29 septembre 2024

Tombstone / Wyatt Earp : un seul de ces films est resté debout

Coucher de soleil, dans une rue déserte du far-west. Face-à-face, deux westerns s'opposent, et tous deux ont pour protagoniste principal un pistolero devenu homme de loi : Wyatt Earp, personnage mythique de l'Ouest américain au même titre que Buffalo Bill ou Billy The Kid. Le premier s'appelle Tombstone et le second... Wyatt Earp, justement. Le problème ? Ils sont concurrents !

Tout part de Tombstone, il y a un projet porté par le réalisateur-scénariste Kevin Jarre avec Kevin Costner dans le rôle-star : celui du pistolero devenu homme de loi Wyatt Earp, un personnage mythique de l'Ouest américain, au même titre qu'un Buffalo Bill ou un Billy The Kid.

Mais entretemps, Costner ne souhaite plus raconter l'histoire du règlement de comptes d'O.K. Corral mais plutôt la vie de Wyatt Earp de sa jeunesse à sa fin. Il plante donc Jarre et son scénario et engage Lawrence Kasdan pour tourner Wyatt Earp, un autre western, mais dont certaines parties seront communes à Tombstone. Jarre ne se démonte pas et cherche une autre star pour incarner le célèbre pistolero : Kurt Russell.

Val Kilmer, Sam Elliott et Bill Paxton complètent le casting et le tournage commence sous la direction de Kevin Jarre, scénariste inexpérimenté dans la mise en scène, mais soutenu par Kurt Russell, la star du film. Mais un mois plus tard, Jarre est en retard et quelque peu dépassé par l'ampleur du projet, il doit être remplacé. Et la suite, c'est Russell qui la raconte :

"Il nous fallait un réalisateur fantôme. Ils voulaient que je prenne les rênes du film. J'ai répondu : 'Je vais le faire, mais je ne veux pas que mon nom apparaisse'." Restait à trouver quelqu'un pour servir de prête-nom, et Russell, qui venait de faire Tango & Cash avec Stallone, passe un coup de fil à son ami et se fait recommander George Pan Cosmatos :

"J'ai appelé Sly en lui disant que j'avais besoin d'un type. Sly avait fait la même chose sur Rambo 2, avec George. J'ai donc dit à George : 'Tant que tu es en vie, George, je ne dirais rien'."

Cosmatos, décédé en 2005, s'est donc retrouvé à servir de prête-nom pour Kurt Russell. Et le tournage a pu reprendre. On lui remonte alors qu'il y a 20 pages de trop, et Russell décide de couper certaines de ses scènes afin de ne pas pénaliser les autres comédiens.

Sauf qu'en coulisses, Costner prépare toujours son Wyatt Earp, une fresque de plus de 3 heures et ne souhaite pas que Tombstone lui coupe l'herbe sous le pied. Selon la légende, l'acteur réserve pour son film l'entièreté des costumes western disponibles à Hollywood, et en prive Tombstone.

De façon plus certaine puisqu'affirmée publiquement par Russell, Costner use de son pouvoir de l'époque - il est tout puissant depuis Danse avec les loups, Bodyguard et Un monde parfait - pour qu'aucun distributeur ne sorte Tombstone.

Russell se tourne alors vers le seul distributeur encore disponible : Buena Vista Pictures (une filiale de Disney). Le studio accepte mais ne sait pas vraiment comment vendre ce film, et le cale le 25 décembre, face aux Grincheux ou à Philadelphia avec Tom Hanks. Pour 25 millions de dollars de budget, le film totalise 73,2 millions de dollars, et devient un succès.

Wyatt Earp, qui sort six mois plus tard le 24 juin 1994, récolte 56 millions pour un budget explosif de 63 millions. Un échec total pour Costner, qui se tourne vers un nouveau projet d'ampleur : Waterworld, qui sera cette fois un énorme succès.

Coups de soleil : Johnny Depp ne garde pas un grand souvenir de son deuxième rôle il y a 39 ans

Alors qu’il faisait la promotion de son dernier film en tant que réalisateur, Modi - Three Days on the Wing of Madness, Johnny Depp est revenu sur le film de sa carrière qui, encore aujourd’hui, l’embarrasse profondément.

Il faut remonter à 1985 pour retrouver Johnny Depp dans le rôle de Jack – loin de son Jack Sparrow légendaire de la saga Pirates des Caraïbes – dans Private Resort (ou Coups de soleil), le deuxième long métrage de sa carrière, le premier étant le légendaire Freddy - Chapitre 1 : Les Griffes de la Nuit (1984) de Wes Craven.

Dans Private Resort, il joue d’ailleurs pour la première fois le rôle principal d’un film, partageant l’affiche avec Rob Morrow qui deviendra des années plus tard le légendaire Joel Fleischman de la série Northern Exposure puis l’agent du FBI Don Eppes de Numb3rs.

Le film raconte l’histoire de Ben (Morrow) et Jack (Depp), deux jeunes qui vont passer les vacances de leur vie au Private Resort, un hôtel de luxe à Miami. Une fois sur place, ils se concentreront sur leur passe-temps favori : flirter avec les filles. Mais le destin leur réserve bien plus que cela…

Réalisée par George Bowers, la comédie fut un énorme échec commercial et aujourd’hui presque plus personne ne s’en souvient. Sur l’affiche du film on pouvait d’ailleurs lire “Private Resort, où chaque pièce a une vue magnifique”... Vous voyez l’idée. Près de 40 ans plus tard, le long métrage reste une épine dans le pied de Johnny Depp qui s’était déjà exprimé sur le sujet en 1987 dans une interview accordée au Lexington Herald-Leader.

“J’étais à Los Angeles depuis six mois et j’ai fait Private Resort, probablement le film le plus stupide jamais réalisé.”

Il semble évident que Johnny Depp n’ait pas gardé de bons souvenirs de ce film, mais finalement tous les acteurs ont une tache sombre dans leur filmographie. Par exemple, Jim Carrey sait clairement quelle est la plus grosse erreur de sa carrière, tandis que Leonardo DiCaprio estime qu’un certain film de science-fiction est la sienne. Ils sont tous passés par là, ou presque.

27 septembre 2024

Giuseppa Ciurleo dévoile sa nouvelle coupe de cheveux, ses fans sont mitigés

Depuis qu’elle est une personnalité publique, Giuseppa Ciurleo s’expose quotidiennement à l’avis de ses près de 2 millions de followers sur Instagram auxquels elle dévoile les moindres détails de sa vie de jeune maman. Et pour cause, depuis son passage en télé-réalité, tout a changé pour cette ancienne manageuse d'un bar de plage à Nice. Celle qui s’est fait connaître dans la Villa des Coeurs Brisés a gagné son ticket pour devenir influenceuse mais également pour rencontrer l’amour de sa vie en la personne de Paga, célèbre membre de la famille des Marseillais.

Ensemble, le couple a eu un premier enfant, une petite princesse nommée Giorgia née en 2023. Puis, plus tard, les deux tourtereaux annonçaient à leurs fans la naissance d’une petite Adrianna. Un rôle de mère qu’elle épouse avec beaucoup de bonheur mais qui a occasionné bon nombre de bouleversements dans sa vie de jeune femme comme elle le disait sur les réseaux sociaux en juillet dernier : "Je me sens rejetée par tout le monde et par mes amies d'avant parce que depuis que j'ai accouché, je ne vois plus personne. J'ai l'impression que personne ne veut passer du temps avec moi", regrettait-elle, avant d’ajouter que les relations avec Paga sont parfois tendues : "À chaque fois que je lui en parle, ça finit en dispute parce qu'il a l'impression que je suis contre lui, c'est trop dur à expliquer... Je ne me sens vraiment pas bien, je me sens vraiment seule",

Ce jeudi 26 septembre 2024, celle qui se confiait récemment sur son poids qu’elle juge inquiétant, a décidé de changer de look comme elle l’a montré sur les réseaux sociaux. Exit la coupe courte, la jeune femme a opté pour des extensions XXL. Une nouvelle tête qui n’a pas vraiment eu l’effet escompté : “Je te préfère mille fois avec les cheveux courts”, “Ohhh c’est beau mais les cheveux courts c’était mieux, après je peux te comprendre on a parfois l’envie de changer de tête” “Oh non quel dommage, ça te va tellement mieux les cheveux courts , ça fait plus femme” ou encore “les extensions c’est has-been”, peut-on lire dans les commentaires. Des remarques contre lesquelles certains fans l’ont défendue : “Nan mais les gens qui disent qu’ils préfèrent les cheveux courts. En fait elle fait ce qu’elle et je pense qu’à aucun moment elle a demandé votre avis”.

Netflix : Ellen DeGeneres se confie sans filtre sur ses problèmes de santé


La carrière d'Ellen DeGeneres a subi un coup de mou ces dernières années. Tandis que son talk-show voyait ses audiences baisser, la comédienne a été au centre d'une polémique. En 2020, d'anciens employés et célébrités invitées avaient dénoncé un environnement de travail toxique sur le plateau de The Ellen DeGeneres Show. Des producteurs de l'émission avaient même été accusés de harcèlement sexuel et de comportements inappropriés, plongeant l'ex-compagne d'Anne Heche dans un profond embarras.

Le talk-show a été diffusé pour la dernière fois en 2022. Officiellement, Ellen DeGeneres a assuré que l'arrêt de l'émission était seulement dû à sa volonté de passer à autre chose. La suite de sa carrière l'a notamment poussée à réaliser un nouveau spectacle pour Netflix, For your aproval. Ellen DeGeneres nous donne de ses nouvelles, et toutes ne sont pas bonnes… À 66 ans, elle déclare souffrir d'une "ostéoporose totale", découverte après un test de densité osseuse.

"Je ne sais même pas comment je tiens debout en ce moment. Je suis comme un château de sable humain. Je pourrais me désintégrer sous la douche", ironise la star. Un jour, après avoir ressenti "une douleur atroce", Ellen DeGeneres a expliqué qu'elle pensait s'être déchiré un ligament. Une IRM a révélé qu'il s'agissait d'arthrite. "J'ai demandé comment j'avais eu ça. Et [le médecin] m'a répondu : 'Oh, ça arrive à votre âge'". Aïe… Cependant, il n'y a pas que son physique qui lui fait défaut. D'après sa thérapeute, Ellen DeGeneres serait également atteinte de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Toute sa vie, l'animatrice pensait seulement être "très organisée". Or, il semblerait que sa grande attention et ses actions au quotidien ne soient pas si anodines. Ces troubles pourraient lui venir de son père : "Il vérifiait la poignée de porte 15 fois avant de partir, il vérifiait le robinet 15 fois, il débranchait tous les appareils avant de quitter la maison parce que la foudre pouvait frapper et que cela pouvait prendre feu." Sa femme Portia de Rossi a même confirmé les TOC d'Ellen DeGeneres. Toujours dans ce spectacle, Ellen DeGeneres affirme qu'elle est aussi atteinte de troubles de l'attention.

"J'ai des troubles de l'attention, des troubles obsessionnels compulsifs et je perds la mémoire", résume-t-elle. Un bilan qui pourrait décourager certaines personnes. Seulement, Ellen DeGeneres refuse de se laisser aller, et préfère être optimiste. "Je pense que cela me permet d'être bien équilibrée. Je suis obsédée par des choses, mais je n'ai pas la capacité d'attention nécessaire pour m'y tenir, et j'oublie rapidement ce qui m'obsédait au départ". C'est une manière de voir les choses.

Mylène Farmer : à quelques heures de son concert au Stade de France, son apparition remarquée

Ses trois concerts ce vendredi 27 septembre, samedi 28 et mardi 1er octobre 2024, arrivent enfin, après un an d'attente. Et Mylène Farmer ne boude pas son plaisir de retrouver ses fans.

La chanteuse avait expliqué il y a quelques mois à quel point elle avait souffert de leur faire faux bond, l'année dernière. Malheureusement, les 30 juin et 1er juillet 2023, des émeutes à la suite de l'affaire Nahel avaient empêché la tenue de ses concerts, en région parisienne.

Qu'à cela ne tienne, maintenant que les dates reprogrammées arrivent enfin, une grande fête se prépare. Et depuis plusieurs jours, rien n'arrête les fans de la diva rousse pour ce deuxième round.

Pas même la pluie et le froid. Ils sont en effet nombreux à avoir installé des tentes devant le Stade de France, à Saint-Denis, comme le veut l'usage pour ce genre d'évènement.

Et ce, pour décrocher les meilleures places de la fosse. Et leur attente a déjà été récompensée. Devant les marches, ce vendredi, Mylène Farmer a fait une apparition remarquée, en chair et en os. Et sans fumée ni jeux de lumières.

Au naturel, la superstar de 63 ans est arrivée emmitouflée dans une doudoune blanche. Elle portait un pantalon cigarette, et elle était perchée sur des bottines à talons en python.

Devant les applaudissements et les acclamations de ses plus fidèles, la star de 63 ans a salué de la main ses admirateurs, avec un grand sourire.

Et Mylène Farmer leur a même fait une révérence. De quoi annoncer déjà la couleur de son show clôture de sa tournée Nevermore.

L'actrice britannique Maggie Smith, connue pour ses rôles dans Harry Potter et Downton Abbey, est morte à 89 ans

L'actrice Maggie Smith, légende du théâtre et du cinéma britannique, est décédée à l'âge de 89 ans, ont annoncé vendredi ses deux fils. «Elle s'est éteinte paisiblement à l'hôpital tôt ce matin, précisent ses fils Chris Larkin et Toby Stephens. C'était une personne très réservée, mais elle était avec ses amis et sa famille à la fin de sa vie. Elle laisse deux fils et cinq petits-enfants aimants qui sont dévastés par la perte de leur extraordinaire mère et grand-mère.»

Au cours de sa longue carrière, Maggie Smith a raflé toutes les récompenses imaginables. Ces trophées soulignent son talent sur les planches comme sur petit et grand écran. Outre-Manche, Maggie Smith a conquis l'affection du public international avec des rôles venus sur le tard: l'exigeante professeur McGonagall dans Harry Potter et l'acariâtre mais spirituelle comtesse douairière Lady Violet dans la série télévisée, Downton Abbey.

«Dame Maggie» a embrassé des rôles aussi différents que mère supérieure aux côtés de Whoopi Goldberg dans Sister Act (1992), professeur de «métamorphose» dans les films de la saga Harry Potter, chaperon névrosé dans Chambre avec vue (1986) ou vieille dame SDF dans The Lady in the Van (2015).

Née le 28 décembre 1934 à Ilford au sud-est de l'Angleterre, Margaret Smith débute sur les planches de l'Oxford Playhouse au début des années 1950. Elle rejoint ensuite la troupe du théâtre londonien de l'Old Vic puis celle du Royal National Theatre où elle enchaîne les succès, aux côtés de son mari, l'acteur Robert Stephens. De leur union naîtront deux fils eux aussi acteurs, Chris Larkin et Toby Stephens, puis le couple se sépare en 1973. Maggie Smith se remarie peu de temps après avec le dramaturge Beverley Cross, avec lequel elle part vivre et travailler au Canada.

Les débuts au cinéma de Maggie Smith remontent à 1958 dans Le Criminel aux abois de Basil Dearden et Seth Holt. Elle est nommée pour la première fois aux Oscars pour son interprétation de Desdémone dans l'adaptation de Othello de Stuart Burge. Elle donne alors la réplique à un géant du septième art britannique Lawrence Olivier. Elle décroche en 1969 l'Oscar de la meilleure actrice pour Les belles années de miss Brodie. Un deuxième Oscar suivra en 1979 pour California Suite. Sa dernière nomination, Maggie Smith la doit déjà au créateur de Downton Abbey, Julian Fellowes qui lui écrit dans Gosford Park de Robert Altman le rôle de la très snob et glaçante Lady Constance. Un prélude au personnage de la comtesse de Grantham, Lady Violet qui lui a apporté une célébrité planétaire un peu encombrante.

Faite Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique en 1990 et Compagnon d'honneur en 2014, Maggie Smith a surmonté un cancer du sein. En pleine chimiothérapie, elle a participé au tournage d'Harry Potter et le Prince de sang-mêlé . «J'étais chauve comme un œuf», se souvenait-elle. Elle souffre également de la maladie de Basedow, maladie auto-immune de la thyroïde qui provoque un déplacement de l'œil hors de son orbite.

Toujours avec une férocité naturelle. «Je ne tolère pas les imbéciles, et par conséquent ils ne me tolèrent pas, et donc je me hérisse. C'est peut-être pour cela que je suis assez bonne pour jouer les vieilles dames acariâtres», diagnostiquait-elle auprès du quotidien The Guardian en 2014. Pour comme toujours, avoir le dernier mot.

Fashion Week de Paris. : Læticia Hallyday ose la robe fendue de haut en bas au défilé de Valérie Messika

Ce jeudi 26 septembre 2024, le défilé Messika, organisé dans le cadre de la Fashion Week de Paris, a envoûté les passionnés de mode avec des créations de joaillerie extraordinaires signées Valérie Messika.

Au cours de cette soirée, les célébrités se sont succédé lors du photocall, arborant des pièces étincelantes et élégantes qui ont insufflé une véritable dose de glamour à cet événement tant attendu.

Parmi les invités de marque, nous avons pu voir Nina Dobrev, Isabelle Adjani, Heidi Klum, Camille Razat, Cole Sprouse ou encore Clara Berry. Tous étaient rayonnants avec des looks travaillés à la perfection.

Cependant, c’est bel et bien Læticia Hallyday qui a volé la vedette à toutes les personnalités présentes avec une robe ultra sexy. La veuve de Johnny a en effet attiré tous les regards grâce à une tenue fendue de l'épaule à la cheville.

Cette sublime création laissait entrevoir les courbes généreuses de la jolie blonde, tout en gardant une touche de mystère. Seules une partie de son sein et son aine étaient visibles, laissant largement place à l'imagination.

Cette allure séduisante et élégante a parfaitement mis en valeur la silhouette de la quadragénaire, soulignant son sens du style audacieux tout en conservant une certaine sophistication.

La veille, c'est en front row du défilé Saint Laurent que la maman de Jade et Joy avait fait sensation. Pour l'occasion, elle avait aussi opté pour un look entièrement noir dont une robe longue plissée au décolleté vertigineux et un long manteau en vinyle assorti tout droit sorti de l'univers Matrix imaginé par les Wachowski.

Devant les caméras, Læticia Hallyday avait fièrement pris la pose, affichant une allure assurée avec une paire de lunettes de soleil sur les yeux pour se protéger des flashs incessants des photographes.

En plus de son look éblouissant, elle avait opté pour des accessoires soigneusement sélectionnés : un bracelet manchette audacieux et une paire de boucles d'oreilles dorées qui mettaient parfaitement en valeur son visage. Un sans-faute !

Bande-annonce de Maria, le biopic sur Maria Callas avec Angelina Jolie

Angelina Jolie dans la peau de Maria Callas ? L'idée n'est pas évidente de prime abord mais l'actrice entend bien surprendre tout le monde. Dans ce projet qui s'intéresse aux derniers jours de la cantatrice la plus célèbre de tous les temps, l'actrice apparaît complètement habitée.

Le film est signé Pablo Larraín, déjà aux commandes de deux biopics, Jackie avec Natalie Portman et Spencer avec Kristen Stewart.

Maria se présente comme le dernier volet de cette trilogie qui racontait, à travers un regard singulier, la vie de femmes puissantes dans un des moments les plus difficiles de leur vie. Jackie suivait le deuil de l'épouse Kennedy après l'assassinat et Spencer, le dernier Noël de Lady Diana auprès de sa belle-famille avant le divorce.

Les premières images révélées par la bande-annonce laissent deviner plusieurs temporalités avec, notamment, quelques séquences en noir et blanc. Les plus connaisseurs reconnaîtront sans aucun doute l'identité visuelle très particulière du réalisateur.

Présenté en avant-première mondiale à la Mostra de Venise, le film a reçu des critiques élogieuses de la part de la presse, saluant notamment l'interprétation d'Angelina Jolie.

"La performance largement théâtrale mais délicatement dénouée d’Angelina Jolie semble à la fois immersive et révélatrice, comme si Maria Callas lui permettait de reconquérir sa propre identité d’artiste et d’être humain", écrit IndieWire.

Avec ce film, Angelina Jolie s'impose comme l'une des grandes favorites dans la prochaine course aux Oscars en 2025. L'actrice a déjà été récompensée en 2000 pour son interprétation intense dans Une vie volée de James Mangold avec Winona Ryder. Décrochera-t-elle une deuxième statuette avec Maria ? Réponse dans les prochains mois.

Distribué par Netflix aux Etats-Unis, Maria est attendu au cinéma le 12 février 2025 en France.

Le réalisateur John McTiernan n'est pas tendre sur l'avenir du cinéma

Fabuleux cinéaste, John McTiernan a révolutionné le cinéma d'action des années 80-90 en livrant des pépites indéboulonnables que sont Predator, Piège de cristal et A la poursuite d'Octobre rouge. Et même s'il avait sauté la case de 58 minutes pour vivre, laissant le champ libre à Renny Harlin, c'était pour mieux revenir aux commandes d'un formidable 3e volet de la saga Die Hard, Une Journée en Enfer.

On pourra d'ailleurs rajouter, pour faire bonne mesure, son génial Last Action Hero, situé à mi-chemin entre la satire et le blockbuster d'action survitaminé. Gros échec en salle à l'époque, le temps lui a heureusement rendu justice depuis.

"L'époque de mes films est révolue" nous lâchait le réalisateur, lorsque nous l'avions rencontré en 2015, lors du festival de Beaune. Un constat amer pour celui qui reste persona non grata à Hollywood, et ne semble hélas pas prêt de sortir du purgatoire dans lequel il est enfermé depuis bien trop longtemps. Depuis Basic, sorti en 2003, il n'a plus rien réalisé.

Cela ne l'empêche pourtant pas de livrer régulièrement ses impressions sur l'état actuel des productions hollywoodiennes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a un avis tranché sur la question.

"L’industrie du cinéma court à sa perte" a-t-il commenté, dans un entretien accordé à l'AFP, alors qu'il était l'invité d’honneur au Festival européen du film fantastique de Strasbourg. "Il y a une vingtaine d'années, tous les studios de cinéma américains ont été rachetés par des industries bien plus grandes. Maintenant, les gens qui dirigent les studios ne sont plus des producteurs de films.

Ce sont des gestionnaires. Ils se fichent de ce qu'ils produisent, tant que ça rapporte. C'est pour ça que depuis vingt ans, ils font des adaptations de comics. Ils ne peuvent pas faire des films sur les riches, mais ils ne vont pas non plus faire des films sur les pauvres. Donc ils ont trouvé une solution: faire des films sur des choses qui ne sont pas des humains".

On savait que McT. goûtait peu les films de super-héros, qui ont envahi les écrans. "Tous les genres durent à peu près six ou sept ans. Les westerns: six, sept ans. Les polars: six, sept ans. Chaque mode a duré six, sept ans. Et ils font des adaptations de comics depuis vingt ans ! Ce n'est pas parce que c'est populaire, c'est parce que c'est une solution politique pour les gestionnaires qui dirigent les studios".

Il ajoute : "Là, l'industrie court vraiment à sa perte. À cause du Covid, plus personne ne va au cinéma. C'est déjà arrivé, dans les années 1950, quand la télévision a gagné tous les foyers. Les gens qui dirigeaient les studios étaient des producteurs de films, alors ils se sont battus. Ils ont fait des films nouveaux, les grands écrans, un son bien meilleur, des couleurs splendides, et tout ça. Les gens sont retournés au cinéma et ça a marché 50 ans de plus.

Les gens qui font ça maintenant, ce ne sont que des gestionnaires pour les riches. Il n'y a pas de différence entre eux et le propriétaire d'une plantation de coton dans le Mississippi des années 1850. Tout ce qu'ils vont faire, c'est aspirer les marques jusqu'à la moelle et aller voir ailleurs".

Le constat que fait McTiernan sur les têtes pensantes d'Hollywood n'est finalement pas très nouveau. En 2009, c'est dire si ca date quand même un peu, Francis Ford Coppola ne nous avait pas dit autre chose, lorsque nous lui avions demandé son avis sur l'état de la production hollywoodienne.

"Aujourd'hui, c'est pire que jamais. On renonce aux idées nouvelles et à l'originalité. Maintenant, on engage un réalisateur pour qu'il fasse exactement ce qu'on attend de lui. Il doit juste faire un thriller ou un film de super-héros.

La nouvelle génération est plus douée que jamais, elle est sincère et veut réaliser les meilleurs films possible. Mais Hollywood n'est plus dirigé par des personnes extravagantes. Le cinéma est contrôlé par des sociétés, qui sont elles-mêmes contrôlées par d'autres sociétés. A New York, la firme qui contrôle le tout est obnubilée par la bourse [...].

Il y a longtemps que les dirigeants ne sont plus extravagants. J'entend par extravagant une personne qui peut parfois être dure, parfois vulgaire, et désireuse de devenir riche. Mais ces gens-là aimaient vraiment le cinéma, et voulaient produire le meilleur film de l'année. Ils acceptaient donc de prendre des risques. Aujourd'hui, c'est fini".

Netflix : pourquoi le nouveau documentaire de la plateforme fait déjà polémique ?

Très attendu par les fans de catch, le nouveau documentaire Netflix intitulé Mr. McMahon est sorti sur la plateforme ce mercredi 25 septembre. Ses six épisodes retracent la carrière de l’ancien patron de la WWE Vincent McMahon, revenant également sur les scandales qui ont entaché sa réputation et notamment les accusations d’agressions sexuelles à l’origine de son départ de la compagnie en 2022.

De nombreuses personnalités du divertissement sportif ont accepté d’apparaître dans ce documentaire, y compris des légendes du catch comme Dwayne Johnson, John Cena, ou encore "Stone Cold" Steve Austin. Vincent McMahon a également été interviewé par Netflix pour commenter face caméra son propre parcours.

Dans un communiqué officiel, l’homme d’affaires âgé de 79 ans affirme "ne pas regretter" sa participation au projet Netflix. Néanmoins, ce dernier a toutefois accusé la plateforme d’avoir utilisé des images sorties de leur contexte "pour déformer la perception des spectateurs et soutenir un récit trompeur."

Selon lui, le documentaire dresserait un portrait du personnage qu’il incarnait sur les rings de catch – un milliardaire autoritaire, démoniaque et cruel – et non pas de l’homme qu’il est réellement dans le privé. "Beaucoup de choses ont été déformées ou complètement omises dans le but de semer la confusion chez les spectateurs" regrette-t-il dans ce communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux.

De nombreux témoignages de proches collaborateurs accablent pourtant Vincent McMahon dans ce documentaire. L’avocate de Janet Grant, l’ancienne employée qui l’accuse d’abus physiques et émotionnels, a répondu au communiqué de ce dernier et affirmé que sa cliente "ne serait plus réduite au silence par McMahon."

Selon plusieurs insiders, Vincent McMahon aurait tenté – en vain – de racheter à Netflix les droits de la série afin d’empêcher sa diffusion. Rappelons que la sortie du documentaire intervient quelques semaines avant l’arrivée du catalogue de la WWE sur la plateforme dans le cadre d’un partenariat signé après la démission de l’homme d’affaires.

Les six épisodes du documentaire Mr. McMahon sont à retrouver dès à présent en exclusivité sur Netflix.