04 juillet 2024

Insaisissables 3 : Lionsgate annonce le casting et la date de sortie du nouvel opus

Il y a huit ans sortait le deuxième volet d’Insaisissables, qui racontait la suite des aventures magiques des Quatre Cavaliers commencées en 2013. Depuis, le projet semblait avoir été mis au placard, même si le scénariste Eric Warren Singer annonçait travailler sur une suite (malgré les réticences du studio Lionsgate) il y a quelques années.

Cette fois ça y est, le projet est bien lancé. Bientôt porté à l’écran par le réalisateur Ruben Fleischer – qui remplace ainsi Louis Leterrier occupé sur la saga Fast and Furious, et Jon M. Chu, qui avait mis en scène le deuxième opus avant de s'atteler à Wicked en deux parties – le scénario a bien été finalisé par Eric Warren Singer. Si Lionsgate n’a pas encore communiqué sur un synopsis officiel ou la date du tournage, le studio se donne un objectif très concret : celui de sortir ce nouveau film pour le 14 novembre 2025.

Ce n’est pas la seule information que les cadres de Lionsgate ont décidé de laisser fuiter. On sait qu'Insaisissables 3 verra revenir Isla Fisher dans le rôle de Henley Reeves, reformant ainsi le quatuor originellement du premier volet de la saga. L’actrice avait été remplacée par Lizzy Caplan et son personnage, Lulu May, parce qu’elle était enceinte au moment de la production du film.

Pas de Daniel Radcliffe en vue non plus, qui avait pourtant marqué en grand méchant dans le deuxième film, mais Jesse Eisenberg reviendra mener la danse dans le rôle du séducteur-prestidigitateur Daniel Atlas, flanqué de ses deux compagnons, Woody Harrelson et Dave Franco (Merritt McKinney et Jack Wilder dans les films). Mark Ruffalo, introduit dans Insaisissables 1 comme Dylan Rhodes, puis, dans le 2, comme Dylan Shrike, reprendra également son rôle.

Quelques nouvelles têtes se joignent à la partie : Justice Smith (Pokémon : Détective Pikachu, The Get Down), Dominic Sessa (Winter Break), Ariana Greenblatt (Barbie, 65 : La Terre d’avant), mais aussi la grande Rosamund Pike, dernièrement vue dans Saltburn, immense succès chez les plus jeunes.

Plus d’un an nous sépare de la sortie du film dans les salles de cinéma, mais il est certain que le studio donnera bientôt plus d’informations quant à la teneur de ce nouveau projet.

Lady Oscar sera de retour au cinéma en 2025

 Les fans de Lady Oscar, série animée culte des années 80, seront aux anges ! Le studio Mappa, société derrière L'Attaque des Titans ou Jujutsu Kaisen, a produit un long-métrage tiré du célèbre manga créé par Riyoko Ikeda en 1972. Le film reprend le titre de l'oeuvre originale : The Rose of Versailles.

Annoncée en septembre 2022, cette nouvelle adaptation se dévoile enfin à travers une bande-annonce éblouissante ! Pour rappel, l'histoire nous emmène au coeur du XVIIIème siècle, en France, avant et pendant la Révolution française. Le récit présente la famille de Jarjayes, dont le père de famille ne rêve que d'avoir un garçon. Quelle n'est pas sa déception lorsque son épouse met au monde une belle petite fille blonde.

Cependant, cette enfant s'appellera Oscar et sera élevée comme un garçon. Son éducation militaire lui permet de devenir Capitaine de la Garde Royale. Chargée de la protection de Marie-Antoinette, accompagnée de son ami d'enfance André, Oscar verra son monde changer au cours de la Révolution.

 Le manga The Rose of Versailles a été créé par la dessinatrice et écrivaine Riyoko Ikeda en 1972 et compte 14 volumes. Il sera adapté en anime en 1979 sous le nom Lady Oscar. Diffusée pour la première fois en septembre 1986 dans l'émission Récré A2, la série de 40 épisodes deviendra très vite un énorme succès.

Par ailleurs, Jacques Demy, réalisateur des Parapluies de Cherbourg, en tirera une première adaptation live en 1978, en langue anglaise. Produit par Agnès Varda, ce Lady Oscar version cinéma possède aussi une bande originale composée par le regretté Michel Legrand, qui collaborait régulièrement avec le cinéaste.

L'acteur Will Reeve, fils de Christopher Reeve, fera une apparition dans le nouveau Superman

Si vous pensiez avoir tout entendu, Netflix est toujours là pour vous prouver le contraire. C'est de nouveau le cas avec L'Homme aux mille enfants, une série documentaire de quatre épisodes qui s'intéresse à Jonathan Jacob Meijer, un Néerlandais bien décidé à devenir le plus grand géniteur au monde. Mais cette obsession n'est pas sans conséquences.

L'histoire de cet homme est raconté les expériences des familles qui ont croisé sa route pour procréer. Toutes découvrent un individu à première vue charmant mais bien plus inquiétant qu'il n'en est l'air. D'ordinaire, un donneur de sperme ne peut aller au-delà de 25 enfants. Cette limite permet d'éviter les risques de consanguinité si des personnes étaient amener à se rapprocher en ignorant leur lien de parenté.

Aujourd'hui âgé de 42 ans, Jonathan Jacob Meijer a commencé à donner son sperme dès l'âge de 25 ans pour ne jamais s'arrêter. Si ses motivations sont floues, l'homme est considéré comme un escroc qui profite de la confiance des familles.

Le principal intéressé a refusé toute interview pour la série documentaire, mais dans une interview accordée à la radio de la BBC, il affirme que l'enquête est "trompeuse" : "Ils ont délibérément appelé ça L'Homme aux mille enfants alors que ça devrait être "Le donneur de sperme qui a aimé des familles à concevoir avec 550 enfants."

Jonathan Jacob Meijer affirme n'avoir rien fait de mal et indique que "Netflix a fait du beau boulot pour sélectionner cinq familles qui n'étaient pas contentes dans les 225 [qu'il a] aidé." Natalie Hill, productrice déléguée de la série documentaire, rétorque que cette enquête est le fruit de quatre ans de travail et qu'elle a personnellement rencontré entre 45 et 50 familles différentes.

L'homme a reçu l'interdiction de donner son sperme aux Pays-Bas en 2017 après que le pays ait comptabilisé 102 enfants nés dans onze cliniques. Il a continué à donner dans d'autres pays jusqu'en 2023 où une femme a porté plainte contre lui pour le risque de cas d'inceste.

Dans sa déposition, il admet avoir eu entre 550 et 600 enfants. Pourtant, la cour de justice estime ce nombre à 1000 à travers plusieurs continents.

L’Homme aux mille enfants : Netflix sort un documentaire sur une histoire incroyable

Si vous pensiez avoir tout entendu, Netflix est toujours là pour vous prouver le contraire. C'est de nouveau le cas avec L'Homme aux mille enfants, une série documentaire de quatre épisodes qui s'intéresse à Jonathan Jacob Meijer, un Néerlandais bien décidé à devenir le plus grand géniteur au monde. Mais cette obsession n'est pas sans conséquences.

L'histoire de cet homme est raconté les expériences des familles qui ont croisé sa route pour procréer. Toutes découvrent un individu à première vue charmant mais bien plus inquiétant qu'il n'en est l'air. D'ordinaire, un donneur de sperme ne peut aller au-delà de 25 enfants. Cette limite permet d'éviter les risques de consanguinité si des personnes étaient amener à se rapprocher en ignorant leur lien de parenté.

Aujourd'hui âgé de 42 ans, Jonathan Jacob Meijer a commencé à donner son sperme dès l'âge de 25 ans pour ne jamais s'arrêter. Si ses motivations sont floues, l'homme est considéré comme un escroc qui profite de la confiance des familles.

Le principal intéressé a refusé toute interview pour la série documentaire, mais dans une interview accordée à la radio de la BBC, il affirme que l'enquête est "trompeuse" : "Ils ont délibérément appelé ça L'Homme aux mille enfants alors que ça devrait être "Le donneur de sperme qui a aimé des familles à concevoir avec 550 enfants."

Jonathan Jacob Meijer affirme n'avoir rien fait de mal et indique que "Netflix a fait du beau boulot pour sélectionner cinq familles qui n'étaient pas contentes dans les 225 [qu'il a] aidé." Natalie Hill, productrice déléguée de la série documentaire, rétorque que cette enquête est le fruit de quatre ans de travail et qu'elle a personnellement rencontré entre 45 et 50 familles différentes.

L'homme a reçu l'interdiction de donner son sperme aux Pays-Bas en 2017 après que le pays ait comptabilisé 102 enfants nés dans onze cliniques. Il a continué à donner dans d'autres pays jusqu'en 2023 où une femme a porté plainte contre lui pour le risque de cas d'inceste.

Dans sa déposition, il admet avoir eu entre 550 et 600 enfants. Pourtant, la cour de justice estime ce nombre à 1000 à travers plusieurs continents.

Bande-annonce de To The Moon, avec Scarlett Johansson et Channing Tatum

Cet été, Scarlett Johansson et Channing Tatum se donnent la réplique pour la toute première fois dans la comédie To The Moon, à voir au cinéma dès le 10 juillet. Si l’interprète de Black Widow et la star de Magic Mike étaient tous deux à l’affiche du film Ave, César ! des frères Coen en 2016, ils n’avaient encore jamais partagé de scènes ensemble, mais c’est désormais chose faite !

Le duo nous fait voyager au cœur des années 60, alors que la course à l’espace entre les États-Unis et la Russie bat son plein. Chargée de redorer l'image de la NASA auprès du public, l'étincelante Kelly Jones, experte en marketing, va perturber la tâche déjà complexe du directeur de la mission, Cole Davis.

Lorsque la Maison-Blanche estime que le projet est trop important pour échouer, Kelly Jones se voit confier la réalisation d'un faux alunissage en guise de plan B, et le compte à rebours est alors vraiment lancé…

Réalisé par Greg Berlanti (Love, Simon, Bébé mode d'emploi), qui s’est également illustré du côté du petit écran en développant l’univers sériel de l’Arrowverse (Arrow, Flash, Supergirl…), ce film s’intéresse aux coulisses du fameux premier pas sur la Lune.

“L’inspiration derrière cette histoire était de créer un film original, amusant et intelligent autour d’une question : le gouvernement américain aurait-il pu ou non simuler l’alunissage d’Apollo 11, qui reste à ce jour l’événement télévisé en direct le plus regardé de l’histoire du monde, et qui est devenu depuis l’une des théories du complot les plus discutées,” explique le réalisateur dans une interview au magazine People.

Scarlett Johansson et Channing Tatum sont accompagnés à l’écran par Woody Harrelson (Larry Flynt), Jim Rash (Community), Nick Dillenburg (Orange Is the New Black), Peter Jacobson (Dr House) et Anna Garcia.

Retrouvez-les dans la comédie To The Moon dès le 10 juillet au cinéma.

03 juillet 2024

Hugh Jackman se souvient de son audition ratée pour Wolverine

En revenant dans le costume de Logan/Wolverine, cet été au cinéma, Hugh Jackman réalise le rêve de Ryan Reynolds, l'interprète de Deadpool à ses côtés, et il fête au passage ses 25 ans d'incarnation du mutant griffu. Une longévité exceptionnelle au sein des adaptations de comics Marvel.

Pour patienter jusqu'à la sortie de Deadpool et Wolverine, Entertainment Weely a interviewé le duo, ainsi que le réalisateur du blockbuster, Shawn Levy, et le producteur qui dirige la branche super-héroïque de Disney, Kevin Feige. L'occasion pour hugh Jackman de se remémorer son arrivée dans la saga, et dans ce rôle qui a bouleversé sa carrière.

Bryan Singer, il est devenu indissociable de ce personnage à la force surhumaine, mais au départ, rien n'était gagné. Pire, le tournage avait commencé sans lui, avec un autre acteur à sa place !

Au fil de la saga, Wolverine a connu des hauts (X-Men et sa suite directe, adorés par le public, son caméo rigolo dans Le Commencement avant de revenir pour de vrai dans la suite, Days of the Future Past) et des bas (son premier film en solo), et l'on croyait son aventure au cinéma bouclée avec Logan, le drame de James Mangold acclamé par les spectateurs en 2017. De plus en plus musclé au fil de ses incarnations, Jackman a apporté à son personnage une certaine profondeur, faisant de lui l'un des plus populaire des super-films, tous studios confondus. Si bien qu'on a aujourd'hui du mal à imaginer Dougray Scott à sa place...

Pourtant, en 1999, c'est bien ce comédien brittannico-américain qui avait été choisi pour interpréter Wolverine. A peine repéré dans Deep Impact, il avait été engagé par Singer pour son blockbuster, mais à l'époque, il a été rappelé par Tom Cruise sur le plateau de Mission : Impossible 2, de John Woo. Un film à gros budget, là aussi, concurrent direct de X-Men puisque produit par la Paramount et non la 20th Century Fox. Obligé par son contrat de boucler les prises de vue en tant qu'adversaire d'Ethan Hunt, il a été forcé d'abandonner Wolverine alors que le tournage avait déjà démarré.

Hugh Jackman raconte avoir été appelé en catastrophe à Toronto, pour vivre une audition des plus étranges : le scénariste Tom Desanto avait été chargé de lui faire lire une scène clé du film dans une caravane, pendant que Singer filmait des séquences de X-Men qui n'incluaient pas Wolverine.

"Il n'arrêtait pas de me dire : 'Plus doucement... Parle plus doucement... Encore un cran en dessous...' A la fin je ne m'entendais presque plus !, se souvient Jackman. Je pouvais sentir qu'il se disait : 'Mais pourquoi je me retrouve sur l'heure de mon déjeuner à auditionner ce mec pour un rôle qu'on a déjà casté ?' Il était hors de lui."

Kevin Feige, qui était alors assistant de production sur X-Men, détaille de son côté qu'en coulisses, sa boss Laurent Shuler Donner poussait pour que Hugh soit choisi pour interpréter Logan.

"On avait du mal à trouver notre Wolverine, avoue-t-il. Lauren avait très envie d'engager cet acteur australien, qui avait initialement été rejeté pour le rôle. Dans mon souvenir, on lui avait dit non en grande partie parce qu'il était trop grand. Wolverine est parfois décrit comme un petit mutant dans les comics. C'est un fait, il n'est pas grand. Mais ils étaient tous au désespoir (suite au départ de Scott, ndlr)."

Après cette lecture, Hugh Jackman précise être reparti prendre l'avion découragé, persuadé de ne pas avoir le rôle. Feige fut alors chargé de le ramener à l'aéroport, mais plutôt que de le déposer directement, il lui a proposé d'aller manger, en compagnie du scénariste avec qui son entretien s'était mal déroulé. "Je ne voulais pas le laisser là, tout seule dans le froid !", assure Feige.

"Je lui ai dit : 'Kevin, on sait tous que je n'aurai pas ce rôle. Tu n'es pas obligé de m'inviter à dîner.', raconte ensuite Jackman. Mais non, il a insisté, on s'est assis et on a mangé ce steak, puis il m'a raccompagné à l'aéroport. Je n'oublierai jamais ce geste. C'était vraiment adorable de sa part. Même si je pensais à l'époque que je ne le reverrais jamais..."

Une fois X-Men sorti, et donc la carrière super-héroïque de Jackman lancée, il a fallu attendre des années avant qu'il ne puisse refaire équipe avec Feige. Car ce dernier fut chargé de chapeauter les adaptations de comics Marvel pour Disney pendant que Jackman était devenu une star estampillée Marvel... mais chez la Fox. Le rachat de cette firme par le studio aux grandes oreilles, en 2017, a permis à Ryan Reynolds de les réunir, après deux opus à succès où il passait son temps à vanner/spoiler/jalouser Logan -entre deux autocritiques bien senties, d'ailleurs.

L'insistance de Reynolds a précisément porté ses fruits en 2019, quand l'homme qui avait cartonné grâce aux Avengers, Iron Man, Gardiens de la Galaxie, Black Panther et confrères, a pu officiellement intégrer les personnages de chez Fox-Marvel au sein de son écurie Disney. Petit à petit, des caméos ont été rendus possibles (le professeur X de Patrick Stewart dans Doctor Strange 2, par exemple), puis Deadpool 3 a été annoncé en grandes pompes par le duo de stars, avec évidemment une bonne dose de second degré.

Huit ans après la sortie du premier Deadpool, voilà "The Merc With a Mouth" concrètement de retour sur grand écran, toujours dans une comédie d'action pour adultes (R-Rated), mais produite par Kevin Feige et accompagné de son meilleur ennemi aux griffes d'adamantium.

Les 7 Samouraïs revient au cinéma dans une version intégrale

 Grand classique de l'Histoire de cinéma, Les Sept Samouraïs revient au cinéma le 3 juillet dans sa version intégrale 4K grâce au distributeur The Jokers. Réalisé par le maestro Akira Kurosawa en 1954, le film se déroule dans le Japon médiéval de la fin du 16ème siècle.

La tranquillité d’un petit village japonais est troublée par les attaques répétées d’une bande de pillards. Sept samouraïs sans maître acceptent de défendre les paysans impuissants. Cette ressortie a été lancée pour fêter les 70 ans du long-métrage, dont l'influence continue d'infuser dans l'esprit de nombreux cinéastes, dont Quentin Tarantino, Clint Eastwood, George Lucas, Martin Scorsese ou Steven Spielberg.

"Quatorzième film de Kurosawa, c’est celui où il décide, pour la première fois, de parler de cette période des guerres civiles qui ravagent le Japon du XVIe siècle. C’est une époque qui le fascine car, selon lui, c’est le dernier siècle où l’individu peut choisir son destin", explique Catherine Cadou, réalisatrice du docuementaire Kurosawa, la voie.

"Chaque fois que je tourne un film, qu’il s’agisse d’un film d’action, d’une comédie ou d’un film de guerre, je regarde Les Sept Samouraïs. Je demande à mon chef-opérateur de regarder Les Sept Samouraïs, et aussi au chorégraphe. Pour tous mes films, même pour un film comme Mission Impossible 2, je me réfère à ce film. Les Sept Samouraïs est un film inoubliable !", a souligné le cinéaste John Woo.

Les Sept Samouraïs est sorti pour la première fois dans l'Hexagone le 2 décembre 1955. L'oeuvre a été récompensée par le Lion d'argent au Festival de Venise de 1954 et a été nommée aux Oscars pour ses décors et ses costumes. Noté 4,6 sur 5 par la presse, le long métrage est l'un des films japonais les plus célèbres au monde.

Le long-métrage marque la 7ème collaboration d'Akira Kurosawa avec son acteur fétiche, le légendaire Toshirô Mifune. Au total, les deux hommes travailleront ensemble à seize reprises, notamment sur les plateaux de Rashomon (1950), Le Château de l'araignée (1957), La Forteresse cachée (1958) ou Yojimbo (1961).

D'une durée initiale de 3h20, Les Sept Samouraïs a été largement coupé lors de sa sortie originelle en Europe et aux Etats-Unis pour atteindre les 2h10, perdant ainsi une partie de son sens et devenant un véritable western. Le montage original du film n'est sorti qu'en 1980 en France. Le 3 juillet, le public pourra profiter d'une version intégrale 4K d'une durée de 3h26 !

Le tournage des Sept Samouraïs n'a pas été de tout repos pour Akira Kurosawa et son équipe. Les prises de vues ont débuté en mai 1953 et ont dû s'étaler sur quasiment un an. Pendant longtemps, le long-métrage a été le plus cher de l'Histoire du cinéma japonais.

Au départ, le tournage ne devait durer que 71 jours ; bien évidemment, cela n'a pas suffi pour mettre en boîte cette gigantesque fresque. L'étalement du tournage a notamment permis à Kurosawa de filmer des scènes de combat sous des pluies diluviennes. Si ces séquences sont éblouissantes à l'écran, l'équipe a été mise à rude épreuve, devant faire face à de nombreuses intempéries.

De plus, 5 lieux principaux avaient été déterminés pour les prises de vues, un vrai défi pour l'équipe, notamment celle de la décoration. Par ailleurs, Akira Kurosawa entrait souvent en conflit avec les responsables de la société de production Toho, qui finançait le projet. Le réalisateur dû s'expliquer en personne devant ses producteurs qui souhaitaient arrêter le tournage.

"Il arrivait toujours quelque chose. Nous n’avions pas assez de chevaux ; il pleuvait tout le temps. C’était exactement le type de film qu’il était impossible de faire dans ce pays", avait confié le perfectionniste Akira Kurosawa.

"Je pense que Kurosawa a beaucoup inspiré ou influencé mon cinéma. Pour représenter l’espace il est le meilleur en termes de mise en scène", a indiqué le sud-coréen Bong Joon-Ho, oscarisé pour Parasite.

De son côté, Alejandro González Iñárritu, oscarisé pour The Revenant, ne tarit pas d'éloge sur le cinéaste japonais : "Pour moi c’est Kurosawa qui a rompu définitivement la narration linéaire. Et je crois que nous tous, réalisateurs, qui jouons avec cela, lui sommes redevables."

Si vous n'avez jamais vu Les Sept Samouraïs, foncez le voir lors de cette sortie exceptionnelle dès le 3 juillet !

Non, Eddie Murphy n'est pas le Flic de Beverly Hills

Le Flic de Beverly Hills, c'est d'abord une musique entêtante restée dans les mémoires, un film qui fête cette année ses 40 ans et celui qui a fait d'Eddie Murphy une star incontournable du rire et de la décontraction à l'écran. Et pourtant, il se pourrait que le titre du film ne parle tout simplement pas de lui.

Son personnage, Axel Foley, est un policier insubordonné de Detroit. Lorsque son ami Mikey Tandino, fraîchement revenu de Beverly Hills, est abattu de sang froid pour une sombre histoire de bons au porteur allemand. Foley part officiellement en vacances à Beverly Hills mais officieusement, se met en quête d'éclaircir les raisons du décès de son ami Tandino.

Quelques temps après avoir débarqué à Beverly Hills, Axel Foley, présente son collègue Billy Rosewood (joué par Judge Reinhold) à son amie Jenny (Lisa Eilbacher) :

"C'est mon grand ami Billy Rosewood. Billy est un flic de Beverly Hills."

Si Axel Foley est de facto un flic "à" Beverly Hills, celui qui est "de" Beverly Hills est bien Rosewood. Et comme le souligne Slash Film, si Axel Foley est le moteur de l'action et que la tête d'affiche du film est évidemment son interprète Eddie Murphy, le personnage possédant l'arc narratif et changeant le plus au cours du long métrage est bien Billy Rosewood. C'est un vrai flic de Beverly Hills, d'abord méfiant envers Axel, puis apprenant petit à petit à suivre ses conseils.

Il se rend compte que Foley est un bon policier - il empêche notamment le braquage d'un club de strip-tease - et qu'il a un instinct implacable et aussi du courage. Des capacités que Billy apprend à développer durant le film, allant jusqu'à sauver la vie d'Axel lorsqu'il est détenu par le contrebandier Maitland. A la fin, il a également appris à se détendre et accepte de boire un verre alors qu'il est en service. Un dernier pas dans son apprentissage. Foley a été celui qui lui a ouvert de nouveaux horizons professionnels et même personnels.

A noter que Rosewood sera d'ailleurs présent dans les trois suites du film, y compris le quatrième opus, Axel F., qui sort demain sur la plateforme Netflix, avec Eddie Murphy bien sûr de retour dans la peau du célèbre flic de Beverly Hills... et cette fois, il sera le flic du titre !

Netflix : Ben Affleck et Matt Damon refont équipe pour un thriller sur la plateforme

Netflix s'entoure de Ben Affleck et Matt Damon pour son prochain long métrage d'envergure. Intitulé RIP, le film est décrit comme un "thriller criminel" selon Deadline mais les grandes lignes de l'intrigue restent encore inconnues. La plateforme a remporté la mise alors que plusieurs studios se disputaient les droits du projet.

RIP sera écrit et mis en scène par Joe Carnahan, réalisateur de Narc et Mi$e à prix dans lequel apparaissait déjà Ben Affleck. Le thriller est produit par la société de la star et de Matt Damon, Artists Equity.

Il y a plusieurs mois, un autre projet Netflix, Animals, était annoncé avec les deux acteurs, cette fois réalisé par Ben Affleck lui-même. Ce dernier, pris par la suite de Mr. Wolff 2 dans laquelle il reprend son rôle, a dû mettre le développement du film sur pause.

La dernière fois que le duo inséparable s'est donné la réplique à l'écran, c'était en 2023 dans Air - sorti directement sur Prime Video en France. Un biopic sur le partenariat historique entre la star du basket Michael Jordan et Sonny Vaccaro, le directeur du marketing sportif de chez Nike.

En 1998, Matt Damon et Ben Affleck, respectivement âgés de 27 et 25 ans, ont remporté l'oscar du meilleur scénario pour le film Good Will Hunting de Gus Van Sant avec Robin Williams.

Si RIP ne dispose pas encore de date de sortie, le thriller pourrait débarquer en 2026 sur Netflix.

NCIS : Wilmer Valderrama (Nick Torres) imagine déjà la mort de son personnage

Les téléspectateurs le savent : dans NCIS, aucun personnage n’est jamais à l’abri. Au fil de ses 21 années d’existence, la série policière culte a connu de nombreux départs plus ou moins violents. Qui n’a pas été traumatisé par la mort de Kate dans le final de la saison 2 ? Conscient que leur avenir dans NCIS n’est pas garanti, certains comédiens s’imaginent déjà comment pourrait finir leurs personnages.

A l’occasion du Festival de télévision de Monte Carlo de 2024, Wilmer Valderrama, l’interprète de Nick Torres, s’est imaginé comment il aimerait mourir à l’écran. “Comme Denzel Washington dans Training Day, il suffit de mourir", a-t-il ainsi confié.

"Le détective Alonzo Harris (incarné par Denzel Washington) a une scène de mort emblématique dans le film où il est abattu par la mafia russe dans une scène incroyablement violente.” Le comédien a cependant tenu à ajouter qu’il pense que Nick Torres mérite plutôt une “vraie mort de héros, en défendant sa famille d’une manière ou d’une autre.”

Que les fans de NCIS se rassurent, cette déclaration n’augure en rien la fin du personnage de Nick Torres. Wilmer Valderrama sera en effet bel et bien de retour dans la saison 22 de la série policière, qui sera diffusée à la rentrée sur CBS.

Malheureusement, rien n’est moins sûr pour Katrina Law, l’interprète de Jessica Knight. Dans le final de la saison 21, la jeune femme acceptait un poste de responsable de la formation REACT à Camp Pendleton, à l'autre bout du pays.

Pour le moment, ni la comédienne, ni Steven D. Binder, le showrunner de NCIS, n’ont confirmé le retour du personnage pour la saison prochaine. “Nous avons planté une petite graine…” avait ainsi expliqué Steven D. Binder à nos confrères de TVLine. Faut-il commencer à s’inquiéter ? Réponse dans les prochains mois.