20 février 2024

Netflix : Sam Esmail et Julia Roberts vont une nouvelle fois collaborer pour un nouveau long-métrage

C'est l'un des films les plus regardés de l'Histoire sur Netflix : classé dans le top 10 des films anglophones les plus vus de tous les temps sur la plateforme, ce long-métrage signé Sam Esmail (à qui l'on doit la brillante série Mr. Robot) a surpris les abonnés à la fin de l'année 2023.

Intitulé Le Monde après nous, ce thriller apocalyptique, adapté du roman éponyme de Rumaan Alam, suit une famille logeant dans une luxueuse maison de location pour les vacances. Mais lorsque le monde subit une cyberattaque et que deux inconnus font irruption dans la maison, la famille sombre dans le chaos et la paranoïa.

Pour son deuxième long-métrage, Sam Esmail a fait appel à un casting cinq étoiles, comprenant notamment Ethan Hawke, Mahershala Ali, Myha'la Herrold et Kevin Bacon, mais aussi et surtout la star Julia Roberts, qui produit également le film.

Ce n'est pas la première fois que Sam Esmail et Julia Roberts collaborent puisque l'actrice avait été la tête d'affiche de la première saison de la série Homecoming, créée par Sam Esmail et disponible sur Prime Video.

Fort du succès du film Le Monde après nous, Sam Esmail travaille sur un nouveau projet de film selon Coming Soon. Pour ce nouveau long-métrage mystérieux, semble-t-il intitulé Panic Carefully, le cinéaste a une nouvelle fois fait appel à Julia Roberts pour tenir un rôle principal.

Netflix serait intéressé pour acquérir les droits de diffusion du film, compte tenu des audiences records du Monde après nous, mais la plateforme n'est pas la seule intéressée. Les studios Paramount et Warner Bros pourraient très bien faire une offre assez intéressante, qui permettrait à ce nouveau film de bénéficier d'une sortie en salle.

Netflix : ce film d'action avec Angelina Jolie en pompier d'élite est numéro 2 du top

Hannah Faber, un pompier chevronné dans le Montana, s'en veut d'avoir failli lors d'une mission de sauvetage. Ses collègues ont beau lui dire qu'elle n'y est pour rien, elle culpabilise. Un jour, elle voit au loin Connor Casserly, un adolescent en difficulté. Il a du sang sur lui. Il finit par avouer à Hannah qu'il a été attaqué par deux individus. Son père n'a pas survécu à l'embuscade. Les meurtriers, qui ne veulent aucun témoin, se lancent à sa poursuite. Hannah décide de tout faire pour protéger Connor. L'étau se resserre un peu plus quand les assassins mettent le feu à la forêt...

Ceux qui veulent ma mort commence un peu comme un puzzle, avec trois histoires a priori indépendantes puis qui n’en forment plus qu’une. Dans la première, Hannah (Angelina Jolie) est un pompier parachutiste du Montana, un brin tête brûlée, qui reste hantée par un feu gigantesque qui a dévoré sous ses yeux trois enfants et un collègue.

La deuxième se déroule en Floride. Deux hommes, interprétés par Nicholas Hoult et Aidan Gillen, sonnent à la porte du domicile d’un procureur dans le cadre d’une intervention pour une fuite de gaz. Lorsqu’ils en sortent, la maison vole en éclats. La diffusion du drame sur une chaîne info provoque le départ précipité d’un homme (Jake Weber) et son fils Connor (Finn Little).

Il est le comptable du procureur décédé et il comprend aussitôt qu’il s’agit d’une mise en scène et qu’il est le suivant sur la liste. Tout ce petit monde va finir par se rencontrer lorsque le comptable cherche à trouver refuge chez son beau-frère, un shérif joué par Jon Bernthal, qui est aussi l’ex d’Hannah qui vient de s’amuser à activer son parachute en se tenant debout à l’arrière d’un pick-up lancé à toute vitesse et qui s’est faite réprimander par l’ex-shérif pas content de la voir jouer à la roulette russe avec sa vie.

Vous suivez ? Parce que ça se complique. Les deux tueurs abattent le comptable qui envoie, dans son dernier souffle, son fils trouver une personne de confiance pour révéler au grand public la scabreuse affaire qui lui coûte la vie. Et ce n’est que le début du film.

La suite tient à plusieurs scènes particulièrement brutales avec des exécutions arbitraires, quelques scènes de tortures et un petit garçon incroyablement fort et digne alors qu’il a assisté à l’assassinat de son père. Et Angelina Jolie est en quelque sorte une super-héroïne sans super pouvoirs mais qui endure plus que ce qu’aucun autre être humain ne peut endurer quand elle est confrontée à l’adversité la plus extrême.

Ce thriller qui est mené tambour battant rappelle par bien des aspects ceux des années 1990 avec des scénarios qui poussent leurs héros dans leurs retranchements. Sauf que là, le héros increvable qui sait manier le piolet, avancer droit vers un feu ravageur sans sourciller et qui soigne ses blessures à l’alcool sans broncher, c’est Angelina Jolie.

D’habitude quand on parle de Taylor Sheridan, on évoque ses séries et le plus souvent Yellowstone, notamment tout le drame qui se déroule en coulisses depuis plusieurs mois. En 2021, entre l’écriture de Yellowstone, Mayor of Kingstown, 1883 et probablement la planification des quatre séries qu’il a sorties depuis 2022, il a trouvé le temps de réaliser ce long métrage qu’il a co-écrit avec Michael Koryta et Charles Leavitt.

Las, les spectateurs AlloCiné lui ont attribué une moyenne de 2,5 sur 5 lors de sa diffusion en première exclusivité sur Canal+ en 2021. Certains commentaires ne sont pas tendres et pointent la faiblesse du scénario, comme GyzmoCA qui déplore "un thriller convenu et au scénario limité."

De son côté, Pascal I met l’accent sur le fait "qu’on ne retient pas les improbabilités nombreuses et le larmoiement souvent à outrance." L’actrice principale en prend aussi pour son grade. Audrey L dénonce "un film où Angelina Jolie joue les gros bras sans plus y croire (l'ombre de la ténébreuse Smith est loin)".

César 2024 : les spectateurs durcissent le ton !

A l'approche de la cérémonie des César qui se tiendra ce vendredi 23 février à L'Olympia à Paris, le journal La Tribune a commandé un sondage* dont les résultats témoignent d'"un raidissement de l’opinion sur le sujet des violences sexuelles dans le cinéma".

Intitulée "Les Français et les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma", cette étude comportait plusieurs questions, axées sur différentes tranches d'âge et interrogeant des femmes et des hommes. Parmi ces questions, certaines d'entre elles portaient sur le fait qu'il soit "convenable" ou non, pendant la cérémonie des César de "ne pas remettre le prix à un film lorsque l'un de ses acteurs ou son réalisateur est accusé (mais pas condamné par la justice) par une ou des femmes de comportement sexiste, agression sexuelle ou viol"...

En question également le fait de "ne pas financer un film", de "ne pas faire la promotion", de "ne plus diffuser à la télévision", de "ne pas rendre public un film" dans les situations pointées ci-dessus.

Il en résulte notamment qu'un Français sur deux estime qu’il est acceptable de "ne pas remettre pendant la cérémonie des Césars le prix à un film lorsque l’un de ses acteurs ou son réalisateur est accusé (mais pas condamné par la justice) par une ou des femmes de comportement sexiste". Par ailleurs, 67% considèrent comme un "progrès" qu'une personnalité condamnée ne puisse retrouver son métier après avoir purgé sa peine.

"Cette actualité qui suscite de la compassion et de la colère explique sans doute la sévérité d'une grande partie des sondés envers les hommes accusés, jusqu'à mettre à mal la présomption d'innocence", indique Chloé Morin, à l'initiative de ce sondage, dans les colonnes de La Tribune.

Notons par ailleurs que 61% des Français seraient féministes, "avec peu de différences entre les sexes, puisque 57 % des hommes et 65 % des femmes acceptent d'endosser ce qualificatif pourtant souvent vilipendé", précise le journal. Retrouver l'étude complète ici.

Rappelons que L'Académie des César avait publié un nouveau communiqué, le 18 janvier dernier, au sujet de la gestion des personnes mises en cause pour des faits de violence pour la cérémonie à venir, et les événements autour des César. Un an après avoir publié un communiqué dans le sillage de l'affaire autour des Amandiers, le bureau des César a diffusé, juste avant l'annonce des nominations 2024, un nouveau communiqué sur ce sujet, intitulé sobrement "Non-mise en lumière d'une personne éligible aux César en cas de mise en cause judiciaire".

"Le 2 janvier 2023, le Bureau de l’Académie des César avait annoncé que, par respect pour les victimes, les personnes qui seraient mises en cause par la justice pour des faits de violence ne seraient pas mises en lumière lors de la Cérémonie 2023.

Pour les César 2024, il a été décidé que cette mesure de non-mise en lumière serait reconduite et amplifiée pour s’appliquer à l’ensemble des dispositifs organisés par l’Académie.

Cette décision a été prise à la suite des réflexions menées par un groupe de travail dédié qui a consulté diverses personnalités au 1er semestre 2023, et qui a présenté la synthèse de ses travaux à la Chambre des Représentants (l’instance paritaire élue qui représente l’ensemble des branches professionnelles cinématographiques que compte l’Académie).

Un consensus s’est dégagé pour décider que dans l’hypothèse d'une mise en examen ou d’une condamnation judiciaire d’un·e participant·e à un film éligible pour des faits de violences, notamment à caractère sexiste ou sexuel, la personne ainsi mise en cause ne ferait l’objet d’aucune mise en lumière.

"Cette non-mise en lumière produira ses effets pour toute la durée de la procédure ou de la condamnation pénale"

Cette non-mise en lumière produira ses effets pour toute la durée de la procédure ou de la condamnation pénale, et s’appliquera non seulement le soir de la Cérémonie des César, mais également dans le cadre de tout autre dispositif organisé par l’Association pour la Promotion du Cinéma, soit pour 2024 : le Brunch du Court Métrage, la Soirée César & Techniques, la Soirée des Révélations, le Dîner des Nommés, le Dîner César & Production, la remise du César des Lycéens, Un César à l'École et Les Nuits en Or.

En pratique, sans préjudice de la présomption d’innocence, la personne mise en examen ou condamnée ne sera invitée à aucun de ces événements organisés par l’Association.

La révélation de la décision de mise en examen ou de condamnation pénale pourra être le fait de la publicité donnée à une affaire par les médias nationaux. Cette révélation pourra également venir de la victime partie civile ou de son avocat, qui pourront contacter à cet effet le secrétariat de l'Académie, lequel leur proposera de faire appel à une association ou à un organisme de défense des victimes de violences.

"La réflexion se poursuivrait après la Cérémonie 2024, afin d’évaluer ce nouveau dispositif "

Enfin, si à l'issue des deux tours de scrutin, les membres votants de l’Académie décidaient d’attribuer un César à une personne faisant l’objet d’une mise en cause judiciaire, ce vote ne donnerait lieu à aucune remise de César sur scène ni à aucun discours par ou pour la personne concernée, qui ne bénéficiera d’aucun parcours presse ni d'aucune mise en avant sur les différents supports de l’Académie.

D’un commun accord entre le Bureau et la Chambre des Représentants de l’Académie, il a enfin été décidé que la réflexion se poursuivrait après la Cérémonie 2024, afin d’évaluer ce nouveau dispositif et d’étudier toutes les pistes qui pourraient permettre de l’augmenter, tout en s’inscrivant dans le strict respect du droit des personnes mises en cause.

Le Bureau des César

La 49e cérémonie des César se tiendra le 23 février prochain. La liste des nominations a été révélée fin janvier.

Le Règne animal de Thomas Cailley part en tête des nominations aux César 2024 (12 nominations), devant Anatomie d'une chute de Justine Triet (11) et Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry (9).

* Sondage OpinionWay-La Tribune du dimanche, échantillon de 1057 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées du 7 au 8 février 2024.

19 février 2024

Berlinale 2024 : Rooney Mara dévoile un ventre arrondi

Ses deux mains posées délicatement sur son ventre arrondi ne laissent que peu de place au doute. Samedi 17 février, au deuxième jour du Festival International du Film de Berlin, Rooney Mara a fait un passage remarqué sur le tapis rouge. L’actrice venue défendre le film « La Cocina » semble en effet être enceinte de son deuxième enfant.

Elégante à souhait dans sa robe bustier signée Givenchy (maison dont elle est l’égérie), la star de 38 ans a défilé devant les photographes en soulignant ce qui semble être un « baby bump ». Elle pourrait ainsi attendre son deuxième enfant avec son célèbre compagnon, qui n’est autre que Joaquin Phoenix, et avec qui elle a déjà un fils, River, âgé de 3 ans. Le couple n’a pas encore confirmé cet heureux événement…

Rooney Mara a fait le voyage jusqu’en Allemagne pour assurer la promotion du film « La Cocina », présenté en avant-première à la Berlinale et qui est en compétition pour l’Ours d’or. Le réalisateur mexicain Alonso Ruizpalacios était également présent samedi, de même que le producteur Ramiro Ruiz et les autres acteurs du film, Raul Briones Carmona et Anna Diaz.

Dans ce drame, dont la date de sortie en France n’a pas encore été annoncée, on suit les rêves contrariés de cuisiniers immigrés d’un restaurant de New York.

Lancée le 15 février, la 74e Berlinale se poursuivra jusqu’au dimanche 25 février. Dès la cérémonie d’ouverture, le tapis rouge a réuni plusieurs stars telles que Matt Damon et Cillian Murphy.

 Cette nouvelle édition est présidée par l’actrice Lupita Nyong’o, qui est accompagnée d’un jury international : l’acteur et réalisateur américain Brady Corbet, la réalisatrice chinoise Ann Hui, le réalisateur allemand Christian Petzold, le réalisateur espagnol Albert Serra, l’actrice italienne Jasmine Trinca et l’écrivaine ukrainienne Oksana Zaboujko.

Kristen Stewart sublime en Chanel au Festival de Berlin

Des jeunes Berlinois qui se pressent pour admirer leur idole, quelques gouttes de pluie pour donner un éclat particulier au tapis rouge : Kristen Stewart a fait battre les cœurs et crépiter les flashs des photographes, dimanche soir, lors de la 74e édition du Festival de Berlin. La star américaine accompagnait la réalisatrice anglaise Rose Glass pour la présentation hors compétition de « Love Lies Bleeding ». Dans ce drame « queer » sanglant, elle interprète Lou, une jeune femme qui gère une salle de sport et tombe sous le charme de Jackie, culturiste lesbienne interprétée par Katy O’Brian.

Lors de la conférence de presse, l’actrice révélée par la saga « Twilight » a expliqué pourquoi il avait choisi ce projet : « J’ai fait ce film pour Rose, « Saint Maud » est un de mes films préférés, lorsque nous sommes rencontrées, la connexion a été évidente, nous sommes tombées amies et nous voulions faire un film ensemble. Nous, les femmes dans le milieu du cinéma, nous devons nous faire preuve de sororité, pour écrire et jouer des personnages féminins forts. » Le film n’a pas encore de date de sortie en France.

Michael J. Fox ovationné aux BAFTA


La cérémonie des British Academy of Film and Television Arts (BAFTA) s’est déroulée ce dimanche 18 février à Londres, devant un parterre de célébrités venues des quatre coins de la planète : Emma Stone, Cillian Murphy, Sandra Hüller ou encore le prince William… Si « Oppenheimer » de Christopher Nolan a triomphé à travers diverses catégories, c’est Michael J. Fox qui a offert au public la séquence émotion de la soirée.

Atteint de la maladie de Parkinson depuis 1991, l’acteur star de la saga « Retour vers le futur » a fait une apparition surprise sur la scène des BAFTA. En fauteuil roulant, l’acteur de 62 ans a eu droit à une standing ovation de ses confrères, tous heureux de le voir après tant de temps.

Pour annoncer le lauréat du prix du Meilleur film, Michael J. Fox a fait l’effort de se mettre debout, non sans difficultés, sous les applaudissements du public du Royal Albert Hall. « Les films sont magiques, car ils peuvent changer votre journée. Ils peuvent changer votre perspective des choses, et parfois, ils peuvent vous changer la vie », a déclaré l’acteur, avant d’annoncer la victoire de Christopher Nolan pour « Oppenheimer ».

Sur le tapis rouge, Michael J. Fox avait déjà créé la surprise en arrivant en fauteuil roulant, avant de se lever pour prendre la pose auprès de son épouse, Tracy Pollan.

C’est en 1991 que l’interprète de Marty McFly dans la saga de science-fiction « Retour vers le futur » apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Trente ans plus tard, Michael J. Fox est devenu une véritable figure de la recherche pour un remède contre cette maladie neuro-dégénérative. En juin 2023, l’acteur était d’ailleurs honoré par un Lifetime Achievement Award pour l’ensemble de sa carrière à Hollywood, mais aussi pour son dévouement à la recherche médicale.

En 2000, Michael J. Fox lançait une organisation en son nom afin de financer des programmes de recherche. En tout, c’est 450 millions de dollars que l’acteur a récoltés. Un engagement pour lequel il a reçu un Oscar d’honneur en novembre 2022, malgré son retrait du cinéma annoncé deux ans plus tôt.

Frédéric François blessé après une mauvaise chute, fini la guitare

C’est le bras en écharpe qu’il a fait son arrivée au Studio Gabriel… Invité de Michel Drucker dans l’émission « Vivement dimanche » diffusée le 18 février, Frédéric François s’est confié sur sa blessure survenue il y a un mois, après une mauvaise chute. Blessure qui l’empêche pour le moment de jouer de son instrument de prédilection…

« Je ne peux plus jouer de la guitare ! », a déploré le chanteur et compositeur de 73 ans, alors qu’il était sur le fameux canapé rouge. « J’ai trébuché, et paf ! Mon épaule s’est cognée contre un mur. »

À la boutade de Dany Boon, également invité, qui a suggéré une bagarre, Frédéric François a expliqué : « Je revenais avec ma femme, on avait fait la fête. Je faisais des conneries, comme d’habitude, et puis voilà, j’ai trébuché ! Et puis, paf, mon épaule s’est cognée contre un mur et elle s’est cassée en deux parties. »

L’interprète italo-belge a précisé que son épaule ne s’était toujours pas remise de ce choc, survenu il y a maintenant un mois. « Et j’en ai encore pour quelque temps ! « Mais pas de quoi démoraliser l’artiste, qui profite de sa convalescence pour se faire » dorloter « par son épouse de toujours, Monique. » Messieurs, ne faites pas comme moi pour vous faire dorloter, mais c’est extraordinaire ! »

Beyoncé évoque pour la première fois sa maladie de peau

De nouvelles confidences. Toujours très discrète, attachée à son image de « Queen B »  inébranlable, Beyoncé a levé le voile sur un combat contre la maladie qu'elle mène depuis son enfance. Alors qu'elle assure la promotion de son nouveau projet, une marque de produits de beauté capillaires, Cécred, la chanteuse de 42 ans s'est confiée comme rarement auprès du magazine américain « Essence ».

Questionnée sur l'origine de cette envie de parler cheveux, Beyoncé s'est souvenue de son enfance. « J'ai tellement de souvenirs magnifiques liés à mes cheveux. La relation qu'on entretient avec nos cheveux est une aventure très personnelle », a-t-elle affirmé dans les colonnes du magazine, le 17 février.

« Je me souviens avoir passé mon enfance dans le salon de coiffure de ma mère, ou lorsque mon père me mettait de l'huile sur le crâne pour traiter mon psoriasis... Ce sont des moments sacrés à mes yeux. »

Sans développer davantage cet aspect de sa vie privée, Beyoncé a détaillé ses objectifs derrière ce nouveau projet beauté. « Cécred est un projet sur le long-terme pour moi. C'est quelque chose qui est ancré dans mon ascendance, ça va au-delà du business », a ajouté la reine du R'n'B. « Les cheveux font partie de notre lignée, c'est une histoire de famille. »

Elle n'est pas la seule célébrité à évoquer ouvertement son combat contre la maladie auto-immune. Depuis quelques années, Kim Kardashian aussi lève le voile sur ses propres crises de psoriasis, souvent avec des photos à l'appui. « Je ne vais pas vous mentir, c'est douloureux. Je ne suis pas sûre de ce qui le déclenche. Je n'ai pas changé mon alimentation. J'ai tout essayé. Je voulais partager mon expérience avec vous... 

Christine Citti victime d'inceste, violée par cinq réalisateurs... Elle raconte son calvaire

Voilà plusieurs années que la parole des victimes se libère. Relancé en 2017, le mouvement #MeToo n'a jamais été aussi fort en France que ces derniers temps. Et pour cause. Judith Godrèche a déposé une plainte contre Benoît Jacquot pour "viols avec violences sur mineure de moins de 15 ans" et une autre contre Jacques Doillon, qui l'aurait violée sur le tournage du film La fille de 15 ans au même âge que l'héroïne qu'elle incarnait. Voilà qui donne la force, à toutes et tous, de s'exprimer. Et c'est au tour de Christine Citti, que le grand public connaît dans la peau de l'enquêtrice Eloïse Rome, de dévoiler le calvaire qu'elle a subi, des années durant, auprès de Médiapart.

La comédienne de 61 ans explique d'emblée qu'elle a été victime d'inceste "avec une amnésie traumatique". Elle a prévenu ses enfants avant de prendre la parole car elle estime qu'ils ont "déjà trinqué". "L'inceste a tout conditionné, admet-elle. Il vous apprend à vous taire. On est sale. On pense que c'est de notre faute, puisque nous provoquons le désir. J'ai appris très tard à dire non. À comprendre ce qu'était le consentement." Voilà qui l'a effectivement poussée à se terrer dans le silence alors qu'elle avait de nombreuses choses à dire. Sans toujours parvenir à poser des termes, elle explique avoir été victime, à cinq reprises, d'agresseurs sexuels tout au long de sa carrière.

"Dès le premier film auquel j'ai participé, j'ai été confrontée au problème des agressions, raconte Christine Citti. C'était un petit rôle, j'avais 18 ans. Au deuxième jour de tournage, le réalisateur force la porte de ma chambre et me viole. J'ai pensé que c'était de ma faute, et je ne l'ai dit à personne. Le lendemain, je suis repartie par le train. Jusqu'à il y a trois jours, je ne l'avais jamais dit." L'actrice compte sur ses mains le nombre de cinéastes qui se sont "intégralement bien comportés" avec elle. Elle se souvient, avec horreur, d'une autre agression qu'elle a subie alors qu'elle venait de prendre des somnifères pour dormir, en plein tournage d'un téléfilm à Marseille.

"Un soir, je me suis réveillée : il y avait le réalisateur dans mon lit en train de tenter de me pénétrer. J'étais dans le coaltar, j'ai eu totalement peur. Je l'ai laissé faire", avoue-t-elle. Christine Citti a également assisté à certains comportements déplacés de Gérard Depardieu alors qu'elle jouait, avec lui, dans le film Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli en 2006. Elle n'a toutefois jamais osé porté plainte contre personne. "Cela ne m'est jamais monté au cerveau, regrette-t-elle. De toute façon, on ne m'aurait pas cru. D'ailleurs là, on ne va pas me croire. On va me dire que je veux relancer ma carrière... alors que vraiment, je suis loin de tout cela."

Christine Citti, est aussi scénariste, réalisatrice, elle a joué pour le cinéma, la télévision et le theâtre.

Oppenheimer continue de dominer en gagnant sept récompenses aux BAFTA

Les BAFTA, l’équivalent des Césars au Royaume-Uni, se sont tenus pour leur 77e édition ce 18 février 2024. Les deux grands vainqueurs de la soirée sont Oppenheimer, qui rafle sept récompenses et Pauvres créatures qui en gagnent cinq. Notre Justine Triet nationale et son partenaire Arthur Harari peuvent être fiers d’avoir remporté le prix du meilleur scénario original pour Anatomie d’une chute.

Oppenheimer a dominé la cérémonie en étant primé dans les catégories suivantes : Meilleur Film, Meilleure Réalisation décerné à Christopher Nolan, Meilleur Acteur et Meilleur Acteur dans un second rôle attribués respectivement à Cillian Murphy et Robert Downey Jr., Meilleure Photographie pour le chef opérateur Hoyte van Hoytema, Meilleur Montage pour Jennifer Lame et Meilleur Musique pour le compositeur Ludwig Göransson.

Concernant Pauvres créatures, le film de Yorgos Lanthimos a remporté le BAFTA de la Meilleure Actrice, récompensant la performance magistrale d’Emma Stone. Les quatre autres prix reçus mettent en valeur le travail esthétique et visuel du film et honorent les artisans et techniciens à l’origine de l’univers à la fois enchanteur et loufoque de ce long-métrage. Shona Heath, James Price et Zsuzsa Mihalek ont reçu le prix des Meilleurs décors et Holly Waddington, celui des Meilleurs costumes. Nadia Stacey, Mark Coulier et Josh Weston ont vu leur travail récompensé par le prix des Meilleurs maquillages et coiffures et Simon Hughes a été sacré du BAFTA des Meilleurs effets visuels.

Après ces deux bêtes de concours, c’est La Zone d’intérêt, le nouveau film de Jonathan Glazer. Ce long-métrage conceptuel sur la Shoah a remporté trois masques dorés pour les catégories Meilleur film britannique, Meilleur film en langue étrangère et Meilleur son, ce dernier récompensant le travail minutieux de Johnnie Burn et Tarn Willers.

Le nouveau long-métrage d’Alexander Payne Winter Break a reçu le prix du Meilleur casting et Da’Vine Joy Randolph a reçu le prix de la Meilleure actrice dans un un second rôle. Le garçon et le héron de Miyazaki a été récompensé par le BAFTA du Meilleur film d’animation. Les œuvres 20 jours à Marioupol, American Fiction et Blue Bag Life ont respectivement gagné les prix du Meilleur documentaire, Meilleur scénario adapté et Meilleur nouveau scénariste, réalisateur ou producteur britannique. Le EE Rising Star Award, mettant en avant un espoir de l’industrie, a été décerné à Mia McKenna-Bruce pour sa performance dans How to Have Sex.

Jellyfish and Lobster de Yasmin Afifi et Elizabeth Rufai et Crab Day de Ross Stringer, Bartosz Stanislawek et Aleksandra Sykulak ont été récompensé par les BAFTA du Meilleur court-métrage pour le premier et du Meilleur court-métrage d’animation pour le second.