La mort de Charlbi Dean à 32 ans avait provoqué l’émoi en août dernier, la jeune femme connaissant le succès critique pour son rôle dans le long-métrage Sans Filtre. Les causes de son décès viennent d’être dévoilées par le bureau du médecin légiste de New York. Celle qui avait commencé sa carrière comme mannequin a succombé à une septicémie bactérienne.
27 décembre 2022
Omar Sy explique pourquoi il est parti vivre aux Etats-Unis
Omar Sy vit à Los Angeles depuis 2012, un choix qui a fait grincer des dents certains, mais que l’acteur ne regrette absolument pas. Et sa décision a été simple à prendre : après le succès du film Intouchables, il avait besoin de tranquillité pour lui, mais surtout pour ses enfants.
« Je suis passé d’Omar et Fred à Omar Sy. Je me suis demandé ce que j’allais pouvoir faire de ce nouveau statut. J’ai eu besoin de protéger mes gosses. De me protéger moi. Alors, j’ai mis de la distance », a confié Omar Sy au magazine Psychologies.
À cette époque, en effet, si l’acteur pouvait difficilement sortir de chez lui sans être reconnu en France, ce n’était pas le cas aux Etats-Unis. C’est donc tout naturellement qu’il a trouvé sa « notoriété plus douce » à vivre de l’autre côté de l’Atlantique.
Au départ, Omar Sy comptait y passer une année avec son épouse, Hélène, et leurs quatre enfants, Selly, Sabah, Tidiane et Alhadji. Douze mois qui se sont transformés en dix ans et un cinquième enfant, Amani-Nour, née en 2017.
« Ça a fonctionné bien mieux que ce qu’on imaginait. Il y avait des opportunités de boulot, on s’y sentait bien, on y trouvait une forme d’apaisement par rapport à ce qu’on venait de vivre en France », ajoute-t-il.
Force est de constater que sa carrière a pris encore plus d’essor une fois installé en Californie. Omar Sy a notamment joué dans X-Men : Days of Future Past, s’est imposé dans la franchise Jurassic World, a tourné sous la direction de Ron Howard dans Inferno, et tout cela en continuant sa carrière en France. Sans oublier la série Lupin pour Netflix, qui est l’un des plus gros succès de la plateforme, aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’international.
Omar Sy a également été inclus dans la liste de 100 personnalités les plus influentes du magazine TIME l’année dernière. Il sera à l’affiche de Tirailleurs le 3 janvier prochain, un film de Mathieu Vadepied qu’il a coproduit.
Le tabloïd The Sun « regrette » une violente chronique contre Meghan Markle
L’heure du mea culpa. Le tabloïd britannique The Sun a dit regretter ce vendredi la publication d’un article du chroniqueur Jeremy Clarkson qui s’en prenait violemment à Meghan Markle et annoncé le retrait du texte de ses archives.
Dans une chronique la semaine dernière, après le deuxième volet de la série documentaire de Netflix consacrée au départ fracassant de la monarchie britannique du prince Harry et son épouse Meghan, accusant notamment la presse de racisme, Jeremy Clarkson exprimait son aversion pour la duchesse de Sussex.
« Je la hais. (…) La nuit, je n’arrive pas à dormir et je reste étendu, grinçant des dents et rêvant du jour où on la fera défiler nue dans les rues de toutes les villes du Royaume-Uni, pendant que la foule criera ''Honte !'' et lui jettera des excréments dessus », écrivait-il. L’article a suscité un nombre de plaintes record (plus de 20.000) auprès du régulateur britannique de la presse et de nombreuses condamnations de personnalités publiques.
Le Sun avait retiré l’article lundi de son site Internet, à la demande de son auteur, lequel avait invoqué sur Twitter « une référence maladroite à (la série) Game of Thrones ». « Cela a été mal pris par de nombreuses personnes. Je suis horrifié d’avoir causé tant de peine et je serai plus prudent à l’avenir », avait-il écrit.
Dans l’une des séquences les plus marquantes de Game of Thrones, un personnage féminin subit une « marche de la honte », où elle est forcée de déambuler nue dans les rues pendant que les gens lui jettent des ordures.
« Les opinions des chroniqueurs leur appartiennent, mais en tant qu’éditeur, nous réalisons qu’avec la libre expression vient la responsabilité », a écrit le journal ce vendredi sur son site. « Nous, au Sun, regrettons la publication de cet article et sommes sincèrement désolés », poursuit le tabloïd, qui explique que le texte a été retiré de son site et de ses archives. Ce n’est pas la première fois que Jeremy Clarkson s’illustre par des propos outranciers ou provocateurs.
En 2015, il avait été évincé de l’émission automobile Top Gear de la BBC après avoir agressé physiquement et verbalement un producteur. Avant cela, il avait déjà suscité maintes polémiques et a été accusé de sorties racistes.
Après son renvoi de la BBC, il a reformé le trio qui avait fait le succès de Top Gear avec ses acolytes James May et Richard Hammond sur Amazon Prime, où le présentateur de 62 ans a également une émission qui suit ses aventures en tant qu’agriculteur.
Black Panther 2 devait être une histoire de filiation père-fils
Dans un long article consacré à "la suite de Black Panther qui n'a jamais existé", The New York Times dévoile quels étaient les plans du scénariste et réalisateur Ryan Coogler et de son co-auteur Joe Robert Cole avant la disparition soudaine de la star de la saga, Chadwick Boseman, en août 2020. Ils révèlent que le script de Wakanda Forever était déjà bien avancé quand le comédien a succombé à un cancer du côlon, à seulement 43 ans : "On aurait raconté une histoire de filiation père-fils, racontée du point de vue du papa, car le premier film avait ce type de construction, mais narrée d'après la perspective des fils. Dans ce scénario, T'Challa était un père ayant vécu durant 5 ans loin de la vie de son fils. La première séquence aurait été animée, on aurait entendu Nakia (Lupita Nyong'o) parlant à Toussaint. Elle lui aurait dit : 'Raconte-moi ce que tu sais sur ton père', mais là on aurait réalisé qu'il ne sait pas qu'il est le Black Panther. Il ne l'a jamais rencontré, et Nakia s'est remariée avec un gars haïtien. A cet instant, on aurait coupé au 'blip', et montré la première rencontre entre l'enfant et son père."
La disparition de la moitié de la population, événement clé du MCU raconté dans Avengers : Infinity War et Endgame, aurait donc directement impacté l'intrigue de Black Panther 2. T'Challa aurait alors passé les vacances d'été avec son fils Toussaint. "On avait imaginé des scènes folles pour Chad, mec !, poursuit Coogler. Le film aurait raconté son break estival, simplement l'histoire de ce gamin qui va passer du temps avec son papa. Pour son 8e anniversaire, ils font un rituel, ils vont vivre dans le bush, dans la nature. Mais quelque chose se passe et T'Challa doit aller sauver le monde avec son fiston accroché à lui. C'était ça, notre film." La menace serait venue de Namor (Tenoch Huerta Mejía), comme dans la version sortie en novembre au cinéma, mais le rôle de Valentina (Julia Louis-Dreyfus), la directrice de la CIA, aurait été plus important. "En gros, c'était un conflit entre ces trois parties : le Wakanda, les Etats-Unis et le Talokan, conclut Ryan Coogler. Tout cela raconté en grande partie du point de vue de l'enfant."
Ryan Coogler voudrait faire d'autres Black Panther
Interviewé par le New York Times à propos de ce que Black Panther 2 devait raconter avant la mort soudaine de sa star, Chadwick Boseman, qui a succombé à un cancer du côlon à seulement 43 ans en 2020, Ryan Coogler a expliqué qu'il comptait initialement raconter une histoire de filiation entre son héros, T'Challa, et son fils, Toussaint. Une idée qui n'a finalement pas pu être développée comme prévu, même si plusieurs éléments ont été conservés dans le montage final de Wakanda Forever.
Le scénariste (avec Joe Robert Cole) et réalisateur du film ajoute qu'il aimerait réaliser d'autres Black Panther après ses deux premiers opus sortis au cinéma en 2018 et en novembre dernier. "J'en ferai tant que les gars auront besoin de moi", dit-il au journal avant d'ajouter : "Et j'espère que des gens continueront à faire des films sur le Wakanda longtemps après nous." Coogler avait déjà expliqué avoir discuté de quelques idées avec Kevin Feige à propos d'un troisième volet, mais pour l'instant, rien d'officiel n'a été annoncé par Marvel. Pourtant, Black Panther 2 est un succès : sans atteindre les scores du premier opus, il a tout de même franchi les 800 millions de dollars de recettes sur la planète.
Raven : la descente aux enfers d'un ancien enfant star de Disney
Si Raven’s Home a permis à Raven Symoné et Anneliese van der Pol de retrouver le devant de la scène, un autre acteur a lui récemment fait la Une des journaux dans des circonstances beaucoup plus sordides.
Orlando Brown, qui interprétait le meilleur ami de Raven, Eddie, a en effet été arrêté ce jeudi 22 décembre dans l’Ohio, pour des faits de violences domestiques selon les informations du Hollywood Reporter. D'après le rapport de police, le comédien aurait eu une altercation dans la matinée du 22 avec un membre de sa famille.
Orlando Brown se trouvait chez son frère lorsque la dispute a éclaté. Ce dernier lui aurait crié dessus, avant que le comédien ne brandisse un couteau et un marteau pour le menacer. La police est arrivée à temps et a réussi à se saisir des deux armes.
Selon la victime, Orlando Brown serait sans domicile fixe et résidait à l’endroit de l’altercation depuis environ deux semaines. Le frère du comédien a décidé de porter plainte.
Ce n'est malheureusement pas la première fois qu’Orlando Brown se retrouve derrière les barreaux. Il a déjà été arrêté pour des faits de violences domestiques et de possessions de drogues en Californie, ainsi que pour des menaces de mort en 2014.
23 décembre 2022
Yesterday : Ils font un procès à Universal pour "bande-annonce mensongère"
C'est un précédent aussi aberrant que dangereux : une bande-annonce de film doit-elle être considérée comme une pub à part entière ?
Un juge fédéral américain, Stephen Wilson, vient de trancher en ce sens (via Variety), donnant raison à un dépôt de plainte absolument ubuesque et autorisant la tenue d'un procès. De quoi inquiéter Hollywood et l'industrie des studios, qui peuvent maintenant être poursuivis en vertu des lois contre la publicité trompeuse.
La jurisprudence pourrait ainsi s'appeler Yesterday, le film de 2019 de Danny Boyle, qui raconte un monde sans les Beatles. Deux fans d'Ana de Armas ont loué le film pensant y voir l'actrice de Blonde. Elle apparaissait effectivement dans la bande-annonce et a bel et bien tourné quelques scènes... coupées au dernier moment dans le montage final, après les projections tests.
Furieux et avec le sentiment d'avoir été floués, les deux fans ont donc intenté une action en justice en janvier, alléguant qu'ils avaient loué le film après avoir vu Ana de Armas dans la bande-annonce. Universal souhaitait absolument rejeter un procès, arguant que les bandes-annonces de films ont droit à une large protection en vertu du premier amendement (qui protège en gros la liberté d'expression). Les avocats du studio ont fait valoir qu'une bande-annonce est une "œuvre artistique et expressive" qui raconte une histoire de trois minutes véhiculant le thème du film, et doit donc être considérée comme un discours "non commercial".
Mais le juge a rejeté cet argument ce jeudi, concluant qu'une bande-annonce est un discours commercial et, de fait, soumise à la loi californienne sur la publicité mensongère et à la loi sur la concurrence déloyale de l'État. Un procès aura donc lieu !
"Universal a raison de dire que les bandes-annonces impliquent une certaine créativité et une certaine discrétion éditoriale, mais cette créativité ne l'emporte pas sur la nature commerciale d'une bande-annonce. À la base, une bande-annonce est une publicité conçue pour vendre un film en offrant aux consommateurs un aperçu du film" estime le juge Wilson.
Universal conteste et fait valoir que cela fait des décennies que les bandes-annonces comportent des scènes qui sont ensuite coupées, citant Jurassic Park en exemple. Ce classement des trailers en discours commercial pourrait ouvrir la porte à un défilé de poursuites judiciaires de la part de cinéphiles mécontents, s'inquiète le studio, qui craint de voir une foule de fans les attaquer, affirmant subjectivement qu'un film n'est pas à la hauteur des attentes créées par la bande-annonce !
"Selon le raisonnement des plaignants, une bande-annonce pourrait potentiellement être soumise à litige, chaque fois qu'un spectateur prétendrait être déçu de savoir si et combien de personnes ou de scènes qu'il a vues dans la bande-annonce sont bien dans le film au bout du compte. Ou juste si le film s'inscrit bien dans le genre auquel ils prétendaient s'attendre etc..."
Le juge Wilson ne l'entend pas de cette oreille et argue que la loi sur la publicité mensongère ne s'appliquera que lorsqu'une "partie importante" de "consommateurs raisonnables" pourra être induite en erreur. "La décision de la Cour se limite aux représentations indiquant si une actrice ou une scène est dans le film, et rien d'autre", écrit le juge, estimant que sur la base de la bande-annonce de Yesterday, il était plausible que les spectateurs s'attendent à y voir Ana de Armas.
Pour mémoire, l'actrice devait jouer une amoureuse que croisait le héros, joué par Himesh Patel, sur le talk-show de James Corden, et durant lequel il lui jouait une sérénade avec la chanson des Beatles "Something". Or, la jeune femme a été coupée car le public - lors des projections tests - n'aimait pas l'idée que le héros s'éloigne trop de son amoureuse principale - jouée par Lily James.
Suite à cette décision de justice et en attendant le procès, les studios hollywoodiens devront faire attention : désormais les scènes présentes dans une bande-annonce (a minima les acteurs et actrices) devront bien être incluses dans la version finale du film présenté au public ! Les plaignants réclament, eux, 5 millions de dollars de dédommagements...
À voir sur Disney+ du 23 au 29 décembre
Séries Originales
Mercredi 28 décembre :
Trésors perdus : le secret de Moctezuma – saison 1, épisode 4
Willow – saison 1, épisode 6
Ajouts au catalogue
Vendredi 23 décembre :
Avalonia, l’étrange voyage
Star Wars : L'Ascension de Skywalker
Mercredi 28 décembre :
Encanto en live
The Deep End – saison 1
Gannibal – saison 1, épisodes 1 et 2
Netflix : le partage de mot de passe en 2023, c'est fini
Netflix y réfléchit sérieusement depuis le début de l'année 2022 et cela va devenir une réalité. La plateforme va mettre fin au partage de mot de passe en 2023, selon le Wall Street Journal. Si vous profitez du compte Netflix d'un ami pour regarder les séries et les films - comme le récent Glass Onion -, vous n'allez bientôt plus pouvoir le faire.
Le partage de compte est un problème majeur pour Netflix que la compagnie a répéré dès 2019. Depuis, la société tente d'y remédier et essaie de trouver des solutions, sans altérer la pratique des consommateurs.
Mais les abonnés ont eu droit à un temps de sursis avec la période de crise sanitaire. Maintenant que la crise est passée et que Netflix subit une importante perte d'abonnés, les dirigeants de la plateforme se concentrent à nouveau sur ce problème.
Le Wall Street Journal estime que plus de 100 millions de spectateurs Netflix utilisent les mots de passe d'amis ou de membres de leur famille, sans avoir leur propre compte. Pour relancer sa croissance, notamment sur le marché américain, Netflix va demander à aux personnes qui utilisent les mots de passe des autres de payer un supplément pour pouvoir le faire.
Dès le début de l'année 2023, le géant américain devrait appliquer cette règle en vérifiant les adresses IP, les identifiants d'appareils et en surveillant les activités des comptes. Pour faire face aux critiques négatives du public, Netflix compte sévir progressivement.
La plateforme a déjà effectué des tests dans des pays d'Amérique latine en invitant les "squatteurs" à saisir un code de vérification envoyé au propriétaire principal du compte. Ce code est à saisir dans les 15 minutes, sinon il leur faudra payer un supplément.
Même s'il y a eu des plaintes, les personnes ont toujours choisi de payer pour le partage du compte. On ne sait pas encore s'il s'agira d'une stratégie définitive pour Netflix mais une chose est sûre, la plateforme n'autorisera plus les partages de mot de passe l'année prochaine.