07 mars 2024

Caroline Receveur partage une bonne nouvelle concernant sa santé

En juillet dernier, après plusieurs mois d’absence sur les réseaux sociaux, Caroline Receveur partageait une triste nouvelle. L’épouse d'Hugo Philip indiquait dans une vidéo qu’elle était atteinte d’un cancer "agressif" du sein. Elle a donc dû entamer un lourd traitement, qui lui a laissé de nombreuses séquelles. Désormais en rémission, elle suit encore des traitements hormonaux et immunothérapeutiques. Son corps étant fragilisé, elle doit aussi se ménager.

Il y a quelques jours, l’influenceuse a ainsi dû être hospitalisée en raison d’une angine. "J'ai passé la pire nuit de ma vie, je n'ai jamais eu aussi mal à la gorge, au point d'en pleurer non-stop. J'ai le larynx enflammé, gonflé, je ne peux rien avaler, pas même ma salive", avait-elle indiqué en story. Et d'ajouter : "Je suis à fleur de peau et ne fais que pleurer de fatigue et de douleur alors que je ne suis pas douillette. Je vais devoir me calmer et me reposer davantage même si ce ne sont clairement pas mes mots préférés".

Malgré les coups durs, Caroline Receveur garde le moral. Elle profite de son mari et de leur fils Marlon, âgé de 5 ans. Elle prend également soin d’elle, notamment en pratiquant le yoga. Ce jeudi 7 mars, elle s’est félicitée des bienfaits de cette activité physique douce sur son organisme. "À cause de ma mastectomie et curage ganglionnaire, je n’arrivais pas à lever mon bras gauche en l’air et encore moins tenir en équilibre dessus lors de mon premier cours de yoga il y a six semaines. Aujourd’hui, je vois les progrès et suis heureuse de sentir mon corps progresser semaine après semaine", s’est-elle félicitée en story, en légende d'une photo d'elle prise pendant l'un de ses cours. "Mon corps est beaucoup moins douloureux, je me sens plus ancrée, plus tonique, plus souple", a-t-elle détaillé. De beaux progrès qui l’incitent à poursuivre !

9 millions de visionnages en 6 jours : c'est la série la plus vue actuellement

On la présente comme le nouveau Game of Thrones. Pas parce qu’elle parle du même sujet, mais parce que les critiques américaines ont été quasi unanimes au moment de son lancement : c’est un chef-d’œuvre.

La série nous emmène en plein cœur du Japon féodal, à l’aube d’une guerre civile qui marquera le siècle. John Blackthorne (Cosmo Jarvis), le commandant anglais d’un mystérieux navire abandonné sur la plage d’un village de pêcheurs voisin, est porteur de secrets qui pourraient faire pencher la balance en faveur du seigneur Yoshii Toranaga (Hiroyuki Sanada), engagé dans une lutte à mort contre ses ennemis du Conseil des régents.

Shogun est une production FX qui est aussi proposée sur la plateforme Hulu dans les pays où elle est disponible, et sur Disney+ dans les autres (comme en France). Dans un communiqué de presse, cette dernière a partagé les très bons chiffres réalisés par l'adaptation du best-seller de James Clavell.

Hulu et Disney+ ont compté 9 millions de visionnages dans le monde entier en 6 jours, ce qui en fait la série la plus regardée actuellement. Aux États-Unis, c’est la production FX qui a enregistré les meilleures audiences sur Hulu, juste devant la 2e saison de The Bear.

De quoi augurer du bon pour la diffusion du reste des épisodes et pour la saison prochaine des cérémonies où elle concourra dans la catégorie mini-série. A l’heure actuelle, seuls trois épisodes sont disponibles sur la plateforme. Les suivants seront diffusés à un rythme hebdomadaire jusqu'au mardi 23 avril.

Chris Evans ne croyait pas à Captain America

Aujourd'hui, la plupart des fans de Marvel jugent, à raison, que Chris Evans est indissociable du rôle de Steve Rogers alias Captain America. Après sept longs métrages (3 films solos et 4 Avengers) et des caméos dans Spider-Man: Homecoming, Ant-Man et Captain Marvel, l'acteur a tiré sa révérence à la fin d'Endgame après huit ans de service.

Et pourtant, son choix n'avait rien d'évident !

Comme le rapporte FandomWire en citant l'ouvrage MCU - The Reign of Marvel Studios, Chris Evans avait l'impression d'avoir fait une énorme erreur en signant pour le rôle :

Je viens de signer mon arrêt de mort. J'ai mis fin à mes jours. J'étais surtout inquiet à l'idée de faire des putains de films de merde. Je ne veux pas faire de films de merde et être contractuellement obligé de faire des daubes."

Et effectivement, chez Marvel, les contrats sont assez exigeants pour les acteurs. Nous avons réuni ici toutes les conditions officiellement connues que doivent respecter celles et ceux qui signent pour incarner un héros dans cet univers connecté. Et on n'est pas loin des dix commandements !

De son côté, le producteur Kevin Feige ne voulait pas valider Chris Evans, car il avait déjà incarné Johnny Storm alias la Torche humaine dans les deux films "Quatre fantastiques" sortis en 2005 et 2007 :

"On s'est dit : OK, [Chris Evans] est déjà un autre personnage (la Torche humaine). Continuons de chercher. Et à mesure qu'on ne trouvait personne, nous revenions à la liste initiale. Ce qui nous a ramenés vers Chris. Et je me suis dit : Patrick Stewart a joué Jean-Luc Picard et Charles Xavier. Harrison Ford a été Han Solo et Indiana Jones. On s'en fiche !"

La différence est que Picard/Xavier et Solo/Jones n'appartenaient pas au même univers, mais en effet, c'était un bon choix : dès les premières minutes de Captain America : First Avenger, Marvel avait réussi à faire oublier qu'Evans avait déjà deux films Quatre fantastiques derrière lui !

Avec la tenue de Captain America sur les épaules, Evans s'est fondu dans le rôle de Steve Rogers, et après Avengers, puis Captain America : Le Soldat de l'hiver, il était déjà incontestable dans le rôle.

Le nouveau Captain America est devenu Sam Wilson (Anthony Mackie), qui était auparavant le Faucon dans l'univers Marvel. Sa récupération du bouclier était montrée dans Avengers: Endgame et son acceptation du poste dans la série Faucon et le Soldat de l'hiver, disponible sur Disney+. On le reverra en février 2025 dans Captain America: Brave New World.

Le remake de Street Trash dévoile son affiche

Après les divers remakes de slasher, Hollywood semble avoir trouvé une nouvelle manne financière en rebootant les films de série B des années 80 ! Après le remake de Toxic Avenger, place à celui de Street Trash. Cette comédie horrifique gore de Jim Muro, sortie en 1987, va en effet avoir droit à un remake.

Interdit aux moins de 12 ans à sa sortie, le long métrage suit deux adolescents paumés, Fred et Kevin, qui vivent dans une décharge, au royaume des clochards. Par misère ou méchanceté, tous ceux qui gravitent autour du bidonville leur en veulent et essaient d'avoir leur peau.

Parallèlement, dans les tréfonds de sa réserve, le propriétaire d’une petite boutique de spiritueux découvre une caisse d’un alcool frelaté. Les bouteilles trouvent très vite preneurs parmi les marginaux. Ses effets sont dévastateurs, le breuvage d’origine inconnue décapant de l’intérieur ceux qui l’ingurgitent…

Ce délire gore et foutraque, mis en scène par un jeune cinéaste de 21 ans alors encore étudiant à la School of Visual Arts de New York, est devenu culte et a fait le bonheur des amateurs d'horreur et de VHS. Pourtant son réalisateur - devenu un steadycamer très réputé - finira par renier son film.

Le remake est mis en scène par Ryan Kruger, réalisateur du film de série B Fried Barry dans lequel un extraterrestre prend le contrôle d'un cadavre et l'emmène dans une virée à travers le Cape Town.

Le film sera emmené par Sean Cameron Michael, Donna Cormack Thomson, Joe Vaz et le réalisateur Ryan Kruger, qui a débuté sa carrière en tant que comédien.

Lors de l'annonce du projet de remake de Street Trash, Variety rapportait que la nouvelle version resterait fidèle à l'intrigue de l'original, mais qu'elle "développerait le gore pour créer une métaphore de quelque chose de beaucoup plus grand".

Ryan Kruger explique : "Notre réinterprétation de Street Trash se déroule au Cap, en Afrique du Sud, où la disparité croissante entre les riches et les pauvres a changé le monde tel que nous le connaissons.

J'étais un grand fan du Street Trash original quand j'étais enfant, et je ne pourrais pas être plus ravi d'introduire une toute nouvelle génération à la folie fondue qui a fait du premier un classique."

Le metteur en scène a d'ailleurs partagé sur son compte X la première affiche du film et celle-ci représente parfaitement la "folie fondue" puisqu'il s'agit du dessin du visage d'un policier en train de fondre. Un film pour un public averti donc...

Selon les spectateurs d'AlloCiné, qui lui attribuent la note moyenne de 2,5 sur 5 étoiles, le long métrage de 1987 est "véritable plaisir coupable", a "mal vieilli" et "les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux". Ce remake sera donc le bienvenu pour les fans du genre.

Le tournage de Street Trash se tient à Cape Town, le film sera entièrement tourné en 35 mm, pour une sortie prévue sur SCREAMBOX Original dans le courant de l'année.  

Hoshi offre deux places de concert à une fan en détresse sur X

Une fan de la chanteuse Hoshi a dû renoncer à se rendre au concert de l’artiste pour payer les frais vétérinaires de son chat. Touchée par sa situation, Hoshi lui a offert deux places pour son prochain show, rapporte France 3 Occitanie.

C’est sur X que la jeune femme a raconté son histoire. Cette Lorraine de 25 ans devait se rendre à une représentation de la chanteuse avec son colocataire, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. En effet, son chat, le bien nommé Ed Sheeran, est tombé malade et elle a été contrainte de débourser 4.000 euros pour le soigner.

Elle a alors mentionné la chanteuse dans son message, sans grand espoir. « Je savais qu’elle était active sur X, qu’elle essayait d’être proche de ses fans, mais quand j’ai posté le message, j’avais peut-être trois likes ! », a-t-elle confié. Or l’artiste a dépassé ses espérances. Hoshi a non seulement réagi à son histoire mais lui a également demandé de lui envoyer un message privé afin de pouvoir lui offrir deux places de concert.

« Quand j’ai lu la notification, ça m’a paru surréaliste. On a mis du temps à comprendre que ce n’était pas un faux compte, que c’était bien elle », explique le colocataire de la jeune femme. Une fois la surprise passée, elle a contacté la musicienne, qui comme promis a pris ses coordonnées pour les transmettre à son équipe.

Ce n’était pas la première fois que les deux colocataires renonçaient à un concert de Hoshi. À deux reprises, ils avaient raté la chanteuse de peu : « Je devais aller la voir à Metz, mais le concert a été annulé. Puis on devait aller la voir à Sète, on avait nos places, mais on a eu le Covid ! » Cette fois, les deux amis devraient pouvoir réaliser leur rêve à Montpellier le 14 mars prochain.

06 mars 2024

Adriana Karembeu traumatisée par son expérience dans Danse avec les stars

Adriana Karembeu peut se targuer d'avoir tous les talents. Et la télévision française ne se prive pas de les utiliser en s'offrant les services de l'ancienne top model, aussi à l'aise sur les hauts plateaux d'Ethiopie dans Rendez-vous en terre inconnue que dans les cellules de Fort Boyard, ou encore en auto-stoppeuse de charme dans Pékin Express. Ce samedi 9 mars, la longiligne blondinette sera comme un poisson dans l'eau en commentant pour Prime Video une nouvelle édition du Top Model International, aux côtés de Ricky Whittle, comédien vu dans NCIS.

En habituée des tapis rouges, Adriana Karembeu n'appréhende pas cette nouvelle mission, même si elle pourrait être amenée à danser avec son acolyte pour lancer les hostilités. Cette arabesque à deux pourrait alors lui rappeler le temps des prime time de Danse avec les stars.

Arrivée quatrième d'une édition remportée par M. Pokora, la maman de Nina s'est toujours montrée dure envers ses propres prestations. "J'étais archi nulle. Les gens ont voté pour moi parce qu'ils sont gentils et indulgents, mais je ne le méritais pas du tout", avait confié l'ex-partenaire de Julien Brugel, dans le podcast Femmes Actuelles. Alors que la nouvelle saison du concours a démarré, sans élimination pour le moment, l'ambassadrice de la Croix Rouge est revenue sur "cette grosse déception", qui lui a laissé des souvenirs peu glorieux.

"Qu’est-ce que j’ai souffert !", a-t-elle lâché sur le plateau du Buzz TV. "J’ai failli mourir tellement c’était compliqué. Je ne savais pas danser, c’était un cauchemar, je préfère danser en boîte de nuit." D'ailleurs, aucun conseil de Chris Marques ne lui sert aujourd'hui pour enflammer les dancefloors. Des réminiscences qu'elle a décidées d'envoyer valser.

Anne Roumanoff : cette étonnante raison pour laquelle elle a refusé de participer à Danse avec les stars

Anne Roumanoff fait partie de ses rares humoristes appréciées des téléspectateurs. Longtemps au côté de Michel Drucker avec sa chronique On ne nous dit pas tout dans le talk-show Vivement dimanche, elle n'hésite pas à régulièrement faire des apparitions sur le petit écran, sans en faire trop. Pas question pour elle de multiplier les participations aux émissions et aux autres jeux télé. L'ancienne compagne de Philippe Vaillant préfère se concentrer sur ses spectacles. Interrogée par le site belge Télépro, la comédienne de 58 ans s'est confiée sur sa prise de distance avec la télé. "Le but n'est pas non plus de passer à la télé, a-t-elle lancé. Je pense pas que cela fasse l'existence d'un artiste. Il faut aller à la télé de temps en temps pour qu'on aille voir vos spectacles mais ce n'est pas un but en soit d'être tous les jours à la télé, franchement non".

Si Anne Roumanoff a refusé de participer à Fort Boyard et Mask Singer, elle a aussi et surtout balayé une sollicitation pour Danse avec les stars. "Il ne faut pas accepter tout. Quand je ne sens pas un truc, je ne le fais pas. Encore une fois, la télé pour la télé ne m'intéresse pas. La télé est un moyen pour rentrer en contact avec les gens mais ça peut être aussi dévorant, ça prend de l'énergie, du temps. Faut être sympa...", a-t-elle expliqué.

Anne Roumanoff n'est pas non plus attirée par l'argent que pourrait lui rapporter une participation à Danse avec les stars. "Je fais un spectacle, ça rapporte aussi de l'argent. En plus, je ne sais pas danser, a-t-elle expliqué. Danse avec les stars, on a dû me le proposer une ou deux fois et c'est tout. On ne me l'a pas proposé récemment. Je n'allais pas me ridiculiser. Je ne sais vraiment pas danser et pas chanter. Je suis une sous-douée". Les fans d'Anne Roumanoff ne sont pas près de la voir se déhancher sur TF1.

Léa Seydoux juge Hollywood : "Il est plus facile d’être une femme à l’écran en Europe"

Actuellement à l’affiche de Dune 2, où elle incarne Lady Margot, Léa Seydoux continue de séduire Hollywood. Elle s’était déjà fait remarquer dans deux autres mega-franchises, Mission Impossible et James Bond. Et on l’a vu aussi chez Quentin Tarantino (Inglourious Basterds, en 2009), Woody Allen (Minuit à Paris, en 2011), Yorgos Lanthimos (The Lobster, en 2015), Wes Anderson (The French Dispatch, en 2021) ou David Cronenberg (Les Crimes du futur, en 2022).

Pour autant, l’actrice française n’a jamais vraiment franchi le pas et continue de privilégier la France et l’Europe, enchainant les grands rôles pour Bruno Dumont (France), Arnaud Desplechin (Roubaix, une lumière, Tromperie), Mia Hansen-Love (Un beau matin) et Bertrand Bonello (La Bête). Bientôt, on la retrouvera aussi chez Quentin Dupieux (A notre beau métier). 

Lors d’une interview pour le magazine Harper’s Bazard, Léa Seydoux a expliqué pourquoi elle se sentait plus à l’aise sur le Vieux Continent. Agée de 38 ans, la star estime qu’il est plus facile de vieillir en Europe qu’à Hollywood. 

"Je trouve qu’en Amérique l’industrie est rude pour les femmes. C’est dur pour les femmes d’y vieillir. Je n’ai pas envie d’avoir peur de ne plus être désirable ou de perdre mon contrat. En Amérique l’économie prime, et quand faire de l’argent devient une priorité on perd sa liberté. Je ne suis pas à l’aise avec le fait qu’il faille cocher toutes les cases. Il est plus facile d’être une femme à l’écran en Europe."

"J’ai plus plus de liberté parce que je suis une actrice européenne, ce qui me convient", poursuit-elle. "Je n’essaie pas d’être populaire, je veux juste prendre du plaisir. En Amérique, il faut se conformer. Je ne veux pas m’adapter au système, je veux que le système s’adapte à moi !"

De nombreuses actrices, y compris américaines, partagent ce constat. "Il y a clairement moins de bons rôles pour les femmes de mon âge", juge Kirsten Dunst, qui fêtera ses 42 ans cette année, dans une récente interview. Elle explique notamment qu’on ne lui a offert que des rôles de "maman triste" depuis sa prestation dans The Power of the Dog de Jane Campion. Ce qui explique pourquoi elle a fait une pause de deux ans avant de tourner dans Civil War, le nouveau film d’Alex Garland qui sort en France le 24 avril. 

Dakota Johnson ne refera jamais un film comme Madame Web

Après le tollé provoqué par la sortie de Madame Web dans lequel elle tient le rôle principal aux côtés de Sydney Sweeney, Isabella Marced et Celeste O’Connor, Dakota Johnson se confie au média Bustle sur cet échec, vite devenu la risée des réseaux sociaux. Rappelons qu'au-delà des critiques négatives, le film n’a engrangé “que” 40 millions de dollars aux Etats-Unis et 100 millions à l’international, trois semaines après sa sortie. Fraîchement rentrée de la tournée promotionnelle du film, Dakota Johnson revient sur son expérience :

“Je n’avais jamais rien fait de tel. Je ne ferais sans doute jamais rien de semblable à l’avenir parce que je fais tache dans cet univers. Maintenant j’en suis consciente. Mais dans cette industrie, parfois on signe pour faire quelque chose en pensant que ça sera telle ou telle chose, et puis on le fait, et ça devient quelque chose de complètement différent, et on se dit : 'Attend, quoi ?'. Mais ça a vraiment été une expérience de vie, et même si ce n’est pas très sympa d’être associée à quelque chose qui se fait descendre en flammes, je ne peux pas dire que je ne comprend pas ces réactions.”

Un plantage en beauté, donc, que l’actrice reconnaît, et qui dépasse même la portée du film. Récemment, c’est l'industrie tout entière qui semble se poser la question de la "super hero fatigue", à laquelle Paul Dano ou encore Chris Evans ont notamment réagi. Pour Dakota Johnson, c’est le système de production de ces films qui doit être remis en cause:

“Faire un film, c’est super dur, et pour ces grosses productions qui arrivent à sortir — et ça commence à arriver aux plus petites, ce qui me fait vraiment peur — les décisions sont prises par des comités alors que l’art survit mal aux passages par les comités. Les films sont fabriqués par un cinéaste et une équipe d’artistes rassemblés autour de cette figure. On ne peut pas faire d’art sur fond de chiffres et d'algorithmes. Je pense depuis longtemps que le public est très intelligent, alors que les cadres des studios pensent le contraire. Le public saura toujours flairer le baratin qu’on veut lui faire avaler.”

Si Sydney Sweeney avait choisi l’humour, Dakota Johnson a donc privilégié l’honnêteté pour commenter les déboires du dernier super-film de Sony, dérivé du spiderverse, lui-même tiré de comics Marvel. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que ses fans ne sont pas près de la revoir dans un film de super-héros de si tôt. Non, pour l’instant l’actrice de trente-quatre ans se consacre au club de lecture qu’elle a lancé pour dénicher les histoires que la maison de production qu’elle a cofondée (TeaTime Pictures) pourra transformer en films de demain, un peu à la manière de Reese Witherspoon.

Madame Web est toujours à découvrir en salle.

Une deuxième femme accuse Lomepal de viol, le rappeur en garde à vue la semaine dernière

Une deuxième femme a récemment porté plainte pour viol contre le rappeur Lomepal, confronté la semaine dernière à ses accusatrices lors d’une garde à vue dans le cadre de l’enquête préliminaire le visant à Paris.

Après ces confrontations, dont l’AFP a eu connaissance de sources proches du dossier, la « mesure de garde à vue » du chanteur a été « levée pour poursuite des investigations en préliminaire », a indiqué mercredi le parquet de Paris à l’AFP. Les investigations avaient été lancées après le dépôt en 2020 de la plainte d’une connaissance du rappeur, qui l’accuse de l’avoir violée en 2017 à New York.

Une seconde femme a déposé une plainte fin 2023, dénonçant des faits de viol en 2018 ayant eu lieu en France, ont indiqué mercredi deux des sources proches du dossier. Dans les deux cas, les faits se seraient déroulés « au domicile des plaignantes », a ajouté une autre source proche du dossier.

Convoqué mardi 27 février, le phénomène du rap tricolore a été placé en garde à vue dans les locaux du 3e district de la police judiciaire à Paris, avant d’en ressortir libre le lendemain, détaille une source proche du dossier. « Notre client ne s’exprimera pas pour le moment, car il souhaite laisser la justice travailler sereinement », ont réagi auprès de l’AFP ses avocates, Mes Jacqueline Laffont et Julie Benedetti.

« Il a été entendu longuement, a pu répondre précisément et fournir des éléments matériels déterminants », ont-elles assuré. « La qualification pénale des faits allégués est largement sujette à débat. Sa garde à vue a été levée bien avant la fin de la durée légale et sans poursuite. La suite de l’enquête permettra d’établir son innocence », ont encore affirmé ses conseils.

Début août, après la révélation dans la presse de l’enquête, le chanteur s’était exprimé sur son compte Instagram : « Est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit ? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales ? Non. Et je ne le laisserai jamais dire ». « Des rencontres de fin de soirée, où on fait l’amour sans se connaître, des relations d’un soir. Et pour moi comme tout le monde, il peut y avoir des incompréhensions, des perceptions différentes », estimait le rappeur parisien.

Il a dénoncé « des histoires délirantes et inventées de toutes pièces qui circulent dans l’industrie musicale ». « On payerait des femmes, on ferait signer des accords de silence, j’en passe. […] Tout cela est absurde et faux », avait-il insisté. Il s’était produit au festival des Plages électroniques à Cannes (Alpes-Maritimes) quelques jours plus tard. En revanche, le festival le Cabaret Vert de Charleville-Mézières (Ardennes) avait annulé son concert prévu mi-août, estimant « qu’un temps de recul et de silence (s’imposait) ».

Le 19 juillet, la rédactrice en chef du média en ligne Joly Môme, Jenna Boulmedais, avait révélé sur Instagram entendre depuis deux ans « des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés d’Antoine Lomepal ». « Toute l’industrie musicale est au courant. Ce silence n’est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d’affiche de nombreux festivals également », avait dénoncé celle qui a fait depuis, l’objet d’une plainte de la Fédération française de musique.

Reconnu pour son style et ses textes sentimentaux qui lui ont longtemps valu l’étiquette de « rap rose », Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli, a creusé son sillon sur une scène rap très hétéroclite, collaborant avec des poids lourds du rap comme Nekfeu, Orelsan ou Romeo Elvis. En 2017, son premier album, « Flip » fait de lui une star. Vient un an plus tard « Jeannine », mélancolique hommage à sa grand-mère. Son dernier, « Mauvais ordre », est sorti en 2022.