur de la communauté tamoule

Surnommé « Little Jaffna », ce quartier de Paris est le cœur d’une communauté tamoule vibrante, où Michael (Lawrence Valin), jeune policier, est chargé d’infiltrer un groupe criminel connu pour l’extorsion et le blanchiment d’argent au profit des rebelles séparatistes au Sri Lanka. Mais à mesure qu’il s’enfonce au cœur de l’organisation, sa loyauté est mise à l’épreuve, dans une poursuite implacable contre l’un des gangs les plus secrets et puissants de Paris.

Little Jaffna, titré d’après le surnom du quartier parisien éponyme, s’intéresse à la diaspora sri-lankaise en France, principalement tamoule et originaire de la péninsule de Jaffna. Dans l’Hexagone, les Tamouls sri lankais sont surtout installés en Île-de-France et s’appuient sur un vaste réseau de solidarité communautaire, dont l’un des maillons centraux est le quartier de La Chapelle dans le nord de Paris.

La mise en scène de Little Jaffna est tout à fait inédite et novatrice, puisant à la fois dans les esthétiques occidentale et sri-lankaise : dans la ville de Paris, au milieu des bâtiments haussmanniens, se jouent des scènes d'action stylisées, colorées et dynamiques, ouvertement inspirées du cinéma bollywoodien. Le film est également marqué par une utilisation singulière de la musique, alternant des morceaux de rap tamouls fédérateurs, mais aussi du folklore et des compositions européennes plus inquiétantes, reflétant les tensions et hésitations du personnage principal. Enfin, la distribution, majoritairement composée d'acteurs franco-tamouls, apporte une authenticité supplémentaire au récit. Autant de raisons qui ont permis au long-métrage de Lawrence Valin de remporter le Prix du Public et le Prix du Jury du Festival Reims Polar début avril.

Sous-jacente à l’intrigue, une question traverse le film : celle de l’appartenance à une communauté, en opposition ou non à l’intégration de son pays d’accueil.

Soucieux de contextualiser son intrigue, Little Jaffna introduit du contexte dès ses premières minutes pour expliquer la présence de Sri Lankais en France, et notamment à Paris.

Little Jaffna a pour toile de fond la guerre civile ayant fait plus de 70 000 morts et opposé, de 1983 à 2009, le gouvernement sri lankais aux Tigres tamoul, un groupe né dans les années 70 ayant lutté contre la dictature militaire avant d’être déclaré “organisation terroriste” en 2006 par l’Union Européenne.

Le comédien Lawrence Valin (Le Beau Monde, Lola Pater, Hauts perchés), lui-même issu de la diaspora sri lankaise, a choisi de réaliser ce premier long-métrage audacieux en se basant sur cette “fiction historique” dans laquelle il incarne lui-même le personnage principal.

Il raconte : “J’ai grandi en dehors de cette communauté avec ma mère et ma grand-mère. J’étais français et ne me sentais finalement pas particulièrement tamoul. Mais quand je suis arrivé dans le cinéma, on m’a tout de suite assigné à mon origine. J’avais compris que dans le cinéma français, je n’avais pas forcément la bonne couleur de peau. Pareil en Inde, où je suis considéré comme un blanc. Faire ce film était l’occasion de me créer une place. Et cette place, c’est d’être les deux. C’est pour cela que mon premier film parle de mes racines et me permet d’aller à la découverte de mon histoire.”

En effet, le cinéaste propose ici un point de vue original : celui d’une intégration culturelle “réussie” à travers le personnage de Michael, arrivé en France à l’âge de 4 ans et qui a réalisé toute sa scolarité et ses études supérieures dans son pays d’accueil. Aujourd’hui jeune policier (d’apparence pleinement intégré), il est infiltré dans le “camp adverse” : celui de tamouls extrémistes installés à Paris et ayant fait le choix délibéré de ne pas s’intégrer. Au fur et à mesure du film, et notamment grâce à sa discrétion, son intelligence et sa “connaissance des blancs”, Michael va devenir indispensable aux yeux du chef de gang surpuissant et au sein de la communauté « Little Jaffna », dont il va partager les joies et les peines…

“Derrière la question de la trahison, il y a aussi celle de la loyauté, qui est un des vecteurs du scénario. Dans le film, il y a deux formes de loyauté que je mets en confrontation, celle avec son engagement policier, celle de son éducation aussi et celle de la communauté” confie le réalisateur.

Réflexion singulière sur l’identité, l’appartenance et la violence qui marquent une communauté en exil, Little Jaffna est à découvrir en salle dès maintenant.

28 avril 2025

Nicole Kidman honorée à Cannes ! Quel prix va-t-elle recevoir pour sa carrière ?

Elle a tourné avec les plus grands, de Stanley Kubrick à Jane Campion, et maintient depuis quatre décennies une exigence qui fait d'elle l'une des actrices les plus renommées au monde. Pour l'ensemble de son parcours, Nicole Kidman recevra le prix Women In Motion 2025 remis par Kering et le Festival de Cannes.

Cet honneur met en lumière les actrices, réalisatrices ou scénaristes qui ont œuvré pour la place des femmes dans le milieu du cinéma. Egalement reconnue comme une productrice hors pair, Nicole Kidman s'est engagée, depuis plusieurs années maintenant, à travailler davantage avec des femmes cinéastes. Depuis 2017, la grande majorité de ses projets a été mise en scène par des réalisatrices.

"Je suis fière de rejoindre cette liste de femmes extraordinaires qui ont reçu cette distinction avant moi, déclare-t-elle dans le communiqué de presse. Elles sont toutes des artistes et des pionnières que j’admire profondément. Le Festival de Cannes fait partie de ma vie depuis plus de 30 ans et je suis ravie d’ajouter cette reconnaissance exceptionnelle aux nombreux souvenirs que j’y ai créés."

Oscarisée en 2003 pour le film The Hours, Nicole Kidma a également reçu la Coupe Volpi de la Meilleure actrice à la 81e Mostra de Venise pour son interprétation dans Babygirl.

L'actrice n'était pas revenue à Cannes depuis 2017, à l'occasion de la 70e édition où elle était venue présenter trois films : Les Proies de Sofia Coppola, How to Talk to Girls at Parties de John Cameron Mitchell et Mise à mort du cerf sacré de Yórgos Lánthimos. Elle avait, lors de cette édition, reçu le Prix Anniversaire du Festival.

Nicole Kidman recevra le prix Women in Motion 2025 le dimanche 18 mai prochain.

Michael B. Jordan va réaliser le remake du film L'Affaire Thomas Crown

Michael B. Jordan est actuellement à l'affiche de Sinners, cinquième film de Ryan Coogler, dans lequel il tient le rôle des jumeaux Elias et Elijah. Mais l'acteur ne compte pas s'arrêter là : trois ans après avoir réalisé Creed III, il s'apprête à repasser derrière la caméra. Jordan va en effet réaliser et jouer dans un reboot de L'Affaire Thomas Crown, dont la date de sortie vient d'être dévoilée !

Produit par Amazon MGM Studios, le film de casse sortira dans les salles US en IMAX (comme Sinners) le 5 mars 2027. Michael B. Jordan y partagera l'affiche avec Taylor Russell (Bones and All, Escape Game). Ils succéderont ainsi à Steve McQueen et Faye Dunaway, protagonistes du film de Norman Jewison sorti en 1968, qui a obtenu deux nominations aux Oscars, et à Pierce Brosnan et Rene Russo, héros du précédent remake réalisé par John McTiernan, sorti en 1999.

L’Affaire Thomas Crown raconte l'histoire d'un playboy millionnaire qui vole une œuvre d’art inestimable et entame une romance avec une brillante enquêtrice mandatée par sa compagnie d'assurances. Cette nouvelle version sera écrite par Drew Pearce (The Fall Guy) à partir d'une première version coécrite par Wes Tooke et Justin Britt-Gibson.

Lors du dernier CinemaCon, Michael B. Jordan avait précisé que sa version ne serait pas "un simple remake" avant d'ajouter : "C'est un genre de film qui exige le grand écran". Kevin Wilson, cadre d'Amazon MGM, avait alors ajouté que le film "promet de surprendre le public avec quelques rebondissements modernes".

Le tournage devrait débuter à Londres cet été et est donc le prochain projet du comédien. Les fans de Je suis une légende devront donc s'armer de patience puisque le second volet, dans lequel Jordan donnera la réplique à Will Smith, est toujours en cours d'écriture.

Will Smith avait d'ailleurs récemment précisé au micro du podcast Drink Champs que Michael B. Jordan ne jouerait pas le fils de son personnage dans le premier film, mais incarnerait plutôt un personnage qui est "actuellement à la tête d'une nouvelle colonie..." précisant : "Il y a donc une colonie dans le Connecticut". On ignore à ce jour quand le tournage de Je suis une légende 2 débutera.

Après avoir fait ses débuts dans le cinéma d'horreur avec Sinners, Michael B. Jordan semble donc bien décidé à poursuivre dans cette voie avec la suite du film de Francis Lawrence, mais également avec l'adaptation ciné du bestseller de Christopher Golden "The House of Last Resort", qu'il va produire via sa société Outlier Society.

On ignore encore tout du casting de ce film qui suit un jeune couple américain qui s'installe en Sicile, dans une petite ville où le maire vend des maisons abandonnées à des étrangers pour un euro dans le but de revitaliser sa commune en déclin. Mais bientôt, ils apprennent que leur nouvelle maison possède des catacombes murées, dans lesquelles on entend des chuchotements...

Michael B. Jordan développe également le quatrième volet de la franchise de boxe Creed, qu'il réalisera à nouveau.

Adolescence : une pétition a été lancée en France et elle recueille déjà près de 18 000 signatures

C’est un phénomène mondial. Depuis sa sortie, la série britannique Adolescence agit comme un électrochoc sur les spectateurs qui l’ont regardée. Avec son récit puissant sur un gamin de 13 ans, Jamie Miller (Owen Cooper) arrêté après avoir assassiné à coups de couteau une camarade de classe, Adolescence met en lumière un sujet trop souvent mis sous le tapis dans notre société moderne. L’éducation des jeunes garçons et des hommes.

La série aborde deux thèmes majeurs : le harcèlement (subi par Jamie de la part de sa victime) et le sexisme qui l’a conduit au meurtre. Créée par Stephen Graham – qui joue également le père de Jamie – et Jack Thorne, Adolescence ne se contente pas de raconter un "simple fait divers". Elle met l’accent sur ce qui est devenu un phénomène en Grande –Bretagne : le meurtre de jeunes filles par des garçons tout aussi jeunes.

Cette épidémie de violence est le fruit d’un véritable lavage de cerveau dont les enfants et les ados font l’objet de la part de masculinistes qui entretiennent un discours misogyne, empli de haine et de violence envers les femmes.

En mars dernier, quelques jours seulement après la diffusion de la série sur Netflix et devant la vague d’émotions et de réactions suscitées par ce récit édifiant, le Premier Ministre britannique Keir Starmer a pris une décision inédite dans l’histoire de son pays : celle de diffuser les quatre épisodes gratuitement dans les écoles secondaires du pays, afin que le plus grand nombre d’adolescents possible puisse la regarder.

"Il n'y a pas un seul levier politique à actionner. Il s'agit en fait d'un problème beaucoup plus vaste que cela", avait-il alors déclaré. Et d’ajouter :

"Il s'agit de l'effet dévastateur du problème de la misogynie sur notre société."

Dans l’Hexagone aussi, Adolescence ne laisse pas indifférent. Une mère de famille a ainsi décidé d’interpeler la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, sur la nécessité de diffuser la série dans les établissements scolaires du secondaire français. Pour ce faire, elle a mis en ligne le 10 avril dernier une pétition qui recueille, au moment où nous écrivons ces lignes, un peu plus de 17800 signatures.

L’autrice de la pétition se présente comme la maman d’un garçon de 13 ans et une habitante de Vaulx-en-Velin. Elle argumente ainsi auprès de la ministre : "Ayant moi-même vécu du harcèlement scolaire, et à l’âge adulte de la violence et du sexisme en ligne dans le milieu du gaming, j'ai pris la décision de montrer cette série à mon fils de 13 ans pour ouvrir la discussion et le sensibiliser. C’est un fléau qui touche des milliers d’élèves chaque année, avec des conséquences dramatiques, et il est essentiel pour moi d’aider mon fils à comprendre les conséquences et à adopter les bons comportements face à ce problème."

Cette pétition intervient quelques jours après qu’Élisabeth Borne a refusé de suivre l’exemple britannique et donc de diffuser la série auprès des collégiens et lycéens français. Et vous, qu’en pensez-vous ? Donnez votre avis dans les commentaires.

The Thursday Murder Club : ce nouveau polar produit par Netflix rassemble un casting de légendes

Pour les besoins de son tout nouveau film policier, Netflix a rassemblé un casting de légendes du cinéma britannique. La plateforme dévoilera prochainement The Thursday Murder Club, un long métrage adapté d’un best-seller de Richard Osman porté à l’écran par Chris Columbus (les deux premiers films Harry Potter).

Le film suit l’histoire de retraités membres d’un club de lecture, confrontés à un meurtre. Ces passionnés de littérature policière vont pouvoir se lancer dans cette enquête et exercer leur pouvoir de déduction pour démasquer l’auteur du crime.

The Thursday Murder Club met en scène Helen Mirren et Ben Kingsley, tous deux détenteurs d’un Oscar. À leurs côtés, nous retrouvons le non-moins légendaire Pierce Brosnan, interprète de James Bond à quatre reprises, l’excellente Celia Imrie (vue dans la saga Bridget Jones) ou encore Jonathan Pryce, interprète du Pape François dans le film Les Deux papes.

Les fans de Lucifer et Doctor Who apprécieront également les apparitions, dans des rôles plus secondaires, de Tom Ellis et David Tennant. Le film se veut comme une adaptation fidèle du roman original, premier volet d’une saga composée de quatre tomes (un cinquième livre sera publié dès le mois de septembre prochain au Royaume-Uni).

Le film policier The Thursday Murder Club sera disponible dès le 28 août prochain en exclusivité sur Netflix.

Harrison Ford rend hommage à Francis Ford Coppola

Réalisateur du mythique Apocalypse Now et de la prestigieuse trilogie du Parrain, Francis Ford Coppola compte parmi les plus grands cinéastes de sa génération, et sans doute même de toute l'Histoire du cinéma.

Aujourd'hui âgé de 86 ans, alors qu'il a récemment signé son dernier long métrage (le film de science-fiction Megalopolis), il s'est vu remettre le fameux prix de l'American Film Institute pour l'ensemble de sa carrière. L'occasion pour de nombreuses légendes hollywoodiennes de venir lui rendre un vibrant hommage.

Lors d'une cérémonie quatre étoiles, le comédien Harrison Ford (dont le début de carrière a notamment été marqué par sa rencontre avec Coppola) est monté sur scène pour le remercier sincèrement, avec quelques trémolos dans la voix :

"J'étais un charpentier qui essayait de joindre les deux bouts, parce que le métier d'acteur ne suffisait pas vraiment. J'aimais mon travail, mais j'étais déterminé à devenir un acteur. Et puis j'ai eu de la chance et j'ai décroché un rôle dans American Graffiti. Je ne le savais pas à l'époque, mais je le sais maintenant : c'est à ce moment-là que j'ai été construit. Que je suis entré dans la famille", a commencé par raconter Harrison Ford, avant de décrire sa collaboration avec le cinéaste.

"Le producteur de ce film était un type nommé Francis Ford Coppola, il avait juste fait un petit film appelé Le Parrain, et il m'a mis dans son prochain film, Conversation secrète. Je n'ai pas eu le rôle que je voulais, mais j'ai eu un rôle. Puis j'ai proposé quelques idées à Francis sur l'histoire du personnage. C'était un petit rôle, mais Francis a accueilli les idées que je lui apportais. Il m'a vu en train de construire quelque chose, et ça lui convenait."

Toujours très ému, Harrison Ford a ensuite relaté la célèbre anecdote de sa rencontre avec George Lucas, précisant qu'elle avait eu lieu grâce à Coppola :

"Après le film, j'ai littéralement construit quelque chose pour Francis puisqu'il m'a de nouveau engagé en tant que charpentier. Je ne plaisante pas. J'étais en train d'installer un portique d'entrée élaboré pour ses bureaux. Et vous connaissez probablement la suite de l'histoire. George Lucas est arrivé un matin à la recherche de Han Solo, j'étais couvert de sciure, je portais ma ceinture à outils, je balayais le sol."

L'acteur conclut :

"Vous connaissez sans doute la suite, mais ce que je veux dire, c'est que je me trouve ici ce soir grâce à une communauté qui a développé un environnement où les raconteurs d'histoires pouvaient être libres de donner leurs idées, sans s'encombrer des doutes, du commerce, et des foutues règles. [Coppola] a créé un monde où un charpentier pouvait être ce type-là. Et cela peut permettre de bâtir quelque chose de durable, comme tu l'as fait, Francis. Et à propos, merci pour le petit rôle dans Apocalypse Now, où j'ai joué un type nommé Colonel Lucas S. Félicitation, Francis."

Tout pour la lumière : le nouveau feuilleton événement de TF1 et de Netflix se dévoile

Tout pour la lumière débarque très bientôt sur TF1 et sur Netflix ! Après plusieurs semaines d'attente, le nouveau feuilleton quotidien s'est offert une toute première bande-annonce. L'occasion de découvrir le casting et l'ambiance de ce Un, dos, tres à la française.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les premières images de la quotidienne sont très intrigantes. On y découvre ainsi le Studio Lumière ainsi que les professeurs qui aideront les élèves à se devenir des stars. Le personnage incarné par Prudence Leroy (Plus belle la vie) accueille ainsi les étudiants le jour de la rentrée :

"Bienvenue au Studio Lumière, vous allez avoir des cours de chant, des cours de danse et de composition." Mais le retour de Victoria (Joy Esther), ancienne chanteuse à succès, en ville pourrait tout changer et les élèves n'ont aucune envie : apprendre d'elle.

"Tu sais travailler, répéter et nous, c'est ça qu'on veut apprendre" lui fait remarquer un étudiant. Cet argument paraît la convaincre puisqu'on la retrouve juste après dans une salle de classe en train de faire cours : "Quand on chante, il y a mille raisons d'avoir peur : le trac, la mémoire qui lâche, quelqu'un qu'on aime dans la salle."

Alors qu'elle prononce ses mots, on entend l'un des élèves reprendre la chanson "Ecris l'histoire" de Grégory Lemarchal. Mais cette bande-annonce est également l'occasion d'entendre le générique de la série pour la toute première fois. Ce morceau pop s'intitule bien évidemment "Tout pour la lumière."

Autant dire que ces premières images nous donnent très envie de découvrir la série. Reste à savoir quand elle sera diffusée ! Une chose est certaine, cela ne devrait désormais plus trop tarder.

Tout pour la lumière sera prochainement diffusée sur TF1, TF1+ et sur Netflix, 5 jours avant la diffusion gratuite sur TF1. 

27 avril 2025

Un ancien gangster a repéré deux grosses erreurs dans Le Parrain

Le Parrain de Francis Ford Coppola a posé de nouvelles bases de la représentation du gangster italien au cinéma, dotant cet archétype d'un réalisme et d'un ancrage dans le réel qui l'a mythifié autant qu'il l'a rendu vraisemblable. Pourtant, un spécialiste n'est pas tout à fait d'accord.

L'ex-gangster Anthony Ruggiano Jr. l'a confié à Insider (relayé par Collider), Le Parrain n'est pas exempt de petits défauts lorsqu'il s'agit de représenter le modus operandi de Cosa Nostra. La scène qui lui pose le plus de problème est décisive pour le film : il s'agit de celle dans laquelle Michael Corleone se rend dans un restaurant et décide d'abattre Virgil Solozzo (Al Lettieri) et Mark McCluskey (Sterling Hayden).

"Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est une scène incroyable, choquante, iconique, mais est-ce que cela arriverait comme ça dans la vraie vie ? Pas vraiment. D'abord, tuer un capitaine des forces de l'ordre... ça ne s'est jamais fait, même s'il était corrompu. Et à l'époque, tous les officiers de police de New York étaient corrompus. Mais les [mafieux] entreraient, commettraient le meurtre et partiraient. Ils ne s'assiéraient pas à la table pour parler avant de tuer."

Souvenez-vous aussi qu'après avoir commis son double meurtre, Michael jette volontairement son arme sur le sol, comme pour indiquer que même comme cela, la police ne le retrouvera jamais. Un détail inimaginable selon Ruggiano Jr, toujours relayé par Collider :

"Je n'ai jamais entendu parler de quelqu'un abandonnant l'arme du crime sur les lieux. Les revolvers étaient intraçables, c'est vrai, car ils étaient volés ou achetés dans le sud puis apportés à New York. Ils emballaient effectivement la poignée avec du ruban adhésif pour ne laisser aucune empreinte (...), mais l'ADN via les empreintes, c'est arrivé plus tard".

Cela fait-il du Parrain un mauvais film ? Pas du tout, et Ruggiano insiste sur le fait que les choix précités participent à l'imagerie du film et à ce qui l'a rendu culte. Simplement, pour la véracité, il faudra repasser. On n'en voudra pas à Mario Puzo et à Coppola, ce n'était pas personnel, c'était uniquement les affaires.

The Party : pour Christian Clavier, ce moment de cinéma relève du pur génie

En 2014, AlloCiné rencontrait Christian Clavier pour évoquer son nouveau film de l’époque, Une heure de tranquillité. Au cours de la conversation, la question s’est posée : quelle est selon lui la meilleure scène du cinéma ? Sans hésiter, il a évoqué une séquence particulière de la comédie La Party avec Peter Sellers.

Christian Clavier est un expert dans le domaine de la comédie, lui qui a joué dans un bon nombre de films du genre – dont des longs métrages qui ont été des succès commerciaux considérables –, utilisant ses talents comiques et son sens du rythme pour nous faire rire depuis des décennies.

Parmi ses rôles les plus culte, on peut citer celui du colérique Jérôme dans Les Bronzés, celui de Katia dans Le Père Noël est une ordure, celui de l’invraisemblable Jacquouille la Fripouille dans Les Visiteurs, celui du Gaulois Astérix dans les premières adaptations en prises de vues réelles de la bande-dessinée à succès ou encore dans le rôle du bourgeois Claude Verneuil dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?.

Mais au-delà de son travail d’acteur – et de scénariste également –, Christian Clavier est aussi un spectateur. Et c’est ainsi qu’il nous a révélé, en 2014 donc, sa scène de cinéma préférée, une scène de la comédie classique de Blake Edwards avec le mythique Peter Sellers, La Party, sortie en 1968 (et en 1969 chez nous).

Pour rappel, La Party raconte les mésaventures de Hrundi V. Bakshi, un acteur indien extrêmement maladroit qui fait exploser un prestigieux décor hollywoodien et se retrouve par erreur invité à la soirée annuelle du studio. Et c’est dans ce film que l’on retrouve donc la scène préférée de Christian Clavier, une séquence qu’il nous a racontée en détail.

“Il y a (...) notamment une scène dans laquelle Peter Sellers [se rend] dans cette soirée où il s'est invité, chez un producteur extrêmement important, bourrée de snobs de Hollywood, lui-même étant un figurant indien. Donc il n’est pas du tout habillé en smoking, il est une pièce rapportée là-dedans.”

Il a continué : “Pour s’intégrer, il rit un peu à tout, il essaie de participer aux conversations. Et à un moment, il s’approche d’un couple qui est en train de discuter avec le maître de maison, (...) et de raconter qu’ils ont été séquestrés dans leur maison pendant deux heures et demie par des délinquants qui ont voulu leur piquer les bijoux et qui les ont molestés. Et il pense que c’est une blague, il rit à gorge déployée.”

Le comédien explique alors que même si les autres invités lui expliquent la situation, le personnage loufoque ne cesse de rire avant de s’en aller : “Ce moment décalé avec cet acteur de génie fait partie des scènes que j’ai toujours adorées.” 

26 avril 2025

La Féline : Il y a 83 ans, ce film inventait une technique de cinéma plus que jamais utilisée aujourd’hui

Depuis les années 2000, la peur au cinéma repose souvent sur un effet désormais entré dans le langage des cinéphiles : le jump scare (littéralement : le bond de peur). Mais d'où vient cette technique éculée désormais présente dans un film d'horreur sur deux ?

Le jump scare consiste à créer une attente auprès du spectateur - généralement en recourant à un silence prolongé - pour d'un coup faire surgir un son très puissant afin de le faire sursauter / le surprendre / lui faire peur. Le jump scare pouvant soit confirmer l'attente ou au contraire la désamorcer.

Le premier jump scare reconnu comme tel se trouve dans La Féline (Cat People) du réalisateur franco-américain Jacques Tourneur, sorti en 1942. Vous pouvez le découvrir et l'écouter ci-dessous. Il se trouve au coeur du film et joue bien sur une attente : Alice (Jane Randolph) se déplace seule dans la nuit après avoir décliné qu'on la raccompagne. Elle est suivie par Irena Dubrovna (Simone Simon, héroïne du film) qui a un certain penchant pour les panthères.

Le silence règne. Alice se sent suivie mais ne repère personne, elle se hâte et commence à avoir peur. Elle avance de plus en plus vite dans un silence pesant jusqu'à ce qu'un bruit félin retentisse brièvement, couvert par le freinage puissant d'un bus (le jump scare). Alice y monte et le chauffeur lui dit : "On dirait que vous avez vu un fantôme !" Les fourrés bruissent, elle a sans doute échappé à un grand danger (le jump scare a désamorcé l'attente du spectateur qu'Irena attaque la jeune femme).

Certains cinéphiles arguent du fait que Citizen Kane avait créé cet effet un an avant, mais il ne suivait pas vraiment ce qui est devenu l'essence du jump scare et, de l'aveu d'Orson Welles, n'était destiné qu'à "réveiller le public".

Depuis le début des années 2010, le jump scare est devenu un ressort très utilisé dans le cinéma d'horreur, notamment par la firme Blumhouse, qui a fait sa renommée sur des films reposant fortement sur cette technique tels que Paranormal Activity ou Sinister. La tendance se poursuit aujourd'hui, et le "bond de peur" semble avoir encore de beaux jours devant lui ! 

Scream 7 : la vraie raison du départ du réalisateur Christopher Landon

Après avoir mis en scène les films d'horreur Happy Birthdead et sa suite, Freaky et We Have a Ghost, le réalisateur américain Christopher Landon (fils de Michael Landon, alias Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie) avait été annoncé à la réalisation du septième volet de la lucrative saga Scream.

Pourtant, en décembre 2023, après l'éviction de Melissa Barrera à la suite de ses prises de position dans le conflit israélo-palestinien, et le départ de Jenna Ortega, le cinéaste annonce qu’il quitte le projet.

Dans un post publié sur X, il écrit :"Je crois que c'est le bon moment pour annoncer que j'ai quitté Scream 7 depuis plusieurs semaines. Cela risque de décevoir certains d'entre vous et d'en réjouir d'autres. C'était un job de rêve, c'est devenu un cauchemar. Mon cœur s'est brisé pour tous ceux qui ont été impliqués.

Mais il est temps d’avancer. Je n'ai rien de plus à apporter au débat, si ce n’est que j’espère que l’héritage de Wes Craven va prospérer et s’élever au-dessus du chaos d’un monde divisé. Ce que Kevin Williamson et lui ont créé est quelque chose d’incroyable, et j’ai été honoré de pouvoir profiter, même le plus brièvement, de leur éclat."

Deux mois plus tard, le réalisateur rejoignait le projet Drop, actuellement à l'affiche. Un film pour lequel Christopher Landon dit s’être inspiré d’un autre long-métrage de Wes Craven : Red Eye.

Lors de la promotion de son thriller horrifique, Christopher Landon est revenu sur les raisons de son départ de Scream 7, au micro de Vanity Fair, et a expliqué avoir reçu des menaces de mort après le licenciement de Melissa Barrera.

"J'ai reçu des messages disant : “Je vais trouver vos enfants et je vais les tuer parce que vous soutenez les meurtres d'enfants.” Le chef de la sécurité de plusieurs studios et le FBI ont dû examiner les menaces. C'était très agressif et vraiment effrayant."

Christopher Landon explique avoir été accusé, sur les réseaux sociaux, d’être à l’origine du licenciement de la comédienne parce qu’il était le réalisateur. "Je pense qu’en l’absence de compréhension du fonctionnement d’Hollywood et de la hiérarchie, les fans se sont dit : “C’est lui.” Et ils sont venus me chercher, les couteaux en l’air. "

" Je ne l’ai pas renvoyée", précise le réalisateur, avant d’ajouter : "Beaucoup de gens pensent que j’ai quelque chose à voir avec ça, mais ce n’est pas moi qui l’ai fait. Je n’avais aucun contrôle sur la situation."

Suite à ces menaces, le cinéaste a préféré quitter une aventure devenue cauchemar. Il a alors rejoint Drop Game, dans lequel ses deux protagonistes, incarnés par Meghann Fahy et Brandon Sklenar, vont passer la pire soirée de leur vie.

Le film suit Violet, une jeune veuve qui, pour son premier rendez-vous depuis des années, se rend dans un restaurant très chic où celui qu’elle doit y retrouver, Henry, s’avère encore plus charmant que séduisant. Mais leur alchimie naissante va vite être gâchée lorsque Violet se voit harcelée, puis terrorisée, par une série de messages anonymes sur son téléphone.

Contrainte au silence, elle doit suivre les instructions qu’elle reçoit, sous peine que la silhouette encapuchonnée visible sur les caméras de sécurité de sa propre maison ne tue son jeune fils, gardé par sa tante, la sœur de Violet. Si elle ne fait pas exactement ce qui lui est ordonné, ceux qu'elle aime le plus mourront.

Drop Game est actuellement à voir au cinéma.

Charlize Theron a plus de difficultés à tourner des films d'action aujourd'hui

La capacité de Charlize Theron à dégager une force de caractère palpable à l’écran est inégalée, surtout lors de scènes particulièrement physiques. Au cours de sa carrière, elle a consolidé sa position parmi les plus grandes stars du cinéma d’action grâce à des rôles dans des blockbusters majeurs comme Atomic Blonde, Mad Max: Fury Road et The Old Guard – et The Old Guard 2 cette année.

À l’âge de 49 ans, l’actrice oscarisée livre régulièrement des performances exceptionnelles dans des films à sensations fortes. Pourtant, elle a révélé qu’à ce stade de sa carrière, un aspect de la réalisation de ce genre de longs métrages la déprime profondément.

La nature exigeante de la production de films d’action est évidente, impliquant une chorégraphie méticuleuse des scènes de combat par les réalisateurs et les coordinateurs de cascades. Les acteurs qui participent à ces scènes doivent exceller tant du côté physique que du côté mental.

Charlize Theron est une experte dans le domaine, reconnaissant l’importance de sa propre contribution physique afin de ne pas se reposer uniquement sur sa doublure. Cependant, les conséquences d’un tel effort nécessitent une récupération plus longue, comme elle l’a expliqué à Allure, soulignant les changements physiques qu’elle a subis au fil des ans.

“Ce qui me déprime vraiment, c’est que lorsque je tourne des films d’action maintenant et que je me blesse, il me faut beaucoup plus de temps pour guérir que lorsque j’avais 20 ans. Plus que mon visage, j’aimerais avoir le corps que j’avais à 25 ans et pouvoir me jeter contre un mur sans avoir mal le lendemain. Maintenant, si je ne fais pas d’exercice pendant trois jours et que je retourne à la salle de sport, je ne peux pas marcher. Je ne peux pas m’asseoir sur les toilettes. Tous ces moments sont très concrets.”

Ce n’est pas que la récupération physique après un tournage musclé qui est devenue de plus en plus difficile pour Charlize Theron, mais aussi prendre puis perdre du poids pour un rôle, comme elle l’a fait autrefois.

“Je ne tournerai plus jamais dans un film en disant : ‘Oui, je vais prendre 18 kilos.’ ​​Je ne le referai plus jamais, car c’est impossible de les perdre”, a-t-elle également déclaré à Allure. “À 27 ans, j’ai joué dans Monster. J’ai perdu 13 kilos en une nuit. J’ai sauté trois repas et j’ai retrouvé mon poids normal.”

Charlize Theron a remporté l’Oscar de la meilleure actrice pour Monster, film dans lequel elle donnait la réplique à Christina Ricci. Elle avait déjà confié avoir facilement retrouvé son poids original après le drame policier biographique de 2003. Mais elle a confié qu’avec l’âge, perdre les kilos gagnés pour des rôles était devenu presque impossible. Et elle l’a constaté en prenant 23 kilos pour sa comédie dramatique Tully en 2018.

“Puis je l’ai fait à 43 ans pour Tully, et je me souviens qu’après un an d’efforts pour perdre du poids, j’ai appelé mon médecin et je lui ai dit : ‘Je crois que je suis en train de mourir, car je n’arrive pas à perdre ce poids.’ Et il m’a répondu : ‘Tu as plus de 40 ans. Calme-toi. Ton métabolisme n’est plus ce qu’il était.’ Personne ne veut entendre ça”, a déclaré l’actrice.

Dans Tully, qu’elle a produit aux côtés du réalisateur Jason Reitman, Charlize Theron a incarné une mère de trois enfants épuisée. En 2018, elle avait confié avoir dû faire face à une dépression pendant sa transformation. Il lui a fallu un an et demi pour perdre les kilos en trop qu’elle avait pris pour le rôle, une expérience qu’elle a qualifiée de “très longue”.

Mais tous ces désagréments n’empêchent cependant pas Charlize Theron de continuer à entreprendre – et à exceller – dans des rôles physiques.

On pourra bientôt la retrouver dans les films d’action Atomic Blonde 2, The Old Guard 2, qui sortira le 2 juillet prochain, et Two for the Money. Elle devrait également revenir du côté de Marvel après son apparition à la fin de Doctor Strange 2. Elle est aussi attendue dans le prochain film d’Alfonso Cuarón, Jane, ainsi que dans le thriller Apex et le prochain film de Christopher Nolan, The Odyssey, une adaptation de L’Odyssée d’Homère.

En attendant, Charlize Theron est à retrouver dans Fast & Furious X, disponible en VOD, ou encore dans The Old Guard, disponible sur Netflix.

25 avril 2025

Le coup de gueule de Hugh Grant contre les écoles privées et huppées « ridicules » de ses enfants

Hugh Grant n’y est pas allé de main morte contre les pratiques de « certaines écoles privées et huppées ridicules ». L’acteur de 64 ans a pris part à une discussion organisée par la campagne Close Screens Open Minds (fermez les écrans, ouvrez les esprits), qui cherche à faire interdire l’usage des écrans de type téléphones portables, ordinateurs et tablettes, dans les écoles.

Un combat que la star de Coup de foudre à Notting Hill semble avoir rejoint dans l’intérêt de ses enfants. Hugh Grant en a eu trois avec son épouse Anna Eberstein, et deux autres avec son ancienne compagne Tinglan Hong. Et si la progéniture de la star de Love Actually peut naturellement se permettre de fréquenter des écoles « privées et huppées », ces dernières ne sont pas moins « ridicules » pour leur père qui aimerait que ses enfants passent plus de temps à l’extérieur que sur des écrans.

« Ce sont (ces écoles) qui disent que (les enfants) ne vont pas jouer dehors aujourd’hui parce qu’il pleut, ou qu’ils ne peuvent pas aller sur le portique d’escalade parce qu’il y a du vent. C’est pathétique », a-t-il lancé, selon The Telegraph. Sa colère à ce sujet a redoublé lorsque l’établissement de ses enfants s’est félicité de ses méthodes de travail avec des appareils électroniques. « "Nous donnons un Chromebook à chaque enfant, et ils font beaucoup de cours sur leur Chromebook, et ils font tous leurs devoirs sur leur Chromebook" », a cité l’acteur au souvenir de ce que lui a expliqué l’école. « On s’est dit : "C’est la dernière putain de chose dont ils ont besoin, et la dernière chose dont nous avons besoin". ».

Pour remédier à la situation, la star de Wonka s’est imaginé l’émergence d’un « ensemble d’écoles » de type « héroïque » « pour briser le moule ». Il espère aussi qu’une « masse de parents critiques » s’exprimera à l’avenir afin d’« effrayer » les « politiciens » et les écoles craignant « de perdre leur commerce ». Pour cette discussion, l’acteur était accompagné d’une cousine au second degré du roi Charles III, Sophie Winkleman, et de l’auteur et psychologue américain Jonathan Haidt, qui a exprimé son inquiétude face à « l’épidémie de maladies mentales » liée à l’usage excessif des écrans.

Sydney Sweeney devrait porter l'adaptation de Split Fiction au cinéma

Déjà embarquée dans l’adaptation ciné du jeu d’arcade culte des années 80, OutRun, dont elle sera productrice, Sydney Sweeney ne compte visiblement pas lever le pied.

L’actrice américaine va enfiler une nouvelle fois le costume de game heroine : selon Variety, elle tiendra l’un des rôles principaux de l’adaptation cinéma de Split Fiction, réalisée par Jon M. Chu, qui a cartonne cette année avec son adaptation de Wicked.

Le scénario sera signé par les scénaristes de Deadpool & Wolverine, Rhett Reese et Paul Wernick – autrement dit, attendez-vous à un cocktail de punchlines, d’action débridée et d’univers complètement barrés.

Produit par Mike Goldberg et Dmitri M. Johnson via Story Kitchen (ex-dj2 Entertainment), le projet est actuellement proposé aux studios, avec la boîte de prod du réal, Electric Somewhere. À noter que Sydney Sweeney ne se contentera pas d’être devant la caméra : elle endosse aussi le rôle de productrice exécutive.

Mais Split Fiction, c’est quoi au juste ? Imaginé par le créateur de It Takes Two, Josef Fares, le jeu (développé par Hazelight Studios et publié par Electronic Arts) mélange science-fiction et fantasy dans une aventure coopérative haletante. On y suit Mio et Zoe, deux autrices qui rêvent d'être publiées, qui se retrouvent aspirées dans leurs propres récits, contraintes de survivre dans les mondes qu’elles ont elles-mêmes inventés. Gameplay en écran scindé, plateformes, pouvoirs distincts... un terrain de jeu explosif, idéal pour une adaptation grand spectacle.

Sorti le 6 mars dernier seulement, le jeu a cartonné dès son lancement, cumulant plus de deux millions de ventes en une semaine et des critiques ultra-positives. Reste à savoir quel rôle jouera Sweeney : la mystérieuse Zoe, ou l’intrépide Mio ?

Pour le boss de Netflix, voir des films au cinéma "est un concept dépassé !"

La question claque dans l'air dès les premières secondes de l'entretien : "Avez-vous détruit Hollywood ?"

Le co-PDG de Netflix, Ted Sarandos, était en conférence hier soir avec  le rédacteur en chef du Time Magazine, lors du Time100 Summit. L'occasion de faire un état des lieux du cinéma et de l'industrie. Sans surprise, sa réponse a été claire : "Non, nous sommes en train de le sauver".

Et Ted Sarandos d'expliquer dans la foulée pourquoi Hollywood est en souffrance depuis quelques années, tandis que Netflix croît encore et encore :

"Netflix est une entreprise très centrée sur le consommateur. On se soucie vraiment de livrer les programmes comme vous voulez les regarder."

Pour le boss de l'entreprise de streaming n°1 dans le monde, si le box-office mondial rame autant, c'est un symptôme du mal qui ronge le milieu : "Qu’est-ce que ça dit ? Qu’est-ce que le public essaie de nous faire comprendre ? Qu’il préfère regarder les films chez lui, merci bien ! Les studios et les cinémas se battent pour préserver cette fenêtre de 45 jours qui n’a plus rien à voir avec l’expérience actuelle du spectateur, qui est juste d’aimer un film."

Ted Sarandos fait ici référence à la chronologie des médias américaine selon laquelle dans les 45 jours suivant la sortie d’un film, il ne peut être diffusé qu’en salle de cinéma, pas en streaming ni en VOD. En revanche, il peut désormais sortir en DVD dans les 17 jours qui suivent.

Cedi étant dit, Netflix n’a pas complètement tourné le dos aux salles obscures : la plateforme détient notamment le Bay Theater à Los Angeles et le Paris Theater à New York. Deux cinémas que Netflix a, selon Sarandos, « sauvés » d’une reconversion en pharmacie : "On ne les a pas sauvés pour sauver l’industrie des cinémas. On les a sauvés pour préserver l’expérience du cinéma."

La plateforme est aussi contrainte de proposer des sorties limitées en salle pour que certains de ses films visant des Oscars puissent être éligibles comme Glass Onion (2022) ou Emilia Pérez (2024). "On fait ces sorties sur mesure… Il faut cocher quelques cases pour les Oscars, faire tourner le film un peu, ça aide aussi dans le cycle médiatique. Mais j’ai toujours encouragé les réalisateurs avec qui on travaille à se concentrer sur le public. Faites un film que les gens aiment, et ils vous le rendront bien."

Bien entendu, le boss de Netflix prêche pour sa paroisse, et sans détour, il estime que le modèle de la salle de ciné est carrément révolu !

"Beaucoup ont grandi avec ce rêve : faire des films pour un écran géant, pour une salle remplie d’inconnus et qui resterait deux mois à l'affiche avec des séances pleines et des gens qui pleurent… Mais ça, c'est un concept dépassé !"

Selon Sarandos, créer des œuvres pour les salles, le cinéma en tant qu'expérience collective, est une idée obsolète :

"Je pense que oui, cette idée est dépassée. Pour la majorité des gens, pas pour tout le monde. Si vous avez la chance d’habiter Manhattan, vous pouvez peut-être aller au cinéma à pied, à côté de chez vous et c’est génial. Mais ce n’est pas le cas de la majorité du pays."

Il met alors le doigt sur l'obligation quasi systématique de faire un déplacement, en voiture, pour aller voir un film dans une salle, dans la plupart des villes américaines.

Finalement, le businessman assure ne pas être contre les cinémas, "mais leur déclin ne me dérange pas. Ce qui me dérangerait, c’est que les gens arrêtent de faire de grands films".

Et il met Hollywood en garde : ne vous laissez pas piéger par le fantasme de l’expérience en salle. Ne vous enfermez pas dans cette idée que les films doivent être vus comme vous voulez qu’ils soient vus : "Ce qui compte, c’est comment le public veut les voir. C’est ça, l’avenir de l’industrie."

Une nouvelle vision du cinéma, de Hollywood et de l'industrie en général qui ne devrait pas manquer de faire réagir dans les jours voire les années qui viennent.

A l'âge de 11 ans, Ben Affleck a été subjugué par Retour vers le futur

Célèbre pour avoir interprété de nombreux personnages mythiques du cinéma, tels que le Chevalier Noir dans Batman v Superman, le super-héros Daredevil, le criminel Doug MacRay dans The Town ou encore le pilote de guerre Rafe McCawley dans Pearl Harbor, Ben Affleck n'a pas toujours été la star hollywoodienne que l'on connaît aujourd'hui.

Il y a de nombreuses années, avant de connaître la popularité, lui aussi faisait partie de ces jeunes spectateurs dont les yeux brillaient dans les salles obscures, au fond de leur fauteuil rouge.

En effet, ainsi qu'il l'a récemment raconté lors de son dernier passage sur le plateau de Jimmy Kimmel, c'est en découvrant le premier volet de la trilogie Retour vers le futur qu'il a vécu l'un de ses plus beaux souvenirs de cinéma :

"Je me souviens être allé à une projection de Retour vers le futur, m'être retrouvé dans le métro en rentrant chez moi et avoir pris cette décision consciemment, 'ceci est le meilleur film jamais réalisé'", a-t-il ainsi raconté avant d'ajouter que cette expérience inoubliable l'avait incité, un peu plus tard, à suivre l'interprète du Doc en pleine rue !

"Un an plus tard, il me semble que Christopher Lloyd jouait dans une pièce à Boston. Je l'ai aperçu dans la rue, je n'avais jamais vu de célébrité ou d'acteur de toute ma vie auparavant. J'avais probablement 11 ou 12 ans. Et plus tard, j'ai réalisé que je l'avais suivi sur 10 pâtés de maisons. Je l'ai littéralement stalké !"

Un peu plus d'une décennie après, Ben Affleck faisait à son tour ses premiers pas à Hollywood. Après avoir joué les figurants aux côtés de Matt Damon dans le drame Jusqu'au bout du rêve, il co-signait le scénario du mythique Will Hunting, et s'ouvrait ainsi un bel horizon vers le succès.

Thomas Dutronc prépare un hommage à sa mère, Françoise Hardy

Malgré l’immense humilité de sa mère, Thomas Dutronc compte bien lui rendre un hommage à la hauteur de l’artiste qu’elle était. Le chanteur de 51 ans, actuellement en tournée pour son dernier album Il n’est jamais trop tard, a avoué que ce « projet » avait commencé à faire son bout de chemin dans son esprit alors que le premier anniversaire de la disparition de la chanteuse de Comment te dire adieu, décédée à 80 ans le 11 juin dernier, approche à grands pas.

« Je vais rendre hommage à ma mère, d’une manière ou d’une autre », a-t-il confié au magazine Gala dans les coulisses de sa tournée. Une idée qu’il présente comme un véritable « défi » en raison de la place qu’elle prend « dans ma tête comme dans mon cœur ». « Peut-être avec un super groupe acoustique et un orchestre de cordes, je ne sais pas encore. J’y pense très fort. Même si, la connaissant, elle n’aurait certainement pas voulu, et m’aurait expliqué que ce n’est pas mon rôle… »

Mais Thomas Dutronc, fruit de l’amour entre sa mère et le musicien Jacques Dutronc, a été témoin des effets retentissants de la mort de la chanteuse tels qu’elle ne l’aurait « jamais imaginé », notamment en raison de sa grande discrétion vers la fin de sa vie, et de son humilité face à la célébrité : « Elle avait tendance à se déprécier tout en sachant qui elle était, ce qu’elle valait. »

Françoise Hardy était aussi, d’après son fils, une femme de « principes » un tantinet têtue. « Elle savait être cassante, avait beaucoup de principes, a-t-il expliqué. Par exemple, elle a refusé de prendre des antidépresseurs pendant qu’elle suivait ses chimiothérapies. Un geste courageux, certes, mais quand même un peu une connerie. » Pourtant, il arrivait à la chanteuse de Tous les garçons et les filles de souffrir de « quelques névroses » qu’elle a léguées à son fils, en plus de leur demeure de Monticello en Haute-Corse et de quelques sous. « Elle n’a pas tout dépensé ! », a-t-il précisé.

Par ailleurs, Jacques Dutronc, qui était séparé de Françoise Hardy depuis les années 1990 sans n’avoir jamais officialisé leur divorce, profiterait lui aussi de la demeure de la chanteuse à Monticello. Mais au-delà de ses habitudes de « squatteur » que lui attribue son fils, le chanteur de L’opportuniste aurait surtout en tête de profiter du temps qui lui reste auprès de lui. « Papa a 82 ans et, même s’il fait attention à lui depuis quelques années, je ressens l’urgence de passer plus de temps à ses côtés, a reconnu Thomas Dutronc. Il me l’a dit sans me le dire, c’est très touchant. »

Partir un Jour : le film d’ouverture de Cannes 2025 dévoile sa bande-annonce

C’est sur la Croisette, à l’occasion de l’ouverture du Festival de Cannes 2025 que les amoureux du cinéma auront l’occasion de découvrir le premier long métrage d’Amélie Bonnin.

Partir Un Jour est tiré de son court-métrage éponyme, sorti en 2021 et récompensé d’un César en 2023. Il raconte les retrouvailles entre deux amis d’enfance.

Cette adaptation en long métrage rencontrera-t-elle le même succès ? La bande-annonce est déjà prometteuse (voir ci-dessous).

Pour l’instant, on sait seulement que le titre et les acteurs restent à l’identique pendant que le scénario, lui, est entièrement inversé. Et oui, ce n’est plus l’acteur césarisé, Bastien Bouillon (La Nuit du 12) qui retrouve les racines de sa terre natale mais bien la chanteuse, Juliette Armanet. Pourtant, la réalisatrice française n’a pas changé de sujet : ce sont toujours les retrouvailles d’un amour de jeunesse qui réveille d’intenses souvenirs et des émotions empruntes de nostalgie.

Dans cette nouvelle version, Juliette Armanet incarne le rôle de Cécile, cheffe gastronomique qui, au moment d’accomplir son rêve professionnel, rentre précipitamment dans son village d’enfance après avoir appris que son père avait fait un infarctus. Ce retour aux sources de sa vie de jeune fille lui fait croiser le chemin de Raphaël - joué par Bastien Bouillon - ex-pote d’enfance et accessoirement, ancien amour de jeunesse.

Le casting est complété par François Rollin (Kaamelott), Tewfik Jallab (Né quelque part) et Dominique Blanc (Stand-by).

Parallèlement à son inauguration à Cannes, Partir Un Jour sortira en salles le 13 mai prochain.

Urban Legend va aussi faire son retour au cinéma

Pour Scream, c'est fait depuis 2022. Et tandis que Destination Finale et Souviens-toi... l'été dernier sont dans les starting blocks, un autre slasher prépare son retour et personne ne sera surpris : Urban Legend. Sorti en 1999, le long métrage réalisé par Jamie Blanks mettait Rebecca Gayheart, Joshua Jackson, Alicia Witt ou encore Jared Leto aux prises avec un tueur en série qui s'inspirait des légendes urbaines que leurs personnages étudiaient en cours pour les éliminer un à un.

Mise en scène par John Ottman (compositeur du second X-Men de Bryan Singer), une suite avait vu le jour un an plus tard. Et un troisième opus, Bloody Mary, avait atterri directement dans les bacs vidéo en 2005, ce qui en dit long sur sa qualité. Sans jamais se concrétiser, l'idée d'un nouvel opus a longtemps flotté dans l'air depuis, et un projet de reboot a même été annoncé en 2020, mais en vain.

Jusqu'à aujourd'hui et cette annonce du Hollywood Reporter, qui affirme que la saga prépare son retour, et que le scénario du film a été confié à Shanrah Wakefield alors que Gary Dauberman, réalisateur d'Annabelle 3, sera le producteur de ce film sans casting ni metteur en scène, et dont on sait seulement qu'il ambitionne "d'examiner ce que peut être une légende urbaine dans un monde post-numérique."

Que le film soit (re)lancé l'année où Destination Finale (le 14 mai) et Souviens-toi... l'été dernier (16 juillet) préparent leur retour dans les salles mondiales n'est absolument pas une coïncidence. Il ne reste désormais plus qu'à voir si et quand ce reboot d'Urban Legend se concrétisera. Et comment.

Taboo : la saison 2 de ce drame historique de Steven Knight devrait bientôt voir le jour

Tom Hardy est décidément très occupé en ce moment. À l'affiche depuis aujourd'hui du film d'action Ravage sur Netflix, et dans la série MobLand de Guy Ritchie, il prend la parole à propos d'une autre série très appréciée de ses fans, Taboo.

Lors d'une interview avec LADbible, Tom Hardy a répondu aux spéculations des fans concernant le retour de Taboo, une série dont il est le co-créateur avec Steven Knight (Peaky Blinders) et son père Chips Hardy.

Le mois dernier, l'acteur a partagé une publication énigmatique sur Instagram, laissant entendre que la suite de sa série pourrait être en route. On y voit l'image d'un navire voguant vers l'horizon.

Bien que Hardy n'ait pas donné plus de détails sur son post, et bloqué les commentaires, il a finalement confirmé que la saison 2 de Taboo est en cours d'écriture. Dans ses propos, il a assuré aux fans qu'ils pouvaient "absolument" s'attendre à de nouvelles aventures avec James Delaney, son personnage principal. Cette nouvelle arrive après plusieurs années sans nouvelles concrètes sur la série.

Ce n'est pas la première fois que l'acteur évoque la possibilité de relancer Taboo. En 2021, il avait déclaré à Esquire qu'une seconde saison était "vraiment importante" pour lui. De son côté, le co-créateur Steven Knight a également confirmé en 2023 qu'ils avaient déjà une idée claire de l'intrigue. Ces déclarations renforcent l'optimisme des fans qui espèrent voir leur héros revenir à l'écran.

En attendant la suite de Taboo, Tom Hardy sera de retour très bientôt sur le petit écran dans MobLand, une nouvelle collaboration avec le réalisateur Guy Ritchie. Prévu pour le 30 mai sur Paramount+, cette série de gangsters réunit un casting impressionnant, avec des acteurs tels que Pierce Brosnan et Helen Mirren. Hardy y incarne Harry Da Souza, un fixeur pour une famille de criminels.

24 avril 2025

Meghan Markle avait une bonne raison de ne pas filmer sa série « With Love, Meghan », dans sa vraie maison

Dans With Love, Meghan, la duchesse de Sussex mentionne régulièrement sa cuisine et son jardin qu’elle cultive dans les collines idylliques de Montecito, en Californie. Toutefois, le lieu que les spectateurs ont découvert dans sa série est un corps de ferme que l’épouse du prince Harry a spécialement loué à des voisins pour la production de Netflix. Un détail surprenant pour celle qui souhaitait dévoiler au public ses trucs et astuces quotidiens pour les jouer les hôtes parfaits.

Mais la mère d’Archie, cinq ans, et de Lilibet, trois ans, avait une bonne raison de ne pas ouvrir les portes de sa demeure familiale aux caméras. « Quand les gens me demandent : "Pourquoi n’avez-vous pas filmé dans votre maison ?", je leur explique que j’ai des enfants qui rentrent à la maison pour la sieste. Et 80 personnes dans la cuisine, ce n’est pas vraiment le souvenir d’enfance que je voudrais qu’ils aient », a-t-elle expliqué lors de son passage au sommet Time100 à New York, en faisant référence à son équipe de tournage.

L’ancienne actrice de 43 ans a néanmoins eu « beaucoup de chance » de trouver « tout près » de chez elle une propriété qui ressemblait à la sienne et rassemblait tous les éléments dont elle avait besoin pour se « protéger » avec ses proches et faire de son show un succès. Par ailleurs, ce dernier a rapidement été renouvelé pour une seconde saison dont le tournage aurait déjà été bouclé, selon Variety, pour une sortie prévue l’automne prochain. Lors du sommet, Meghan Markle a révélé que le célèbre chef et fondateur de World Central Kitchen, José Andrés, avec qui elle a délivré des repas aux victimes des incendies de Los Angeles en janvier, ferait partie de ses invités.

En marge de sa nouvelle série, Meghan Markle a lancé sa marque lifestyle As Ever, dont la première collection de produits proposés à la vente au début du mois s’est épuisée en l’espace d’une heure. Forte de ces succès, la duchesse de Sussex s’est aussi lancée dans un nouveau podcast sur les femmes entrepreneures avec Lemonada Media, après son passage en 2022 sur Spotify pour son premier podcast, Archetypes.

Cannes 2025 : Alain Chabat sera l’invité d’honneur de la Quinzaine des Cinéastes

Cette année, la Quinzaine des Cinéastes a choisi de mettre en lumière le cinéma d’auteur populaire en désignant Alain Chabat comme invité d’honneur ! Entre La Cité de la peur, Didier, ou encore Astérix et Obélix Mission Cléopâtre, l’acteur et réalisateur s'est imposé comme maître des comédies absurdes. Chabat sera donc de nouveau présent au Festival de Cannes après avoir monté les marches l’année dernière pour L’Amour ouf, qui lui a valu le César du meilleur acteur dans un second rôle. L'ex membre des Nuls est également aux commandes de la nouvelle série 3D Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs, très prochainement disponible sur Netflix (le 30 avril !). Cette personnalité adorée des français a d’ailleurs fait la couverture de notre magazine d’avril. 

Pour l'occasion, Alain Chabat donnera une masterclass le mardi 20 mai au Théâtre de la Croisette, où il présentera une carte blanche. La Quinzaine souligne dans un communiqué de presse : 

"De Didier à RRRrrrr !!!, de Mission Cléopâtre à Santa & Cie, Alain n'a cessé de creuser le sillon d’un cinéma d'auteur populaire où l'absurde et le potache côtoient des univers enchantés et insolents dignes des plus grands enfants [...] Parce que nous rêvons toutes et tous de voir davantage de comédies d'auteur sur grand écran, nous avons offert à Alain Chabat une carte blanche dont le titre-surprise sera révélé pendant le festival. La projection sera suivie d'une masterclass au cours de laquelle Alain Chabat reviendra sur les comédies qui l'ont fait rire et ont marqué sa vie et son cinéma..."

En plus de cet événement, le film d’ouverture de la Quinzaine des Cinéastes devrait faire parler de lui. Il s’agit du long métrage posthume de Laurent Cantet, Enzo, qui a finalement été réalisé par son ami Robin Campillo (120 Battements par minute) après son décès le 25 avril 2024. 

Le Festival d’Annecy annonce la sélection officielle de sa 63e édition

10 longs métrages en Compétition Officielle

Allah n'est pas obligé de Zaven Najjar (France, Belgique, Luxembourg, Canada)

Amélie et la Métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han  (France)

Arco de Ugo Bienvenu (France)

ChaO de Yasuhiro Aoki (Japon)

Housenka de Baku Kinoshita (Japon)

Into the Mortal World de Zhong Ding (Chine)

Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet (France, Luxembourg, Belgique)

La mort n'existe pas de Félix Dufour-Laperrière (Canada, France)

Olivia et le tremblement de terre invisible d'Irene Iborra (Belgique, Chili, Espagne, France)

Planètes de Momoko Seto (France, Belgique)

11 longs métrages en Compétition Contrechamp

Balentes de Giovanni Columbu (Italie)

Les Contes du pommier de David Sukup, Patrik Pašš, Leon Vidmar et Jean-Claude Rozec (Tchéquie, France, Slovaquie, Slovénie)

Endless Cookie de Seth Scriver et Pete Scriver (Canada)

La gran historia de la filosofía occidental d'Aria Covamonas (Mexique)

Gwang-jang de Bo-Sol Kim (Corée du Sud)

Jinsei de Ryuya Suzuki (Japon)

Lesbian Space Princess d'Emma Hough Hobbs et Leela Varghese  (Australie)

Memory Hotel de Heinrich Sabl (Allemagne)

Nimuendajú de Tania Cristina Anaya (Brésil, Pérou)

Olivia & les Nuages de Tomás Pichardo Espaillat (République dominicaine)

Space Cadet de Kid Koala (Canada)

13 longs métrages Annecy présente

Kaptein Sabeltann og Grevinnen av Grel de Yaprak Morali, Are Austnes et Rasmus A. Sivertsen (Norvège)

Fleak de Jens Møller, Mikko Pitkänen, Luca Bruno (Finlande, France, Malaisie, Pologne)

The Girl Who Stole Time de Ao Yu et Tienan Zhou (Chine)

Hopper et le Secret de la Marmotte de Benjamin Mousquet (Belgique, France)

Je suis Frankelda de Rodolfo Ambriz et Arturo Ambriz (Mexique)

Mary Anning de Marcel Barelli (Belgique, Suisse)

Mon grand-père est un Nihonjin de Célia Catunda (Brésil)

Petite Cari de Barry O'Donoghue (Irlande)

Csongor és Tünde de Máli Csaba et Pálfi Zsolt (Hongrie)

Les Supers de Caroline Origer (Belgique, France, Luxembourg, Royaume-Uni)

Stitch Head de Steve Hudson (Allemagne, Luxembourg)

Thelma du pays des glaces de Reinis Kalnaellis (Lettonie, Luxembourg)

100 Meters de Kenji Iwaisawa (Japon, Etats-Unis)

Netflix : une bonne et une mauvaise nouvelle pour les fans de Heartstopper

 Après six mois d'attente pour connaître le sort de leur série, les fans de Heartstopper peuvent enfin souffler. Bien que ce ne soit pas exactement ce qu'ils espéraient – à savoir une saison 4 – il y a quand même une bonne nouvelle : l'histoire de Nick et Charlie aura une vraie conclusion mais avec un film.

Netflix a donné son feu vert à un long-métrage Heartstopper, avec ses acteurs principaux Joe Locke et Kit Connor également producteurs, et réalisé par Wash Westmoreland (Still Alice, Colette).

Cette annonce a été faite à l'occasion du troisième anniversaire de la première de Heartstopper le 22 avril 2022 via les réseaux de Netflix. Alice Oseman, la créatrice de la série et autrice des romans graphiques sur lesquels elle est basée, revient en tant que scénariste du film. Celui-ci s'inspirera du sixième et dernier volume de la bande dessinée, ainsi que de la novella consacrée à Nick et Charlie.

Dans le film, Nick (Kit Connor) et Charlie (Joe Locke) sont inséparables, mais avec Nick qui se prépare à partir à l’université et Charlie découvrant une nouvelle indépendance à l’école, la réalité d'une relation à distance commence à peser sur eux.

Des doutes s’installent, et leur relation fait face à son plus grand défi. Pendant ce temps, leurs amis connaissent également les hauts et les bas de l'amour et de l'amitié, et doivent affronter les défis doux-amers du passage à l'âge adulte. Les premières amours peuvent-elles vraiment durer éternellement ?

Wash Westmoreland, qui a une expérience solide dans le cinéma, succède à Euros Lyn, qui a réalisé les deux premières saisons, et à Andy Newbery pour la saison 3.

Alice Oseman a exprimé sa joie suite à l'annonce du film au site Tudum de Netflix : "Je suis vraiment ravie que nous puissions raconter la fin de l'histoire de Heartstopper. Je suis reconnaissante envers tous ceux qui ont travaillé dur pour rendre cela possible et aux incroyables fans pour leur patience et leur passion. J'ai hâte de donner à cette histoire une conclusion magique." Une déclaration qui souligne l’engagement de l’équipe envers le projet et l’importance de la série pour ses fans, extrêmement commentée sur les réseaux sociaux.

Bien que rare, un film pour conclure une série n'est pas sans précédent. En 2017, Netflix a commandé un film Sense8 suite aux réactions des fans après l'annulation de la série. D'autres séries, comme Timeless (NBC) et Deadwood (HBO), ont également eu droit à une conclusion sous forme de film. Une façon pour les chaînes comme les plateformes de ne pas totalement laisser tomber leur public.

Heartstopper était sur la sellette après que sa troisième saison a attiré 10,9 millions de vues, soit une baisse d'environ 30 % par rapport à la saison précédente. Cependant, les deux premières saisons ont montré un intérêt continu avec 8,8 millions de vues supplémentaires au cours des six derniers mois de 2024. Cela prouve que la série, malgré une baisse de popularité, conserve une base de fans dévoués.

Kit Connor et Joe Locke, bien que très demandés pour d'autres projets, ont eux aussi montré leur volonté de revenir à la série qui les a rendus célèbres. Connor a déclaré de son côté : "Je suis prêt à le faire, à condition que ce soit bien fait. Je veux juste m'assurer que nous gardons le cœur de l'histoire." Ce retour témoigne de l'attachement des acteurs à leurs rôles et à l'univers de Heartstopper.

Peu après, Alice Oseman a annoncé sur Instagram que le film est en préparation et qu'elle est impatiente d'en parler bientôt. Les fans peuven donct se réjouir : Heartstopper aura enfin son dénouement, offrant une fin tant attendue à l'histoire de Nick et Charlie.

"Nous réalisons un long métrage pour conclure l'adaptation à l'écran de Heartstopper, basé sur le volume 6 de Heartstopper et la novella 'Nick et Charlie'. Nous allons raconter la fin de l'histoire !!! Je suis profondément soulagée et très enthousiaste à l'idée de cette nouvelle aventure créative. J'ai écrit le scénario et nous travaillons déjà d'arrache-pied. Je sais que vous aurez beaucoup de questions, et je pourrai vous en parler plus en détail très bientôt, mais pour l'instant, célébrons ! Heartstopper se termine !!!!!!"

Jérôme Niel accusé de violences conjugales par une ex-compagne

Jérôme Niel est à l’affiche de la cinquième saison de LOL : qui rit sort, actuellement diffusée sur Prime Video, où il cherche à faire craquer Fred Testot, Vincent Dedienne ou encore Muriel Robin. Mais une affaire vient entacher sa prestation pour le compte de l’association Linkee, qui récupère les invendus ou surplus alimentaires et les redistribue aux étudiants notamment.

Une ancienne compagne a porté plainte au mois de mars contre l’humoriste pour « violences conjugales » selon Le Nouvel Obs. Tout commence au mois de novembre quand Lola, maquilleuse de 32 ans, partage les raisons de son « envie de mourir » en story Instagram : des « abus » qu’elle aurait subis durant sa relation de neuf ans avec Jérôme Niel, commencée en 2016.

Face au soutien reçu par les internautes féminines, la maquilleuse de 32 ans choisit de porter plainte le 24 mars.

Comme le relaye le magazine, Lola dénonce « des pratiques sexuelles dégradantes » qui s’apparentent « à de l’agression sexuelle », profitant de son « état de dépendance affective et physique ». Celui qu’elle qualifie de « pervers narcissique » aurait utilisé ses « traumatismes passés », en lui faisant « visionner des films pornographiques extrêmes », en écho à ses révélations concernant son père qui, quand elle avait six ans, lui aurait fait regarder des « films pornographiques en (sa) présence ».

Mais si la jeune femme s’est longuement exprimée, elle n’a pas anticipé la portée de ces mots. Ainsi a-t-elle a pris la peine de faire une mise au point sur son compte Instagram « au vu de l’ampleur des évènements ».

« Jérôme Niel n’est pas un vi*leur », assure-t-elle. « Je parlais d’abus de faiblesse psychologique », précise celle qui « s’excuse auprès de Jérôme et de ses proches pour cette grave confusion ». Et de trancher : « Il n’empêche que cette perversion m’a détruite et qu’il existe d’autres abus que le vio* ».

L’ex de Canal+ a démenti par voix d’avocat « l’entièreté des accusations pénales portées à son endroit ». Mais face aux graffitis le qualifiant de violeur qui ont fleuri au coin de sa rue, le comédien aux Tutos trash a déposé une plainte pour cyberharcèlement.

Le Predator est de retour, découvrez le teaser trailer de Predator: Badlands

Voilà près de trois ans que Prey, dernier volet en date de la saga Predator, débarquait sur la plateforme Disney+. Porté par le succès de son film, le réalisateur Dan Trachtenberg (10 Cloverfield Lane) revient derrière la caméra pour l'opus suivant, intitulé Predator: Badlands, soit le neuvième film de la franchise.

Beaucoup de mystère entourait ce projet jusqu'à ce mercredi 23 avril avec la sortie de la toute première bande-annonce. Pour ce film attendu dans les salles de cinéma, l'ambition visuelle semble avoir monté d'un cran. Contrairement au volet précédent, Badlands semble se dérouler sur une autre planète et se concentre sur une toute nouvelle histoire.

Elle Fanning y incarne un nouveau personnage féminin qui fait équipe avec le Predator. Ce dernier apparaît sous de nouveaux traits, bien différents des autres films de la saga, même s'il garde toujours sa mâchoire emblématique.

La grande surprise de cette bande-annonce est de découvrir de nombreuses nouvelles créatures qui devraient donner du fil à retordre aux deux personnages. Sans aucun doute, ce Predator: Badlands ne lésine pas sur les effets spéciaux en étendant davantage l'univers de la saga.

Avant Predator: Badlands, Dan Trachtenberg sortira un autre film Predator, d'animation cette fois. Intitulé Killer of Killers, il sera directement disponible sur la plateforme Disney+ le 6 juin prochain.

Predator: Badlands est attendu pour le 5 novembre 2025 au cinéma.

Il y a 49 ans, John Wayne pensait que le western ne s’arrêterait jamais et voilà pourquoi

Le western était-il voué à mourir ? Pas du tout selon John Wayne. En 1976, l'acteur oscarisé pour Cent dollars pour un shérif était plutôt confiant quant à l'avenir du genre, qui selon lui ne mourrait jamais.

Invité de Jim Whaley sur le plateau de l'émission "Cinema Showcase", celui que l'on surnommait Duke déclarait à propos de l'arrêt possible du western :

"Est-ce que vous connaissez un pays dont le folklore a été détruit ? Moi pas. [Le western] est notre folklore, et on a davantage écrit de prose et de poésie à son propos que sur n'importe quel autre folklore. C'est le plus aimé à travers le monde, et le cheval est le meilleur vecteur d'action existant. C'est la seule réponse que je puisse vous donner."

Si on lui pose la question à l'époque, c'est que depuis deux décennies déjà, le western et son mythe ont fait l'objet d'une déconstruction. Les premiers jalons avaient été posés dès 1950 par La Porte du diable ou La Flèche brisée qui remettaient en question la représentation du peuple amérindien, et en ce milieu des années 70, Little Big Man avait poursuivi la question en 1970, et des films comme Buffalo Bill et les Indiens (1976) ou Le Train sifflera trois fois (1952) avaient remis en question le modèle de l'héroïsme, respectivement à travers la figure de William Cody ou de la ville entière frappée de lâcheté et abandonnant son shérif.

Ce sont des films dont John Wayne n'était pas un grand fan, de son propre aveu à Jim Whaley :

"Je vous assure que j'ai vu ces westerns où on essaye de psychanalyser les cowboys, mais une fois que vous faites un film avec notre cowboy légendaire, le public américain et international veut le voir."

Nous étions en 1976, année où John Wayne sortait ce qui sera son dernier film et son dernier western, Le Dernier des géants.

Bande-annonce de Jurassic World 4

L'ère des dinosaures n'est pas terminée. Trois ans après le dernier volet, Le Monde d'après, la franchise Jurassic World revient avec Rebirth, une nouvelle entrée dans la saga avec Scarlett Johansson, Jonathan Bailey et Mahershala Ali. Les fans de la première heure ont de quoi se réjouir : ce film est écrit par David Koepp, auteur des deux premiers volets réalisés par Steven Spielberg.

Les premières images, dévoilées ce mercredi 5 février, laissent entrevoir un opus très différent des autres comme le promettait le scénariste. Surtout, elles permettent d'avoir savoir plus sur l'intrigue. "Ces dinosaures étaient trop dangereux pour le parc original", annonce l'un des personnages.

Rebirth se déroulera sur une île isolée où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier film. De quoi confronter les héros à une montagne de dangers. "Le pire du pire a été abandonné ici" et la bande-annonce offre ce que les spectateurs attendent en dévoilant plusieurs monstres déjà impressionnants.

Dans une récente interview pour TheWrap, le scénariste David Koepp révélaient ses trois premières règles d'or pour ce nouvel opus. La première est de prendre en compte l'existence des six premiers volets de la saga. La deuxième est de se référer à de véritables faits scientifiques et la troisième répond au mantra suivant : "L'humour est un oxygène".

Jurassic World Rebirth est attendu dans les salles le 4 juillet prochain en France.

23 avril 2025

Pourquoi Sophie Marceau se fait de plus en plus rare au cinéma ?

Tout commence en 1980. À seulement 13 ans, Sophie Marceau explose à l’écran dans La Boum, un film devenu culte qui marque toute une génération. Le rôle de Vic, ado rebelle et touchante, propulse instantanément la jeune comédienne au rang de star. Succès populaire et phénomène culturel, le film révèle aussi un talent brut. La suite est une évidence : La Boum 2, un César du Meilleur espoir féminin en 1983, puis une carrière internationale qui la mènera jusqu’à Hollywood dans Braveheart ou encore face à Pierce Brosnan dans Le Monde ne suffit pas, où elle incarne l’une des James Bond girls les plus marquantes.

Quarante ans plus tard, Sophie Marceau reste une figure emblématique du cinéma français, admirée pour sa longévité, sa liberté… et ses silences choisis. Sophie Marceau ne se presse plus sur les tournages, et ce n’est pas un hasard. À bientôt 60 ans, l’icône du cinéma français préfère savourer le rythme qu’elle s’est imposée. Vue récemment à Osaka, au Japon, lors de l’Exposition universelle 2024 où elle a inauguré le Pavillon France aux côtés de Teddy Riner, l’actrice a accordé une interview au magazine Point de Vue pour remettre les pendules à l’heure. Dimanche 13 avril, la comédienne s’envolait pour représenter la France à l’international, prouvant ainsi qu’elle n’a rien perdu de son aura. Et de sa voix. Non, elle n’a pas mis fin à sa carrière. Elle préfère tout simplement choisir ses projets avec soin. Une précision nécessaire à l’heure où les réseaux spéculent à tout-va sur ses apparitions.

Face à ceux qui la croient à la retraite, Sophie Marceau est catégorique : "Si je ne tourne pas énormément, ce n’est pas du tout parce que j’ai arrêté !" confie-t-elle avec assurance. Son absence des plateaux n’est pas synonyme de désintérêt, bien au contraire. "J’aime beaucoup mon métier, mais je ne suis pas une boulimique. Je préserve un certain rythme de vie, car énormément d’autres choses m’intéressent." À l’heure où la surexposition est la norme, elle choisit le recul. Une liberté assumée et précieuse, reflet d’un équilibre qu’elle chérit. "Le spectacle vivant est avant tout un échange", ajoute-t-elle, soulignant son attachement profond à l’essence de son métier. "J’aime ce métier aussi grâce à ça : parce que c’est un échange." À contre-courant d’un star system effréné, Sophie Marceau incarne une forme rare de sérénité dans le métier. Une discrétion choisie, bien loin d’un retrait. Une actrice libre, tout simplement.

Reformation d'Oasis : des milliers de fans arnaqués avant le concert, la colère gronde au Royaume-Uni

C’est l’un des plus grands come-back de la décennie. En août 2024, Liam et Noel Gallagher annoncent la reformation du mythique groupe Oasis, icône de la Britpop, après 15 ans de silence. Une tournée événement est immédiatement programmée au Royaume-Uni et en Irlande avec des dates à Cardiff, Manchester, Londres, Édimbourg et Dublin. Résultat : une ruée sur les billets, tous vendus en quelques heures.

Mais l’enthousiasme a rapidement laissé place à la colère. Face à l’afflux massif sur les sites de vente, certains fans n’ont jamais pu accéder aux plateformes officielles. D’autres se sont retrouvés face à une tarification dynamique qui a fait exploser les prix. Dans la panique, beaucoup ont cédé à la tentation d’acheter sur des pages Facebook ou des liens douteux. Un piège dans lequel des milliers de fans sont tombés.

Lloyds Bank a publié un communiqué alarmant ce mercredi 23 avril. "La banque estime qu’au Royaume-Uni, il y a probablement eu au moins 5 000 victimes depuis la mise en vente des billets, et que plus de deux millions de livres sterling (2,3 millions d’euros) ont été perdus à cause des fraudeurs", peut-on y lire. Les escroqueries ont explosé à cause de publications sur les réseaux sociaux, en particulier sur Facebook, où de faux revendeurs ont inondé les groupes de fans avec de prétendus billets à revendre. Pour Liz Ziegler, directrice de la prévention des fraudes chez Lloyds : "Le fait que tant de cas commencent par de fausses annonces sur les réseaux sociaux, souvent en violation des règles des plates-formes elles-mêmes, souligne l’importance pour ces entreprises de prendre des mesures plus fermes."

Les conséquences de cette vague d’arnaques ne s’arrêtent pas là. Le régulateur britannique de la concurrence, la Competition and Markets Authority (CMA), a ouvert une enquête début septembre contre Ticketmaster, revendeur officiel des billets d’Oasis. Objectif : savoir si les acheteurs ont été clairement informés des conditions de vente, notamment face à une pression de vente parfois jugée abusive. La banque britannique indique que ses clients ont perdu en moyenne 436 livres chacun, certains jusqu’à 1 700 livres. L’événement censé marquer un tournant dans l’histoire du rock a finalement plongé des milliers de fans dans la désillusion. Les concerts d’Oasis 2025 resteront gravés dans les mémoires de certains fans… pour de (très) mauvaises raisons.

Gaumont fête ses 130 ans

La Guerre des boutons, cette comédie sur l’enfance et l’amitié adaptée du roman éponyme de Louis Pergaud, a cumulé plus de 9 millions d’entrées au box-office français, faisant d’elle le deuxième plus gros succès de l'année 1962 ! Le film a conquis les spectateurs grâce à ses thématiques universelles et son intrigue originale : la guerre entre deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, qui se battent en arrachant les boutons des vêtements de leurs adversaires.

En plus d’un casting aux petits oignons réunissant les plus grands acteurs de l'époque (Michel Galabru, Yvette Etiévant, Jean Richard…), La Guerre des boutons est entrée dans la postérité notamment grâce à une réplique devenue culte, en raison de sa faute grammaticale volontaire : “Si j’aurai su, j’aurais pas venu”, prononcée par le personnage du Petit Gibus, joué par Martin Lartigue et souvent associée à l’image de l’enfance.

Envie de visionner ce film de référence multigénérationnel, devenu l’un des plus célèbres du cinéma français ? Ça tombe bien : La Guerre des boutons est disponible sur la plateforme Gaumont Classique au côte de plus de 350 films classiques français en noir & blanc !

Le jeu adolescent, l’humour potache, le Paris de l’époque… À son visionnage 45 ans plus tard, on pourrait penser que le film La Boum est devenu un peu kitsch. Pourtant, il est devenu un véritable phénomène de société : celui d’un instantané des années 1980, de ses tenues colorées et extravagantes, de ses idoles (la princesse Diana,, George Michael et Madonna…), de l’apparition du walkman, et, plus que tout, de sa musique disco.

Dès sa sortie en 1980, la bande originale du film composée par Vladimir Cosma rencontre un succès fou en France et au-delà, avec plus de 27 millions de disques vendus. Le titre “Reality”, notamment, devient le slow de l’hiver et se classe N°1 du top 50 dans quinze pays! Une suite 2 ans plus tard viendra ravir les fans du film et continuer de propulser Sophie Marceau dans une carrière prometteuse...

Extirpés du Moyen-Âge et envoyés en 1992 après avoir bu une potion magique, Jacquouille la Fripouille et le comte Godefroy de Montmirail vont vivre des aventures trépidantes, à la recherche de leurs descendants, alternant comique de situation, répliques saugrenues et anachronismes désopilants.

Les deux personnages, incarnés par Christian Clavier et Jean Reno, rappellent Laurel et Hardy par leur opposition morphologique et se sont révélés l’un des duos les plus comiques du cinéma français. Une suite est d’ailleurs programmée d’office en 1998 et un troisième opus sort près de 15 ans plus tard, signe que le duo continue de séduire le public.

De James Bond à Mission Impossible en passant par La Mémoire dans la peau, les films d’espionnage, souvent synonyme d’effets spéciaux spectaculaires et de gros budgets, rencontrent toujours un grand succès. Ils parviennent à conquérir tous les publics par leur rythme haletant, leur suspens, leur enchaînement de scènes d’action et de combat, mais aussi leurs histoires d’amour... C’est donc tout naturellement que la version parodique du genre a rapidement conquis le public, d’abord en Angleterre avec la sortie de Johnny English en 2003, puis en France avec OSS 117 en 2007.

Adaptés de romans écrits par Jean Bruce, la subtilité et le succès des films OSS 117 résident dans la dénonciation comique des clichés, notamment politique avec des ennemis très identifiables (les nazis, les Russes, des fanatiques…), des alliés ambigus, des femmes tour à tour traîtresses et amoureuses et un héros maladroit et peu dégourdi (mais très viril !), en complet décalage avec le monde qui l’entoure.

Gaumont excelle aussi du côté des comédies dramatiques : en 2011, au moment de l’adaptation cinématographique de la vie de Philippe Pozzo di Borgo – tétraplégique depuis 1993 – et de sa relation avec Abdel Yasmin Sellou – son aide à domicile –, personne ne s’était préparé au succès fulgurant de la réalisation d’Éric Toledano et Olivier Nakache. Pourtant, les personnages campés respectivement par François Cluzet et Omar Sy ont conquis le public en cumulant pas moins de 19 millions d’entrées en France.

Véritable raz-de-marée culturel, le film a obtenu de nombreuses récompenses– dont un César du meilleur acteur pour Omar Sy – Intouchables a aussi connu un immense succès à l'étranger (plus de 9 millions d’entrées en Allemagne et 3 millions d’entrées en Italie). Le film a même fait l’objet d’un remake américain avec Bryan Cranston (Breaking Bad) et Kevin Hart : The Upside.

Connue avant tout pour ses films, Gaumont a également su s’imposer dans l’univers des séries !

La société a par exemple produit les six saisons de Narcos, la série phare du catalogue Netflix. Sortie en 2015 et inspirée d’un véritable fait divers, Narcos retrace l'histoire des hommes qui ont risqué leurs vies pour faire tomber Pablo Escobar. Du gouvernement colombien aux agents infiltrés de la DEA, des policiers locaux aux hommes politiques américains, la série retrace avec réalisme la lutte qui a marqué l’histoire mondiale du trafic de drogue. Une citation célèbre de Pablo Escobar est notamment revenue au goût du jour grâce à la série : “ Plata o plomo”, qui signifie littéralement "l’argent ou le plomb" et symbolise bien l’influence du légendaire baron de la drogue.

Six ans après le succès de Narcos, Gaumont a renouvelé l’exploit avec Lupin, l’adaptation contemporaine des aventures du personnage littéraire de Maurice Leblanc. Toujours diffusée sur Netflix, la série met en vedette Omar Sy dans le rôle d'Assane Diop, un personnage librement inspiré du gentleman cambrioleur. En cumulant 70 millions de visionnages les 28 jours suivant sa sortie, la série Gaumont a connu un démarrage particulièrement fort !

En 130 ans, Gaumont a su produire des films et des séries à succès particulièrement variés, qui ont marqué la pop culture mondiale et qui sont encore aujourd'hui bien ancrés dans l’imaginaire collectif des spectateurs. Et bonne nouvelle : la société ne compte pas s’arrêter là !

Mercredi : teaser de la saison 2

La rentrée des classes approche à grands pas pour Mercredi ! L’héroïne de la série Netflix incarnée par Jenna Ortega fera prochainement son retour sur la plateforme, à l’occasion de la diffusion de la saison 2. Voilà presque deux années entières que les fans de la série attendaient la suite du programme produit et réalisé par Tim Burton !

L’attente touche donc à sa fin, puisque la série fera son retour dès cette année sur Netflix. Mais une surprise attend les abonnés de la plateforme, puisque cette saison 2 sera proposée en deux parties : une première dès le 6 août prochain, la seconde à partir du 3 septembre. Une diffusion fragmentée, réservée aux séries les plus populaires de Netflix.

Outre Jenna Ortega dans le rôle-titre, cette saison 2 pourra compter sur la présence des autres membres de la famille Addams : Gomez (Luis Guzmán), Morticia (Catherine Zeta-Jones), Pugsley (Isaac Ordonnez) ou encore l’oncle Fétide (Fred Armisen) entraperçu dans la saison 1. Seront également de retour dans cette nouvelle saison Enid (Emma Myers) et Bianca (Joy Sunday).

Rappelons que la saison 2 verra également apparaître Lady Gaga (dans un rôle secret), mais également Steve Buscemi (Reservoir Dogs), Billie Piper (Doctor Who) ou encore Thandiwe Newton (Westworld). Parmi les huit épisodes que compte cette nouvelle saison, quatre ont été réalisés par Tim Burton (il s’agit des épisodes 1, 4, 7 et 8).

La série Mercredi est à retrouver sur Netflix dès le mois d’août prochain en exclusivité sur Netflix.