Mauvaise nouvelle pour le prince Harry. La Haute Cour de Londres a rejeté hier son appel contre une décision de justice ayant refusé, en février dernier, sa demande de rétablissement des services de sécurité policiers financés par l’État britannique. Le duc de Sussex, qui a perdu cette protection systématique après avoir abandonné ses fonctions royales en 2020 avec son épouse Meghan Markle, souhaite continuer à en bénéficier lors de ses visites au Royaume-Uni.
Le comité gouvernemental en charge de la protection des membres de la famille royale (surnommé Ravec) a décidé d’octroyer au prince et sa famille un niveau de protection policière différent et moins important lorsqu’ils se sont affranchis de leurs devoirs royaux quatre ans plus tôt. La Haute Cour a cependant déclaré que cette décision, contestée par le petit frère du prince William, n’était ni illégale ni « irrationnelle » et n’a relevé aucune « iniquité procédurale ».
De surcroît, l’époux de Meghan Markle devra régler une grande partie des frais judiciaires du Home Office.
Or selon ses avocats, le prince de 39 ans compte refaire appel à cette décision qu’ils jugent « illégale, injuste et injustifiable ». Son équipe judiciaire a aussi souligné le fait que le prince Harry ne cherchait pas à obtenir un « traitement de faveur », mais qu’il ne pourrait jamais se défaire de l’attention et des risques liés à sa naissance.
L’équipe du prince a aussi avancé le fait que le Home Office aurait mieux fait de mesurer l’impact qu’une « attaque » visant le prince aurait sur le pays, alors que sa famille reste au cœur de l’attention de nombreux tabloïds et journaux outre-Manche. La dernière visite du père d’Archie, quatre ans, et Lilibet, deux ans, remonte à février dernier après l’annonce du cancer de son père. Il est aussi attendu en mai pour le 10e anniversaire des Invictus Games, qu’il a fondés lui-même.
Si le prince Harry ne semble pas avoir beaucoup de chance avec cet ultime recours en justice, celui qu’il a engagé contre des tabloïds britanniques a été plus victorieux. Il a notamment remporté l’an dernier son procès contre le groupe MGN, détenteur du tabloïd Daily Mirror, pour écoutes téléphoniques illégales.