03 juillet 2024

Lr scénariste Robert Towne est mort

Triste hasard du calendrier. Alors que Chinatown vient de ressortir dans une somptueuse copie 4k, son scénariste Robert Towne, vient de s'éteindre à l'âge de 89 ans. Grande plume hollywoodienne, il fut d'ailleurs récompensé par un Oscar pour ce film, et avait glané au cour de sa grande carrière trois autres citations, pour Shampoo, La Dernière corvée (avec aussi Jack Nicholson), et le chef-d'oeuvre de Hugh Hudson, Greystoke.

Avant de se lancer dans des études de philosophie au Pomona College de Claremont, Robert Towne a été pêcheur de thon à San Pedro, ville où il a grandi. Il débute dans le septième art comme comédien dans des films d'horreur de série B, tels que Last woman on earth et Creature from the Haunted Sea. C'est sur ses deux tournages qu'il rencontre le réalisateur-producteur Roger Corman, qui va l'imposer comme l'un des meilleurs scénaristes d'Hollywood.

Leur première collaboration réalisateur/scénariste intervient en 1964 avec, le film d'horreur La Tombe de Ligeia. Dans les années qui suivent, il participe à l'écriture de quelques chefs-d'oeuvre sans toutefois être crédité. Ainsi, les scénarios de Bonnie and Clyde, du Parrain et Frantic, entre autres, portent sa griffe... mais pas sa signature.

Au vu de sa filmographie comme scénariste, on remarque qu'il affectionne particulièrement l'univers policier et celui du thriller. Il signe les scripts de Les Flics ne dorment pas la nuit, Chinatown et A cause d'un assassinat. La Dernière Corvée, Shampoo, deux films de Hal Ashby, et Greystoke, la légende de Tarzan, de Hugh Hudson lui valent trois nouvelles citations à l'oscar.

Au début des années 80, sa réputation en tant que scénariste n'est plus à faire. Il débute alors sa carrière de réalisateur en 1982 avec Personal Best, film pour lequel il porte la triple casquette de metteur en scène, scénariste et producteur. Il coiffera encore la casquette de réalisateur par la suite, en 1988 avec Tequila Sunrise, en 1998 avec Without Limits, et en 2006 avec Demande à la poussière.

Preuve que sa réputation de scénariste est grande dans le microcosme hollywoodien, il collabore plusieurs fois pour le même réalisateur et non des moindres : deux fois avec Sydney Pollack (La Firme et Yakuza), deux fois avec Tony Scott (Jours de tonnerre et USS Alabama bien qu'il ne soit pas crédité pour ce dernier), deux fois avec Roman Polanski. Adepte des films policiers, il scénarise également certains blockbusters tels que les deux premiers volets des Mission : Impossible, Armageddon.

En 2019, il fut annoncé par Netflix que Chinatown aurait une série sous forme d'un prequel, écrit par Robert Towne en collaboration avec David Fincher. Selon Towne, le script était prêt. Il n'aura malheureusement pas la chance de voir ce projet se concrétiser.

02 juillet 2024

Bande-annonce du nouveau Hellboy, avec Jack Kesy

Après l'échec au box-office de Hellboy de Neil Marshall avec David Harbour dans le rôle-titre, (le film d'un budget de 50 millions de $ a rapporté 55 millions de $ à l'international), on pensait la saga ciné adaptée des comics de Mike Mignola terminée.

Pourtant en 2023, Brian Taylor - réalisateur de Hyper Tension et Ghost Rider : L'Esprit de Vengeance - annonce un nouveau reboot. Hellboy : The Crooked Man est inspiré du comic-book L'Homme tordu de Mike Mignola et Joshua Dysart, publié en 2008.

Dans un entretien accordé à Collider, le cinéaste expliquait son intention : "J'adore le personnage d'Hellboy. Les films de Guillermo del Toro étaient des space operas de grande ampleur et du Del Toro pur et dur.

Mais certaines des bandes dessinées que Mike Mignola réalisait à l'époque étaient très différentes. Il s'agissait plutôt d'horreur folklorique et effrayante. On y voyait un Hellboy plus jeune, errant dans les coins sombres du monde...

The Crooked Man est un livre emblématique, écrit par Mike et dessiné par Richard Corben, une autre légende. Il se déroule à la fin des années 50. C'est ma version préférée du personnage. Pour moi, l'intérêt est donc de revenir à cela et d'offrir une version de Hellboy que nous n'avons pas encore vue."

Et c'est exactement ce que la bande-annonce de Hellboy : The Crooked Man - dévoilée ce jour - nous annonce. Loin du gros blockbuster coloré, cette nouvelle version nous promet un film plus sombre, plus intimiste, plus gore avec un Hellboy plus jeune.

C'est d'ailleurs le comédien américain Jack Kesy, déjà vu dans la série The Strain et dans Deadpool 2, où il incarne Black Tom Cassidy, qui interprète le Bras droit de la Destruction. Il est entouré de Jefferson White, Adeline Rudolph, Leah McNamara et Joseph Marcell.

Aucune date de sortie n'a encore été annoncée.

01 juillet 2024

L'acteur Boubacar Kabo est papa pour la première fois

De 2018 à 2021, le comédien Boubacar Kabo a incarné le personnage de Mous, un lycéen en fauteuil roulant dans Plus belle la vie, à l’époque où la série était encore diffusée sur France 3. Au sein de l’ancienne coloc’, il avait conquis le cœur des téléspectateurs. Tout comme sa relation avec le personnage de Mila, interprété par Malika Alaoui.

À l’annonce de la fin du programme sur France Télévisions, il avait réussi à trouver un nouveau rôle … devenant animateur sur France 4 dans Okoo-Okoo. Boubakar Kabo était aussi apparu dans Scènes de ménages, auprès d’Ahmed Sylla dans le film Notre tout petit petit mariage, ou encore dans la série Tapie. Pour la fiction de Netflix, il jouait le rôle de Basile Boli, le célèbre défenseur central de l’OM. "Le jour où mon agent m’a appelé pour me dire 'Bouba t’es validé sur le rôle de Basile Boli'" j’allais tomber dans les pommes !!!", s’était alors remémoré le comédien.

Et au début de l’année 2024, il a dévoilé un nouveau projet, intitulé "9 mois". Le pari consistait à créer entièrement un spectacle d’humour, pour le jouer ensuite le 11 janvier sur la scène de l’Européen, à Paris. Et c’est évidemment en intégrant des références à Plus belle la vie que Boubakar Kabo a décidé de commencer ses sketchs. Et ses abonnés semblent satisfaits de son humour, à en croire les réponses sous les publications. Alors qu’il partage ses idées avec ses abonnés, le comédien en profite aussi pour partager son quotidien.

Ce samedi 29 juin 2024, il s’est ainsi tourné vers les réseaux sociaux pour dévoiler une belle nouvelle : Boubakar Kabo est père pour la première fois. Sur Instagram, c'est avec émotion qu'il a partagé un premier cliché de sa vie de papa. On y voit le point du comédien coller le point de son jeune bébé. Déjà unis et forts ensemble. "Besoin d’une légende ?", écrit-il avec humour en légende du cliché, suivi des émojis bébé et biberon. Le message est clé. Comme le révèlent nos confrères du Parisien, le comédien est en couple depuis 11 ans, et est ainsi papa d’une petite fille.

Des photos de Gladiator 2

Vanity Fair a dévoilé en exclusivité les treize premières photos officielles de Gladiator 2 -ou plutôt, Gladiator II, car s’il y a un film dont le numéro de suite peut s’écrire en chiffres romains, c’est bien lui. Voici donc Paul Mescal en Lucius, le fils de Lucilla (Connie Nielsen), qui vit en paix en Numidie, éloigné de Rome et de ses intrigues par sa mère… Face à lui, sa némésis sera le général Acacius, joué par Pedro Pascal, "un très, très bon général, ce qui signifie que c’est un très, très bon tueur", d’après la star de The Mandalorian et The Last of Us. Ancien disciple de Maximus, Acacius ravage la Numidie au début du film à la tête d’un corps expéditionnaire romain. Une scène que Ridley Scott décrit pour Vanity Fair comme étant "plutôt horrible". Lucius, devenu prisonnier de guerre, est envoyé à Rome pour devenir gladiateur, et se retrouver en face d’Acacius… Visuellement, on se frotte les mains avec du sable, les armures des légionnaires sont désaturées, bref ça ressemble bien à du Gladiator -Ridley Scott retrouve d’ailleurs le chef op du premier film, John Mathieson, avec qui il n’avait pas travaillé depuis Robin des bois (2010).

En avril dernier, les premières images du film montrées au CinemaCon promettaient des scènes de folie avec des arènes remplies de requins et de babouins... Mescal avour à Vanity Fair s'être musclé pour le rôle sans vouloir devenir un sex symbol (trop tard) : "Je voulais simplement devenir grand et fort pour avoir l'air de quelqu'un qui pourrait cogner très dur quand tout part en couille", dit l'acteur de Normal People. "Je sais qu'en recherchant ce genre de look, le risque est de ne pas ressembler à un guerrier, mais à un mannequin pour sous-vêtements." 

Ce n’est pas tout : on découvre aussi grâce à Vanity Fair Macrinus (Denzel Washington), un marchand d’armes qui possède une équipe de gladiateurs "comme s’il avait une écurie de chevaux de course", rigole Scott. Ultime bonus : les premières photos de Joseph Quinn (vu dans Stranger Things, actuellement à l’affiche de Sans un bruit : Jour Un et future Torche humaine des Quatre fantastiques, également avec Pedro Pascal), l’empereur Caracalla, dirigeant d’une Rome décadente et corrompue avec son frangin Geta (Fred Hechinger, Quinn dans The White Lotus).

Donc, avec tout ça, "are you not entertained ?" On veut surtout bien être entertained devant la bande-annonce, qui devrait être mise en ligne le 9 juillet. Et le film sort en France le 13 novembre prochain.

La Reine des damnés : après avoir vu ce film de vampires plus de 100 fois, ce jeune homme a commis l'irréparable

Attention : cet article est à réserver à un public averti en raison de passages choquants.

Sorti en salles en 2002, La Reine des damnés est surtout connu pour le destin tragique de son actrice principale, la chanteuse de R'n'B Aaliyah, morte dans un accident d'avion. Mais ce que l'on sait moins, c'est que le film de vampire adapté de l'oeuvre d'Anne Rice a également donné lieu à un sordide fait divers.

En 2003, Allan Menzies, un Écossais de 23 ans, est ainsi traduit en justice pour le meurtre de son meilleur ami, poignardé à 42 reprises, relate The Guardian. Devant la cour, le jeune homme, qui plaide la folie, déclare avoir commis ce crime après que le personnage d'Akasha dans La Reine des damnés (joué par Aaliyah) lui ait intimé l'ordre de tuer afin qu'il devienne un vampire et accède à l'immortalité.

"A la fin de la journée, je savais que je devais tuer quelqu'un...", déclare Allan Menzies, obsédé par le film La Reine des damnés qu'il a visionné plus de 100 fois. "Si je ne tuais pas quelqu'un, je ne pouvais pas devenir un vampire."

Selon Allan Menzies, l'un de ces criminels qui se seraient inspirés de films ou de séries pour commettre leurs actes, c'est une remarque insultante de son meilleur ami à propos du film qui l'aurait fait "craquer". Après avoir frappé ce dernier à la tête de plusieurs coups de marteau, il le poignarde, boit une partie de son sang, mange des bouts de son crâne et enterre son corps, qui sera retrouvé quelques jours plus tard.

Allan Menzies, condamné à perpétuité avec une peine de sûreté de 18 ans, a été retrouvé mort dans sa cellule en 2003.

Cobra Kai : bande-annonce de la saison 6

Clap de fin pour Cobra Kai sur Netflix. Pour cette saison finale, la plateforme voit les choses en grand en découpant ce dernier chapitre en trois parties. La première débarque dès cet été avec cinq épisodes le 18 juillet prochain.

L'intrigue de la série se déroule plus de 30 ans après les événements du film Karate Kid qui donnaient lieu au tournoi All Valley de 1984. Cette suite retrouve le personnage de Johnny qui cherche la rédemption, rouvre le dojo Cobra Kai et relance sa rivalité avec Daniel.

La saison 6 commence après l'élimination de Cobra Kai du tournoi alors que les élèves et les senseis doivent décider s'ils participeront au championnat du monde de karaté, Sekai Taikai.

Porté par l'important succès de la série, Netflix compte beaucoup sur cette ultime saison - ce qui explique leur choix de diviser sa sortie en trois. La partie 2 est d'ores et déjà attendue pour le 28 novembre prochain. Quant à la partie, la dernière, elle est prévue pour 2025.

Patrice Laffont : pourquoi il refuse de témoigner dans les documentaires en hommage à Louis de Funès

Patrice Laffont n'a pas toujours été un célèbre animateur télé. Bien avant d'être le mythique présentateur Des chiffres et des lettres, Dessinez, c'est gagné !, Fort Boyard, ou encore Pyramide, le père d'Axelle Laffont a fait ses débuts en tant qu'acteur au théâtre et au cinéma. C'est en 1964 qu'il déroche le gros lot en jouant dans Le Gendarme de Saint-Tropez dans lequel il incarne le fiancé de la fille du personnage de Ludovic Cruchot, interprété par Louis de Funès. Un comédien qu'il ne porte pas dans son coeur puisque leur collaboration s'est très mal passée. Alors que le vendredi 12 juillet, M6 rediffuse la mythique comédie, réalisée par Jean Girault avec notamment Michel Galabru et Jean Lefebvre, le présentateur de 84 ans s'est confié dans les colonnes de Télé Poche sur cette expérience qu'il n'oubliera jamais.

"Louis de Funès était avec son inséparable épouse Jeanne qui nous a snobés complètement, a-t-il expliqué. Très vite, on a compris qu'il ne pouvait pas nous saquer, car il nous prenait pour des petits cons qui ne semblaient pas vouloir embrasser ce métier sérieusement. Son grand truc, c'était de nous seriner : 'Vous n'êtes pas professionnels !' Il faut dire que, sitôt qu'on entendait 'Coupez !', on décampait du plateau pour filer à la plage. Ça le rendait fou ! Il savait aussi qu'on avait piqué des voitures de la production et qu'on les avait pliées..."

Alors âgé de 25 ans à l'époque, Patrice Laffont n'avait donc pas donné une très bonne image de lui à Louis de Funès envers lequel il garde une certaine rancoeur. Au point de refuser catégoriquement de témoigner lorsqu'il est sollicité dans le cadre d'un documentaire sur le comédien. "De Funès avait beaucoup de talent, mais, allez savoir pourquoi, il ne m'a jamais fait rire. Peut-être est-ce dû à son hostilité sur Le Gendarme... D'ailleurs, quand on fait un doc sur lui et qu'on me demande de témoigner, j'ai tendance à refuser, car je n'en dirais que du mal. Il n'est vraiment pas un bon souvenir pour moi", a-t-il assuré. Au lieu de ternir l'image de celui qui est admiré par tant de Français, Patrice Laffont ne préfère rien dire pour peut-être continuer à faire rêver les gens.

Mort de Jean-Pierre Descombes : l’animateur de télévision qui présentait "Les Jeux de 20 heures" est décédé à l’âge de 76 ans

Jean-Pierre Descombes, qui était atteint de cette maladie neurologique depuis plus d’une dizaine d’années, est mort à son domicile, selon son fils Romain Descombes.

Après "Les Jeux de 20 heures", Jean-Pierre Descombes avait été la voix off d’autres émissions de divertissement à succès dans les années 80 et 90, "Le juste prix" et "Une famille en or" sur TF1.

A partir de 2018, il avait participé à des émissions de Cyril Hanouna sur C8, comme "Touche pas à mon poste !" ou "La grosse rigolade".

Mais Jean-Pierre Descombes reste surtout connu pour "Les Jeux de 20 heures", nés à une époque où il n’y avait que trois chaînes en France.

Dans cette émission qui concurrençait les journaux télévisés de TF1 et Antenne 2, des questions de culture générale étaient posées à des célébrités en plateau et des candidats anonymes en duplex depuis une ville de province.

L’émission était présentée par Jean-Pierre Descombes, micro en main dans le public depuis la province, et d’autres animateurs en plateau, parmi lesquels Marc Menant, Jean-Pierre Foucault, Harold Kay et l’arbitre Maître Capello (le linguiste Jacques Capelovici).

Dans les années 2000, Jean-Pierre Descombes s’était reconverti dans l’animation de salons, de galas ou d’événements comme la tournée d’anciennes gloires des années 60 et 70 "Age tendre et tête de bois" en 2012.

28 juin 2024

Dany Boon très secret au sujet de ses finances

Dany Boon compte parmi les acteurs et réalisateurs les plus marqués par le succès en France. Après les records obtenus avec Bienvenue chez les Ch'tis, l'acteur n'a cessé de continuer à séduire le public français. Et s'il est très exposé médiatiquement, Dany Boon n'a pas grandi dans un univers artistique. Malgré cela, il peut compter sur sa mère pour suivre son évolution de près. D'ailleurs, Dany Boon veille toujours à ce que sa mère porte un regard positif sur ses projets. Il y a ainsi un type de sujet qu'il n'abordera jamais dans ses films afin de ne pas la heurter. Comme il l'avait confié au Parisien en septembre 2023, Dany Boon ne veut pas s'exposer dans des scènes intimes sur grand écran : "Ça touche à l’intime. Mais ma mère ne veut pas. Je respecte sa pudeur".

Leur relation est très fusionnelle. Pourtant, elle aurait pu être ébréchée par des remarques de sa mère sur son physique, comme les téléspectateurs le découvraient dans les extraits d'une ancienne interview de Mireille Dumas, diffusée sur France 3 au mois de septembre 2023. Le comédien y confie les mots durs prononcés par sa mère au sujet de ses oreilles. "Elle m'a mis un élastique quand j'étais gosse, quand j'étais bébé. Elle me le disait tout le temps. Elle m'a créé le complexe de mes oreilles décollées. Elle me disait : 'Tu es beau mais c'est dommage. On aurait de l'argent, on te ferait opérer. Tu es tellement beau... sauf ça. J'ai tout réussi, sauf ça'. Elle m'a mis ça dans la tête".

Si les oreilles de Dany Boon ne semblent plus être au centre de leurs conversations, il y a un sujet que l'acteur préfère toujours éviter avec sa mère : l'argent. Face au succès, Dany Boon veille à ne pas exposer ses revenus ni en public, ni en privé. "Je n’en parle pas. Même encore aujourd'hui, ma mère ne sait pas combien je gagne", a assuré Dany Boon au micro de l'émission de Bernard Montiel, Une heure avec sur RFM, dans un extrait publié en avant-première par Gala. Le comédien estime que ce sujet n'est pas fait pour le rendre heureux. Il peut même être source de complications... "Ce n'est pas ça qui rend heureux en plus. Au contraire, c'est très compliqué." Une façon de continuer à se concentrer sur son essentiel : la famille.

Brigitte Bardot sans filtre sur sa solitude

"Ma vie est une énigme. Imprévisible, pleine de hauts et de bas. Je l'accepte et l'assume." Ces mots de Brigitte Bardot viennent du magazine Paris Match, qui lui a consacré un hors-série Bardot, l’album privé d’une icône, sorti ce vendredi 28 juin. Dedans, l’icône du cinéma français, âgée de 89 ans, s’est confiée dans un long entretien sur sa vie, ses amours, sa carrière, son combat pour les animaux, mais aussi les moments plus difficiles, notamment quand elle a choisi de tirer un trait sur le septième art.

Entre sa décision d’arrêter de tourner et la création de sa fondation, plusieurs années sont écoulées. Des années difficiles et sources d’une grande solitude, comme celle qui a sorti un album récemment l’a révélé à Christian Brincourt, son ami depuis des années. "J'ai passé quelques années sombres et dures. Seule, j'ai assumé un cancer du sein, des anniversaires moroses, des Noëls en pleurs…", a confié celle qui ne voit que très rarement ses arrière-petits-enfants, dévoilant même une anecdote, qui montre son mal-être de l’époque : "Je me souviens même d'avoir proposé à une 'amie' de l'argent pour qu'elle vienne me tenir compagnie à Basoche. Je n'en pouvais plus. Et puis j'ai rencontré Bernard [d'Ormale, avec qui elle s’est mariée en 1992]."

Devenue icône du cinéma français après son apparition dans Dieu… créa la femme en 1956, Brigitte Bardot a décidé de quitter le septième art en 1973. Son dernier film restera L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez. Après, lassée par ce monde, elle s’est retirée. De ce moment-là, elle n’a pas mâché ses mots auprès de son ami : "Je suis arrivée dans le cinéma au bon moment en balayant tous les interdits et je l'ai quitté au bon moment lorsqu'il s'est cassé la gueule pour devenir minable." Tout juste a-t-elle accepté de se livrer sur la façon dont elle se voyait à l’écran durant cette période : "C’est loin tout ça ! Même si je n'étais pas une actrice dans l'âme, j'étais quand même une bonne actrice, car je vivais intensément ce que j'interprétais", a-t-elle raconté. Idolâtrée dans le monde entier, Brigitte Bardot a révélé que, si cela l’honorait, cela ne lui rend "pas la joie de vivre lorsqu’[elle est ]triste". Celle qui a connu une santé fragile ces derniers mois n’a, au moins, pas perdu son franc-parler !