Vingt-quatre ans après la sortie de l'original, Gladiator devient une franchise. Ridley Scott s'apprête à présenter au monde entier la suite de son classique avec Russell Crowe sans Russell Crowe car, cette fois, c'est Paul Mescal (Normal People) qui incarne le rôle principal, Lucius. Confiant dans la suite de son film, le cinéaste parle déjà... d'un troisième volet.
23 septembre 2024
La série Orphan Black : Echoes est annulée après 10 épisodes
Le verdict est tombé : Orphan Black : Echoes rejoint la liste des séries annulées après une saison seulement. Le show a diffusé son seul et unique chapitre du côté du câble américain sur AMC, à partir de juin. Le dernier épisode, qui sert désormais de fin pour la série, a été diffusé le 25 août dernier aux États-Unis. Chez nous, c’est OCS qui s’est chargé de nous faire découvrir le show.
Orphan Black : Echoes, créée par Anna Fishko et John Fawcett, faisait suite à la série à succès de BBC America de 2013, Orphan Black. Dans cette nouvelle histoire se déroulant dans un futur proche, nous suivions un groupe de femmes se rencontrant par un incroyable concours de circonstances, qui se lançaient dans un voyage palpitant, tentant de percer le mystère de leur identité et découvrant par la même occasion une histoire déchirante d’amour et de trahison.
La série était emmenée par l’ancienne Jessica Jones de la série Marvel de Netflix, Krysten Ritter, qui jouait le rôle de Lucy, une femme aux origines inimaginables qui essayait de trouver sa place dans le monde. À ses côtés, on pouvait retrouver Keeley Hawes (Bodyguard), Amanda Fix (North of Normal), Avan Jogia (Now Apocalypse), James Hiroyuki Liao (Blue Bloods), Reed Diamond (Designated Survivor) et Rya Kihlstedt (Superman et Lois).
Orphan Black : Echoes n’a malheureusement pas réussi à obtenir les mêmes éloges que sa série-mère, elle qui a obtenu un taux de critique favorable de 60% sur Rotten Tomatoes et une note honorable de 3,4 sur 5 sur notre site (contre 93% et 4,3 sur 5 pour le show original).
Orphan Black, elle, a été diffusée pendant cinq saisons et mettait en vedette Tatiana Maslany (She-Hulk : Avocate) qui a d’ailleurs remporté un Emmy, en plus de recevoir une nomination aux Golden Globes pour sa performance.
Premières images de la saison 2 de Mercredi, avec Jenna Ortega
“Bonjour mon petit cumulonimbus…”, nous dit Luis Guzmán, alias Gomez Addams, directement face caméra : c’est ainsi que commence le teaser de Mercredi publié hier par Netflix. Dévoilant les coulisses du tournage de la saison 2 du show phare de Netflix, qui a fait sensation l’an dernier, le teaser se poursuit en nous donnant un petit aperçu des décors, toujours aussi mystérieux et somptueux, et de l’ambiance du plateau – avec quelques lignes de dialogues en guise de mini spoilers parsemés.
“Jouons à la poupée”, déclare Mercredi, en pleine scène, un couteau à la main. Enid, ou plutôt Emma Myers, elle, nous accueille toujours avec entrain : “Bienvenue sur le tournage de la saison 2 !”, nous dit la jeune actrice enjouée.
Outre Luis Guzmán, Jenna Ortega et Emma Myers donc, on peut apercevoir Catherine Zeta-Jones (Morticia Addams), Joy Sunday (Bianca Barclay), Isaac Ordonez (Pugsley Addams) qui a bien grandi – et bien sûr La Chose qui nous présente deux doigts pour représenter la saison à venir.
“Cette saison va être plus extraordinaire et plus tordue que vous ne pouvez l’imaginer,” annonce Catherine Zeta-Jones avant de claquer des doigts… deux fois évidemment ! Après un “Action !” de la part de Tim Burton à la direction, nous découvrons encore plus d’images inédites.
Et puis Mercredi brise le quatrième mur comme à son habitude : “Si on vous en montrez plus, vos yeux saigneraient, et je ne suis pas si généreuse”, dit-elle en voix off. L’humour noir du personnage adoré est de retour et on a hâte d’en découvrir encore plus ! Un petit regard impassible de la vraie Jenna Ortega vers la caméra (vers nous) prête à tourner, et le tour est joué.
“Ok, je crois que nous l’avons", conclut Tim Burton après une prise visiblement réussie. Rendez-vous en 2025 désormais.
En attendant, la première saison de Mercredi est à revoir en exclusivité sur Netflix.
21 septembre 2024
Pas d'Arnold Schwarzenegger dans le prochain Terminator ? Une piste est à l'étude pour relancer l'une des plus grandes sagas de science-fiction
James Cameron, maître du box-office avec la saga Avatar, a de la suite dans les idées ! Le réalisateur a affirmé son intention de ressusciter la franchise Terminator au cinéma, malgré l'échec cuisant de Genisys et Dark Fate.
Même s'il reste très mystérieux sur la forme que pourrait prendre le film, James Cameron a donné quelques informations de taille. Comme il l'explique au magazine Empire, le nouveau volet en préparation aura pour changement majeur de n'inclure aucun des personnages des films précédents, et n’inclura pas l'iconographie de la saga non plus.
Il s'explique : "Vous perdez un nouveau public car ces nouveaux spectateurs ne s'intéressent pas à ce que vous pensez être ce qui pourrait les intéresser. C'est le danger aussi évidemment avec Avatar mais je crois que nous avons prouvé quelque chose pour le public nouveau".
Cela voudrait dire que ni Arnold Schwarzenegger, ni Linda Hamilton ne seraient de l'aventure. Cameron veut se concentrer sur de nouveaux personnages principaux. .
Interrogé par The Hollywood Reporter, il y a quelques semaines, le metteur en scène canadien avait indiqué : "Je travaille sur mon propre projet Terminator. Cela n'a rien à voir avec la nouvelle série. Comme dans le cas des Chroniques de Sarah Connor, [les créateurs de Terminator Zero] ont parfois abordé des choses avec lesquelles j'avais joué de manière totalement indépendante. Il y a donc une certaine curiosité. Ce n'est pas une curiosité brûlante, mais, évidemment, ce serait bien de voir le projet aboutir", a-t-il indiqué.
"C'est totalement confidentiel. Je ne veux pas avoir à envoyer un agent robotique potentiellement dangereux si vous en parliez, même rétroactivement", a-t-il poursuivi, avec une touche d'humour.
Toutefois, le cinéaste et producteur n'a pas non plus clairement affirmé qu'il réaliserait lui-même ce projet Terminator au cinéma.
Pour rappel, il a auparavant mis en scène les deux premiers épisodes avant de passer le relais à Jonathan Mostow pour Le Soulèvement des Machines, McG pour Renaissance, Alan Taylor pour Genisys et Tim Miller pour Dark Fate.
À noter que James Cameron avait aussi abordé le sujet du bout des lèvres lors d'une conférence en décembre dernier : "Si je devais réaliser un autre long-métrage Terminator et, peut-être, essayer de relancer la franchise, je me concentrerais sur le côté intelligence artificielle et moins sur des mauvais robots devenus fous. C'est en discussion mais rien n'a encore été décidé", avait-il confié.
Pour le moment, le cinéaste est très occupé avec la post-production d'Avatar 3 et le tournage du 4ème volet. James Cameron a d'ailleurs tenu à clarifier ses propos datant de juillet 2022 ; il évoquait le fait de passer peut-être le flambeau à un autre réalisateur pour les suites d'Avatar.
"Bien sûr que je vais les réaliser. Absolument. Je veux dire, ils vont devoir se lever tôt pour m'arrêter. J'ai plein d'énergie, j'aime faire ce que je fais. Pourquoi ne le ferais-je pas ? Et ils sont écrits, d'ailleurs. J'ai relu les scénarios il y a un mois. Ce sont des histoires passionnantes. Il faut les mettre en scène. Quelqu'un d'autre le fera uniquement si je me fais renverser par un bus ou que je me retrouve dans un poumon d'acier", a-t-il affirmé avec assurance.
Pour le moment les dates de sorties des suites de la saga sont les suivantes : Avatar Fire and Ash arrivera le 17 décembre 2025. Le 4ème épisode débarquera le 19 décembre 2029 et le 5ème opus nous sera offert le 17 décembre 2031.
Les graines du figuier : comment Mohammad Rasoulof a pu tourner son film clandestinement
Après un passage remarqué à Cannes, où il a décroché un Prix spécial, le film Les graines du figuier sauvage est sorti au cinéma ce mercredi. Il est réalisé par Mohammad Rasoulof, condamné à 8 ans de prison en Iran.
Envers et contre tout, le cinéaste a tout fait pour faire aboutir la réalisation de ce film, jusqu'à trouver une méthode bien particulière pour réaliser son film, en étant tenu à distance du plateau de tournage. Nous avons pu rencontre le réalisateur lors de sa venue à Paris et nous lui avons dans quelle condition il avait pu tourner pour ne pas être empêché ? Voici ce qu'il nous a répondu.
"C'est un peu compliqué. C'est à la fois drôle, douloureux, réjouissant, affligeant. J'ai toujours dû diriger à distance pendant le tournage, parce que si j'étais sur le plateau, ça mettait en danger l'équipe et le film. Parfois, j'étais très loin de l'équipe. D'autres fois, plus près. Mais en tout cas, je n'étais jamais sur le plateau. Et ça, en soit, c'est très compliqué de pouvoir vraiment maitriser la mise en scène sans être là.
J'avais deux types d'assistants : l'un qui travaillait avec l'équipe image, l'autre qui travaillait avec les acteurs. Et les acteurs eux-mêmes étaient chacun des assistants. Ils étaient tellement engagés, tellement sur la même longueur d'onde que moi, que j'ai senti leur implication avec mon chef opérateur, mon ingénieur de son, le chef déco... Tout le monde avait cet objectif commun : ils savaient que ce qu'il faisait, c'était au-delà du cinéma.
C'est peut-être très compliqué de comprendre ça en France, parce qu'on n'a pas de expérience de confrontation avec cette censure-là. Mais lorsque vous êtes mis sous la presse de la censure pour les plus petits détails, arriver à s'en libérer, arriver à ne pas en tenir compte, ça me donne un sentiment de satisfaction profond, une dignité, un contentement. Malgré la peur qui régnait, la pression que l'on ressentait, ce plaisir ne nous quittait pas."
L'histoire des Graines du figuier sauvage suit Iman. Il vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...
Les graines du figuier sauvage est actuellement en salles.
20 septembre 2024
Amel Bent lynchée sur la Toile, son comportement avec des fans ne passe pas
Une attitude qui ne passe pas ! Ce mercredi 18 septembre 2024, les stars se sont toutes données rendez-vous au Théâtre des Champs-Élysées, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris, pour assister au Concerto pour la paix organisé par Omar Harfouch.
Le célèbre compositeur, reconnu pour ses créations engagées, a une fois de plus utilisé son art pour sensibiliser son public aux injustices sociales et politiques, offrant une performance bouleversante.
De Jenifer à Cindy Fabre, en passant par Marie-José Pérec, Catherine Deneuve, et Laetitia Casta, les figures les plus influentes étaient présentes pour soutenir cet événement dont le thème central était "faire la paix avec soi-même et les autres".
Après plusieurs mois passés loin des projecteurs, Amel Bent, comme bien d'autres, a profité de cette occasion pour signer son grand retour. Malheureusement, son come-back a créé la polémique...
La raison ? Le comportement de la chanteuse envers ses fans a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.
Dans une vidéo publiée sur le compte TikTok ParisStars_, nous pouvons en effet apercevoir Amel Bent prendre la pose avec plusieurs admirateurs. Cependant, lorsqu’un fan tente de s’approcher pour une photo, la chanteuse lui demande clairement de ne pas la toucher, ce qui n'a pas manqué de surprendre.
"Amel Bent ! Non, mais tu t'es pris pour Beyoncé ? Eh ben non, toujours pas...", "Ça m'a choqué qu'elle demande au fan d'enlever sa main. Eh oui, ça monte à la tête la célébrité", "Amel Bent, ça va les chevilles ?", "Le mec lui dit : 'Vous avez réalisé mon rêve'. Même pas un sourire, même pas un mot... Triste", "Amel Bent qui repousse le bras d'un fan, qui ne regarde même pas un autre... Beurk", "Elle se prend pour qui ?", se sont indignés plusieurs internautes.
Un énorme bad buzz pour l'interprète du titre Ne retiens pas tes larmes !
Brigitte Bardot évoque la mort de Jane Birkin avec un souvenir tout particulier
Brigitte Bardot est l'une des dernières rescapées de l’époque des yéyés. Véritable idole à la française, elle voit partir chaque jour ses anciens partenaires de jeu et de vie. Les récents décès de Jane Birkin, Alain Delon ou encore Françoise Hardy renvoient BB chaque fois un peu plus à ce passé dont elle est tant nostalgique.
Brigitte Bardot qui est une véritable égérie française vit dans sa maison dans le sud de la France. Elle y a reçu les journalistes de Ciné Télé Revue et a abordé avec eux de nombreux sujets, allant bien sûr de ses amis disparus à la nouvelle vague du cinéma français. Comme à son habitude, la nonagénaire n’a pas sa langue dans sa poche.
La comédienne est bien évidemment revenue sur le décès de son grand ami Alain Delon. Un acteur qu’elle estimait énormément. « Il laisse un vide abyssal que rien, ni personne, ne pourra combler. Alain, en mourant, met fin au magnifique chapitre d’une époque révolue, dont il fut un monument souverain. Sa mort m’a beaucoup affectée ». On peut également ajouter à cette disparition celles de Jean-Louis Trintignant, de Jean-Luc Godard ou encore de Jane Birkin.
L’Anglaise a énormément marqué Brigitte Bardot. Elle en garde un souvenir impérissable. « Si charmante Jane Birkin, adorable, gentille, simple, avec un cœur immense ». Une actrice avec qui elle avait partagé l’affiche dans « une merdouille planétaire de Vadim, ‘Si Don Juan était une femme’. Pas facile de tourner une scène à poil toutes les deux ». Un décès qui l’a en tout cas profondément attristée. « C’est triste, ça me fait beaucoup de peine, c’est un vide qui se creuse ».
Comme son grand ami Alain Delon, Brigitte Bardot ne sent pas forcément à sa place dans notre époque. Elle regrette le temps d’avant. Ce n’est ainsi pas la première fois qu’elle fustige le système actuel et toutes les polémiques autour du mouvement MeToo. Alors qu’il lui a été posé la question de son regard sur le cinéma d’aujourd’hui, la réponse ne s’est pas fait attendre et elle a été gratinée.
« Je dis ce que je pense et je pense ce que je dis. Je me fous du cinéma actuel comme de ma première chemise. Ne me parlez pas de MeToo, de ces procès grotesques pour une main aux fesses dont on se souvient trente ans après. Quelle décadence ! J’aime qu’un homme soit viril et qu’une femme soit féminine. Le féminisme m’agace. La pudibonderie aussi ». Une Brigitte Bardot toujours aussi cash.
Lady Gaga victime d'une rumeur transphobe : pourquoi elle n'a jamais corrigé ?
En France, deux femmes ont été condamnées en septembre 2024 à une amende de 500 € avec sursis pour avoir diffusé des rumeurs à l'encontre de Brigitte Macron. De l'autre côté de l'Atlantique, Lady Gaga gère les attaques transphobes avec beaucoup plus de distance.
En effet, la chanteuse et actrice née Stefani Joanne Angelina Germanotta a expliqué cette semaine dans "What's Next ? The Future with Bill Gates" sur Netflix, pourquoi elle n'avait jamais voulu corriger ceux qui disaient qu'elle était un homme.
Âgée de 38 ans aujourd'hui, elle s'est souvenue : "Quand j'étais au début de la vingtaine, il y avait une rumeur selon laquelle j'étais un homme". Et d'ajouter qu'en faisant le tour du monde, en tournée notamment, il y a une question qui revenait souvent. Et c'était : "Qu’avez-vous à dire à ce sujet ?"
Aujourd'hui, Lady Gaga peut le dire : "La raison pour laquelle je n'ai pas répondu à la question est parce que je ne me sentais pas être une victime avec ce mensonge".
Engagée depuis des années, l'interprète de "Born this way", a ajouté : "Mais j'ai réfléchi à ce qu'il en était d'un enfant qui en serait accusé et qui penserait qu'une silhouette publique comme moi en serait honteuse".
Au final, la jeune femme a pris une sage décision. Elle s'en explique d'ailleurs : "Ce que je dis, c'est que j'ai été dans des situations où fixer une rumeur n'était pas dans l'intérêt du bien-être d'autres personnes". Par conséquent, elle a décidé d'utiliser cette fake news, pour en faire une performance.
Artiste jusqu'au bout des ongles, Lady Gaga assume que ce qu'elle montre "c'est la chose la plus réelle que vous verrez à mon sujet". Et d'ajouter d'ailleurs : "C'est tellement plus réel que toutes les rumeurs".
Et à ceux qui ne comprennent toujours pas ce que Lady Gaga raconte, elle avait déjà répondu, en 2011, de façon plus imagée. Dans l’émission 60 minutes sur CBS, elle avait déclaré à Anderson Cooper, cash : "Pourquoi diable vais-je perdre mon temps et donner un communiqué de presse pour savoir si j'ai ou non un pénis ? Mes fans s'en fichent, et moi aussi".
Procès des viols de Mazan : Nabilla ulcérée, ce discours qui ne passe pas
C’est une affaire qui ne laisse personne indifférent. Depuis l’ouverture récente des procès des viols de Mazan, Nabilla est animée par le désir d’offrir tout le soutien qu’il soit émotionnel ou financier à la victime, Gisèle Pélicot, 71 ans. C’est à la cour criminelle d’Avignon que Gisèle Pélicot entend bien faire reconnaître le préjudice qu’elle a subi de la part de son mari, Dominique Pélicot. Ce dernier l’a droguée entre 2011 et 2020 pour laisser des hommes, une cinquantaine au total, la violer. Le calvaire de Gisèle Pélicot s’est clôturé après l’arrestation de son mari en 2020 pour avoir filmé l’entrejambe de clientes dans un supermarché de Carpentras. Les enquêteurs avaient, par la suite, découvert des vidéos des viols que sa femme avait subis sur l’ordinateur de cet homme qui comparaît en ce moment.
Nabilla fait partie des Français qui ont été profondément choqués par cette affaire. À tel point que la businesswoman avait lancé une cagnotte pour soutenir cette femme dont elle partage la douleur. “Vous êtes un exemple pour toutes les femmes sur cette Terre. J’aimerais que l’on puisse toutes participer à vos frais de justice et vous aider à traverser cette terrible épreuve. Au nom de toutes les femmes. Nous sommes tous avec vous du fond du cœur", avait-elle fait savoir sur les réseaux sociaux. Le montant de cette cagnotte avait très rapidement grimpé.
Un joli élan coupé court par la victime, qui a demandé via ses avocats à ce que la cagnotte soit fermée afin de “ préserver la dignité et la sérénité des débats qui se tiennent actuellement devant la Cour Criminelle Départementale du Vaucluse". Une volonté respectée par Nabilla qui s’est engagée à rembourser les donateurs, sans aucun frais. Dans un même temps, Nabilla continue de suivre l’avancée de ces procès. Ce vendredi 20 septembre 2024, elle n’a pas caché sa colère de voir le maire de Mazan, Louis Bonnet, réagir à ces viols à l’antenne de la BBC. “Ça aurait pu être plus grave, il n’y a pas eu d’enfants impliqués, aucune femme n’est morte”, a-t-il confié. Une prise de parole qui ne passe pas : “Vous n’avez pas honte monsieur ?”, a écrit la mère de famille. Un avis bien tranché qui fait suite à ceux déjà prononcés par d’autres personnes ici et là. Ce tollé a poussé le maire de la ville à s’expliquer en rédigeant un communiqué destiné aux femmes qu’il a pu choquer. “J'en suis sincèrement désolé et c'est pourquoi je tiens à présenter mes excuses notamment aux femmes blessées par la maladresse de certains mots”, a-t-il notamment écrit afin de tenter de rétropédaler face à la polémique.
P. Diddy reste en prison, des détails effrayants de l’enquête émergent
«C’est aussi grave qu’Epstein », lâche un membre du Homeland Security qui a participé à l’enquête sur les accusations de trafic sexuel à l’encontre de P. Diddy, célèbre rappeur américain. Arrêté lundi à New York dans le cadre de ce dossier, qui porte également sur des accusations d’extorsions et de transport à des fins de prostitution, l’artiste fait face à plus d’une dizaine de plaignantes. Dans le New York Post, l’agent évoque ainsi Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires américain suspecté d’être à la tête d’un réseau pédophile mondial et qui s’est suicidé dans sa cellule en 2019.
Le policier a participé à la perquisition du manoir du rappeur à Miami et décrit des chambres sexuelles pleines de jouets, matériel de bondage et de caméras dissimulées. « Donc, si vous avez participé à ces soirées sexuelles, vous avez été enregistré sous tous les angles possibles, y compris sous des angles dont vous n’auriez pas eu connaissance », ajoute l’agent fédéral.
Ces « soirées » pouvaient en fait durer des jours, lors de ce qu’il appelle des « freaks offs », où des victimes droguées à la kétamine, aux ecstasys ou au GHB étaient forcées à des relations sexuelles avec des prostitués masculins. Il ajoute : « Ces femmes étaient jeunes, parfois à peine majeures, parfois pas majeures. »
La description va encore plus loin dans l’horreur, car, selon la justice américaine, qui poursuit le rappeur pour trafic sexuel et extorsions, les vidéos obtenues dans ces chambres spécialisées servaient ensuite de monnaie de chantage pour maintenir les victimes et les autres participants dans le silence. Les employés de P. Diddy auraient été chargés d’organiser la logistique de ces « freaks offs », réservant des vols pour les victimes, ou s’assurant de l’approvisionnement en lubrifiants.
Au moins dix personnes accusent le producteur de musique d’agressions sexuelles. « Ces femmes nous disent des choses que nous pouvons vérifier indépendamment à l’aide de preuves vidéo et physiques », explique l’agent.
C’est pourquoi sa nouvelle demande de remise en liberté a été refusée par la justice mercredi, après une première tentative mardi. La procureure adjointe Emily Johnson a qualifié Diddy de « délinquant en série » et a déclaré que le rappeur avait eu « un comportement de maltraitance ». « Il représente un danger extrême pour la communauté », a-t-elle ajouté.
Mardi, les avocats de Sean Combs, le vrai nom de P. Diddy, ont décrit les conditions d’incarcération de l’artiste comme « horribles » et « inadaptées à une détention provisoire ». La défense avait alors proposé que le rappeur soit confiné à sa résidence en Floride, avec une équipe de sécurité en permanence et une liste d’invités pré-établies. Il aurait aussi renoncé à l’accès à son téléphone et à Internet. Mais le juge Andrew Carter a estimé qu'« il n’existe aucune condition ou combinaison de conditions garantissant qu’il n’entravera pas la justice ou ne mettra pas la pression sur les témoins ».