25 octobre 2023

Paris Hilton répond aux trolls qui critiquent le physique de son bébé

Paris Hilton ne découvre pas la cruauté du Web. Pourtant, celle qui vit de cet environnement depuis des années ne s’attendait pas à un tel déferlement de haine sur l’apparence physique de son enfant, Phoenix. Comme beaucoup de bébés, le bambin de 10 mois a une grosse tête, mais les trolls ont vu là une occasion de prétendre qu’il est anormal. Ils se sont donc empressés de déverser un torrent de commentaires abjects sur les réseaux.

Si Paris Hilton est habituée au cyberharcèlement, elle a dénoncé « l’inacceptable » concernant son enfant. « Les commentaires sont inévitables lorsqu’on vit sous les spotlights, mais s’en prendre à un enfant, ou à qui que ce soit d’autre, est inacceptable. Cela me blesse plus profondément que ce que les mots peuvent décrire », commence-t-elle son message publié dans une Story Instagram.

A ceux qui lancent des rumeurs sur une malformation ou des maladies à cause de ce qu’ils estiment être un front trop large pour son petit, Paris Hilton réplique que son bébé est « adorable et angélique », et en « bonne santé ». La femme d’affaires souligne également toute l’ambivalence de la situation d’influenceuse et de personnalité médiatique. « Si je ne poste pas de photos de mon bébé, les gens pensent que je ne suis pas une bonne mère, et si j’en poste, certains sont cruels et remplis de haine », écrit-elle.

Paris Hilton ne souhaite cependant pas entrer dans le jeu de la polémique. Après avoir assuré de son bonheur et de sa fierté d’être mère, elle exprime son incompréhension face à ceux qui prennent pour cible une telle « innocence ». Elle préfère s’en tenir à des souhaits « de gentillesse et d’empathie » dans les relations entre les gens. 

Les Daft Punk n'iront pas aux Jeux olympiques de Paris !


C'est l'annonce qui a enflammé l'actualité ce mardi 24 octobre. Invité dans le studio de France Inter, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024, a laissé entendre durant son interview qu'il était en pleines négociations avec les Daft Punk pour qu'ils participent à cette soirée exceptionnelle le 26 juillet 2024. Le metteur en scène est ensuite allé encore plus loin dans la confidence, révélant qu'il a légèrement menti un peu plus tôt, et qu'il avait dépassé le stade des négociations avec ceux qui ont eu par le passé comme manager Pedro Winter, confirmant alors leur présence pour la cérémonie, provoquant la joie des fans du groupe sur les réseaux sociaux.

Mais l'excitation des adeptes d'électro va désormais laisser place à la déception. Thomas Jolly se serait enflammé un peu trop vite et a été contraint de rétropédaler ce mercredi 25 octobre via une publication sur son compte X (anciennement Twitter) : "Mes propos ont été confus et ont généré beaucoup d’attentes, a-t-il écrit avant d'annoncer la mauvaise nouvelle : Je me dois de clarifier : après avoir échangé sur une possible présence à la cérémonie, la décision [des Daft Punk] est de ne pas y participer" a-t-il annoncé, avant d'ajouter qu'il "respect[ait] cette décision" et de s'excuser pour "l'ambiguïté de [ses] propos". Alors que les fans du groupe français en sont orphelins depuis le 22 février 2021, date de l'annonce de leur séparation, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, les deux hommes sous les casques de Daft Punk, n'ont plus rien créé d'inédit depuis mais continuent de dévoiler quelques pépites cachées dans leurs archives. Des gestes qui laissent penser à leurs adorateurs que l'aventure électro n'est peut-être pas encore tout à fait finie...

Alors que les deux membres du groupe sont de nature assez discrète et évitent de trop se montrer dans les médias, ce n'est pas la première fois que le compagnon de la comédienne Élodie Bouchez et son compère sont au centre d'une polémique sans le vouloir. En 2022, sur le plateau de C à vous, au cours d'une chronique du journaliste Mohamed Bouhafsi consacré aux Daft Punk, le journaliste Patrick Cohen a révélé avoir déjà rencontré le duo sans leurs casques. Interrogé alors sur s'ils sont beaux, Patrick Cohen a déclaré :"L'un est beau...L'autre, je l'aime moins sans casque". Une petite pique qui tient plus de l'humour que de la véritable critique et qui n'a pas manqué de provoquer les rires de la tablée.

Le Monde après nous : bande-annonce avec Julia Roberts

Après sa série Homecoming pour Prime Video, Sam Esmail retrouve Julia Roberts dans un film catastrophe à voir en streaming, cette fois sur Netflix : Le Monde après nous. Un thriller apocalyptique écrit et réalisé par le créateur acclamé de Mr Robot, qui raconte la chute de l'Amérique, par le prisme d'une famille en vacances coupée du monde...

Amanda (Julia Roberts) et son mari Clay (Ethan Hawke) louent une luxueuse villa pour y passer le week-end avec leurs enfants Archie (Charlie Evans) et Rose (Farrah Mackenzie). Leurs vacances sont bientôt interrompues lorsque deux inconnus — G.H. (Mahershala Ali) et sa fille Ruth (Myha’la) — débarquent chez eux la nuit, annonçant une mystérieuse cyberattaque et cherchant à se réfugier dans cette maison qu'ils prétendent leur appartenir. Les deux familles affrontent alors une menace qui se rapproche inexorablement, obligeant chacun à reconsidérer sa place dans un monde qui s'écroule. 

Inspiré du roman de Rumaan Alam, Le Monde après nous (Leave the World behind) sortira le 8 décembre prochain sur Netflix. 

La Vénus d'argent : bande-annonce avec Pomme et Fianso

 Pour ses débuts au cinéma, la chanteuse Pomme (Claire Pommet de son vrai nom) incarne Jeanne, une fille atypique qui rêve de transcender sa classe sociale, dans La Venus d'argent. Elle vit en banlieue chez son père et veut acquérir sa liberté par le biais de la réussite professionnelle, dans le milieu de la finance. Cependant, il est difficile de se démarquer dans une branche dédiée au costume-cravate. Pourtant, la jeune femme de 24 ans s’évertue et ne recule devant rien. Elle sait tenir tête  à ceux qui la considèrent comme "la stagiaire". La jeune femme sort rapidement du lot et se fait remarquer par Farès, interprété par le rappeur Fianso alias Sofiane Zermani. Pour se fondre dans la masse testostéronée, Jeanne entre dans la peau d'un homme d'affaire : coupe garçonne, costume et aplatissement de la poitrine, rien ne fera reculer la jeune érudite.

Réalisé par Héléna Klotz (Madeleine Collins), La Vénus d’Argent fait référence à la prestigieuse statuette présente sur le capot des Rolls Royce, plus connu sous le nom de Spirit of Ecstasy. Jeanne revendique sa posture - semblable à celle de la statuette -  elle ne demande qu’à déployer ses ailes dans un environnement où la richesse afflue. Elle souhaite être libre de ses choix en entreprenant une destinée atypique, entourée d'hommes. 

Niels Schneider, Anna Mouglalis et Grégoire Colin complètent le casting de La Vénus d'Argent, en salles le 22 novembre.

Natalie Portman a vécu un enfer sur le tournage de Black Swan

Si Black Swan de Darren Aronofsky reste un des films les plus célèbres de son réalisateur, c'est sans doute grâce à la prestation jusqu'au-boutiste de Natalie Portman. Mais à quel prix l'actrice s'est-elle autant impliquée ?

Dans le célèbre New York City Ballet, la compétition est partout au sein de la troupe, notamment car Nina (Natalie Portman) est prête à tous les sacrifices et coups dans le dos pour obtenir le premier rôle du Lac des cygnes, que prépare le chorégraphe Thomas (Vincent Cassel). Lorsqu'arrive une nouvelle recrue, Lily (Mila Kunis), la compétition s'élève à un tout autre niveau...

Pour préparer le rôle, la comédienne s'investit physiquement (en prenant un an de cours de danse et en perdant du poids) et financièrement (en payant pour lesdits cours en attendant que le film ait le feu vert du studio). C'est elle qui suggère que Mila Kunis interprète sa rivale et elle réalise "90%" des scènes de danse selon le réalisateur. Les scènes de gros plans sur les pieds et les fouettés notamment, ont été réalisées par une doublure, Sarah Lane, qui clamera ne pas avoir eu la reconnaissance qu'elle méritait.

Mais le tournage est si intense et les scènes si difficiles mentalement et physiquement pour Portman - elle se blesse régulièrement, notamment l'orteil - qu'elle pense alors perdre la vie sur le plateau, comme elle l'a confié à Entertainment Weekly (via le HuffPost) :

"Il y avait des nuits où je pensais littéralement que j'allais mourir. C'était la première fois que j'ai réalisé qu'on pouvait être tellement impliqué dans un rôle qu'il pouvait vous tirer vers le bas."

Natalie Portman raconte aussi dans cet entretien que le studio ne savait pas comment vendre le film au public. Et voici la réponse qu'il a apporté à ce questionnement :

"Tout le monde était inquiet de savoir qui allait vouloir voir un tel film. Je me souviens qu'ils disaient : 'Comment on convainc les hommes de voir un film de ballet ? Comment convaincre les femmes de voir un thriller ? On va mettre une scène lesbienne, tout le monde veut voir ça'."

Faux-semblants : le film ressort au cinéma

En 1989, David Cronenberg, le maître du body horror, nous offrait un de ses films les plus fascinants et dérangeants, Faux-Semblants. L'oeuvre ressort en version restaurée 2K le 25 octobre grâce à Capricci Films. Réputé inadaptable et échec commercial cinglant, cet autre film culte de Cronenberg est également ressorti le 11 octobre !

L'histoire de Faux-Semblants nous présente deux jumeaux, Beverly et Elliot Mantle (Jeremy Irons). Gynécologues de renom, ils partagent tout : le même appartement, la même clinique, les mêmes idées et les mêmes femmes. Un jour, une actrice célèbre vient les consulter pour stérilité.

Les deux frères en tombent amoureux. Si pour Elliot, elle reste une femme parmi d’autres, pour Beverly elle est "la" femme, et refuse de la partager avec son frère. Pour la première fois les frères Mantle vont penser, sentir et agir différemment. Ce n’est que le début d’une descente vers la folie.

David Cronenberg commence à penser au scénario de ce film en 1974. Le cinéaste lit dans le journal l’histoire de deux jumeaux retrouvés morts dans un appartement à New-York. Ils étaient gynécologues. Quand le metteur en scène a découvert ce fait-divers, il a aussitôt pensé que c’était fantastique et qu’il devait en faire un film.

"J’ai attendu, attendu, et personne ne l’a jamais fait. J’ai compris finalement que si je voulais voir ce film, je devais le réaliser moi-même. Plus tard, quelqu’un m’a parlé de l'existence d’un roman intitulé Twins, qui était plus ou moins inspiré du même sujet. La première version du scénario date de 1981, à peu près à l’époque de Scanners", confie Cronenberg.

Si le réalisateur va acheter les droits du roman, c'est surtout pour des raisons légales et non artistiques. En effet, il n'aime pas vraiment la direction prise par l'auteur et va prendre beaucoup de liberté dans son scénario.

"Dans le livre, par exemple, un des jumeaux est homosexuel et l’autre pas. Pour moi, cela faisait une grande différence entre eux et j’étais fasciné par leur ressemblance, pas par leur différence… De nombreux aspects du livre étaient sans doute importants, mais pas pour moi", explique Cronenberg.

Pour incarner les jumeaux Mantle, le metteur en scène a contacté les meilleurs acteurs américains mais ils ont tous refusé. L'artiste explique que certains n’aimaient pas le scénario ou ne voulaient peut-être pas travailler avec lui. "Mais, en général, ils avaient peur du film. Peur de deux choses : l’une était la peur de la schizophrénie. On imagine que c’est un rêve pour un acteur que de jouer des jumeaux. Mais en fait, dans ce film, c’est un rôle très difficile parce qu’ils sont réels", indique David Cronenberg.

Pour le cinéaste, dans la plupart des films de jumeaux, l’un des deux est un tueur dérangé. Il y a un bon jumeau et un mauvais jumeau. Mais, dans son film, ils sont plus complexes, et ils ont de nombreuses scènes ensemble, avec beaucoup de dialogues.

"Alors certains acteurs ont pensé que s’ils faisaient ça, ils deviendraient schyzophrènes. Et puis, de nombreux comédiens américains pratiquent la 'Méthode' de l’Actor’s Studio. Un acteur qui pratique la Méthode a besoin de donner la réplique à une vraie personne afin de sentir la réalité de la situation."

Dans ce film, le comédien qui incarne les jumeaux n’avait personne en face de lui, il devait imaginer son interlocuteur. Le Britannique Jeremy Irons n'a pas été effrayé par ce challenge. "Bien sûr, l'acteur jouait avec une doublure qui lui donnait la réplique, ce qui lui permettait de diriger son regard, mais la doublure ne jouait pas vraiment", souligne Cronenberg.

D'après le réalisateur, une chose rebutait aussi les comédiens : la gynécologie. "Beaucoup d’acteurs américains, soucieux de leur image, sont très machos. C’était un vrai problème pour certains acteurs très célèbres dont je tairai le nom… Finalement, j’ai compris qu’il fallait aller en Angleterre pour trouver un acteur. Jeremy Irons est le tout premier que j’aie contacté là-bas", révèle le metteur en scène.

Pour filmer deux Jeremy Irons en train de se donner la réplique, David Cronenberg explique avoir utilisé la technique employée habituellement pour les films de jumeaux : le split screen (écran partagé en deux verticalement). "Le split screen est aussi vieux que le cinéma. C’est la méthode la plus simple. On couvre, rembobine le film et on cache l’autre moitié de l’image. L’acteur passe de l’autre côté et on tourne à nouveau. Alors on développe et on les voit parler ensemble tous les deux."

Cronenberg et son équipe ont fait la même chose, mais avec un équipement plus sophistiqué. Ils ne font pas le trucage à la prise de vue, mais au laboratoire. Selon l'artiste, il y a beaucoup de scènes qui utilisent le split screen dans Faux-Semblants : la condition absolue c’est que la caméra et les lumières ne bougent pas du tout.

"Mais là, c’est un split screen très raffiné. Il n’a pas à être vertical, au milieu de l’image. L’image peut être partagée de n’importe quelle façon, horizontalement, verticalement ou en oblique. La ligne de partage peut aussi bouger ou même être annulée au milieu d’une scène. Si deux hommes sont assis sur un divan, la séparation est au milieu, par exemple. Puis l’un d’eux se lève et passe derrière. La séparation bouge en fonction de son mouvement, elle pivote. Dans le résultat final la séparation est fondue dans l’image, c’est invisible."

Si l’on veut bouger la caméra en même temps, c’est possible, mais il faut qu’elle reste rivée au sol, explique David Cronenberg. "Le cadreur fait un mouvement une première fois et ce mouvement est mis en mémoire par un ordinateur. Comme ça, la caméra pourra refaire exactement le même mouvement tant qu’on le voudra."

Par exemple, pour une scène très simple où les jumeaux marchent dans le couloir, l'équipe a eu trois jours de tournage. "Normalement, avec deux acteurs, on aurait mis à peu près deux heures pour la tourner. Là, si Beverly et Elliott se rapprochaient trop quand ils marchaient, le split ne marchait plus."

Quand Jeremy Irons jouait dans la seconde partie de l’image, il devait écouter le dialogue du frère avec un écouteur dissimulé sous une fausse oreille moulée exactement d’après la sienne, pour que Cronenberg puisse le filmer de face.

"Le dialogue doit être parfaitement synchronisé, sinon tout se décale. Quand il marche, il doit faire attention à ne pas se pencher vers l’intérieur, être sûr que son regard est dans la bonne direction, tout en écoutant son dialogue à l’écouteur. En même temps, il doit jouer de manière vivante."

"Donc la performance de Jeremy est encore plus impressionnante quand on sait tout cela. Le reste du travail se fait au laboratoire. ils ont deux plans à fondre en un : un plan avec Jeremy à gauche et la doublure à droite, et un autre avec Jeremy à droite et la doublure à gauche. On doit assembler les deux plans image par image en faisant bouger la séparation en même temps que les personnages. C’est très difficile", estime le réalisateur.

En France, Faux-Semblants a tout de même attiré 600 000 curieux en 1989. Il est ressorti au cinéma le 25 octobre si vous voulez une séance de rattrapage ! À noter que le magazine Première l'a classé parmi les "25 films les plus dangereux". De son côté, Entertainment Weekly le hisse parmi les "20 films les plus effrayants de tous les temps".

Shaft : l'acteur Richard Roundtree est mort à l'âge de 81 ans

Une icône de la Blaxploitation et d'Hollywood s'est envolée. Richard Roundtree, inoubliable Shaft du polar de 1971, est décédé ce mardi 24 octobre, après un combat contre un cancer du pancréas. Âgé de 81 ans, le comédien avait marqué, par son statut, "un tournant pour les hommes afro-américains dans les films", selon un communiqué de son agent Patrick McMinn relayé par Variety, saluant "l'impact incontestable" d'une carrière allant de Shaft, les nuits rouges de Harlem à Shaft version 2019.

Samuel L. Jackson a réagi sur les réseaux sociaux pour honorer "le prototype", et lui témoigner son admiration. "Son décès laisse un trou profond non seulement dans mon cœur, mais dans les vôtres aussi j'en suis sûr. Je t'aime, mon frère, et je te vois marcher au milieu de la rue principale du Paradis avec Isaac dirigeant ta chanson".

Son jeune partenaire dans le Shaft de 2019, Jessie T. Usher, a lui aussi tenu à partager son admiration pour celui qui lui a appris "beaucoup de choses, mais surtout l'humilité et la gratitude" et à saluer la mémoire d'un homme "absolument légendaire".

Après des études dans une université d'Illinois, qu'il intègre en tant que joueur de football américain, Richard Roundtree se lance d'abord dans une carrière de mannequin avant de se tourner vers le cinéma. Ce sera d'abord dans Que diriez-vous à une femme nue ? de Allen Funt, comédie documentaire sur la nudité.

Le succès viendra quelques années plus tard : il endosse le costume d'un flic aux méthodes musclées, John Shaft, et redéfinit les codes de la coolitude devant la caméra de Gordon Parks. Nous sommes en 1971, la blaxploitation est alors à son apogée, et le personnage connaît un véritable triomphe (12 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, près de 600 000 entrées en France), porté par la chanson cultissime de Isaac Hayes.

Richard Roundtree reprendra son rôle dans deux films, Les Nouveaux exploits de Shaft (1972) et Shaft contre les trafiquants d'hommes (1973), et même dans une série télé qui ne dure que sept épisodes. Mais le succès n'est plus le même, et la blaxploitation touche à sa fin.

A ce propos, il déclarait au New York Times en 2019 avoir "eu le privilège de travailler avec l’homme le plus chic que j’aie jamais connu dans l’industrie, Gordon Parks. Donc, ce mot, exploitation, je m’offusque de tout attachement à Gordon Parks. J'ai toujours considéré cela comme négatif. Exploitation. Qui est exploité ? (...) Mais cela a donné du travail à beaucoup de gens. Cela a permis à beaucoup de gens d'accéder au secteur, y compris à un grand nombre de nos producteurs et réalisateurs actuels. Donc, dans l’ensemble, je considère cela comme positif".

Cette page tournée, Richard Roundtree aura ensuite du mal à se défaire de son personnage culte. Il continue néanmoins de tourner dans des films à plus petit budget, en reprenant souvent son rôle fétiche, comme dans One down, two to go ou Kill Point, connaissant plus ou moins de succès, au cinéma et à la télévision.

Icône des années 70, Richard Roundtree est redécouvert vingt ans plus tard par une jeune génération de fans. Il reçoit de nombreux prix, et participe à des projets ambitieux, tel le Seven de David Fincher, un rôle savoureux dans George de la jungle ou Speed Racer des Wachowski. Clin d'œil, il reprend son personnage culte pour jouer l'oncle du nouveau Shaft, joué par Samuel L. Jackson dans le remake de John Singleton en 2000... et la première génération de Shaft face à ce même Samuel L. Jackson et Jessie T. Usher dans la nouvelle version de 2019.

Richard Rountree multiplie également les apparitions sur petit écran et participe à quelques séries de renom : il s'illustre ainsi dans Alias, Desperate Housewives, Grey's Anatomy, Heroes, Mentalist, Chicago Fire ou L'Arme Fatale, avec des rôles récurrents dans Diary of a Single Mom et Being Mary Jane.

24 octobre 2023

Harcelé sur les réseaux sociaux, Christophe Beaugrand partage un message de détresse

Très actif sur les réseaux sociaux, Christophe Beaugrand ne manque jamais une occasion de donner son avis sur les sujets qui le touchent. Depuis l'attaque du Hamas en Israël et les horreurs qui s'en sont suivies, l'animateur s'est exprimé sur ses comptes personnels, et ce malgré les violentes critiques. "Beaucoup de personnalités préfèrent ne rien dire. De peur de déplaire. De peur de se prendre un torrent de messages. Ça y est, le shitstorm commence. Mais on ne me fera pas taire. Je ne suis pas juif, je ne crois en aucun Dieu. Je crois en l'Homme. Et quand je vois ce qu'il est capable de faire, ça me dévaste. Courage à tous ceux qui vivent le cauchemar, si près de nous", avait-il écrit, en story Instagram.

Néanmoins très affecté par l'actualité, Christophe Beaugrand avait avoué ne pas avoir envie de revenir sur LCI, où il présente Les Matins LCI Week-end. Il y a quelques jours, le présentateur déclarait "crouler sous les messages d'insultes quasiment tous homophobes et antisémites", après avoir dénoncé les attaques du Hamas.

Ce mardi 24 octobre, c'est un message de détresse qu'il a posté sur son compte Twitter, épuisé par les attaques constantes dont il fait l'objet. "Je sors d’un nouveau raid numérique homophobe particulièrement violent. On a beau se blinder, prendre de la distance, il y a des moments où on est plus fragile que d’autres. Où ça vous touche davantage. J’ai reçu des messages immondes. Je n’en peux plus. Arrêtez s’il vous plaît", a-t-il écrit. Un message de détresse qui a interpellé ses abonnés, qui lui ont envoyé de nombreux messages de soutien. "Tout mon soutien , Christophe ! Ne regarde pas et bloque les commentaires. Vraiment , tu es plus fort que 3 tweets pourris ! On s’en tape, des rageux. Plus ils ragent, plus tu ris, c'est le secret", "L’humanité devient folle … Tu as tout mon soutien", pouvait-on notamment lire. De quoi, espérons-le, apaiser les peines de Christophe Beaugrand.

Vitaa : cette conséquence improbable de la chanson Confessions nocturnes sur sa vie

Vitaa a eu un début de carrière compliqué. C'est de notoriété publique : l'industrie musicale est loin d'être tendre, et encore moins avec ses jeunes recrues. Vitaa a dû essuyer des remarques déplacées avant de réussir à se faire une place. Il y a bien une personne qui a rapidement su voir l'étendue de son talent : Diam's. La rappeuse l'avait alors prise sous son aile, et toutes deux ont enregistré les célèbres Confessions nocturnes.

Un titre qui n'a pas pris une ride, et qui tourne encore en soirée… À l'époque, Michaël Youn et Pascal Obispo y étaient même allés de leur parodie. Une petite moquerie qui avait rendu la chanson originale plus populaire encore. Plus tard, Vitaa révélera même que des paroles de Confessions nocturnes étaient bel et bien tirées de sa propre histoire. Avec ce titre, sa carrière a décollé. Aujourd'hui encore, Vitaa reste reconnaissante envers Diam's, et surtout toujours aussi proche de son amie.

En effet, les années n'ont pas eu raison de leur lien si particulier. "On est comme des sœurs, on a eu nos enfants en même temps, on partage nos vies, nos valeurs, mes enfants sont partis en vacances chez elle cet été", explique Vitaa à nos confrères du Parisien. Ce lundi 23 octobre 2023, la complice de Slimane a eu l'occasion de parler une nouvelle fois du single Confessions nocturnes. Invitée sur le plateau de Télépro, elle a fait une révélation étonnante sur les conséquences de la chanson dans sa vie de tous les jours.

"Il m'est arrivé de me faire presque 'agresser' par des mecs qui venaient me parler de 'Confessions nocturnes' et qui me disaient 'Mais pourquoi tu racontes ça dans ta chanson ? Moi, ma meuf, elle a infiltré mon répondeur !'", déclare-t-elle face à son interlocuteur médusé. Le revers de la médaille… "Je me suis dit 'En fait, je ne vais plus trop sortir toute seule'" a confié la complice de Slimane.

Angelo Bruschini, le guitariste du groupe Massive Attack est décédé à 62 ans

Angelo Bruschini se savait condamné. Le guitariste avait laissé un message déchirant sur sa page Facebook en juillet dernier. "Ça fait deux mois maintenant que des spécialistes de l'hôpital m'ont dit 'Bonne chance' pour un cancer du poumon, je crois que je suis foutu !" écrivait-il, brisant le cœur de ses fans. "J'ai eu une vie formidable, j'ai vu le monde de nombreuses fois, j'ai rencontré beaucoup de gens merveilleux, mais la porte se ferme, je pense que je vais écrire un livre." C'est bien son cancer du poumon qui l'a emporté.

Les autres membres du groupe ont informé leurs fans sur le compte X de Massive Attack : "RIP Angelo. Un talent singulièrement brillant et excentrique. Impossible de quantifier ta contribution à Massive Attack. Quelle chance nous avons eu de partager une telle vie ensemble." Les internautes se sont dits "très tristes", certains heureux d'avoir pu entendre en live ses "solos de guitare mémorables". L'année dernière, le groupe avait dû annuler sa tournée internationale en raison des soucis de santé d'un de ses membres.

Voilà les mélomanes une fois de plus en deuil. Il y a près d'un mois, c'est le fondateur du groupe The Association qui nous quittait. Originaire de Bristol, Angelo Bruschini a joué dans d'autres groupes de musique : The Numbers, Rimshots et The Blue Aeroplanes. Ce sont dans les années 90 que le guitariste a rejoint les musiciens du groupe Massive Attack. Le groupe de trip-hop britannique avait déjà connu un sacré succès avec le titre Teardrop. Angelo Bruschini y avait alors apporté ses célèbres riffs de guitare, tantôt énergiques, tantôt ensorcelants.

En solo, Angelo Bruschini avait produit l'album éponyme de Strangelove en 1997. On pouvait aussi entendre sa guitare sur le single primé de Jane Taylor, Blowing This Candle Out, en 2003. Le décès du guitariste laisse un vide dans le cœur des fans…