02 septembre 2024

Reagan : Dennis Quaid se glisse dans la peau du président des Etats-Unis, Ronald Reagan

Après avoir récemment brillé dans la série Bass Reeves, spin-off de Yellowstone, Dennis Quaid sera de retour au cinéma avec Reagan, un biopic centré sur l'ancien président des Etats-Unis. Sean McNamara a réalisé ce long-métrage, scénarisé par Jonas McCord et Howard Klausner.

Le film est basé sur les ouvrages The Crusader : Ronald Reagan and the Fall of Communism et God et Ronald Reagan : A Spiritual Life de Paul Kengor. Le récit évoque la vie de Reagan à travers les yeux d'un agent fictif du KGB, Viktor Novikov (Jon Voight), qui a suivi le politicien tout au long de sa carrière.

Dennis Quaid, dont la ressemblance avec le 40ème président des USA est frappante quand on regarde la bande-annonce, donne la réplique à Penelope Ann Miller, qui incarne la femme de Reagan, Nancy. Kevin Dillon, Cary-Hiroyuki Tagawa ou Robert Davi. sont également de la partie.

De son côté, l'acteur David Henrie joue Ronald Reagan dans sa jeunesse. Par ailleurs, Lesley-Anne Down interprète Margaret Thatcher et Mena Suvari campe Jane Wyman, première épouse de Ronald Reagan.

Si l'on en croit les premières images, le biopic retracera plusieurs épisodes marquants de la vie du leader du parti Républicain, de ses débuts en politique à sa rencontre avec Nancy, sa future femme, en passant par son ascension vers le pouvoir, sa carrière d'acteur et sa tentative d'assassinat en 1981.

À noter que la superstar Bob Dylan interprètera une chanson spécialement pour les besoins du film. "Le créateur de 'Like a Rolling Stone' a enregistré une reprise d'un standard américain des années 1940, 'Don't Fence Me In', de Cole Porter. Le titre avait été popularisé par Gene Autry, qui est un lointain cousin... de Dennis Quaid", explique Le Point.

"Bob est un grand amateur du répertoire américain et nous avons été ravis de la façon dont il a interprété la chanson. C'est un trésor national et il était le complément parfait du film", a confié Dennis Quaid. Ironie du sort, Bob Dylan aura droit à son propre biopic, A Complete Unknown, avec Timothée Chalamet. Il débarquera le 29 janvier 2025. Pour le moment, Reagan n'a pas encore de date de sortie française.

29 août 2024

Festival de Deauville : la réalisatrice Maïwenn écartée du jury après ses propos en soutien à Roman Polanski

Ceux qui s'activent au bon déroulé du Festival du film américain de Deauville sont décontenancés. Samedi 24 août 2024, Aude Hesbert, la nouvelle directrice du rendez-vous annuel du cinéma américain, annonçait dans La Tribune dimanche que le trompettiste et compositeur franco-libanais Ibrahim Maalouf était évincé du jury en raison d'un "malaise dans l'équipe" en lien avec la vague #MeToo, notamment à cause de l'affaire d'atteinte sexuelle sur mineure qui a débuté en 2017 et s'est achevée en 2020 en appel par la relaxe du musicien.

À une semaine du lancement de l'événement, qui se tiendra du vendredi 6 au dimanche 15 septembre 2024, une nouvelle affaire vient bouleverser la bonne tenue du festival cinématographique. Ce mercredi 28 août 2024, Le Point a révélé que l'actrice Maïwenn aurait également été écartée de l'organisation. Si elle avait été sollicitée au mois de juin dernier par l'ex-directeur du festival, Bruno Barde, pour être la présidente du jury, sa remplaçante, Aude Hesbert, serait revenue sur cette décision, préférant à la réalisatrice de Polisse l'acteur Benoît Magimel.

Maïwenn avait déjà commencé à composer son jury et contacté la comédienne Anamaria Vartolomei, apparue dans Le comte de Monte-Cristo. Ce serait mardi 18 juin 2024 qu'elle aurait appris son éviction, quelques jours après la nomination d'Aude Hesbert, par le biais de son agent. Une version contredite par les organisateurs du Festival du film américain."Maïwenn avait été invitée par Bruno Barde, hâtivement, de façon informelle et sans concertation avec les équipes", a avancé l'organisation, expliquant que la réalisatrice "n'a donc pas été écartée par Aude Hesbert".

La comédienne, qui a eu une relation controversée avec le réalisateur Luc Besson, avait été critiquée pour son soutien au réalisateur Roman Polanski, accusé de viol sur mineure. Elle avait déclaré dans Paris Match en octobre 2020 que "toute cette clique de féministes n'a réussi qu'à faire du mal à la victime de Polanski qui, depuis quarante ans, ne demande qu'une chose : qu'on lui fiche la paix !". Quatre ans plus tard, ces propos lui causent toujours du tort.

Christina Aguilera évoque la manière dont elle a utilisé sa « voix » contre les abus subis durant son enfance

Christina Aguilera ne cache plus les malheurs qu’elle a connus durant sa jeunesse. La chanteuse de 43 ans est récemment revenue sur les abus qu’elle a subis et observés au sein de son foyer lors de son plus jeune âge. Avant que ses parents ne divorcent lorsqu’elle avait 6 ans, la star a été témoin, selon elle, de violences conjugales causées par son père, un soldat, lorsque la famille vivait dans des bases militaires.

Quelques années plus tard, la « petite » Christina à la « grande voix » se faisait connaître au sein de l’émission Mickey Mouse Club de Disney, notamment aux côtés de Britney Spears et Justin Timberlake. Or, pour la jeune chanteuse, son « don » a pris une place bien plus importante que la célébrité. « J’ai grandi en chantant devant des gens. Je pouvais voir la réaction de la petite fille que j’étais lorsque j’ouvrais la bouche pour chanter. Je suis née avec quelque chose que je considère comme un don, et je ne le prends pas à la légère », a-t-elle expliqué au magazine Paper.

« Je vais être cette voix, que je n’ai pas eue en grandissant, pour ma mère, être cette voix pour d’autres personnes qui se sentent sans voix dans leur propre situation », a-t-elle poursuivi, en se rappelant son « foyer abusif ». « J’ai eu beaucoup de mal à digérer ce que j’ai vu en grandissant, et j’ai donc décidé très tôt que je viendrais avec quelque chose à dire ».

Christina Aguilera a déjà évoqué l’an dernier cette époque difficile dans un épisode du podcast Call Her Daddy, et la façon dont elle a influencé son rapport « ultraprotecteur » avec ses enfants de 16 et 10 ans. « Il faut écouter son corps », a-t-elle expliqué à son hôte, Alex Cooper. « La peur est quelque chose que l’on ressent de manière innée, alors, à ce moment précis, on sait que quelque chose ne va pas, et que ce n’est pas bien. »

La chanteuse a ensuite affirmé ressentir beaucoup de « compassion » pour sa mère. « Lorsque vous voyez quelqu’un souffrir – quelqu’un que vous aimez… À 42 ans, je suis encore affectée par ça », a-t-elle concédé. « C’est sous la surface. Les traumatismes ne vous quittent jamais, vous trouvez juste des moyens pour essayer de les guérir. » Un de ses moyens, pour la star, a été la libération de la parole autour de ses souvenirs douloureux.

Taylor Swift pourrait bientôt sortir son premier roman, écrit… il y a vingt ans !

Taylor Swift est une artiste aux multiples facettes. La chanteuse, qui fait une pause dans sa méga tournée Eras après en avoir terminé la partie européenne cet été, a visiblement du mal à rester inactive plus de quelques jours puisqu’elle s’apprête désormais à dévoiler son tout premier roman, écrit à l’âge de 14 ans.

Avant de se lancer dans une carrière musicale, l’interprète de Cruel Summer a en effet envisagé de devenir écrivain lors d’un été où elle s’ennuyait sans ses amies. C’est ainsi que A Girl Called Girl, qui raconte l’histoire d’une mère qui aurait souhaité avoir un fils plutôt qu’une fille, a vu le jour.

« Tous mes amis étaient repartis en Pennsylvanie, donc je n’avais rien à faire. J’ai eu une révélation : je vais devenir romancière et je vais écrire des romans. Ce sera ma carrière », a-t-elle déclaré lors d’une tournée en 2012. « J’écrivais différents chapitres du livre et je les renvoyais à mes amis, qui se trouvaient dans l’histoire sous des noms différents, mais je décrivais parfaitement leur personnalité. C’était une façon très amusante de passer l’été. »

La star de 34 ans, qui a déjà déposé les droits et le nom de l’ouvrage il y a une dizaine d’années, vient désormais de déposer une nouvelle licence qui couvre les produits dérivés découlant de l’ouvrage, mais aussi des versions audios.

Il se pourrait que la pop star ait déjà d’autres projets en perspective, notamment un réenregistrement de son album sorti en 2017, Reputation. Mais pour l’instant, Taylor Swift profite de son temps libre dans sa propriété de vacances de Rhode Island avec son petit ami, le joueur de football américain Travis Kelce, qui explore lui aussi une nouvelle carrière… à Hollywood ! La chanteuse reprendra sa tournée en novembre prochain avec une série de concerts prévue au Canada.

Mostra de Venise : Sigourney Weaver parle des « femmes fortes » qu’elle a jouées

Sigourney Weaver n’a pas hésité à faire connaître ce mercredi le fond de sa pensée sur les fameux rôles de « femme forte » qu’elle a eu l’occasion de jouer dans sa carrière, et notamment celui d’Elle Ripley dans la saga Alien, qui l’a fait connaître. Présente à Venise (Italie) pour le festival de la Mostra, la star a expliqué dans une interview relayée sur les réseaux sociaux ne pas être sûre de bien comprendre pourquoi on l’interrogeait souvent sur ce sujet.

« On me demande tout le temps pourquoi je joue des femmes fortes et à chaque fois, je trouve que c’est une question tellement bizarre », a commencé à expliquer l’actrice de Working Girl. « En fait, je joue juste des rôles de femmes », a continué celle qui a reçu à Venise un Lion d’or d’honneur pour l’ensemble de sa carrière au cinéma, précise le HuffPost.

« Et les femmes sont fortes, elles ne baissent pas les bras. Vous savez pourquoi ?, a demandé la star aux journalistes présents à la conférence de presse. On ne peut pas se le permettre. Il faut qu’on termine les choses. » L’intervention de la comédienne vue dans Ghostbusters et Avatar s’est terminée sous les applaudissements.

Netflix : bande-annonce de Messagères de guerre, avec Kerry Washington

Elles vont apporter de l'espoir au front pendant la Seconde Guerre mondiale. Kerry Washington sera une capitaine de l'armée américaine dans Les Messagères de guerre, un nouveau film historique Netflix. Un film pour l'Histoire, même, puisque Six Triple Eight (de son titre original) lève le voile sur ce seul bataillon (le 6888) uniquement composé d'Afro-Américaines. 

"Ces femmes courageuses vont être déployées à l'étranger pendant la Seconde Guerre mondiale" tease le synopsis. "Confrontées à la discrimination et au sexisme, isolées en terre inconnue dans un pays déchiré par la guerre, ces femmes n'ont jamais baissé les bras. Motivées jour après jour par la devise qu'elles avaient imaginée : "zéro courrier = moral à zéro", elles ont trié et expédié plus de 17 millions de lettres et colis qui ont permis aux soldats américains de reprendre contact avec leurs familles et leurs proches. Plus que le courrier, c'est l'espoir qu'acheminaient les femmes du Six Triple Eight."

Selon Netflix, l'exploit du 6888th Postal Directory Battalion "n'a jamais été mentionné dans les livres d'histoire et resté ignoré de toute la nation américaine jusqu'à aujourd'hui. Le 14 mars 2022, le président Joe Biden a signé un projet de loi visant à décerner aux femmes de cette unité la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction accordée par cette instance."

Réalisé par Tyler Perry, Les Messagères de guerre réunira aussi au casting Sam Waterston, Susan Sarandon, Oprah Winfrey, Ebony Obsidian et Milauna Jackson. Sortie sur Netflix, le 20 décembre prochain.

Bande-annonce de Brûle le sang, avec Nicolas Duvauchelle


Akaki Pop4khadze, niçois d’origine géorgienne, plonge au cœur de sa communauté dans son premier long-métrage, Brûle le sang, un thriller impliquant une mafia et des règlements de compte, le tout sous le soleil cuisant du Sud de la France.

Lorsqu’un pilier de la communauté géorgienne se fait assassiner, Tristan (Florent Hill), son fils aspirant à devenir prêtre orthodoxe, se retrouve seul avec sa mère. C’est alors que réapparaît Gabriel, interprété par Nicolas Duvauchelle (plusieurs fois nommé aux Césars, et dernièrement vedette de la franchise Netflix Balle perdue), le grand-frère au passé sulfureux, bien décidé à laver l’honneur de la famille. Le deuil laisse place au désir de vengeance.

Un jeune homme à moto se faufile dans les rues de Nice sous le soleil de la Côte d’Azur et tire sur un autre homme – un sicario made in France. C’est le point de départ de cette histoire où se mêlent différents éléments indispensables du thriller mafieux : des représailles, des flingues et des effusions de sang, une famille à la fois unie et divisée, des décisions à prendre et le poids de la religion inclus dans la balance.

Une tension sans parole, qui se mesure par le rythme énervé de la musique s’accélérant, et porté par un casting déjà reconnu par le public, entre autres : Denis Lavant, nommé aux Césars du meilleur acteur pour Holy Motors et Finnegan Oldfield (Vermines), nommé à deux reprises aux Césars du meilleur espoir masculin.

Brûle le sang sortira le 27 novembre.

Peacock prépare une série sur John Wayne Gacy, avec Michael Chernus dans le rôle du tueur en série

La figure du tueur en série fascine autant qu’elle répugne. Comment un être humain est-il capable de tant d’horreur ? Si de nombreux chercheurs débattent encore sur le sujet, une chose est sûre, le 7ème art ne cessera jamais de s’emparer du sujet.

La preuve avec le dernier projet de la plateforme américaine Peacock. Cette dernière prépare une série centrée sur John Wayne Gacy, surnommé "le clown tueur", car il se déguisait ainsi pour rendre visite à des enfants malades à l’hôpital...

Après le succès de Dahmer sur Netflix l’an dernier (dans lequel il apparaît d’ailleurs brièvement), Peacock a senti le bon filon. Et si la qualité est au rendez-vous, alors les spectateurs se jetteront sans conteste dessus. Il faut dire que John Wayne Gacy fait partie des pires criminels que les Etats-Unis aient connus ces dernières années. L’homme, aujourd’hui décédé, est responsable de la mort de 33 personnes dans les années 70, à qui il a fait subir divers sévices avant de les assassiner.

S’il est aussi célèbre, c’est pour la cruauté qu’il a fait subir à ses victimes, sa fascination pour les cadavres (il est nécrophile) et pour son parcours qui a intrigué les psychiatres (il a notamment été maltraité par son père et violé par un voisin à l’âge de 9 ans).

Le criminel a en tout cas abreuvé l’imagination de nombreux scénaristes ces dernières années comme dans la série American Horror Story ou dans le film Ca d’Andrés Muschietti dans lequel Pennywise porte le costume du clown tueur.

C’est l’acteur Michael Chernus, vu récemment dans Spider-Man Homecoming (aka le Bricoleur, le méchant savant fou) qui a été choisi pour jouer le tueur en série. Il vient d’être rejoint par trois nouveaux talents.

Gabriel Luna (The Last of Us), James Badge Dale (13 Hours), Michael Angarano (Will&Grace), Chris Sullivan (This Is Us) et Marin Ireland (Umbrella Academy). Les deux premiers joueront deux policiers qui vont enquêter sur une série de disparitions qui secoue Chicago au début des années 70, avant de faire le lien avec John Wayne Gacy.

Intitulée Devil in Disguise: John Wayne Gacy, la série de Peacock nous promet “d’éplucher la vie tordue de Gacy tout en tissant autour les histoires déchirantes de ses victimes, pour la plupart homosexuelles - tout en explorant le chagrin, la culpabilité et le traumatisme de leurs familles et amis."

Aucun diffuseur n’a pour le moment été annoncé pour la France.

5 ans après avoir joué dans Dumbo, le film de Tim Burton, Michael Keaton regrette encore sa prestation

Si l'on met de côté son tout premier long métrage Pee Wee Big Adventure, c'est aux côtés de Michael Keaton que Tim Burton a fait son entrée dans les salles obscures.

Alors qu'il débutait sa carrière de cinéaste à la fin des années 80, et avant que Johnny Depp ne devienne son nouvel acteur fétiche, le futur maître du cinéma fantastique avait ainsi offert à Keaton le premier rôle de son célèbre Beetlejuice, et surtout celui de Batman dans ses deux adaptations des aventures du Chevalier Noir.

Tout récemment, après 27 années à poursuivre leurs carrières respectives chacun de son côté, les deux hommes se sont doublement retrouvés. En effet, alors que Beetlejuice Beetlejuice sortira dans nos salles le 11 septembre prochain, Tim Burton avait proposé à Michael Keaton de prêter ses traits à V.A. Vandevere, le Mr Loyal de son Dumbo en prises de vues réelles, adapté du célèbre classique Disney et sorti en 2019.

Pourtant, malgré un accueil plutôt positif de la part des fans (et une note, le comédien américain semble encore aujourd'hui très mécontent de sa prestation, ainsi qu'il l'a tout récemment confié au micro du New York Times.

"J'aime tellement travailler avec Tim, je ne pense pas que nous ayons vraiment analysé pourquoi nous allons bien ensemble, mais c'est le cas", a-t-il commencé par déclarer avant de déplorer son travail sur Dumbo.

"Je pense que je l'ai déçu sur un film, mais ça ne concerne que moi, et cela me trotte dans la tête encore aujourd'hui. J'ai été incapable sur Dumbo. J'étais nul dans Dumbo."

Des paroles que Tim Burton, également présent lors de l'interview, s'est immédiatement empressé de désavouer.

"Je ne sais même pas de quoi tu parles", a-t-il simplement ajouté.

28 août 2024

Teaser de Finalement, avec Kad Merad, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah et Elsa Zylberstein

"Comme il y a plein de surprises dans le film, on a décidé de ne rien vous montrer..." Kad Merad s'offre un petit solo de trompette pour ouvrir le premier teaser de Finalement, le nouveau film (et probablement dernier) de Claude Lelouch.

Il s'agira du 51e film du réalisateur de 86 ans, qui parlera de Lino qui, "dans un monde de plus en plus fou, a décidé de tout plaquer, et va se rendre compte que finalement : tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien !"

Autour de Kad Merad, Sandrine Bonnaire, Michel Boujenah et Elsa Zylbersatein seront au casting. 

La musique est faite par Ibrahim Maalouf, avec des chansons originales de Didier Barbelivien.

Finalement sortira le 13 novembre 2024 au cinéma.