24 mars 2022

Balthazar : TF1 bouscule la diffusion de la saison 4 dès ce soir

Le jeudi 10 mars dernier, TF1 lançait la diffusion de la saison 4 de Balthazar, sa série policière phare portée par Tomer Sisley. Composée de 8 épisodes, elle voit l’arrivée d’un nouveau personnage, campé par Constance Labbé, qui va donner du fil à retordre à notre héros préféré.

Si les fans de la série se réjouissaient à l’idée de retrouver le médecin légiste dans de nouvelles aventures, ils vont cependant devoir prendre leur mal en patience pour découvrir la fin de la saison 4. En effet, la chaîne a décidé de changer la programmation de la série.

Si TF1 proposait jusqu’à présent deux épisodes inédits par soirée, dès ce jeudi 24 mars à partir de 21h10, elle ne va plus diffuser qu’un seul épisode de la saison 4, avant d'enchaîner sur la rediffusion d’épisodes des saisons précédentes. Le final de la saison 4, initialement prévu pour le jeudi 31 mars est donc reporté au jeudi 14 avril.

Depuis son lancement en décembre 2018, Balthazar est l’une des valeurs fortes de TF1. Rien que les deux premiers épisodes de cette saison 4 ont réuni 5,33 millions de téléspectateurs soit une part de marché de 27,0%.

Des chiffres qui ont permis à la Une d’être leader des audiences, loin devant les chaînes concurrentes. C’est donc sans surprise qu’elle fait le choix de faire durer le plaisir afin de continuer à s’assurer de bonnes audiences jusqu’au début des vacances d’avril.

Pour rappel, la saison 4 de Balthazar marque un tournant dans la série puisqu’elle se fait sans Hélène de Fougerolles qui avait annoncé son départ à l’issue de la saison 3. C’est Constance Labbé, vue notamment dans L'Ecole de la vie, qui a donc la lourde tâche de remplacer l’actrice présente depuis le lancement.

Elle campe pour l’occasion Camille Costes, une capitaine de police venue tout droit de Lille qui débarque à la criminelle et va donc travailler avec Delgado (Yannig Samot) et Balthazar sur leurs enquêtes.

23 mars 2022

Accusé de plagiat, Ed Sheeran dit aujourd’hui « profondément traumatisé » par l’affaire


Ed Sheeran est « traumatisé ». Pas par la guerre en Ukraine ou par le dérèglement climatique, mais par… son procès pour plagiat. Le procès qui oppose l’artiste britannique à Sami Chokri, alias Sami Switch, se finit aujourd’hui, le jugement devant être rendu à une date ultérieure. D’après l’avocat de la star et de ses coauteurs, la situation les a plongés dans un désarroi profond.

« C’est profondément traumatisant pour eux (…) Cette affaire n’aurait jamais dû aller jusqu’au procès. Mes clients ont le droit d’être blanchis par la justice », a déclaré Ian Mill, d’après le NME.

Ed Sheeran, Steven McCutcheon, son producteur, et Johnny McDaid, son coauteur, assurent qu’ils n’ont jamais entendu la musique de celui qui les a traînés devant la cour. Sami Chokri, lui, affirme qu’ils ont tellement d’amis en commun et de « cercles qui se recoupent » qu’il est impossible qu’Ed Sheeran n’ait jamais entendu Oh Why, son titre de 2015, dont il affirme que l’interprète de Shape of You a volé la mélodie pour son tube sorti en 2017.

L’affaire est rendue encore plus complexe par les aveux d’Ed Sheeran qui a déclaré à la barre qu’il lui arrive souvent d'« emprunter » des idées à d’autres artistes, mais en les créditant à chaque fois. Ici, il ne l’a pas fait, et c’est justement ce que lui reproche le plaignant.

Selon El Pais, Shape of You a rapporté 24 millions d’euros (estimation). Les royalties ont été gelées le temps du procès.

Rachel Zegler sera finalement aux Oscars pour remettre un prix

En début de semaine, Rachel Zegler a révélé sur les réseaux sociaux qu'elle regarderait la cérémonie des Oscars depuis chez elle, car elle n'avait pas été invitée par Disney à participer à la cérémonie. Répondant à un fan, elle a écrit : "J'ai tout essayé, mais cela ne semble pas pouvoir se faire. Je supporterai West Side Story depuis mon canapé et en étant fière du travail que nous avons accompli sans relâche il y a 3 ans. J'espère qu'un miracle de dernière minute se produira et que je pourrai célébrer notre film en personne... Mais bon, c'est parfois comme ça que ça se passe, je suppose. Merci pour votre étonnement et votre indignation. Je suis déçue aussi, mais ça va. Tellement fière de notre film." 

Un comble pour la jeune comédienne de 20 ans, révélé par West Side Story, de Steven Spielberg, qui est justement nommé dans la catégorie "meilleur film" (entre autres). Sa future absence a fait réagir, même si contractuellement, un studio n'a pas d'obligation d'envoyer des invitations à tous les acteurs d'une oeuvre nommée à l'Oscar principal, seulement à ceux qui sont nommément en lice pour une statuette, ce qui n'est pas le cas de Rachel. Cependant, ce n'est pas le cas non plus de Tony Hawk, pourtant le champion de skate a lui été invité... Il s'est d'ailleurs amusé sur Twitter de ce choix curieux de l'Académie, considérant avec ironie qu'après être apparu dans des films tels que Jackass, il méritait bien une invitation aux Oscars ! "Si le fait de figurer dans tous les films Jackass, dans xXx, Police Academy 4 et Sharknado 5 ne me rend pas qualifié pour me présenter aux Oscars, vos goûts en terme de films devraient être revus", écrit-il avant de préciser, plus sérieusement : "Je remettrai un prix, au fait."

The Hollywood Reporter revient sur toute cette affaire en précisant que Disney a depuis fait en sorte que Rachel Zegler soit présente aux Oscars, afin de remettre un prix. Actuellement en tournage d'une nouvelle version de Blanche-Neige et les Sept Nains en live action, la comédienne est à Londres, mais "son planning va être modifié afin de pouvoir la libérer pour les Oscars." En décembre, l'intéressée tweetait à ce sujet : "Mon Dieu, les gars !! J'apprécie votre soutien, vraiment, ça me touche. Nous vivons dans une époque sans précédent où des tas de choses des coulisses pour faire un film magique sont révélées. Comme pour le merveilleux projet que je tourne en ce moment. Cela marche pour les productions de film, mais aussi pour les cérémonies de remises de prix. Respectons le processus, et je décrocherai mon téléphone." On sait à présent que le "processus" permettra une issue heureuse pour la comédienne, qui participera donc à la 94e cérémonie des Oscars, dans la nuit de dimanche à lundi.

Squid Game a révolutionné le monde des séries selon Steven Spielberg

Des millions de fans de Squid Game à travers le monde, et parmi eux un certain… Steven Spielberg ? Présent ce week-end à un panel organisé par la guilde des producteurs américains, le réalisateur nommé cette année aux PGA pour West Side Story a évoqué le succès inouï de la série coréenne, qu’il n’hésite pas à qualifier de révolutionnaire pour l’industrie de la télévision.

"Il y a longtemps, les stars locales attiraient les spectateurs dans les salles de cinéma. Aujourd’hui, il est intéressant de constater que des acteurs inconnus peuvent jouer dans les rôles principaux de mini-séries et même de films" a-t-il déclaré à cette occasion, ajoutant que le succès de Squid Game a "complètement changé l’équation" de l’industrie du divertissement.

Un constat que le cinéaste aurait pu faire à partir des succès internationaux de La Casa de Papel (Espagne) et Lupin (France), deux des plus grands succès de tous les temps parmi les productions originales Netflix. Et si ces propos de Steven Spielberg annonçaient avant l’heure la fin du tout puissant star system hollywoodien, lui qui avait déjà prédit (à tort, pour le moment) la fin de l'industrie du cinéma en 2013 ?

Oscars : Quand la statuette du Meilleur acteur devait revenir à Rintintin

Dans la nuit du 27 au 28 mars, pour la 94e année, la cérémonie des Oscars viendra récompenser les heureux lauréats et lauréates pour les oeuvres respectives sur lesquelles ces talents du cinéma ont travaillé.

Depuis 1929, la précieuse statuette fut fabriquée en 3140 exemplaires. Ses mensurations n'ont que très peu changées depuis ses débuts sous les feux de la rampe : près de 35 cm de haut, pèse 3Kg sans son socle, et reste toujours fabriquée dans un alliage de bronze recouvert à la feuille d'or 24 carats. Exception faite durant la Seconde guerre mondiale, au cours de laquelle elle fut fabriquée pendant trois ans avec du plâtre peint, en raison des restrictions.

C'est à Cedric Gibbons, directeur artistique en chef à la MGM, que l'on doit son superbe design épuré. D'origine irlandaise et né d'un père architecte, il fut probablement un des seuls, sinon le seul executive hollywoodien, à avoir visité l'incroyable exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, qui s'est tenue à Paris d'avril à octobre 1925.

Une exposition qui aura d'ailleurs une grande influence sur lui, jusqu'à faire bâtir sa maison dans un style Art Deco dont il dessinera les plans, et en confiera la construction à un architecte de renom à l'époque, Douglas Honnold.

Dessinée par Gibbons donc, sous influence Art Deco, la statuette fut transformée en sculpture par un artiste non moins talentueux installé à Los Angeles, George Stanley. Elle figurait alors un chevalier avec une épée de croisé, posé sur une bobine de films avec cinq rayons; chacun d'eux représentant l'une des branches de l'Academy of Motion Pictures Arts & Sciences (acteurs, réalisateurs, producteurs, techniciens et scénaristes).

Désignée sous le terme officiel de Academy Award, la statuette est surtout connue sous son surnom, Oscar, depuis 1934. L'académie elle-même a adopté ce surnom en 1939. Les origines de celui-ci ne sont pas claires.

On a ainsi pu évoquer Walt Disney, qui aurait utilisé pour la première fois ce surnom. L'académie a quant à elle préféré retenir pour la postérité la petite histoire de Margaret Herrick, la bibliothécaire de l'Académie, qui lâcha, lorsqu'elle vit pour la première fois la statuette, qu'elle ressemblait à son oncle, un certain Oscar.

Depuis 1950, il n'est plus possible pour un(e) gagnant(e) ou ses héritiers de vendre son Oscar, sans l'avoir auparavant proposé à la revente à l'Académie pour 1$ symbolique. C'est que les récompenses antérieures valent de petites fortunes.

Steven Spielberg acheta par exemple l'Oscar de la Meilleure actrice remis à Bette Davis en 1938 pour le film L'insoumise, pour un montant de 578.000 $. En 2011, Beatrice Welles, la fille d'Orson Welles, mis aux enchères l'Oscar de son père qu'il gagna pour Citizen Kane. Les prix s'envolèrent, pour atteindre 861.542 $...

Le premier récipiendaire de l'Oscar du meilleur acteur fut Emil Jannings, pour deux films, Crépuscule de gloire et Quand la chair succombe. Acteur allemand, il fit une brève incursion à Hollywood avant de regagner l'Allemagne, où il tourna sous la tutelle de Joseph Goebbels dans des oeuvres de propagande du IIIe Reich, ce qui torpillera définitivement toute chance de poursuivre ultérieurement sa carrière.

En 2012, un article de The Guardian évoquait une rumeur qui court depuis le début de l'histoire des Oscars, et faisait cette année-là l'objet d'un livre écrit par la journaliste et autrice américaine Susan Orlean : l'oscar remis à Emil Jannings fut spolié au chien Rin Tin Tin, désigné pourtant comme le meilleur acteur !

Ramené de France en 1918 par un soldat de l'aviation américaine, ce berger allemand s'est révélé être un animal exceptionnellement habile. Se produisant dans divers spectacles, il fini par attirer l'oeil avisé de Darryl Zanuck.

Rintintin jouera dans une série de trente westerns produits par la Warner Bros, dont le premier sort sur les écrans en 1923. En 1929, l'animal est la tête d'affiche de pas moins de quatre films. Il fit le bonheur des studios, qui voyaient les dollars affluer grâce à lui.

Un premier tour de votes des membres de l'Academy of Motion Picture Arts & Sciences, nouvellement créée sous les auspices de Louis B. Mayer, qui dirige la MGM, aurait donné gagnant le chien Rin Tin Tin comme meilleur acteur. Un vote qui n'aurait pas envoyé un bon signal, pour sa première cérémonie de récompense avec l'Oscar... Un second tour de votes fut décidé, nommant cette fois-ci Emil Jannings, alors même que la popularité de Rin Tin Tin était autrement plus conséquente que celle de l'acteur allemand...

And Just Like That : une saison 2 enfin confirmée pour la suite de Sex and the City

Bonne nouvelle pour les fans de Carrie Bradshaw, alias Sarah Jessica Parker : And Just Like That, la suite de Sex and the City disponible en France sur Salto, aura bien droit à une saison 2 qui vient tout juste d'être officiellement commandée par la plateforme américaine HBO Max.

Ce renouvellement n'est pas une grande surprise puisque Deadline rappelle que le premier épisode de And Just Like That, sorti en décembre dernier, est le series premiere le plus vu sur HBO Max, tandis que la première saison se classe parmi les 10 séries et films les plus populaires au sein du catalogue de la plateforme depuis son lancement.

"Je suis ravi et excité à l'idée de raconter de nouvelles histoires à propos de ces personnages dynamiques et audacieux, joués par ces comédiennes incroyables", a déclaré dans un communiqué le créateur Michael Patrick King, qui a également officié sur les six saisons de Sex and the City et a réalisé les deux longs métrages sortis au cinéma en 2008 et 2010.

La saison 2 de And Just Like That devrait évidemment voir Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon, et Kristin Davis reprendre leurs personnages iconiques de Carrie, Miranda, et Charlotte, qui affrontent ensemble dans cette suite les affres du temps qui passe, des mariages qui se transforment en divorces, des enfants qui grandissent, et des pressions sociales sur l'apparence et la réussite. Tout en embrassant de nouvelles amitiés, de nouvelles histoires d'amour, et de nouveaux champs des possibles.

Et si ces nouveaux épisodes, dont le nombre n'a pas encore été annoncé, devraient également permettre aux fans de découvrir ce qui attend Carrie après la mort de Big (Chris Noth) et le baiser qu'elle a échangé avec le producteur de son podcast dans les toutes dernières secondes du final de la saison 1, ils ne devraient a priori pas voir Samantha revenir à New York puisque Kim Cattrall, absente de And Just Like That, n'a pas souhaité prendre part à la série.

Sarita Choudhury, Nicole Ari Parker, Karen Pittman, Sara Ramirez, David Eigenberg, et Evan Handler complètent le casting de la saison 1 qui sera diffusée dans les mois à venir sur TF1, après une mise en ligne en première exclusivité sur Salto.

Grey's Anatomy : Jesse Williams fait ses adieux ce soir sur TF1


L’épisode de Grey’s Anatomy diffusé ce soir à 21h10 sur TF1 marque un véritable tournant pour la série médicale : Jackson Avery, un personnage présent depuis la saison 6, va faire ses adieux aux médecins du Grey Sloan.

Ce départ, voulu par son interprète Jesse Williams, a été amorcé dans l'épisode 14 de la saison 17, proposé mercredi dernier sur la Une, qui voyait Jackson renouer avec April (Sarah Drew) afin de lui proposer de tout quitter pour partir avec lui à Boston, et reprendre en main la fondation de sa mère.

Après 12 ans de bons et loyaux services dans la peau du docteur Avery, Jesse Williams fera donc sa dernière apparition dans Grey’s Anatomy dans l’épisode 15 de la saison 17, intitulé “Haie d'honneur”. Soit deux épisodes avant le dernier de la saison, qui sera diffusé le mercredi 30 mars prochain sur TF1.

En mai dernier, au moment de la diffusion sur ABC de cet épisode spécial, Jesse Williams était revenu sur les raisons de son départ dans un communiqué relayé par Deadline.

"Je serai éternellement reconnaissant pour les opportunités sans fin qui m'ont été offertes par Shonda Rhimes [la créatrice de la série, ndlr], la chaîne, le studio, mes partenaires de jeu, notre incroyable équipe, Krista Vernoff, Ellen Pompeo, et Debbie Allen" a-t-il ainsi déclaré.

"L'expérience d'avoir pu créer près de 300 heures de télévision est un cadeau que je chérirai toujours. Je suis immensément fier de notre travail, de l'impact que nous avons eu, et de pouvoir avancer avec tant d'outils, d'opportunités et d'amis chers".

Krista Vernoff, showrunneuse de la série, a également réagi au départ de Jesse Williams, qui intervient quelques semaines seulement après celui d’un autre membre phare du casting.

"Jesse est un comédien et un activiste extraordinaire. Le voir évoluer durant 11 ans, à l'écran et en dehors des plateaux, a été un vrai bonheur. Jesse apporte tellement de cœur, de profondeur et d'intelligence dans tout ce qu'il entreprend... Il va terriblement nous manquer, tout comme Jackson Avery, qu'il a incarné à la perfection durant tant d'années, va nous manquer".

Arrivé au casting de Grey’s Anatomy en saison 6, au moment de la fusion entre le Seattle Grace et Mercy West, Jesse Williams a été promu régulier l’année suivante. Il était très vite devenu l’un des personnages préférés des fans, notamment grâce à sa relation amoureuse avec April.

Le contrat du comédien arrivant à son terme à la fin de cette saison 17, il a fait le choix de ne pas le renouveler afin de se consacrer à de nouveaux projets.

Retrouvez Grey’s Anatomy tous les mercredis soirs à partir de 21h10 sur TF1.

Le Parrain a 50 ans : la musique culte de la saga de Francis Ford Coppola a failli ne jamais exister

“Un homme qui ne passe pas de temps avec sa famille n’est pas vraiment un homme.” Ce 23 mars, l’un des monuments du septième art souffle sa 50e bougie. En 1972 sortait en salle Le Parrain, premier volet d’une trilogie entrée dans l’histoire du cinéma et qui s’est achevée en 1990.

Réalisée par Francis Ford Coppola, cette adaptation magistrale des romans de Mario Puzo nous transporte entre 1901 et les années 80, à la rencontre des Corleone, l’une des plus grandes familles de la mafia américaine.

Des chefs-d'œuvre portés par les performances de Marlon Brando, James Caan, Robert de Niro, Robert Duvall, John Cazale, Talia Shire, Richard S. Castellano, Sofia Coppola ou encore Andy Garcia, mais surtout d’Al Pacino sous le costume de Michael Corleone, anti-héros dont l’on suit l’éclosion, l’avènement, le déclin et la volonté de rédemption à travers les trois films.

Outre son casting, ses scènes et répliques culte, la saga est rythmée par une musique qui nous replonge instantanément dans les films dès l’écoute des premières notes. Un thème culte signé Nino Rota, et qui aurait pu ne jamais bercer les aventures des Corleone, comme le révèle Francis Ford Coppola dans une interview inédite accordée à l’occasion des 50 ans de la trilogie.

Agé de 29 ans à l’époque du tournage du Parrain, Francis Ford Coppola était loin de faire l’unanimité, que ce soit à cause de ses choix artistiques ou de casting : “J’avais beaucoup de pression. Des rumeurs sur mon renvoi ou mon remplacement circulaient régulièrement. J’avais souvent peur d’être évincé”, se souvient le réalisateur, avant de révéler que la célèbre musique du Parrain a failli être supprimée à la dernière minute. Heureusement, Coppola a fait au studio une offre qu’il n’a pas pu refuser !

“Même jusqu’à la fin, pendant le montage, il y a eu des désaccords importants sur mon choix du compositeur. La célèbre musique du Parrain a failli ne jamais exister. J’ai fait un coup de bluff là-dessus. J’ai dit qu’il était hors de question de supprimer la musique, qu’il leur faudra me renvoyer et recruter un nouveau réalisateur qui supprimerait la musique, mais je bluffais. Ils auraient pu agir à leur guise, je n’avais aucun pouvoir.”

Une anecdote méconnue, et que l’on peut retrouver dès à présent dans les rééditions anniversaire du Parrain. Récemment restaurée et remasterisée en Dolby Vision, la trilogie historique sort pour la toute première fois en 4K Ultra HD Digital et 4K Ultra HD Blu-ray™ ce 23 mars. Ce dernier inclut les deux premiers films ainsi que la version récemment rééditée par Francis Ford Coppola de l’ultime film de la trilogie, Le Parrain de Mario Puzo, épilogue : la mort de Michael Corleone, avec en bonus des commentaires audio de Coppola.

Et ce n’est pas tout, puisqu’une édition collector limitée 4K Ultra HD + Blu-Ray est également disponible et comprend un livre collector contenant des photos d’exception, ainsi que des portraits collector. Ces deux coffrets incluent de nouveaux bonus, notamment un florilège d’anecdotes, une introduction au Parrain de Coppola, un reportage sur le processus de préservation, des photos du célèbre photographe Steve Schapiro, des séquences de films personnels et une comparaison de la nouvelle restauration avec les versions antérieures des films.

Les fans de la première heure vont aussi avoir la chance de se remémorer les meilleurs moments des films et en apprendre davantage sur les coulisses de sa production à travers un podcast passionnant à découvrir sans plus tarder. 

Speed 2 : Sandra Bullock tacle le film 25 ans après

En ayant le jeu de mots facile, c'est peu dire que Speed 2 : cap sur le danger fut un naufrage artistique et commercial, là où le premier film, également signé par Jan de Bont et sorti en 1994, est devenu un classique du film d'action. Doté d'un budget pharaonique de 160 millions de dollars (ce qui correspondrait, ajusté à l'inflation, à plus de 280 millions de dollars aujourd'hui !), Speed 2 s'est écrasé sur les récifs du Box Office mondial, en ne ramassant que 164 millions de dollars.

Pour mémoire, dans cette suite sortie en 1997, Sandra Bullock partait avec son compagnon (Jason Patric) en croisière dans les Caraïbes, avant que le navire ne se retrouve sous la coupe d'un méchant de service, John Geiger (comme le compteur...), incarné par Willem Dafoe.

25 ans plus tard, même s'il y a prescription, l'actrice fait amende honorable. Dans une interview promotionnelle accordée au site Toofab pour son dernier film, Le Secret de la cité perdue, Sandra Bullock reconnait que sa participation au film était une grosse erreur. "J'ai fait un film que personne n'est allé voir et je suis toujours gênée d'être dedans... Ça s'appelle Speed ​​2 ! J'en ai déjà beaucoup parlé. Pour moi, ce film n'a aucun sens. Un bateau tout lent. En route très lentement vers une île.. C'est celui que j'aurais aimé ne jamais avoir fait et aucun fan n'a changé d'avis depuis sa sortie en salle d'ailleurs !"

Daniel Radcliffe, assis à côté d'elle dans cette interview, dit que le film bénéficie quand même "d'un petit culte" autour de lui. Réponse de l'intéressée : "Un tout petit alors ! Genre cinq personnes. Peut-être des enfants qui avaient moins de 12 ans à l'époque et qui regardaient ce bateau se diriger lentement vers cette petite île..."

CW : les séries Flash, Riverdale et Superman & Lois renouvelées

Riverdale, la série pour ados, proposée en France chaque semaine sur Netflix, a été renouvelée par la chaîne américaine The CW pour une septième saison. Pour l’heure, cette saison supplémentaire n’est pas décrite par le network comme la dernière, laissant donc présager que la fin n’est pas imminente.

Parmi les autres séries renouvelées cette nuit par The CW, d’autres programmes populaires tels que Flash (renouvelée pour une saison 9, devenant ainsi la série la plus longue de l’Arrowverse), mais également Superman et Lois (saison 3). Ce qui présage de belles choses pour la franchise DC Comics diffusée par la chaîne américaine !

Adaptée des bandes-dessinées Archie Comics, Riverdale suit les aventures d’adolescents dans une petite bourgade américaine. Alors que la série avait débuté comme un teen-drama aux allures de polar sombre, le show a depuis évolué vers quelque chose de plus auto-parodique, avec des intrigues de plus en plus tournées vers le fantastique.