Disney+ : bande-annonce de la série Percy Jackson

La dernière fois que le personnage de Percy Jackson apparaissait sur les écrans, c'était en 2013 dans La Mer des monstres, la suite du premier volet sorti trois ans plus tôt.

Aujourd'hui, exit Logan Lerman, le héros de la saga littéraire est interprété par un nouvel acteur - Walker Scobell - et revient en série, sur Disney+. Prévu pour cette fin d'année, le programme de 8 épisodes se dévoile à travers une bande-annonce.

Les images semblent plutôt fidèles aux livres, mélangeant ainsi l'aventure épique sur fond de mythologie à un récit d'apprentissage. C'est également l'occasion d'en découvrir plus sur les créatures, dont Médusa qui apparaît furtivement.

Percy Jackson, un garçon de 12 ans, fils de Poséidon, doit apprendre à gérer sa condition de mi-humain mi-dieu en intégrant un camp pour des jeunes comme lui. Accompagné de ses deux amis, un satyre nommé Grover et Annabeth, la fille d'Athéna, il va embarquer pour sa première mission : retrouver l'éclair de Zeus qui a été volé.

Insatisfait des adaptations cinématographiques, l'auteur des romans, Rick Riordan, participe activement à la conception de ce programme. Il cosigne le scénario et occupe le rôle de producteur.

Il est encore trop tôt pour spéculer sur le futur de la série - tout dépendra de son succès -, mais Disney pense déjà à un plan de cinq saisons - chacune adapterait un livre de la saga.

Percy Jackson et les Olympiens, le 20 décembre sur Disney+.

The Crown fait polémique sur Netflix : pourquoi ces deux scènes de la saison 6 avec Diana font réagir ?

Cela fait 6 saisons que Peter Morgan et son armada de scénaristes / historiens nous racontent l’histoire de la Reine Elizabeth II, de son arrivée au trône à l’âge de 25 ans à ses dernières années de règne.

Plébiscitée pour son écriture, sa mise en scène et son jeu d’acteurs, The Crown a très souvent été applaudie pour sa reproduction et sa fidélité à divers événements historiques.

Mais alors que les saisons avancent et que les événements racontés dans la série se rapprochent de nous, The Crown se perd. Plus que jamais, elle entre dans l’intimité de ses personnages et imagine des discussions qui ont eu lieu dans le cadre privé. Et quand ça touche à une figure aussi appréciée que Diana, ça coince pour certains.

Il suffit de voir le tollé que s’est pris Netflix et son showrunner Peter Morgan il y a quelques semaines, quand un tabloïd bien informé révélait que la saison 6 allait faire revenir Diana sous forme de fantôme. Une information rapidement confirmée par Morgan, qui est venu nuancer les choses dans une interview donnée à Variety :

“Je n’ai jamais imaginé Diana comme un fantôme dans le sens traditionnel du terme. C’était pour montrer qu’elle continue de vivre dans l’esprit de ceux qu’elle a laissés derrière. Diana était quelqu’un d’unique, j’imagine que c’était ma manière à moi de la représenter d’une manière unique. Elle mérite un traitement narratif spécial.”

Si vous ne regardez pas The Crown ou si vous vous êtes arrêtés en cours de visionnage, alors vous n’avez probablement pas vu l’épisode 3 de la saison 6, en particulier les deux scènes qui dérangent.

L’action se déroule lors de l’organisation des funérailles de l’ancienne princesse Diana. Alors que Charles (Dominic West) est dans l’avion pour ramener la dépouille de son ex-épouse, Elizabeth Debicki apparaît face à lui et lui déclare - entre autres - ces quelques mots :

“Merci d’avoir été ainsi à l'hôpital. Brisé, sans filtre. Et tellement beau. J’emporterai ce souvenir. Je vous aimais tellement. D’un amour profond.”

Une scène de dialogue et quelques mots échangés qui auraient pu être magnifiques si la série n’avait pas mis en avant dans les deux dernières saisons la relation très compliquée qu’ont eu Diana et Charles jusqu’à leur divorce.

Ce choix scénaristique a logiquement été approuvé par Netflix et par son interprète principale, Elizabeth Debicki. Au micro de Deadline lors de l’avant-première américaine de la saison 6, l’actrice a expliqué que c’était pour elle une manière d’aborder le deuil :

“Comprendre ce qu’est la perte d’un proche est quelque chose de tellement difficile. La façon dont Peter a imaginé cela est à la fois belle et pleine de sens”.

La presse a aussi réagi à la seconde scène avec Diana, impliquant cette fois la Reine Elizabeth II (Imelda Staunton). Dans cette séquence, la monarque est en plein doute sur la position qu’elle doit adopter face à la mort de son ex-belle-fille.

Et dans le script de The Crown, c’est le fantôme de l’ancienne membre de la famille royale qui la convainc de se rendre à Londres pour y faire une allocution. Un sujet particulièrement délicat donc.

Chicago Fire : l'actrice Kara Kilmer annonce son départ

Comme précédemment révélé, Chicago Fire sera bel et bien de retour pour une saison 12. Hélas, cette bonne nouvelle s’accompagne aujourd’hui d’une annonce qui va attrister les fans de la série de NBC (la chaîne qui diffuse le show aux Etats-Unis) : l’une des membres de l’équipe de pompiers s’apprête en effet à laisser son équipement définitivement au vestiaire !

Kara Killmer va malheureusement quitter Chicago Fire… Comme le rapporte le media américain spécialisé Variety, celle qui se glisse dans la peau de Sylvie Brett figurera encore au générique du drama durant la première partie de la douzième saison. En revanche, on ignore dans combien d’épisodes exactement la comédienne interviendra.

La principale intéressée a rejoint le casting de Chicago Fire dans la saison 3 et a joué dans 193 épisodes depuis ! Kara Killmer a également repris son rôle dans les autres séries dérivées de la franchise Chicago telles que Chicago Med et Chicago Police Department.

Dans les intrigues de Chicago Fire, Brett a une relation avec Matt Casey. Ce dernier est interprété par Jesse Spencer mais le comédien a fait le choix de se retirer de la série au terme de la saison 10. Il est néanmoins revenu ponctuellement au cours de la saison 11.

Dans les dernières scènes de cette onzième salve, Casey a d'ailleurs demandé Brett en mariage ! Or, le héros vit à présent dans un autre état… Cela pourrait donc laisser supposer que Brett suivra son futur époux et quittera ainsi Chicago ! Les paris sont lancés…

Une chose est en tout cas certaine, après des mois de grève, les scénaristes de Chicago Fire ont enfin commencé l’écriture des prochaines aventures des soldats du feu le 4 octobre dernier. La reprise du tournage est prévue dans la semaine du 27 novembre… avec le retour de Taylor Kinney dans la peau de Kelly Severide ! A suivre.

Astrid et Raphaëlle : France 2 bouscule la diffusion de la saison 4 dès ce soir

C’est le vendredi 10 novembre que le duo Astrid et Raphaëlle a fait son grand retour à la télévision à l’occasion de la diffusion des deux premiers volets de la saison 4. Toujours menée par Sara Mortensen et Lola Dewaere, cette nouvelle salve d’épisodes voit les deux enquêtrices faire face à de nouveaux défis.

Astrid doit gérer l'arrivée dans son quotidien bien organisé de Niels, son demi-frère âgé de seulement 7 ans, qui va s’avérer très envahissant. Comment va-t-elle faire face à ce petit garçon alors qu’elle tente de construire une relation de couple de Tetsuo ?

De son côté, Raphaëlle, qui croyait enfin conclure avec Nicolas, va voir ses plans bouleversés par un malheureux quiproquo, qui va venir rebattre les cartes. L’arrivée de Nora, une nouvelle collègue, va compliquer cet imbroglio sentimental.

Si les fans de la série policière étaient heureux de retrouver tous les vendredis soir les nouvelles enquêtes de ce duo de choc, ils vont devoir prendre leur mal en patience pour découvrir la suite de la saison 4.

France 2 a en effet décidé de bousculer la programmation d’Astrid et Raphaëlle dès ce vendredi 17 novembre. Alors qu’elle avait proposé deux épisodes inédits pour sa première soirée de diffusion, la chaîne a décidé de passer à un épisode inédit par semaine, avant d’enchaîner avec la rediffusion d’un épisode de la saison 3.

Les téléspectateurs devront donc prendre leur mal en patience pour découvrir le final de cette saison 4, qui réserve de nombreuses surprises.

Depuis son lancement en 2019, Astrid et Raphaëlle a toujours rencontré un franc succès auprès des téléspectateurs de France 2 qui se sont très vite passionnés pour la relation entre les deux enquêtrices.

En 2021, les audiences de la saison 2 avaient permis à la série policière de figurer dans le classement des séries françaises les plus vues cette année-là. La saison 3 s’était inscrite dans cette même lignée puisqu’elle était parvenue à réunir en moyenne 5,8 millions de téléspectateurs, pour 28,7% de part de marché. Des scores qui ont permis à Astrid et Raphaëlle de réaliser sa meilleure audience depuis son lancement.

Et cette tendance ne semble pas prête de s'essouffler. La semaine dernière, les deux premiers épisodes ont réuni 5,05 millions de fidèles en moyenne selon Médiamétrie, soit 27% des individus de quatre ans et plus (4+) pour une part de marché de 11,8% auprès des femmes responsables des achats de moins de cinquante ans (FRDA-50).

Des chiffres qui ont donc poussé la chaîne a modifié ses programmes. Pour les plus impatients, la saison 4 d’Astrid et Raphaëlle est d’ores et déjà disponible en avant-première sur la plateforme france.tv.

Retrouvez un nouvel épisode inédit d’Astrid et Raphaëlle ce vendredi 17 novembre à partir de 21h10 sur France 2.

Netflix : un biopic sur un héros méconnu et qui a pourtant changé l'Amérique

Plus de 250 000. C’est le nombre de personnes, en grande partie Afro-américaines, rassemblées dans les rues de Washington le 28 août 1963. Un siècle après l’abolition de l’esclavage, tous marchaient pour défendre les droits civiques des Noirs.

Le point culminant de cet événement, connu comme la plus importante manifestation pacifique des États-Unis, n’est autre que le célèbre discours de l’homme politique Martin Luther King qui commençait par ces mots : “I have a dream”.

Ce moment historique a été raconté et reconstitué de nombreuses fois au cinéma. L’un des derniers exemples remonte au Selma d’Ava Duverney. Bayard Rustin, mis en scène par George C. Wolfe, s’intéresse, 60 ans après, à celui qui était à l’origine de ce rassemblement. Un homme dont le nom est resté pendant longtemps inconnu. Il retrouve aujourd’hui la lumière grâce à ce biopic.

Rebelle dans l’âme, Bayard Rustin n’était pas seulement un militant politique respecté. Il était aussi un homme gay et devait, pour cette même raison, faire face aux nombreuses attaques de ceux qui voulaient décrédibiliser son combat. “Bayard est un homme extraordinaire et les gens doivent le connaître, lance le cinéaste Georce C. Wolfe dans une interview accordée à IndieWire. Leur vie n’en sera que meilleure après ça.”

Netflix

Coécrit par Dustin Lance Black - le scénariste de Milk de Gus Van Sant -, Bayard Rustin est un film plutôt court pour un biopic - à peine 1h50 -, ce qui lui permet d’attaquer frontalement son sujet, sans trop de longueurs, avec un angle bien précis : l’organisation de la marche, envers et contre tous, avec l’aide de Martin Luther King.

La force suprême de ce projet repose sur le talent de Colman Domingo (Euphoria), absolument impressionnant sous les traits du rôle-titre. Une performance qui pourrait l’amener tout droit aux Oscars.

Bayard Rustin est disponible sur Netflix.

Tom Morello condamne ceux qui profitent du conflit israélo-palestinien pour propager l’antisémitisme

Tom Morello fait partie de ceux qui demandent un cessez-le-feu à Gaza. Si le guitariste de Rage Against The Machine dénonce des « crimes de guerre » commis en Palestine, il est clairement tout aussi horrifié par l’antisémitisme qui se propage dans le monde à la suite de ce conflit.

Suivi par près de 950.000 personnes sur X (anciennement Twitter), sa voix porte. C’est donc sur ce réseau social que le musicien a choisi de condamner la recrudescence des attaques contre les personnes de confession juive.

« Il est important de rappeler que les horribles crimes de guerre à Gaza ne sont pas perpétrés par "les juifs" mais plutôt par une administration israélienne de droite particulièrement meurtrière. De nombreux juifs courageux, en Israël et en dehors, condamnent le massacre. Notre combat est contre l’oppression. Il n’y a pas de place pour l’antisémitisme », a-t-il écrit.

Depuis l’attaque terroriste orchestrée par le Hamas le 7 octobre en Israël, plusieurs voix se sont en effet élevées dans l’État hébreu pour dénoncer le gouvernement de Benyamin Netanyahou. Les ministres se font sévèrement interpeller par la population lors de leurs déplacements, comme le relayait le Courrier International le 13 octobre au cours de la visite de la ministre de l’Environnement Idit Silman et du ministre de l’Économie Nir Barkat dans des hôpitaux près de Tel-Aviv. D’après un sondage du Time of Israel publié le 20 octobre, « 80 % des Israéliens déclarent que Netanyahou doit prendre publiquement la responsabilité des failles du 7 octobre ».

Une contestation qui n’est pas nouvelle. Avant l’attaque du Hamas, plusieurs réservistes de l’armée israélienne s’étaient mis en grève au cours de l’été pour protester contre une réforme de la justice voulue par le Premier ministre israélien.

La BBC annonce avoir reçu cinq plaintes contre le comportement de Russell Brand

L’étau se resserre contre Russell Brand. L’humoriste britannique accumule les témoignages et plaintes contre lui pour agressions sexuelles et harcèlement. En septembre, une enquête conjointe du Sunday Times et de l’émission Dispatches de Channel 4 (ancien employeur de l’acteur) a révélé les témoignages de quatre femmes. Elles affirment avoir été agressées sexuellement entre 2006 et 2013. Une des jeunes femmes aurait eu 16 ans au moment des faits. En réponse, Russell Brand a nié avoir eu des relations non consensuelles avec qui que ce soit.

La BBC, qui l’employait entre 2006 et 2008, a depuis diligenté une enquête interne. Il s’avère que deux nouvelles plaintes se sont ajoutées, sans que l’on en sache exactement la teneur, mais selon la chaîne, elles « sont liées à son comportement sur le lieu de travail et ne sont pas de nature sexuelle grave ». Le nombre de plaintes, d’après le média, est de cinq alors que Russell Brand était leur employé. Deux de ces plaintes ont été déposées ces deux derniers mois.

Russell Brand a travaillé pour la BBC à Los Angeles, et comme présentateur pour BBC Radio 2 et 6 Music. Le groupe audiovisuel a fait valoir que les faits reprochés étant anciens, certaines des accusations, comme celle d’avoir utilisé des voitures de la BBC pour conduire des adolescentes chez lui, ne peuvent pas être prouvées. De plus, a ajouté M. Johnston, un responsable de la chaîne, « la BBC ne tenait pas de registre centralisé des plaintes du personnel concernant le harcèlement et les brimades (y compris le harcèlement sexuel) à l’époque. »

Selon lui, « aucune mesure disciplinaire n’a été prise à l’encontre de Russell Brand pendant son engagement avec la BBC de 2006 à 2008, avant son départ de la BBC ». Il a toutefois relevé : « il est également clair, d’après les réactions du public, qu’il y avait une préoccupation plus large concernant le ton et le contenu de certaines émissions de Russell Brand », mais cela ne relève pas de cette enquête.

Banijay UK a également commandité sa propre enquête. En effet, Endemol, la société qui produisait les émissions auxquelles Russell Brand a participé au milieu des années 2000 (Big Brother’s Big Mouth), a été rachetée par la société Banijay en 2020.

D’autre part, une figurante a quant à elle porté plainte contre l’humoriste à New York pour agression sexuelle lors d’un tournage aux Etats-Unis. Du côté de la justice britannique, rien n’a pour l’instant été entrepris. La police de Londres et celle de la Thames Valley poursuivent leurs enquêtes respectives sur le comportement de l’ex-mari de Katy Perry.

Robert Pattinson Robert Pattinson se met à la création de mobilier design

Contrairement à ses collègues vampires, Robert Pattinson n’a pas dormi dans un cercueil… mais sur un bateau pneumatique, à terre, pendant six mois. Et ce n’était certainement pas que la mer lui manquait, mais plutôt les moyens de s’offrir un mobilier digne de ce nom.

« Pendant une période de ma vie, le seul meuble que j’ai eu pendant environ six mois était un bateau gonflable qui me servait à la fois de canapé, de lit et de table à manger », a déclaré l’acteur à Architectural Digest. « Je l’aimais beaucoup, mais il m’a causé beaucoup de problèmes de dos. »

Est-ce suite à cet épisode dont ses lombaires se souviennent, mais toujours est-il que, depuis la fin du tournage de The Batman, il s’est mis à faire des croquis de sofa pour s’occuper.

Un passe-temps qui est récemment devenu… un business. « J’ai commencé à dessiner des meubles qui, selon moi, permettraient aux gens d’interagir de manière ludique et décontractée », a-t-il raconté au magazine.

Le résultat est un canapé presque spatial en velours de lin blanc encadré de deux soucoupes sur les côtés, dont l’une en forme de flageolet, tout en lignes courbes, reflétant de son propre aveu un certain « romantisme ». Le flageolet évoquerait d’ailleurs plutôt une oreille « pour favoriser les conversations intimes tout en étant lui-même un objet de conversation ».

Gage que les temps difficiles sont révolus, le sofa cosy de Robert Pattinson n’entrera pas chez tout le monde. En effet, ce canapé, qu’il a réalisé en collaboration avec la designer Nicole Gordon qui a précédemment redécoré deux de ses maisons, fait tout de même 2,70 m de long pour 1,30 m de profondeur. Il est exposé chez JF Chen à Los Angeles. Le prix n’est pas indiqué, mais il s’agit d’une édition limitée fabriquée sur commande.

En revanche, Robert Pattinson ne compte pas se limiter à un canapé. Il travaille actuellement sur une table et des chaises assorties.

Pete Doherty confie qu’il est très malade et que la mort le guette

Les nouvelles ne sont pas réjouissantes du côté de Pete Doherty. La star des Libertines a fait des confidences plutôt inquiétantes au journaliste Louis Theroux sur son état de santé. « Vous avez devant vous un homme très malade », a-t-il déclaré lors de l’entretien sur BBC iPlayers. « Je l’ai bien amoché ce corps, n’est-ce pas ? Je l’ai bastonné, putain », a-t-il ajouté.

Le musicien a reconnu que des années d’abus de drogues et d’alcool ont eu un impact important sur sa santé. « L’héroïne et le crack… Je suis tombé là-dedans. Puis ce fut la cocaïne, la cigarette et l’alcool, et maintenant c’est le fromage et le saucisson, et le sucre dans le thé… tout cela doit disparaître », ajoute celui qui vit désormais en Normandie avec sa femme, Katia DeVidas et leur fille de six mois.

Pendant une partie de cet épisode de Louis Theroux Interviews sur BBC iPlayer, le chanteur s’est levé pour boire une gorgée d’une bouteille de rhum, avant de se mettre à tousser et à se taper la poitrine. Le leader des Babyshambles explique que ses médecins l’ont mis en garde. « Ils m’ont dit il y a peu de temps : si vous ne changez pas votre alimentation, vous aurez du diabète et des problèmes de cholestérol… La mort me guette, vous voyez ce que je veux dire ? C’est pourquoi j’ai cette canne. »

Ce qui permet à Pete Doherty de tenir bon, ce sont ses trois enfants, notamment la toute dernière âgée d’à peine six mois, Billie-May, qu’il veut voir « grandir et fonder sa propre famille » même s’il pense que rester 25 ans de plus serait « un peu exagéré ».

Quant à ceux qui seraient tentés de prendre ses jeunes années comme exemple à suivre, il le leur déconseille vivement. « Ma vie de consommateur était tellement chaotique… Tu vas en prison, tu bousilles ton corps, tu es fauché, tu perds ta famille et tout ce que tu aimes. Est-ce que ça vaut le coup ? Ce n’est plus de la curiosité, c’est un vrai gâchis », confie-t-il.

S’il est aujourd’hui sobre, Pete Doherty est toujours sous traitement. Il explique prendre, encore maintenant, des médicaments qui empêchent l’héroïne d’agir en cas de rechute. « Peut-être que dans dix ans, je pourrai parler avec fierté de mon abstinence », espère celui qui ne peut pas encore crier victoire.

Les confidences de Jacques Dutronc sur la mort

Il est l’un des monuments de la chanson française. Les Playboys, Les Cactus, Et moi, et moi, et moi, La Fille du Père Noël, J’aime les filles, Il est cinq heures, Paris s’éveille, L’Opportuniste, Fais pas ci, fais pas ça, Le petit jardin, Gentleman cambrioleur, Puisque vous partez en voyage (avec Françoise Hardy), Je n’suis personne (avec Thomas Dutronc)... : on ne compte plus les tubes de Jacques Dutronc.

À 80 ans, le chanteur vient de publier son autobiographie baptisée Et moi, et moi, et moi. L’occasion de revenir sur son incroyable carrière. "J'ai raconté le plus simplement possible ce qui m'est arrivé. Je ne voulais pas du tout être chanteur, musicien peut-être à la limite", a notamment expliqué le père de Thomas Dutronc au cours d’un entretien accordé à RTL, jeudi 16 novembre.

Lors de cet entretien, Jacques Dutronc a également évoqué son allure atypique qui est devenue sa marque de fabrique. "Il fallait que les gens me cataloguent comme je ne sais quoi. Désinvolte peut-être oui, alors que c'est faux. Je prenais ça très au sérieux", a expliqué l’ex-mari de Françoise Hardy. "Je sais que ça va se terminer. J'ai dû m'amuser de temps en temps mais c'est dur de s'amuser soi-même. Mon truc c'était de dire que si j'arrive à faire sourire quelqu'un déjà ce sera beaucoup. Il m'est arrivé de chanter de dos, à Biarritz, il n'y avait pas un bruit dans la salle", a continué le chanteur, avant d’abordé des sujets plus intimes, comme sa peur de la mort. "Le silence est très appréciable. On arrive vers la dépression je crois, malgré soi. Vous quittez une salle de 20.000 personnes et d'un seul coup plus personne. La mort arrive, elle plane. On plonge un peu. Je sens qu'elle affûte sa faux. Autour de moi ça dégringole", a-t-il confié. Un témoignage touchant.