07 septembre 2021

La Casa de Papel sur Netflix : Úrsula Corberó veut un spin-off sur Tokyo

Attention, spoilers. Il est conseillé d’avoir vu la partie A de la saison 5 de La Casa de Papel avant de poursuivre la lecture de cet article.

Disponible depuis le 3 septembre sur Netflix, la partie A de la saison 5 de La Casa de Papel a choqué les fans à cause d’un évènement tragique : la mort de Tokyo, personnage emblématique campé par Úrsula Corberó.

L’actrice a donc fait ses adieux à la série espagnole à succès qui l’a fait connaître dans le monde entier. Mais si l’on en croit ses récentes déclarations pour SensaCine, Úrsula Corberó pourrait bien retrouver le costume de la braqueuse pour un spin-off ! La comédienne a en tout cas fait part de cette envie d’une série dérivée centrée sur son passé avec René (Miguel Ángel Silvestre) :

"J’y avais déjà pensé, vraiment. Et ça se pourrait, je pense. Quand j’ai lu les scripts et vu pourquoi l’histoire de Tokyo s’est terminée comme ça, j’ai trouvé ça vraiment intéressant. Parce qu’il y a tellement de haine envers ce personnage de la part du public, j’ai trouvé ça intéressant qu’on donne l’opportunité au personnage de s’expliquer sur son comportement."

Úrsula Corberó estime que le passé de Tokyo apporte des éléments nécessaires à l’intrigue et offre des moments plus sombres à La Casa de Papel :

"Je trouve que c’est un très belle histoire et les flashbacks donnent toujours beaucoup de fraîcheur à la série et je pense que c’est aussi très nécessaire dans cette dernière saison où tout est plus sombre."

Alors, Tokyo aura-t-elle droit à un spin-off ? En attendant de savoir si Álex Pina et ses équipes se pencheront sur des séries dérivées de La Casa de Papel, notez qu’un remake coréen est en cours de développement !

Rick et Morty : les origines de Rick enfin révélées dans le final de la saison 5

Attention, ce qui suit revient en détails sur l’épisode final de Rick et Morty saison 5, diffusé ce lundi 6 septembre sur Adult Swim. Si vous ne l’avez pas encore vu, et ne souhaitez rien savoir sur son contenu, il vous est alors vivement recommandé d’interrompre dès à présent votre lecture de cet article.

C’est d’une manière totalement surprenante, et même inattendue, que le passé de Rick a été dévoilé au cours du final de la saison 5 de Rick et Morty. L’épisode, qui voyait le scientifique fou renouer avec son petit-fils Morty, après l’avoir préalablement remplacé par deux corbeaux, nous a offert une séquence particulièrement touchante sur les origines du personnage.

Explorant la mémoire de son grand-père, Morty a ainsi pu suivre toute la vie de Rick via une série de scènes sans dialogues : l’occasion d’y découvrir l’accident qui a bouleversé son existence et coûté la vie à son épouse Diane, mais également à sa fille Beth.

Leur mort a ainsi été l’élément déclencheur à l’origine de la fabrication de son pistolet à portails, première étape dans son plan de vengeance pour éliminer le variant de lui-même à l’origine de ce tragique accident. Aveuglé par cette folie meurtrière, Rick finira néanmoins par reprendre pied en s’écrasant par accident dans le garage d’une Beth alternative, devenue mère de famille.

La rencontre avec son petit-fils alternatif Morty a été un facteur majeur dans son processus de deuil, ainsi que le point de départ d’aventures folles. En découvrant les origines de son grand-père, ce dernier a ainsi changé d’avis sur celui qu’il voyait jusqu’alors comme un papy abusif et toxique, et c’est pour cette raison qu’il a décidé de rester à ses côtés plutôt que de rejoindre Evil Morty dans l’accomplissement de son plan démoniaque.

On imagine donc que cette révélation aura un impact dans la relation de Rick et Morty durant la sixième saison actuellement en post-production. Rappelons que l’intégrale de la série animée est désormais à retrouver en exclusivité sur Adult Swim France !

Mr. et Mrs Smith : Phoebe Waller-Bridge quitte la série Prime Video

Un vent de chaleur avait soufflé en février dernier à l’annonce de l’adaptation en série du film Mr. & Mrs. Smith par et avec Phoebe Waller-Bridge et Donald Glover pour Amazon Prime Video. La réunion de ces deux talents – qui se sont déjà retrouvés sur le plateau de Solo : A Star Wars Story – avait de quoi faire rêver tant la créatrice de Fleabag et le créateur d’Atlanta ont su faire preuve en très peu de temps de leur grande créativité et modernité.

Fin du rêve. D’après Deadline, Phoebe Waller-Bridge a quitté la série Mr. & Mrs. Smith en raison de différends créatifs. La série est actuellement en cours d'écriture avant d’entrer en production l'année prochaine. Et Amazon part dès maintenant à la recherche de sa remplaçante, toujours face à Donald Glover qui est aussi co-créateur de la série avec Francesca Sloane, la showrunneuse.

Phoebe Waller-Bridge et Donald Glover ont respectivement signé un contrat avec Amazon qui les engage sur une longue durée. En plus de ces engagements, Phoebe Waller-Bridge est actuellement sur le tournage d’Indiana Jones 5 après avoir contribué au scénario du prochain James Bond, Mourir peut attendre. Elle produit aussi la quatrième et dernière saison de Killing Eve.

Quant à Donald Glover, il est en postproduction sur la troisième saison d'Atlanta – attendue au premier semestre 2022 – et déjà en production sur la quatrième saison après avoir écrit tous les scripts lui-même.

Dune au Grand Rex : Timothée Chalamet et Zendaya en photo sur le tapis rouge parisien


Après avoir séduit les spectateurs de la Mostra de Venise le 3 septembre dernier, l'équipe de Dune s'apprête à conquérir le coeur des parisiens. L'équipe du film a fait une escale dans notre capitale pour présenter le long-métrage tant attendu réalisé par Denis Villeneuve.

Le Grand Rex a ainsi accueilli les stars du film, de Timothée Chalamet à Zendaya en passant par Rebecca Ferguson, accompagnées du cinéaste canadien. Elles ont pu fouler le tapis rouge de la célèbre salle parisienne, accueillies par de nombreux fans impatients. Le film sort le 15 septembre dans l'Hexagone.

06 septembre 2021

Mort de Jean-Paul Belmondo : les chaînes bousculent leurs programmes pour lui rendre hommage

Jean-Paul Belmondo s’est éteint ce lundi 6 septembre à l’âge de 88 ans. Véritable monument du cinéma français, il s’était notamment illustré dans Sois belle et tais-toi, À bout de souffle , L'As des as ou encore Les Misérables. Oscarisé en 1989 pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, cela faisait presque 10 ans qu’il avait fait ses adieux au grand écran.

Afin de rendre hommage à ce comédien qui a marqué l’histoire du cinéma, certaines chaînes de télévision françaises vont dès ce soir bouleverser leur programmation en proposant quelques films marquants de la carrière de Jean-Paul Belmondo.

Ce soir, en lieu et place de la mini-série Une mère parfaite, TF1 va proposer à 21h05 Itinéraire d’un enfant gâté. Écrit et réalisé par Claude Lelouche, ce long-métrage avec Richard Anconina, suit Sam Lion, campé par Jean-Paul Belmondo, un homme élevé dans le milieu du cirque qui a dû se reconvertir, contre son gré, en chef d'entreprise.

Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d'un grand secours. Il décide d'employer les grands moyens et de disparaître en Afrique.

Son passé va l'y rattraper en la personne d'Albert Duvivier, un de ses anciens employés…Le film sera suivi d’un documentaire de 90 minutes “Belmondo par Belmondo”, un road movie qui parcourt la carrière de Jean-Paul Belmondo et les lieux de tournage de ses films.

France 2 bouleverse également sa soirée en déprogrammation le tétéfim Deux Femmes remplacé par l'As des As, réalisé par Gérard Oury et porté par Belmondo et Marie-France Pisier. La soirée se prolongera avec la diffusion de l'émission Un jour, un destin ("Jean-Paul Belmondo, l’enfant terrible"), présenté par Laurent Delahousse. 

Le mardi 7, France 2 programme Le Professionel de Georges Lautner (21h05) et A bout de souffle de Jean-Luc Godard (22h55).

De son côté, W9 annule ce lundi soir la diffusion de Piège de cristal afin de permettre à ses téléspectateurs de (re)découvrir Flic ou voyou dès 21h05. Première collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Georges Lautner, avec qui il tournera ensuite quatre autres films, ce polar de haute tenue avec Michel Galabru nous offre un Belmondo tout en décontraction et en ironie. La soirée se poursuivra ensuite avec le documentaire “Belmondo, itinéraire…” qui reviendra sur le parcours de l’acteur.

L'acteur Jean-Paul Belmondo est mort à l'âge de 88 ans

Jean-Paul Belmondo, l'un des derniers monstres sacrés du cinéma français, s'est éteint à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat à l'AFP, lundi 6 septembre. Diminué depuis un accident vasculaire cérébral survenu en 2001, "Bebel" n'en était pas moins présent et recevait beaucoup de propositions de tournages. Retour sur l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma, mais aussi du théâtre.

Ce n'est pas aux plateaux que se destinait Jean-Paul Belmondo, mais à la scène. Né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine d'un père sculpteur de renom, Paul Belmondo, et d'une mère artiste-peintre, Madeleine Rainaud-Richard, Jean-Paul ne s'intéresse guère aux études. Sa passion, c'est le sport : le football, le cyclisme et surtout la boxe, qu'il pratiquera en professionnel avec succès. Cette disposition sportive se vérifiera plus tard dans ses performances physiques au cinéma, où il exécutera ses propres cascades – sa marque de fabrique.

En 1946, le jeune Jean-Paul assiste à une représentation des Femmes savantes de Molière à la Comédie-Française. Sa vocation est née, il sera comédien. Elève de Raymond Girard puis de Pierre Dux, Belmondo fait ses classes aux Hôpitaux de Paris en jouant devant les patients. Admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1952, il y rencontre Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. A cette "la bande du Conservatoire" s'ajoutent bientôt Jean-Pierre Mocky, Claude Rich, Annie Girardot, Françoise Fabian et Philippe Noiret. Mais Jean-Paul Belmondo ne convainc pas ses maîtres et se voit refuser l'accès à la Comédie-Française. Cela ne l'empêche pas d'être appelé par Jean Anouilh, ni d'interpréter Feydeau ou George Bernard Shaw.

En 1956, Jean-Paul Belmondo tourne son premier film, Les Copains du dimanche, de Jean Astier, qui ne sortira qu'en 1967. Entre-temps, l'acteur est devenu une star. En 1959, il joue D'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, téléfilm réalisé par Claude Barma et diffusé en direct à la télévision le soir de Noël.

En 1958, Marc Allégret lui offre un second rôle dans Sois belle et tais-toi avec Alain Delon, débutant tout comme lui. Ils seront amenés à se revoir… Autre grand cinéaste français, Marcel Carné lui donne un petit rôle dans Les Tricheurs (1958). Sa présence tout au long du film lui permet d'être remarqué auprès de Bourvil, Danielle Darrieux et Arletty. Jean-Luc Godard le compare dans Les Cahiers du cinéma à Jules Berry et Michel Simon.

La Nouvelle Vague est prête à déferler et c'est Claude Chabrol, déjà à son troisième film en 1959, qui dame le pion à François Truffaut et Jean-Luc Godard, en faisant appel au jeune acteur dans A double tour. Godard enchaîne en 1960 en lui donnant le premier rôle dans A bout de souffle avec Jean Seberg, film phare de la Nouvelle Vague. Succès critique et public, le film propulse Belmondo au top. Godard fera appel à lui dans trois autres longs métrages.

Le charisme de Belmondo est reconnu par les plus grands cinéastes français établis ou en devenir. Parmi ces derniers, Claude Sautet l'emploie dans son premier long métrage, Classe tous risques (1960), excellent polar qu'il interprète au côté de Lino Ventura. La même année, c'est Moderato Cantabile de Peter Brook, d'après Marguerite Duras. Il est Léon Morin prêtre (1961) pour Jean-Pierre Melville. 

Henri Verneuil le confronte au "patron" Jean Gabin dans Un singe en hiver (1962) d'après Antoine Blondin. La rencontre des deux acteurs, d'abord glaciale, deviendra confraternelle, servie par les dialogues de Michel Audiard, dont cette réplique de Gabin à Belmondo : "Môme, t'es mes 20 ans". Un clin d'œil à la relève ?

Jean-Paul Belmondo passe du film d'auteur à des rôles plus fédérateurs avec une aisance étonnante. Il ne manquait plus qu'une corde à son arc : le film d'aventure. Elle lui est offerte en 1962 par Philippe de Broca avec Cartouche, où il retrouve son camarade du Conservatoire Jean Rochefort et donne la réplique à Claudia Cardinale. Film de cape et d'épée, cette évocation fantaisiste du célèbre bandit de grands chemins du XVIIIe siècle reste un fleuron du genre. Le personnage colle à la fougue de l'acteur, qui lui apporte une dimension physique inédite dans les scènes d'action.

C'est la raison pour laquelle Philippe de Broca lui propose dans la foulée L'Homme de Rio en 1964. Il y campe un deuxième classe en permission qui se lance dans une aventure abracadabrante pour retrouver sa fiancée enlevée au Brésil. Dans ce scénario librement inspiré des aventures de Tintin (L'Oreille cassée), Belmondo excelle dans les courses-poursuites et les cascades. 

Ce rôle qui lui colle à la peau est un tournant dans sa carrière. Sa partenaire, Françoise Dorléac, sœur de Catherine Deneuve, verra la sienne interrompue par un accident mortel en 1967. 

Henri Verneuil dirige ensuite Belmondo dans Cent mille dollars au soleil (1964) avec Lino Ventura, puis dans Week-end à Zuydcoote (1964), sur l'évacuation de Dunkerque en 1940. Philippe de Broca le rappelle pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), d'après Jules Verne. Il y retrouve Jean Rochefort et tombe amoureux sur le plateau de sa partenaire Ursula Andress, sacrée à l'époque plus belle femme du monde. Cette liaison provoque la rupture avec sa première épouse. Il renoue en revanche avec Jean-Luc Godard pour une dernière collaboration dans le mythique Pierrot le fou (1965) au côté d'Anna Karina.

En 1969, retour à la comédie avec Bourvil et David Niven dans Le Cerveau, première alliance avec Gérard Oury, à la tête de la plus chère production française jamais tournée. Succès garanti.

Jean-Paul Belmondo s'oriente de plus en plus vers un cinéma de pur divertissement, mais il garde des attaches avec le cinéma d'auteur. Il tourne pour François Truffaut La Sirène du Mississippi en 1969 avec Catherine Deneuve, mais le rôle désarçonne son public et le film fait un flop. Idem pour Un homme qui me plaît (1969) de Claude Lelouch, avec Annie Girardot. Deux films tournés aux Etats-Unis, où l'acteur confie n'être pas à son aise.

Au tournant des années 1960-1970, Belmondo devient Bebel, diminutif né de la coquille d'un journaliste qui comparait l'acteur au personnage de Pepel interprété par Jean Gabin dans Les Bas-fonds (Jean Renoir, 1936). Les P devenus des B resteront. 1970 est une grande année pour la star : il forme avec Alain Delon le duo de Borsalino réalisé par Jacques Deray. Devenu un classique, le film est taillé sur mesure pour les deux comédiens au faîte de leur gloire, qui offrent un final d'anthologie. Carton au box-office (4 710 381 entrées), le film fait l'objet d'une suite, Borsalino & Co., mais sans Bebel.

Citons aussi le délicieux Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau (1971) avec Marlène Jobert. Ou encore Le Casse en 1971, nouveau virage dans la carrière de Jean-Paul Belmondo. Il retrouve Henri Verneuil, qui l'associe à Omar Sharif, dans un polar musclé qui renouvelle le genre en France.

Le Casse sort la même année que French Connection de William Friedkin, et participe à ce qui va devenir le "polar urbain". Mais il intronise aussi le nouveau Bebel, roi du film d'action. Il est en 1973 Le Magnifique de Philippe de Broca dans une parodie des James Bond où il enquille les cascades à la Jerry Lewis. Succès du Casse oblige, Verneuil enchaîne avec Peur sur la ville en 1974, où Belmondo casse la baraque, mais s'enferre dans le genre. L'intrigue importe peu, l'action domine.

Jusqu'à ce que l'acteur se blesse lors de la descente en filin d'un hélicoptère, après avoir enjambé les toits de Paris et parcouru celui d'un métro en marche. Le tandem Verneuil-Belmondo fonctionne toujours : 3 948 746 entrées.

La même année (1974), Bebel brise son image en jouant et produisant pour Alain Resnais Stavisky, sur le scandale financier des années 1920. Belmondo est enthousiaste de renouer avec un cinéaste "auteuriste". Mais le film, présenté à Cannes, connaît un accueil critique et public mitigé. La comédie et l'action seront désormais ses seuls objectifs. Il retourne donc vite dans le giron de Verneuil… la routine. Déjà étiquetté "commercial" par la critique, Belmondo perd en crédibilité.

Les titres de ses films suivants se limitent à des qualificatifs qui désignent l'acteur : après Le Magnifique (1974), il est L'Incorrigible (1975), L'Animal (1977), Le Guignolo (1980), un carton de 5 millions d'entrées. Suivront Le Professionnel (1981), puis L'As des as de Gérard Oury (5,4 millions d'entrées en 1982 !), Le Marginal (1983). Le public vient voir un Belmondo comme un James Bond. Pour la critique, Bebel est devenu la caricature de Belmondo. La messe est dite.

Bebel sent le vent tourner. Les Morfalous (1984) de son fidèle Henri Verneuil touche le fond, le public commence à se lasser, malgré un score au box-office faramineux. Il revient à la pure comédie dans Joyeuses Pâques (1984) de Georges Lautner, d'après la pièce de Jean Poiret avec la révélation Sophie Marceau à 13 ans. Succès moins vertigineux, mais beau score tout de même (3,5 millions d'entrées).

Robert Hossein, qu'il connaît bien, lui propose en 1987 d'interpréter Kean, dans la pièce de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas. L'accueil critique est morne mais redonne le goût des planches au comédien. C'est alors qu'intervient le succès au cinéma d'Itinéraire d'un enfant gâté (1988) de Claude Lelouch : Il décroche le le César du Meilleur acteur. pour ce rôle à contre-emploi qui le réhabilite. 

En 1990 Jean-Paul Belmondo interprète Cyrano de Bergerac, toujours mis en scène par Robert Hossein. La pièce joue à guichets fermés et s'exporte à travers le monde. Belmondo tourne L'Inconnu dans la maison (1992) de son ami Lautner, puis la version Lelouch des Misérables (1995) qui ne rencontrent pas le succès escompté. 

En 1996 alors que Bernard Murat adapte au cinéma la pièce Désiré de Guitry, Jean-Paul Belmondo se livre à une sévère diatribe contre les distributeurs qui selon lui négligent le cinéma français. Se détournant du cinéma, il rachète le Théâtre des Variétés à Paris, joue du Feydeau du Guitry, et du Jean-Michel Ribes. Comme u n retour aux sources, ces rôles sont ses derniers triomphes.

L'homme est resté accessible jusqu'au bout, tout en préservant sa vie privée. Pour l'avoir rencontré, diminué par la maladie, il resplendissait toujours d'une confiance inaltérable dans la vie, communiquait sa joie d'être au contact du public. Il émanait de lui un charisme solaire, unique dans l'histoire du cinéma français, du cinéma tout court.

Sarah Harding, l’ex-chanteuse du groupe Girls Aloud, est morte à 39 ans

Elle avait révélé en mars dernier n’avoir plus que quelques mois à vivre. L’ex-chanteuse du groupe de pop britannique Girls Aloud, Sarah Harding, est décédée d’un cancer à l’âge de 39 ans, a annoncé sa mère dimanche. Elle souffrait d'un cancer du sein, et la maladie s’était propagée à d’autres parties de son corps. « C’est avec un profond chagrin que je partage aujourd’hui la nouvelle que ma magnifique fille Sarah est malheureusement décédée », a annoncé sa mère Marie sur Instagram.

« Beaucoup d’entre vous connaissent le combat de Sarah contre le cancer et savent qu’elle s’est battue très fort depuis son diagnostic jusqu’à son dernier jour. Elle est partie paisiblement ce matin », a-t-elle déclaré.

Composé de cinq jeunes filles, Sarah Harding, Nadine Coyle, Nicola Roberts, Cheryl Tweedy et Kimberley Walsh, Girls Aloud a connu le succès pendant une décennie jusqu’à la séparation du groupe en 2013. Leur premier hit, Sound Of The Underground, s’est classé numéro 1 au Royaume-Uni à Noël 2002. Suivront I’ll Stand By You en 2004, Walk This Way vs Sugababes en 2007, et The Promise en 2008, trois chansons classées en tête des ventes de singles au Royaume-Uni.

Festival de Deauville : Victime d'un léger AVC, Jane Birkin annule sa venue

Elle se porte bien. Jane Birkin, 74 ans, « a subi une forme légère d’accident vasculaire cérébral il y a quelques jours », a fait savoir sa famille dans un communiqué. Elle va bien, mais annule tout de même sa venue au Festival du film américain de Deauville. « Ses proches souhaitent qu’on respecte la tranquillité nécessaire à sa convalescence, peut-on également lire. Jane a hâte de retrouver son public. »

Outre sa présence au festival de Deauville, la participation de l’artiste au festival Ciné Rencontres dans le Cotentin cette semaine est également annulée. Jane Birkin devait défendre dans ces rendez-vous cinématographiques le film Jane par Charlotte, réalisé par sa fille Charlotte Gainsbourg et déjà présenté cet été à Cannes, hors compétition. Ce documentaire, tendre et introspectif, montre le quotidien de Jane Birkin, dans sa maison en Bretagne, la passion partagée avec sa fille pour les chiens, et aborde aussi les sujets douloureux de l’absence et de la maladie.

Lors de ses dernières apparitions publiques, Jane Birkin s’était montrée en grande forme, que ce soit à Cannes ou aux Francofolies de La Rochelle, où elle chantait un répertoire tiré de son dernier album conçu avec Etienne Daho, et de chansons classiques écrites pour elle par Serge Gainsbourg.

Patrick Bruel enregistre un nouvel album

C’est tout sourire que Patrick Bruel est apparu ce dimanche sur son compte Instagram. Le chanteur est en effet en studio et si l’on en croit la légende, il est en train d’enregistrer son nouvel album, aux côtés du pianiste et compositeur Nino Vella, ainsi que des Djs Quentin Mosimann et Sara Zinger.

« Back in studio avec les amis », a-t-il posté en légende, ajoutant pour ceux qui doutaient encore de ce qu’il y fait les hashtags #newalbum et #cantwait (« j’ai hâte »).

Le dernier album studio de Patrick Bruel, Ce soir on sort, remonte à 2018.

Patrick Bruel a une rentrée chargée. En plus de ce retour en studio, il termine sa tournée estivale le 11 septembre à Valence dans le cadre du Festival de la gastronomie. Puis dès le 18, il sera en tournée acoustique et ce, jusqu’à fin décembre.

D’autre part, les deux enquêtes préliminaires pour agression et exhibition sexuelle qui ciblaient Patrick Bruel ont été classées sans suite, comme l’a annoncé l’AFP. L’agence précise que « faute de preuves caractérisant l’infraction pénale », les plaintes de deux masseuses qui affirmaient avoir été victimes d’un comportement déplacé de la star ont été déboutées par la justice. Si l’information a été rendue publique vendredi, le classement sans suite de ces affaires date de décembre dernier.

Teaser d'Une femme du monde, avec Laure Calamy

Après le succès d'Antoinette dans les Cévennes, Laure Calamy revient dans un nouveau rôle de premier plan pour Une Femme du monde. Il s'agit d'un premier long métrage, écrit et mis en scène par Cécile Ducrocq, qui a notamment été scénariste pour la série Dix pour Cent, et est la créatrice d'une série événement de la rentrée, L'Opéra avec Ariane Labed, Suzy Bemba et Raphael Personnaz. 

L'histoire d'Une Femme du monde suit Marie (Laure Calamy), prostituée depuis 20 ans dans les rues de Strasbourg. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Pour assurer l'avenir de son fils de 17 ans, Marie veut lui payer des études. Il lui faut de l'argent, vite...

Une femme du monde est présenté en Sélection officielle au Festival de Deauville aujourd'hui. Le film sortira en salles le 8 décembre 2021.

Une femme du monde fait suite à une première collaboration entre Cécile Ducrocq et Laure Calamy.  Le court métrage La contre-allée, récompensé au César en 2016, se déroulait également dans le milieu de la prostitution avec Laure Calamy dans le rôle principal.