Intouchables va ressortir au cinéma pendant les JO

"Have you seen Amélie in Paris ?" Quelques semaines après l'annonce d'un retour en salles du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, pile pendant les Jeux Olympiques organisés en France cet été, on apprend que Gaumont compte ressortir un autre film français très populaire : Intouchables.

La comédie d'Eric Tolédano et Olivier Nakache, traitant d'amitié et de handicap, a battu record sur record en 2011, finissant par cumuler 19 millions d'entrées dans l'Hexagone et 51 millions à travers le monde. A l'heure où c'est le film d'Artus, Un p'tit truc en plus, traitant autrement des mêmes sujets, qui cartonne depuis le 1er mai dernier, le studio partage cette affiche inédite d'Intouchables annonçant son retour en salles pour le 31 juillet. Soit pile pendant les JO, avec des diffusions en VF et ou en VF sous-titrée anglais, afin d'attirer aussi le public étranger.

L'énorme succès d'Omar Sy et de François Cluzet sera-t-il de nouveau l'un des succès de l'été ? En juillet dernier, la ressortie d'Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, accompagnée d'une promo maligne, avait bien marché en France, et ce malgré la concurrence énorme de "Barbenheimer". Le film d'Alain Chabat avait ajouté 400 000 entrées à son compteur énorme de 14,4 millions de spectateurs déplacés en 2002. L'été 2024 s'annonçant assez faible en terme de blockbusters américain, ce type de ressortie a toutes les chances de trouver à nouveau son public...

Le Larbin : bande-annonce avec Kad Merad et Clovis Cornillac

“Louis, jeune fêtard paresseux, multiplie les frasques et dépense sans compter la fortune de son père, président d’un groupe hôtelier de luxe. Excédé, ce dernier décide de donner une bonne leçon à son fils, avec une idée révolutionnaire : lui faire croire qu’il a mystérieusement atterri trois siècles et demi plus tôt, au temps de Louis XIV !”

Au revoir chambres d’hôtel étoilées, technologie dernier cri et jet-setteurs survoltés ; bonjour, paillasses de paille, tuniques en jute et petit peuple. Cette comédie burlesque, mixture assumée d’un peu de Retour vers le futur et de beaucoup des Visiteurs, voit Kad Merad et Clovis Cornillac prendre des airs d’Ed Harris, figure de réalisateur toute puissante dans le Truman Show de Peter Weir.

Le Larbin est chapeauté par un tandem de réalisateurs-scénaristes, Alexandre Charlot et Franck Magnier, à qui l’on doit déjà Imogène McCarthery, Boule et Bill, Les Têtes de l’emploi et la mini-série Marianne (avec Marilou Berry), diffusée sur France 2.

Pour leur quatrième long métrage, les deux cinéastes ont réuni autour d’eux deux pontes de la comédie cocorico : Kad Merad, dont les deux scénaristes avaient déjà composé le rôle dans Bienvenue chez les Ch’tis et RTT ; et Clovis Cornillac, qui leur doit ses personnages dans Maléfique et dans Astérix aux Jeux Olympiques.

Clovis Cornillac est en ce moment même à l’affiche d’Un p’tit truc en plus, qui cartonne en France.

Ça n’est d’ailleurs pas la première fois que les deux comédiens se retrouvent sur le grand écran : ils partageaient déjà l’affiche de Protéger et servir, de Faubourg 36 et Monsieur Papa, le premier film de Kad Merad en tant que réalisateur.

Cette fois-ci, ils seront entourés d’Isabelle Carré, qu’on a vue cette année dans Et plus si affinités, et d’Audran Cattin, révélé par la série TF1 Les Bracelets rouges, et dont ce sera le second long métrage après L’Ascension, de Ludovic Bernard et avec Ahmed Sylla.

Le Larbin sortira le 17 juillet dans les salles de cinéma.

Champs-Elysées Film Festival 2024 : le programme

Cette année encore, le Champs-Elysées Film Festival s’apprête à célébrer le meilleur du cinéma indépendant français et américain sur l’une des plus belles avenues du monde !

Pour sa 13e édition, ce rendez-vous incontournable des amoureux du 7e art réserve aux participants un programme d’exception : films en compétition, avant-premières, invités prestigieux… Voici tout ce qu’il faut savoir sur cet événement qui se tiendra du 18 au 25 juin 2024 dans quelques-unes des salles obscures mythiques de Paris.

Fondé en 2012 par la productrice, distributrice et exploitante Sophie Dulac, ce festival rassemble chaque année des milliers de spectateurs et de professionnels autour de productions singulières qui permettent notamment de mettre en lumière de nouveaux talents. Engagement et audace seront les maîtres-mots de cette édition 2024, qui ne devrait laisser personne insensible !

“Aujourd’hui, c’est avec une profonde tristesse que nous assistons à la désertification culturelle de cette avenue d’exception. L’une des ambitions de ce festival était de faire revenir le public dans ces salles mythiques, de célébrer ce que le cinéma offre de plus beau : des émotions inoubliables, des frissons intemporels, des rêves indélébiles,” confie-t-elle dans son édito.

Au cours de cette nouvelle édition, les participants pourront retrouver au sein de la compétition française plusieurs films passés par Cannes cette année, tels que le thriller Eat the Night (Quinzaine des Cinéastes), le drame La Pampa (Semaine de la Critique) ou encore la comédie Le Procès du chien (Un Certain Regard), tout premier long-métrage de l’actrice et réalisatrice Lætitia Dosch dans lequel elle dirige notamment François Damiens et Jean-Pascal Zadi.

Mais ce n’est pas tout puisque la sélection américaine mettra également en lumière quelques-uns des longs métrages qui ont brillé à Cannes dans les semaines précédant le festival avec les drames Good One (Quinzaine des Cinéastes) et It Doesn’t Matter (ACID).

À travers ces deux sélections, le Champs-Elysées Film Festival braquera également les projecteurs sur des films qui ont su s’illustrer en festival ces derniers mois, à commencer par la comédie dramatique Between the Temples, portée par Jason Schwartzman et Carol Kane, et le film d’horreur I Saw The TV Glow, avec Justice Smith et Brigette Lundy-Paine.

Du côté des avant-premières, le public pourra découvrir le premier film d’animation de Michel Gondry, pour lequel le cinéaste a une nouvelle fois fait appel à l’acteur Pierre Niney, cette fois-ci en tant que narrateur, après leur collaboration sur Le Livre des solutions.

De quoi combler tous les spectateurs grâce à une grande variété de genres qui reflète la volonté du festival de proposer une programmation éclectique et originale !

Invité d’honneur de cette 13e édition, l’auteur-compositeur-interprète Vincent Delerm participera à la cérémonie d’ouverture du festival et proposera une petite parenthèse musicale en piano-voix avant la projection du film Sasquatch Sunset.

Le collectif (La)Horde et la réalisatrice Elisabeth Subrin viendront également à la rencontre des spectateurs pour discuter de leurs créations. La liste des invités est encore longue, puisque Jean-Baptiste Durand, Aïssa Maïga, Iris Brey et beaucoup d’autres seront également de la partie !

Compétition - Longs métrages français

Camping du Lac d'Éléonore Saintagnan

Diaries from Lebanon de Myriam El Hajj

Eat the Night de Caroline Poggi & Jonathan Vinel

Habibi, chanson pour mes ami.e.s de Florent Gouëlou

La Pampa d'Antoine Chevrollier

Le Procès du chien de Lætitia Dosch

Compétition - Longs métrages américains

Between the Temples de Nathan Silver

Didi de Sean Wang

Good One d'India Donaldson

I Saw the TV Glow de Jane Schoenbrun

It Doesn't Matter de Josh Mond

The Dells de Nellie Kluz

Le jury des longs métrages est présidé cette année par la réalisatrice et scénariste Rebecca Zlotowski (Une fille facile, Les Enfants des autres), qui sera entourée de l’actrice, chanteuse et réalisatrice Alma Jodorowsky (Split), du cinéaste et scénariste Jimmy Laporal-Trésor (Les Rascals), de la productrice Marie-Ange Luciani (Anatomie d’une chute) et du réalisateur Nicolas Peduzzi (Etat limite).

Avant-premières

Sasquatch Sunset de David et Nathan Zellner - OUVERTURE

Maman déchire d’Émilie Brisavoine

Le Cœur qui bat de Vincent Delerm

Maya, donne-moi un titre de Michel Gondry

Il était une fois Michel Legrand de David Hertzog Dessites

L’Enfant qui mesurait le monde de Takis Candilis

Retrouvez les sélections des courts et moyens métrages en compétition, ainsi que la programmation complète du Champs-Elysées Film Festival sur le site officiel de l'événement.

Du 18 au 25 juin 2024, célébrez le cinéma indépendant sur l’une des plus belles avenues du monde !

Return to Silent Hill : premier teaser de la suite signée Christophe Gans

Douze ans plus tard, Christophe Gans revient à Silent Hill. Après le joli petit succès de son film de 2006 (100 millions de dollars au box-office), qui adaptait le jeu vidéo culte de la Playstation (1999),le réalisateur français vient de boucler la suite, qui s'appellera Return to Silent Hill. Un deuxième opus qui sera inspiré du jeu Silent Hill 2, paru en 2001 (sur PS2 et XBox 360) et qui sera une suite directe du premier film. A en juger par le premier teaser mis en ligne cette semaine, l'ambiance est toujours aussi sympa dans la petite ville de Silent Hill. Et les amoureux du jeu retrouveront déjà une foule de clins d'oeil dans ces premières images (ci-dessous).

Le synopsis : "Return to Silent Hill raconte l’histoire de James, un homme brisé par sa séparation avec son grand amour. Un jour, une mystérieuse lettre lui parvient et le rappelle à Silent Hill pour l’envoyer à la recherche de la femme qu’il aime. Là-bas, il se retrouve dans une ville qu’il connaissait jadis, mais qui semble avoir été transformée par un esprit maléfique inconnu. Alors que James pénètre plus profondément dans cette obscurité effrayante, il rencontre de terrifiantes figures, parfois familières. Il commence alors à se demander s’il devient fou et lutte contre lui-même pour trouver un sens à cette étrange réalité, afin de parvenir à sauver son amour."

eremy Irvine (Cheval de guerre) et Hannah Emily Anderson (X-Men: Dark Phoenix, Jigsaw) incarneront les héros de cette suite, James Sunderland et Mary.

Christophe Gans a co-écrit cette suite avec Sandra Vo-Anh (qui avait travaillé à ses côtés sur La Belle et la Bête), et William Josef Schneider.

Return to Silent Hill n'a pas encore de date de sortie. Mais, comme par hasard, le jeu Silent Hill 2 ressortira dans un remake pour consoles next-gen (PS5 & co) 6 octobre 2024.

Zack Snyder pourrait se lancer dans une série adaptée de 300

La génèse des Spartiates ? Le film 300 de Zack Snyder, qui avait fait un énorme buzz en 2006, rapportant 450 millions de dollars au box-office mondial et instaurant surtout le style Snyder, pourrait avoir droit à une déclinaison télévisuelle.

Warner Bros. Television planche en ce moment sur une série 300. Variety annonce qu'un "accord est toujours en cours de négociation" avec Zack Snyder, pour qu'il réalise et produise cette série 300. Deborah Snyder serait aussi de la partie.

Alors de quoi ça parlerait ? Les détails de l'intrigue restent secrets pour le moment, mais selon les premiers échos, il s'agirait d'une série préquelle, dont les événements se dérouleraient avant ceux du film original. Gérard Butler ne devrait ainsi pas revenir.

Il faut rappeler que 300 raconte le conflit entre la Perse, dirigée par le roi Xerxès (Rodrigo Santoro), et la Grèce et se concentrait spécifiquement sur la légendaire bataille des Thermopyles, où les Spartiates ont arrêté l'envahisseur. 300 était à l'origine une série de bandes dessinées Dark Horse créée par Frank Miller et Lynn Varley (1998).

Une suite 300 : Rise of an Empire, qui sert à la fois de préquelle et de suite à 300 est sortie en 2014, réalisée par Noam Murro et portée par Eva Green.

Aucun scénariste n'est encore attaché à la nouvelle série 300.

Bande-annonce de Maria, avec Anamaria Vartolomei

Rêves, gloire, scandale, honte, déclin. Des mots qui jalonnent un parcours de combattante : celui de l’actrice Maria Schneider, dont la carrière est tristement réduite à cette scène du film de Bertolucci, durant laquelle le réalisateur, et son partenaire, Marlon Brando, ont organisé, sans la concerter, une scène de viol, qui restera un traumatisme profond, et cristallisera son image d'actrice. “Habillée, je n’intéresse personne”, prononce Anamaria Vartolomei, qui prête ses traits à la comédienne, décédée en 2011.

Maria, c’est le second long métrage de Jessica Palud, qui s’est fait connaître avec Marlon (pas Brando), un court-métrage sélectionné dans plus de cent-cinquante festivals, et Revenir, un film adapté de L’Amour sans le faire, roman de Serge Joncour, et opposant Niels Schneider à Adèle Exarchopoulos.

Pour Maria, la réalisatrice et scénariste s’est librement inspirée d’un autre ouvrage, Tu t’appelais Maria Schneider, biographie écrite par Vanessa Schneider, la cousine de l’actrice.

Une fiction aux accents biographiques, donc, et qui s’inspire autant des expériences de Jessica Palud, ex-assistante de réalisateurs.trices, que de l’atmosphère ambiante, celle de la libération de la parole féminine. Le tout, sublimé par la musique de Benjamin Biolay, qui a repris sa casquette de compositeur de cinéma pour ce film, après avoir déjà signé les bandes originales de Clara et Moi et Pourquoi tu pleures ?.

Pour interpréter ce “couple” de cinéma, Jessica Palud s’est entourée de Matt Dillon (Mary à tout prix, The House that Jack Built, Asteroid City), que la réalisatrice décrit comme quelqu’un capable d’”évoquer” Marlon Brando “dans ce qu’il a représenté : la fascination, le mythe d’Hollywood”. Une réflexion qui prend le contrepied de celle de Bill Fishman, qui réalise en ce moment Waltzing with Brando, mettant en scène un Billy Zane méconnaissable derrière les traits du Parrain.

Cependant, celle qui brille dans ce film, c’est surtout Anamaria Vartolomei, que L’Evénement avait révélée au grand public en 2021, elle qui avait ainsi reçu le César du Meilleur espoir féminin en rejouant un épisode de la vie de l’écrivaine Annie Ernaux. Depuis, on l’a vue dans le discret Méduse, de Sophie Lévy, et dans l’opulent Empire de Bruno Dumont. Sans oublier Le Comte de Monte-Cristo, dont elle partage l’affiche avec Pierre Niney, présenté hors-compétition au Festival de Cannes et prévu pour le 28 juin prochain au cinéma.

Jessica Palud a également fait appel à Céleste Brunnquell (Fifi, La Fille de son père, Une Affaire de principe), Hugo Becker et Yvan Attal.

Les plus curieux pourront profiter de cette performance de femme et d’actrice à partir du 19 juin en salles.

Bande-annonce de The Outrun, avec Saoirse Ronan

The Outrun raconte l'histoire d'une femme qui, sortant d'une cure de désintoxication, retourne dans les îles sauvages des Orcades en Écosse après plus de dix ans d'absence. Alors qu'elle reprend contact avec le paysage spectaculaire où elle a grandi, les souvenirs de son enfance se mêlent aux événements plus récents qui l'ont mise sur la voie de la guérison.

Les fans de Reviens-moi le savent depuis déjà 2007 : Saoirse Ronan incarne toujours avec justesse des personnages pas si simple à interpréter. Parce qu'ils sont "durs", renfermés sur eux-mêmes, voire guidés par de sombres desseins. Avec une préférence pour les ambiances historiques, des Chemins de la liberté à Brooklyn en passant par Les Filles du Dr. March. Grâce à Lady Bird, Hanna ou Lost River, elle a aussi prouvé qu'elle pouvait être à l'aise dans des productions contemporaines, mais toujours avec une prédilection pour les rôles dramatiques.

Elle reviendra ainsi bientôt au cœur d'un film poignant qui a marqué la dernière édition du festival du cinéma indépendant de Sundance : The Outrun. Un projet européen, tiré d'un roman autobiographique de l'auteure écossaise Amy Liptrot, réalisé par l'artiste allemande Nora Fingscheidt (connue pour Benni, récompensé à la Berlinale 2009, et pour Impardonnable avec Sandra Bullock) et donc porté par la comédienne américano-irlandaise de 30 ans.

 Saoirse incarne Rona, une jeune femme qui est capable d'une grande violence quand elle sous l'emprise de l'alcool. Souffrant de cette addiction qui la fait changer radicalement de comportement, elle tente de réussir son sevrage. Pour tirer définitivement un trait sur l'alcool, elle va revenir sur son île d'origine, loin des tentations, et se rapprochant aussi de son passé, de sa famille, de la nature, afin de retrouver un meilleur rythme, une hygiène de vie plus saine...

Un rôle qu'elle incarne une nouvelle fois à la perfection, selon les premiers spectateurs américains, qui ont été conquis par sa performance en début d'année, mais aussi par l'approche de la réalisatrice, qui tient à faire le portrait d'une femme contemporaine sans masquer ses failles, et qui tient à retranscrire avec précision les sensation vécues par les personnes en manque.

Après ce film, la comédienne aimerait d'ailleurs signer pour un projet plus léger, pourquoi pas une nouvelle fois sous sa direction ? Expliquant à Harper's Bazaar pourquoi elle n'a pas pu accepter le caméo que sa réalisatrice fétiche voulait lui offrir dans Barbie, elle commente :

"J'adorerais tourner un film moderne et amusant. Être capable de faire une bonne comédie, cela demande un certain talent et aussi de la musicalité. Je ne suis pas certaine d'avoir encore acquis cela, mais plus je vieillis, plus je me sens à l'aise et plus j'ai envie d'essayer."

Egalement porté par Paapa Essiedu, Stephen Dillane et Lauren Lyle, The Outrun sortira en septembre au Royaume-Uni. Il n'a pas encore de date en France.

Bande-annonce de Venom 3, avec Tom Hardy

Venom 3 vient de dévoiler une bande-annonce survitaminée qui promet de nous injecter une dose d'adrénaline ! Pour le dernier volet de sa trilogie, le super-vilain de l'univers Spider-Man s'offre une dernière virée sanguinaire, croquant les cerveaux des malfrats sans autre forme de procès !

Toujours incarné par un Tom Hardy qui a l'air de s'éclater comme un gosse, Venom : The Last Dance débarquera le 30 octobre 2024 au cinéma. Sorti en 2018, le premier opus avait cartonné, récoltant 856 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget de 100 millions.

Cette oeuvre a eu droit à une suite en 2021 : Let There Be Carnage. Ce seconde épisode a rapporté 506 millions de billets verts à l'international pour un budget de 110 millions.

S'il a moins bien fonctionné que l'opus précédent (la pandémie de Covid expliquant en partie ce chiffre plus bas que le premier), le cumul des deux oeuvres fait monter le chiffre à 1,36 milliard de recettes. Ce pactole a convaincu Sony Pictures et Marvel de mettre en chantier un 3ème long-métrage pour boucler la trilogie centrée sur ce super-vilain mythique.

Après Ruben Fleischer et Andy Serkis, c'est au tour de Kelly Marcel de prendre le relais pour le 3ème épisode. Elle avait co-écrit les deux premiers opus et a également signé le script de Venom 3 avec Tom Hardy. Les contours de l'histoire de ce dernier film semblent enfin se dessiner à travers cette bande-annonce.

Eddie Brock et son symbiote seront traqués par "la ruche", forme de vie extraterrestre cherchant à éliminer Venom... Mais le duo ne compte pas se laisser faire... "jusqu'à ce que la mort les sépare", nous dit l'accroche de ce Last Dance. "Si Venom survit, l'humanité va disparaître", apprend-on dans la bande-annonce.

"Eddie, l'heure est venue", scande alors la créature ; annonce-t-elle son dernier combat avant de passer l'arme à gauche ? Il va falloir patienter jusqu'au 30 octobre prochain pour le savoir. Spider-Man viendra-t-il tisser une petite toile pour faire ses adieux au personnage ? Rien n'est moins sûr !

Charlie Hunnam renonce à la violence pour sa nouvelle série

Nombreux et nombreuses le connaissent sous le nom de Jax Teller dans la série Sons of Anarchy. Charlie Hunnam revient de nouveau sur le petit écran avec Criminal, une série Prime Video adaptée d'un roman graphique du même nom écrit par Ed Brubaker et Sean Phillips. Le projet est décrit comme "un univers imbriqué d'histoires policières".

L'acteur britannique interprètera Leo, un voleur hors pair, spécialisé dans les plans sans armes et sans violence. Il a toujours trois coups d'avance. Le personnage vit avec l'ombre de son père, Tommy, emprisonné pour le meurtre de l'homme le plus redouté de la ville, Teeg Lawless.

Charlie Hunnam rejoint Richard Jenkins, récemment vu dans la série Dahmer sur Netflix, Adria Arjona (Hit Man) et Kadeem Hardison (Un vampire à Brooklyn) au casting du projet.

Après la fin de Sons of Anarchy, l'acteur s'est principalement consacré au cinéma. Charlie Hunnam a travaillé aux côtés de Guillermo del Toro (Pacific Rim et Crimson Peak), James Gray (The Lost City of Z) et Guy Ritchie (Le Roi Arthur : la légende d'Excalibur et The Gentlemen). Dernièrement, il était à l'affiche de la partie 1 de Rebel Moon de Zack Snyder, disponible sur Netflix.

Jeff Bridges incarnera Dieu dans un film fantastique au casting 4 étoiles

54 ans après la sortie de La Vie de Brian, film des Monty Python qu'il avait co-écrit et interprété, Terry Gilliam renoue avec la comédie divine. Pour les besoins de The Carnival at the End of Days, projet original dans lequel Johnny Depp doit incarner Satan, comme l'avait révélé le réalisateur en décembre dernier, au moment d'annoncer son prochain long métrage.

Qui, selon le metteur en scène, tournerait autour d'une "histoire simple dans laquelle Dieu anéantit l'humanité parce qu'elle a saccagé son beau jardin, la Terre. Il n'y a qu'un seul personnage qui tente de sauver l'humanité, et c'est Satan, parce que sans les humains, il n'a plus de travail."

Interrogé par Première, en amont de son passage au Festival International du Film d'Animation d'Annecy où il sera honoré, le réalisateur a annoncé que Dieu serait incarné par Jeff Bridges. Et qu'Adam Driver (qui avait succédé à Johnny Depp lorsque L'Homme qui tua Don Quichotte avait enfin fini par se faire) et Jason Momoa feront également partie du casting.

Le film n'a pas encore de date de sortie, ni même de tournage. Et il manque au moins une actrice parmi les rôles principaux, dans la mesure où le plan de Satan serait de trouver un couple d'humains à présenter à Dieu comme les nouveaux Adam et Eve. Dans un projet qui n'est pas sans faire penser, dans le ton, au roman Good Omens, que Terry Gilliam avait tenté d'adapter au début des années 2000 avant qu'il ne devienne une série.

Un échec qu'il tentera de conjurer avec ce film qui s'annonce assez ambitieux : "Dans le film, Dieu est la nature. Mais une nature qui peut vous parler", dit-il en riant à Première. "Je vais avoir besoin d’animation pour lui donner vie, parce que dans la scène avec Dieu, il y a au moins quinze animaux. Et ça va être compliqué, parce qu’il faut que ce soit réaliste. Et ça va coûter très cher !"

"On verra bien ce qui se passera. Mais c’est un bon scénario. Ce sera très marrant pour ceux qui aiment être offensés (rires)" Nul doute que le premier film de Terry Gilliam depuis L'Homme qui tua Don Quichotte, sorti en 2018, ne manquera pas d'intriguer. S'il voit bien le jour.

« L'Epreuve de force : le film avec Clint Eastwood et Sondra Locke pourrait avoir son remake avec Tom Cruise et Scarlett Johansson