08 février 2023

Kim Jee-woon retrouve Song Kang-ho pour Cobweb

On avait perdu de vue Kim Jee-woon depuis quelques années. Le dernier souvenir de lui en France remonte à 2013 avec Le Dernier Rempart, première incursion du cinéaste aux États-Unis avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle titre. Depuis, ses projets sont passés relativement inaperçus dans l’Hexagone : en 2016, il réalise The Age of Shadows, superproduction historique avec Song Kang-ho, projeté une seule fois lors du Festival du film coréen à Paris avant une sortie en VOD. En 2018, il est derrière l’adaptation live du film d’animation Jin-Roh, la brigade des loups, passée directement par la case Netflix, avant un détour par la télévision en 2021 avec la série coréenne Dr. Brain pour Apple TV +, pour laquelle il dirige les 6 épisodes.

Kim Jee-woon revient à ses thèmes chers avec Cobweb, son nouveau film, une comédie noire prenant place dans les années 1970. Song Kang-ho y joue Kim, un réalisateur obsessionnel qui va tenter de sauver son dernier film à travers deux jours de reshoots durant la période de censure qui ravagea le cinéma sud-coréen à l'époque.

C’est la cinquième fois que le réalisateur et l’acteur font équipe depuis 1998, une fois de plus que l’association Bong Joon-ho/Song Kang-ho, que l’on pourrait croire plus fructueuse.

Alors qu’il était le mois dernier au Festival de Gérardmer, où on lui a rendu hommage, Kim Jee-woon s’est longuement exprimé sur sa relation avec Song Kang-ho au cours d’une masterclass sur sa carrière :  “Il a un jeu qui est très moderne. Dans l’histoire du cinéma coréen, il y a un avant et un après Song kang-ho. Avant qu’il n’apparaisse, aucun acteur ne jouait de cette manière-là. Il a un jeu très moderne, très subtil. Mon cinéma est par nature très précis, mais face à lui, face à la manière dont il occupe l’espace, je suis obligé de m’adapter.”, avant d’évoquer également Choi Min-sik, autre acteur fétiche du réalisateur, qui incarne le méchant implacable de J’ai rencontré le diable : “Sur un plateau, je suis très observateur. Je regarde les petits riens qui vont changer les choses. Je me nourris de toute l’équipe. Les deux acteurs qui ont marqué la nouvelle vague coréenne sont Choi Min-sik et Song Kang-ho. Choi Min-sik est un acteur à la technique très classique, de la Méthode, très brûlant, très « chaud ». Au contraire, Song Kang-ho est quelqu’un de moderne, qui a un jeu très froid.”

Cobweb n’a pour le moment pas de date de sortie en France, mais pourrait être présenté au Festival de Cannes en mai prochain, ce qui serait la seconde sélection pour le cinéaste après A Bittersweet Life en 2005.

Grease : la bande-annonce de la série sur les Pink Ladies

De retour à Rydell ! Le lycée de Grease rouvre ses portes sur Paramount+ pour une toute nouvelle série qui se déroulera dans les années 1950, avant les événements du film culte. Grease: Rise of the Pink Ladies, comme son nom l'indique, sera une série sur la condition féminine à l'époque, qui apportera manifestement une vision très moderne.

"En 1954, avant que le rock 'n' roll ne règne, avant que les T-Birds ne soient les plus cool de l'école, quatre parias fatiguées osent s'amuser à leur guise, déclenchant une panique morale qui changera Rydell High pour toujours" tease le synopsis officiel.

La bande-annonce offre aussi un premier aperçu de certaines des chansons originales qui seront réinterprétées dans la série.

Au casting, on verra Marisa Davila (Jane), Cheyenne Isabel Wells (Olivia), Ari Notartomaso (Cynthia) et Tricia Fukuhara (Nancy).

Grease: Rise of the Pink Ladies débutera le 6 avril 2023 sur Paramount+. 

07 février 2023

Thierry Beccaro révèle le désarroi de sa compagne face à ses angoisses

Si le grand public le connaît pour son sourire tendre et sa bonne humeur, Thierry Beccaro a révélé après des années de secret avoir été maltraité dans son enfance. Dans son autobiographie Ma Résilience à moi, parue aux éditions Plon, Thierry Beccaro a levé le voile sur une enfance douloureuse marquée par des souvenirs indélébiles. S'il a décidé de partager ses souvenirs, l'animateur a aussi évoqué en toute transparence les répercussions de cette enfance meurtrie sur sa vie d'adulte. Invité de Laurent Karila, qui intervient notamment dans l'émission Ça commence aujourd'hui, Thierry Beccaro s'est confié au sujet de la place des médicaments dans sa vie.

L'animateur a particulièrement ressenti le besoin d'en prendre lorsqu'il est lui-même devenu père : "Il y a eu des problèmes de couple. C'est surtout que j'avais très peur d'être papa. La peur absolue de l'enfant maltraité, si moi je vais répéter… Puis un jour, (Hélène) m'annonce qu'elle est enceinte. Ça a été un tsunami dans ma tête. Et là, j'ai pris des médicaments. Pas beaucoup, mais ce que le médecin me donnait pour essayer de calmer le jeu. Quand j'ai peur de devenir père, je me dis : 'pourvu que c'est une fille' et c'est une fille", a-t-il détaillé au micro du podcast Addiktion.

Finalement, quelques années plus tard, Thierry Beccaro et sa compagne décident de se séparer. "Là, j'étais totalement dingue. Je suis moche, je suis une brute. (...) Je cherchais l'amour avec infiniment de mal à en donner. Et avec toujours cette difficulté de l'engagement, la peur d'avancer", a-t-il révélé avec franchise. Puis, Thierry Beccaro a retrouvé l'amour dans les bras d'Emmanuelle. Cette dernière a partagé sa détresse dans les moments d'angoisses que traversait Thierry Beccaro : "Ma femme un jour, elle m'a dit : 'Il y a des moments où je ne peux pas suivre (tes angoisses ndlr.)'. C'est le problème de tous ceux qui sont victimes de maltraitance. (...) L'autre à côté, il ne peut pas comprendre votre descente dans les gouffres. Et puis cette difficulté à parler. On ne peut pas demander à l'autre de faire le travail de ce que tu fais. Tout le monde n'est pas psy. On peut aimer sans avoir un travail de psychanalyste à faire à la maison". Un constat difficile mais nécessaire pour parvenir à avancer à deux quoi qu'il advienne.

Caroline Receveur se confie sur son expérience incroyable à la pleine lune

De ses angoisses, Caroline Receveur n'a jamais rien caché. Il n'est pas rare qu'elle prenne la parole sur ses réseaux sociaux pour informer ses fans de son mal-être. Depuis très longtemps, la mannequin suit des thérapies en tout genre. Certaines ont fonctionné et d'autres non. Malgré un gros travail de remise en question sur elle-même, Caroline Receveur est souvent en proie aux doutes. Le 30 janvier 2023, elle confiait à sa communauté : "J'ai des choses à vous dire. Je ne suis pas trop présente ces derniers jours parce que je fais face à des petites crises d'anxiété, et j'ai du mal à faire comme si de rien n'était quand ça arrive [...] J'ai le cerveau qui bouillonne en permanence pour essayer de comprendre, améliorer, de gérer et trouver des solutions parce que je déteste subir quand ça m'envahit".

Un véritable combat contre elle-même mais, heureusement, elle arrive à sortir la tête de l'eau en comprenant l'origine de son anxiété. "Plus j'extériorise, et plus j'arrive à comprendre que ce sont mes peurs qui me tétanisent et non pas la réalité. Plus je mets des mots sur ce que je ressens, plus je grandis et plus j'ai une réflexion beaucoup plus large sur l'anxiété". Mardi 7 février 2023, l'épouse d'Hugo Philip a fait une grande déclaration à sa communauté sur Instagram. "Il m'est arrivé des choses assez folles le week-end dernier, cette pleine lune a été révélatrice et libératrice pour moi. Je vais essayer de tout mettre à l'écrit et de vous partager ça, mais j'ai clairement franchi une étape dans mon processus de paix intérieure", a-t-elle annoncé en Story.

La maman de Marlon a poursuivi : "J'ai compris beaucoup de choses, j'ai vécu aussi beaucoup de choses en deux jours seulement... C'était magique, intense... Je sais que tout le travail fait sur moi depuis ces longues années a porté ses fruits et m'a enfin libérée d'un poids". Reconnaissante de ce nouveau départ, Caroline Receveur qui vit à Dubaï a reconnu que le chemin vers la guérison était long, mais qu'elle entrevoyait le bout du tunnel. "J'ai encore du chemin mais je suis si reconnaissante d'avoir eu accès à cette révélation et d'ouvrir ce nouveau chapitre de ma vie, plus sereine, plus apaisée, plus connectée à l'univers que jamais." Ses planètes semblent plus que jamais alignées.

Sophie Davant donne des conseils pour bien vieillir : des internautes, scandalisés, lui reprochent d’être retouchée

Sophie Davant se prépare à franchir une nouvelle étape. Le 19 mai prochain, l'animatrice d'Affaire conclue fêtera son 60ème anniversaire. Un âge qu'elle compte bien pleinement assumer même si elle a recours à la médecine esthétique pour s'entretenir et rester la plus belle devant les caméras de France 2. "Je suis obligée de faire attention à mon apparence. Évidemment je prends soin de ma peau, évidemment je fais des petits soins, évidemment il m'arrive de faire des petites piqûres d'acide hyaluronique ou toxine botulique de temps en temps, comme tout le monde", avait-elle confié sur RTL, en 2019. Concernant son look, l'ancienne femme de Pierre Sled ne s'interdit rien que ce soit une nouvelle coiffure ou une robe plus courte dans le cadre des primes spéciaux de son émission de ventes aux enchères. Et malgré les années qui passent, la présentatrice reste toujours un modèle pour ses fidèles téléspectatrices.

Se voulant toujours très proche de son public, Sophie Davant a même lancé son propre magazine baptisé S par Sophie Davant. Un féminin où elle donne ses bons conseils. Ce mardi 7 février, elle a ainsi fait la promotion du nouveau numéro de son bimestriel consacré à l'âge et au bien-être. "On n’est pas pour le rajeunissement ! Au contraire. Vieillir peut être une belle aventure, à condition d’accorder une attention particulière à son mental, sa santé et son style !", a-t-elle déclaré sur Instagram, en publiant un montage d'un cliché d'elle récent et plus jeune. Si la compagne de William Leymergie peut se féliciter d'avoir à peine changée, certains internautes lui ont reproché de demander aux lectrices d'assumer leur âge alors que, selon eux, elle ferait tout le contraire.

"Vanter le vieillissement en étant constamment ultra maquillée et photoshopée, fallait oser", "Dit elle alors qu'elle refuse de vieillir. Deux heures de maquillage et coiffure par jour, ça n'est pas ça accepter de vieillir", "Et pour les implants mammaires oui apparemment", "À mon avis, il y a plus de rides et marques de vieillissement en réalité que sur la photo…(merci Photoshop) mais si ça la rassure… L’essentiel de la personne se résume t-il au physique ?", "Je doute que vous n'ayez apporté aucune correction à votre visage ?" ou encore "Ben oui les piqures ça arrange !", peut-on lire en commentaires sur le réseau social. Des critiques sans filtre pour Sophie Davant.

Les propos tranchés de Gérard Depardieu malgré le conflit en Ukraine

Il y a bientôt un an, la Russie envahissait l’Ukraine et inscrivait un nouveau conflit dans l’Histoire. Cette invasion est considérée comme la plus importante opération militaire qu’a connu l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. À l’occasion de la sortie dans les salles allemandes du film « Le goût des petites choses », dans lequel Gérard Depardieu tient le premier rôle, l’acteur s’est entretenu avec « Augsburger Allgemeine ». Au cours de cette interview, l’interprète de Cyrano de Bergerac a pu survoler quelques détails de sa vie actuelle, notamment son attrait pour la Russie, pays responsable du conflit.

Les agissements du chef de l’État russe ne semblent pas entacher l’affection que Gérard Depardieu porte à ce pays. Il explique : « Rien n’a changé pour moi. Je suis toujours russe. J’aime la culture russe. Quand j’aime un pays, c’est toujours pour sa culture. Mais je préfère éviter d’aborder le sujet, personne n’est capable d’en dire quoi que ce soit de vraiment censé ! Personne ! » Avant de poursuivre : « Je déteste quand la politique et le jeu sont mélangés. Je ne veux pas en dire plus sur le sujet : la guerre est un grand non-sens », a-t-il précisé.

En mars dernier, dans une interview accordée à « L’Obs », Gérard Depardieu révélait également être un citoyen dubaïote. « Même si j’ai encore la nationalité et un passeport français, je suis désormais citoyen russe et dubaïote », avait-il affirmé. Avant d’ajouter : « Je pense parfois à rendre mes papiers français […] J’ai plein de nationalités et de vies qui m’attendent. Mon pays, je l’ai dans la tête, je porte sa beauté en moi mais je veux être libre de partir. »

Firmine Richard, son fils accusé de meurtre, elle raconte

Firmine Richard face à la justice. L'actrice de 75 ans s'est présentée devant les juges de la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, lundi 6 février. Elle était appelée à témoigner dans le cadre du procès de son fils, Keneff Richard, 40 ans, accusé d'assassinat après un différend à Pantin en avril 2021. L'arme du crime est un couteau, que l'accusé a posé aussitôt sur son lit dans le domicile familial, peu de temps après son acte. Firmine Richard s'en est alors saisie. "Je l'ai lavé, je l'ai mis dans mon jardin. Je ne pouvais plus le voir. Je ne l'ai pas jeté", a raconté l'ex-conseillère municipale à Paris, lors du procès, dans des propos rapportés par Le Parisien.

Firmine Richard a vu son fils rentrer à la maison avec le visage ensanglanté, et ce couteau dans la poche. "Quelqu'un est venu me chercher, je me suis défendu", a-t-il alors expliqué à sa mère, ajoutant que la victime était à l'hôpital. Sur le coup, "pas un instant", la comédienne a pensé "que ce monsieur était mort", a-t-elle indiqué devant les juges selon nos confrères. "Je peux vous le répéter 25 fois, si vous voulez monsieur", a-t-elle insisté, alors qu'il peut lui être reproché d'avoir voulu protéger son fils en effaçant toutes preuves sur l'arme du crime. Firmine Richard a fini par guider les policiers à ce couteau, qui avait été glissé dans un pot de sel de déneigement, lorsqu'ils sont venus arrêter son fils.

Le procès de Keneff Richard met en avant l'addiction de l'accusé aux réseaux sociaux, toujours très enclin à défendre sa maman. La journée du drame a débuté par une dispute du fils de Firmine Richard sur une application de vidéo en direct. Une utilisatrice a prévenu alors la comédienne qu’il "se passe quelque chose avec Keneff". "J’ai ouvert ma porte, j’ai vu Keneff qui rentrait chez moi. Je lui dis 'qu’est-ce qu’il s’est passé' ? Il me dit 'j’étais parti fumer', je lui dis 'non t’es pas parti fumer'. Il avait la bouche qui saignait et il est parti se laver. C’est à ce moment-là qu’il est passé devant moi et que j’ai vu le couteau qui dépassait de la poche de son jean", a raconté Firmine Richard à la barre, selon l'AFP, repris par Sud Ouest. Désormais persuadée que son fils "est en train de mûrir", et qu'il "n'est pas un tueur", la comédienne révélée dans Romuald et Juliette, en 1989, rend visite à son fils tous les mois en prison.

Armie Hammer accusé de viol et de cannibalisme : il s’explique enfin

Armie Hammer a rompu le silence qu’il gardait sur les accusations d’agressions sexuelles portées à son encontre depuis début 2021. S’il reconnaît avoir été un « trou du cul » avec des femmes, et avoir abusé d’elles, le comédien de Mort sur le Nil maintient néanmoins n’avoir eu que des rapports consentis.

« Je suis ici pour reconnaître mes erreurs, assumer la responsabilité du fait que j’étais un trou du cul, que j’ai été égoïste, que j’ai utilisé les gens pour m’aider à me sentir mieux, et quand j’en ai eu fini avec eux, je suis passé à autre chose. J’ai traité les gens plus mal qu’ils n’auraient dû l’être » a-t-il confié à Air Mail (via The Guardian).

« J’avais un style de vie intense et extrême. Je prenais ces femmes, je les entraînais dedans, dans ce tourbillon de voyages, de sexe et de drogue, avec beaucoup d’émotions, et une fois fini, je les laissais et je passais à celle d’après, laissant l’autre abandonnée, se sentant utilisée », a-t-il ajouté.

S’il reconnaît donc s’être mal comporté, il a rejeté en bloc les allégations plus graves. Accusé de viol par une femme prénommée Effie, le comédien l’affirme : leur rencontre était planifiée à l’avance. « Chaque chose a été discutée au préalable. Je n’ai jamais imposé ça à quelqu’un de manière inattendue. Jamais », a poursuivi la star de 36 ans.

Selon Armie Hammer, son attrait pour les pratiques sadomasochistes viendrait d’abus sexuels dont il aurait été victime aux mains d’un pasteur lorsqu’il avait treize ans.

« Ce que cela a fait pour moi, c’est que cela a introduit la sexualité dans ma vie d’une manière qui était complètement hors de mon contrôle. A l’époque, je ne pouvais rien faire. Je n’avais rien à dire là-dedans. Mes intérêts sont alors allés vers : "Je veux avoir le contrôle de la situation, sexuellement" », a-t-il assuré à la publication.

L’acteur de Call Me by Your Name avait notamment été accusé d’avoir des fantasmes centrés sur le bondage et le cannibalisme. Cependant, comme il l’affirme, il va désormais beaucoup mieux.

« Je me sens en meilleure santé, plus heureux, plus équilibré. Je peux être là pour mes enfants d’une façon dont je n’avais jamais été capable. Je suis vraiment heureux de ma vie et de ma reconstruction », poursuit-il.

Une enquête sur les pratiques de l’acteur a été ouverte par la police de Los Angeles en 2021, mais il n’a pas été inculpé.

Le Bureau des Légendes : George Clooney aux commandes du remake américain

Le Bureau des Légendes, la série d’espionnage culte de Canal+, va faire l’objet d’un remake américain. Selon les informations de Deadline, la chaîne américaine Showtime vient de commander une fiction adaptée du thriller créé par Eric Rochant.

Intitulée The Department, la série, produite par Smokehouse Pictures, MTV Entertainment Studios et 101 Studios, sera réalisée par George Clooney, qui sera également producteur délégué, aux côtés de Grant Heslov. Le tournage devrait débuter plus tard cette année.

Lancée en 2015 sur Canal+, Le Bureau des Légendes entraînait les téléspectateurs au cœur de la DGSE dans un département appelé le Bureau des légendes (BDL) qui pilote à distance les agents les plus importants des services de renseignements français : les clandestins. En immersion dans des pays hostiles, leur mission consiste à repérer les personnes susceptibles d'être recrutées comme source de renseignements.

Opérant dans l'ombre "sous légende", c'est-à-dire sous une identité fabriquée de toutes pièces, ils vivent durant de longues années dans une duplicité permanente. De retour d'une mission clandestine de six années à Damas, notre héros - plus connu sous le nom de code Malotru - est promu au sein du BDL et reprend peu à peu pied dans sa vraie vie. Mais contrairement à toute procédure de sécurité, il semble ne pas abandonner sa légende et l'identité sous laquelle il vivait en Syrie...

“The Department, basée sur la brillante et passionnante série Le Bureau des Légendes, s'inscrira dans la digne lignée de Homeland, l'une de nos fictions les plus réussies de ces dernières années qui définit le mieux la marque Showtime", a déclaré Chris McCarthy, président-directeur général de la chaîne.

"Tout comme Homeland a redonné ses lettres de noblesse aux séries d’espionnage, The Department emmènera le téléspectateur encore plus loin dans cet univers fait de machinations et de subterfuges et reposera sur des personnages complexes qui luttent contre leurs propres démons tout en combattant des menaces existentielles pour la nation et le monde”.

“Nous sommes ravis de voir l’ADN du Bureau des Légendes se prolonger à travers The Department avec nos amis de MTV Entertainment Studios et 101 Studios", a déclaré Alex Berger, président The Originals Productions (TOP), et producteur de la série d’espionnage.

"The Originals Productions (TOP), la Fédération et Paramount font passer notre licence au niveau supérieur, en créant une nouvelle série d’espionnage à la portée internationale qui se déroulera dans un contexte géopolitique très complexe.”

Pour le moment, aucun nom n’a été annoncé pour reprendre les personnages campés dans la version française par Mathieu Kassovitz, Jean-Pierre Darroussin, Zineb Triki, Léa Drucker et Sara Giraudeau.

Le projet d’un remake américain du Bureau des Légendes est loin d’être une nouveauté. Déjà en 2017, Alex Berger, producteur de la série, avait annoncé, lors du lancement de la troisième saison, qu’une version U.S. allait voir le jour.

Une information confirmée par l’intéressé l’année suivante : “Oui, c'est [toujours d'actualité], c'est un garçon qui s'appelle Peter Langmann qui est un ex journaliste du New York Times qui connaît bien le domaine du renseignement qui écrit le pilote pour AMC."

"La version américaine, si elle se fait, est adaptée du Bureau des légendes, mais c'est vraiment à la CIA avec un autre univers, d’autres intérêts géopolitiques et une autre organisation qui est très largement inspirée du Bureau des légendes. Ça s'appellera The Department.” Il aura donc fallu attendre près de 6 ans pour voir ce projet de remake américain se concrétiser.

Netflix : en attendant la fin du partage des comptes, cette fonctionnalité devient payante

Alors que Netflix s’oriente peu à peu vers la fin du partage de comptes, la plateforme continue d’apporter des modifications. L’une des dernières concerne l’option audio spatial. Lancé en juillet 2022 pour tous les usagers, cet outil n’est désormais accessible qu’aux abonnés de l’offre Premium, disponible pour 17,99 euros par mois.

L’audio spatial permet aux amateurs de films et de séries de profiter d'une expérience sonore immersive semblable à celle d’une salle de cinéma. Sur son site officiel, le géant du streaming précise que l’option “optimise le son stéréo sans nécessiter d'enceintes surround ou d'équipement de home cinéma et est compatible avec tous les appareils.”

Attention, l’audio spatial n’est pas compatible avec tous les titres. Au total, 700 films et séries sont concernés. Il suffit de trouver le logo présent sur la page de description du programme de votre choix. Pour faciliter le tri, une simple recherche “audio spatial” répertorie toutes les œuvres concernées par cette option.

Cette fonctionnalité devenue payante s’ajoute aux nombreux changements opérés par la plateforme Netflix depuis plusieurs mois, après le lancement d’abonnement avec de la publicité en novembre 2022 et l’arrêt du partage de mot de passe, qui devrait être mis en place prochainement.