17 octobre 2023

The Crown sur Netflix : déjà une polémique sur la saison 6 avec Lady Diana

C’est peu dire que Netflix est attendue au tournant avec la saison 6 de The Crown. Le 16 novembre prochain, la plateforme mettra en ligne la première partie, composée de 4 épisodes.

En attendant une première bande-annonce, ce sont cinq photos qui ont été mises en ligne hier. Si les personnages y apparaissent (presque tous) souriants, les abonnés savent qu’elles précèdent un terrible drame : la mort de Lady Diana et de Dodi Al-Fayed.

La saison 6 de The Crown se déroulera en effet en 1997, alors que le Prince Charles et Diana sont officiellement divorcés. Cette dernière accepte l’invitation de Mohamed Al-Fayed et s’envole pour des vacances luxueuses à Saint-Tropez avec ses enfants.

C’est là qu’elle fera la rencontre du fils du milliardaire. Ils se retrouveront par la suite, pour des vacances en amoureux, sous les flashs des photographes qui vont suivre cette idylle de près. La suite, on la connaît.

Ces nouveaux épisodes vont mettre en scène le terrible accident de voiture qui a coûté la vie à Lady Di et Dodi le 31 août 1997. Netflix le promet, elle a été tournée dans le respect et sans aucun sensationnalisme.

Si la plateforme a arrondi les angles avant même la sortie de la saison 6 de The Crown, la série historique est quand même sous le coup d’une nouvelle polémique, pour une toute autre raison.

Le très informé DailyMail, qui semble avoir eu accès aux épisodes de la saison 6 de The Crown, révèle que le personnage campé par Elizabeth Debicki sera de retour après sa mort, sous la forme d’un fantôme.

Le journal britannique détaille le contenu d’une scène, dans laquelle le Prince Charles (Dominic West) se penche sur le corps de son ex-femme à la morgue. Cette dernière apparaît alors pour lui dire à quel point “il est beau et qu’elle l’a aimé”.

Des sources proches de Netflix, qui semblent confirmer cette information au Telegraph, ont tenu à défendre cette approche qui ne va pas manquer de faire réagir les membres de la famille royale :

"Après sa mort, Diana apparaît dans le cadre d’un dialogue mental dans une scène avec le Prince Charles et une autre avec la Reine. Ce dialogue est censé refléter leur relation avec la Princesse. Ces conversations imaginaires permettent de rendre plus réelle la douleur qui a été ressentie par la famille suite à cette tragédie".

La saison 6 de The Crown sortira en deux parties sur Netflix. La première est attendue le 16 novembre et la seconde (de 6 épisodes) le 14 décembre.C’est peu dire que Netflix est attendue au tournant avec la saison 6 de The Crown. Le 16 novembre prochain, la plateforme mettra en ligne la première partie, composée de 4 épisodes.

En attendant une première bande-annonce, ce sont cinq photos qui ont été mises en ligne hier. Si les personnages y apparaissent (presque tous) souriants, les abonnés savent qu’elles précèdent un terrible drame : la mort de Lady Diana et de Dodi Al-Fayed.

La saison 6 de The Crown se déroulera en effet en 1997, alors que le Prince Charles et Diana sont officiellement divorcés. Cette dernière accepte l’invitation de Mohamed Al-Fayed et s’envole pour des vacances luxueuses à Saint-Tropez avec ses enfants.

C’est là qu’elle fera la rencontre du fils du milliardaire. Ils se retrouveront par la suite, pour des vacances en amoureux, sous les flashs des photographes qui vont suivre cette idylle de près. La suite, on la connaît.

Ces nouveaux épisodes vont mettre en scène le terrible accident de voiture qui a coûté la vie à Lady Di et Dodi le 31 août 1997. Netflix le promet, elle a été tournée dans le respect et sans aucun sensationnalisme.

Si la plateforme a arrondi les angles avant même la sortie de la saison 6 de The Crown, la série historique est quand même sous le coup d’une nouvelle polémique, pour une toute autre raison.

Le très informé DailyMail, qui semble avoir eu accès aux épisodes de la saison 6 de The Crown, révèle que le personnage campé par Elizabeth Debicki sera de retour après sa mort, sous la forme d’un fantôme.

Le journal britannique détaille le contenu d’une scène, dans laquelle le Prince Charles (Dominic West) se penche sur le corps de son ex-femme à la morgue. Cette dernière apparaît alors pour lui dire à quel point “il est beau et qu’elle l’a aimé”.

Des sources proches de Netflix, qui semblent confirmer cette information au Telegraph, ont tenu à défendre cette approche qui ne va pas manquer de faire réagir les membres de la famille royale :

"Après sa mort, Diana apparaît dans le cadre d’un dialogue mental dans une scène avec le Prince Charles et une autre avec la Reine. Ce dialogue est censé refléter leur relation avec la Princesse. Ces conversations imaginaires permettent de rendre plus réelle la douleur qui a été ressentie par la famille suite à cette tragédie".

La saison 6 de The Crown sortira en deux parties sur Netflix. La première est attendue le 16 novembre et la seconde (de 6 épisodes) le 14 décembre.

16 octobre 2023

Christophe Beaugrand fait une mise au point sur Instagram

L’ex-présentateur de Secret Story prend régulièrement la parole sur ses réseaux sociaux à propos de sujets qui lui tiennent à cœur. Il s’est entre autres exprimé il y a peu sur les injures homophobes portées dans les stades. Et, plus récemment encore, Christophe Beaugrand a souhaité partager, publiquement, son émotion après les tragiques attentats du Hamas en Israël, suite auxquels plus de 1 000 personnes ont perdu la vie. Une prise de parole tempérée et humaniste, plus qu’une prise de position, qui lui aura valu de recevoir une vague d’insultes depuis.

Dans une story Instagram faite ce matin, Christophe Beaugrand revient sur la violence des messages qu’il reçoit depuis une semaine. “Je tiens à préciser quelque chose. Depuis une semaine, depuis que j’ai exprimé mon émotion suite aux terribles attentats terroristes du Hamas, je croule sous les messages d’insultes. Quasiment tous homophobes et antisémites”, écrit-il. L’auteur de la story a précisé qu’après avoir déploré les déplacements à Gaza, il avait également reçu des insultes de l’autre côté. Il explique alors “J’aimerais être clair : je suis un humaniste et je rêve qu’un jour nous puissions tous parler comme des frères et que plus jamais on ne lise des “sales juif”, “sale pd”, “sale arabe”, “sale noir” etc…”.

L'heureux papa de Valentin - qu'il a eu avec Ghislain Gerin - a d’ailleurs ajouté concernant l’éducation de son fils : “Quand je regarde mon petit garçon et que je le vois jouer avec les autres enfants sans aucune distinction de couleur de peau, de sexe, d’apparence… Je me dis que nous devrions tous essayer de retrouver l’innocence de l’enfance”. Des mots apaisés et apaisants que Christophe Beaugrand a écrits en espérant que cela calme le cyberharcèlement dont il est une cible depuis quelques jours. Enfin, n’en perdant pas son humour, l’animateur de 46 ans a ajouté qu’il ne faisait pas ce discours pour être élue Miss France.

Arthur dénonce la violence qu'il subit sur les réseaux sociaux

C'est un conflit qui génère de vives tensions, et qui n'est pas près de trouver un point final. Depuis le début des attaques du Hamas contre Israël, de nombreuses personnalités ont pris la parole sur les réseaux sociaux, à commencer par Arthur. L'animateur et producteur de 57 ans s'était exprimé en story Instagram, en taclant notamment "ceux qui trouvent des circonstances atténuantes à ces terroristes". "Imaginez des centaines de terroristes barbares entrant simultanément dans des villages de France. Massacrant, égorgeant, violant des centaines de civils, prenant en otage des vieillards, des femmes et des enfants, le tout sous une pluie de 5.000 missiles ! Voilà ce que subissent depuis 24 heures les Israéliens. À tous ceux qui trouvent des circonstances atténuantes à ces terroristes, LFI, NPA et autres ignorants planqués derrière vos comptes X anonymes. Vous êtes la honte de la France !", avait-il écrit.

Dans la foulée, Arthur avait fustigé le silence de certains artistes, qui préfèrent ne pas s'exprimer sur le conflit. "Je suis un petit peu en colère parce que mes amis du métier sont très silencieux, très discrets, je ne comprends pas pourquoi. On est là pour toutes les causes et celle-ci, c'est comme le Bataclan. Je suis sidéré par le silence de mes camarades, mais il n'est jamais trop tard", avait-il déclaré.

Depuis, alors qu'il continue à apporter quotidiennement son soutien aux habitants d'Israël sur ses réseaux sociaux, Arthur a affirmé être victime de messages haineux et antisémites particulièrement violents. "Depuis une semaine, je reçois une déferlante de messages haineux et antisémites sans précédent. Même si la majorité sont d'une violence inouïe, je tiens à remercier ceux qui par leurs mots m'ont témoigné du soutien. Et en particulier les nombreux messages de personnalités musulmanes horrifiées par cette barbarie", a-t-il écrit en story Instagram.

Puis de poursuivre : "C'est important de le dire. Les terroristes ne doivent pas diviser nos communautés. Il y a un seul camp à choisir, celui de la vie ! Quand un enfant meurt, qu'il soit Israélien ou Gazaoui, j'ai le coeur qui saigne. Dénoncer le terrorisme, c'est se ranger du côté de l'humanité face aux ténèbres". Un message percutant, repartagé notamment par sa compagne Mareva Galanter.

Christine and the Queens annule les prochaines dates de sa tournée

Christine and the Queens ne vit pas une année 2023 des plus simples. Au mois d'avril dernier, l'artiste a été victime d'un cambriolage. Un homme s'est effectivement introduit dans sa maison située dans le 20e arrondissement de Paris et lui a dérobé près de 30 000 euros de bijoux, ainsi que ses dernières productions musicales.

Deux mois plus tard, c'est dans les colonnes du Monde que le chanteur s'est confié sur son passage à vide et comment son métier lui a permis de sortir la tête de l'eau. "Avant de commencer à faire de la musique, j’ai vraiment pensé à arrêter de vivre, parce que je ne comprenais pas pourquoi j’étais né dans ce corps. J’ai ensuite dessiné ce personnage de Christine qui m’a libérée une première fois (...) Depuis la mort de ma mère, le fait de me comprendre en tant qu’homme a libéré ma voix", a-t-il confié. Côté vie artistique, l'année 2023 lui a permis de retrouver son public avec une tournée prévue dans les quatre coins du monde.

Malheureusement, Christine and the Queens n'est pas en mesure d'assurer l'intégralité de ses concerts prévus ultérieurement. C'est du moins ce qu'il a annoncé sur les réseaux sociaux ce dimanche 15 octobre. "En raison de problèmes de santé, Red (alias Christine and the Queens) est contraint d’annuler les prochaines dates de sa tournée 2023. La tournée devait reprendre ce soir à Montréal et se clôturer à Paris fin novembre", a-t-il annoncé sur Instagram, avant de préciser : "Les remboursements se feront auprès de vos points de vente".

Pour l'heure, aucune précision supplémentaire n'a été transmise par l'artiste. Néanmoins une chose est sûre, il peut compter sur le soutien de sa communauté sur la Toile, ses abonnés étant nombreux à lui avoir souhaité un "bon rétablissement".

Caroline Receveur donne des détails sur la suite de ses soins

Elle annonçait le 25 juillet 2023 être atteinte d'un cancer du sein particulièrement agressif. "Aujourd’hui, Mardi 25 Juillet 2023 je suis à l’hôpital. Une semaine après avoir reçu son 2eme cycle de chimiothérapie, mon corps (et mon esprit) se déshydrate. Je me sens vide, j’ai perdu le goût des aliments et un peu de la vie aussi. Je suis dans la salle d’attente, je craque…", avait-elle écrit sur Instagram, alors que cela faisait déjà deux mois que Caroline Receveur avait été diagnostiquée et se battait, seule, dans le plus grand des secrets.

Depuis cet aveu fracassant et après des semaines dans le silence, la femme d'Hugo Philip décidait de partager son nouveau quotidien sur les réseaux sociaux ; et notamment l'heureuse nouvelle : celle de sa guérison. "Plus de 100 jours de traitements et 6 cycles de chimiothérapie TCHP plus tard, me voilà franchissant la première étape de ma course de fond vers une complète guérison." écrivait-elle, lundi 9 octobre, en légende d'une émouvante vidéo dans laquelle elle apparaissait le crâne rasé, mais plus heureuse que jamais.

La suite des événements est racontée dans un canal Instagram que Caroline Receveur a créé ce lundi 16 octobre 2023. Ainsi à la question d'une abonnée "Vas-tu nous raconter ton parcours du cancer ? Résilience ?", elle répond : "Oui bien sûr, mais pas tout de suite. J'ai encore quelques étapes à franchir et j'ai besoin d'un peu de recul sur tout ça avant de pouvoir en parler correctement". Et de donner plus de détails sur ce qui l'attend dans les prochains mois (voire années) : "Prochain mois, chirurgie puis j'enchaine avec la radiothérapie puis immunothérapie jusqu'en juin prochain. C'est une année de traitement en tout".

C'est une fois toutes ces étapes de franchies que la maman de Marlon se sentira capable de "parler de [son] expérience" à tous ceux qui la suivent depuis ses débuts. En attendant de tout raconter et de revenir sur ce douloureux épisode, elle a la ferme intention de reprendre le cours de sa vie "le plus normalement possible" parce que sa vie "ne se résume et ne se résumera pas à cette étape". Même s'il reste encore un long chemin à parcourir pour Caroline Receveur (dont une opération du sein), une chose est sûre : elle compte bien "vivre, voyager, manger et rire" puisque le plus lourd est désormais derrière elle.

Michael Caine confirme qu'il prend sa retraite

"Je suis en quelque sorte à la retraite", disait Michael Caine le mois dernier en présentant son dernier film à la presse britannique, The Great Escaper. Quelques jours plus tard, le comédien de 90 ans confirme : il souhaite que ce rôle important soit son dernier.

Il joue dans ce film d'Oliver Parker (Regarde les hommes nager, l'équivalent du Grand bain de Gilles Lellouche outre-Manche) un vétéran britannique de la Seconde Guerre mondiale, Bernard Jordan, qui s'échappe de sa maison de retraite pour assister au 70e anniversaire des célébrations du débarquement en France. C'est un premier rôle, et c'est cet élément qui a poussé le comédien à mettre un trait à sa carrière d'acteur avec ce film.

"Je n'arrête pas de dire que je vais prendre ma retraite, déclare-t-il à la BBC. Eh bien ça y est, c'est fait. Je me suis rendu compte que ce film, dans lequel je tiens le premier rôle, obtenait d'excellentes critiques. Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour dépasser cela ? Les seuls personnages qu'on me propose aujourd'hui, ce sont des hommes de 90 ans. Allez, 85 peut-être. Et ce ne sont pas des rôles importants. Vous n'avez pas de premiers rôles à 90 ans, ils sont pour les actrices et acteurs jeunes et beaux. Donc je me suis dit que ce serait bien de finir par ça."

La star de Zulu, d'Alfie et du Limier a pourtant souvent accepté des seconds rôles au cours de sa longue carrière, notamment pour Christopher Nolan dans la trilogie Dark Knight, mais il se dit heureux de boucler sa filmographie électique avec un personnage qui porte tout le film. Aux côtés de Glenda Jackson, une comédienne décédée juste après le tournage qu'il adorait (ils avaient déjà joué ensemble dans Une Anglaise romantique, en 1975).

"Pour tout vous dire, on m'a proposé un scénario après The Great Escaper, ajoute-t-il. Je l'ai lu, et j'ai fait quelque chose d'inédit au cours de toute ma carrière : j'ai regardé combien de page il avait, et j'ai comparé avec le nombre de pages que mon personnage avait. (Il détaille alors que cela représentait 15 pages de dialogue sur un scénario de 99 pages, ndlr) J'ai pensé que ce serait un petit rôle, et que je ne le ferai pas. Donc j'ai pris ma retraite... Je me suis dit : 'Si j'accepte cette apparition, mais que je reçois de mauvaises critiques pour cela...' Je me suis demandé : 'Pourquoi ne pas m'arrêter maintenant ?' Et c'est ce que j'ai fait."

Décès de Piper Laurie, l'actrice de Carrie et Twin Peaks

Star du grand et du petit écran pendant 5 décennies, Piper Laurie est décédée ce week-end. Elle avait 91 ans.

"Elle était une très belle personne et et l'un des grands talents de notre époque", se souvient son agent dans Variety en annonçant sa disparition.

Piper Laurie avait explosé dans les années 1950 dans le film Louisa, face à Ronald Reagan, pas encore président. Elle jouera ensuite aux côtés de Paul Newman dans L'Arnaqueur en 1961. Un rôle bouleversant qui lui vaudra sa première nomination aux Oscars (Meilleure actrice). 

Et dans les années 1970, Piper Laurie fut une star incontournable du grand écran, d'abord grâce à Carrie au bal du Diable. Elle était la mère de Sissy Spacek dans le film d'horreur de 1976 et décrochera alors une nouvelle nomination (Meilleur second rôle féminin). Puis en 1986, elle s'offre une troisième apparition aux Oscars pour son second rôle dans Les Enfants du silence.

Piper Laurie est devenue une star de télévision dans les années 1990 avec Twin Peaks. Pour son rôle de Catherine Martell, elle remporte un Golden Globe et deux nominations aux Emmys (elle en comptera 9 au total dans sa carrière).

L'actrice se faisait plus rare ces dernières années. On se souvient de son apparition en prof possédée dans The Faculty (de Robert Rodriguez) ou plus récemment dans Undercover : Une histoire vraie, du Français Yann Demange.

Marvel : Werewolf by Night va ressortir en couleurs

Pour Halloween, l'an dernier, Marvel Studios avait dévoilé Werewolf by Night, un film d'horreur en noir et blanc, hommage aux films de monstres des années 1930 et 1940. Un moyen métrage hyper-stylisé signé Michael Giacchino et porté par un Gael Garcia Bernal à contre-emploi.

Cette année, pas de suite, mais une ressortie de Werewolf by Night en couleurs ! Une version colorisée du spécial de 2022, qui sera forcément un peu plus gore, puisque cette fois, le sang jaillera nettement de l'écran !

Werewolf by Night in Color arrivera sur Disney+ ce vendredi 20 octobre.

A24 repense sa stratégie de films d'art et d'essai et envisage des projets plus commerciaux

A24 souhaite jouir de sa notoriété grandissante. L'année dernière, Everything Everywhere All at Once était le grand gagnant des Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice, meilleur acteur et actrice dans un second rôle) et est devenu le premier film de la société à dépasser les 100 millions de dollars au box-office. De surcroît, The Whale, produit par A24, a également marqué la cérémonie par sa récompense de meilleur acteur, ce qui catégorise la studio comme grand vainqueur du prestigieux événement cinématographique.

Selon The Wrap, Noah Sacco, responsable des acquisitions d'A24, revendique la volonté de développer une stratégie plus large visant à proposer de plus grands projets. Avec une valorisation de 2,5 milliards de dollars, « c'est en toute logique que la société de distribution se lance dans des films plus commerciaux », déclare ainsi un responsable du studio. La société d'investissement Stripes a payé 225 millions de dollars pour moins de 10% de A24. Ces chiffres mirobolants forcent le studio à suivre le rythme de leur importante évolution en diversifiant leur horizon de production.

« Les films d'auteur ne rapportent pas d'argent et sont très risqués. Ce n'est pas une bonne stratégie à long terme. Il faut trouver un bon équilibre entre les deux », cite l'article à partir d'un informateur anonyme travaillant chez A24.

A24 maintient son projet de diversification en portant son dévolu sur d’iconiques sagas d’horreur. Même si le studio a récemment perdu le bras de fer contre Miramax pour l’obtention des droits de la franchise Halloween, la société de production s’est positionnée sur l'excitante production d’une série Vendredi 13 intitulée Crystal Lake en octobre dernier. Ces projets peuvent être produits à bas coûts pour de bons résultats au box-office : c'est notamment ce qui vaut ces dernières années à Blumhouse (Insidious, Get Out...) sa bonne réputation, et sa bonne santé depuis une dizaine d'année.

Au fil du temps, A24 s'était positionné autrement, en finançant des films indés ambitieux et décalés. La firme a su éveiller un attrait significatif pour les amateurs de cinéma, mais sans engranger d'énormes recettes. Moonlight, le film fauché de Barry Jenkins, grand gagnant des Oscars 2016, a par exemple gagné 65 millions de dollars au box-office mondial, alors qu'il en avait coûté dix fois moins ; Midsommar d'Ari Aster a une excellente réputation, mais a surtout cartonné en VOD et DVD (au box-office, il a engrangé 50 millions de dollars pour moins de 10 de budget). Uncut Gems de Josh et Ben Safdie a été distribué sur Netflix, là aussi acclamé par les critiques. X, de Ti West, a gagné 15 millions de billets verts sur la planète alors qu'il n'en avait coûté qu'un tiers, et son créateur a pu filmer une trilogie entière dans la foulée...

Prochainement, la boîte compte sur Dream Scenario, un film-concept porté par Nicolas Cage, ou The Zone of Interest, le drame de Jonathan Glazer acclamé au festival de Cannes, pour intriguer les cinéphiles. Sans compter ses nombreuses distributions, à l'image de Priscilla, de Sofia Coppola, produit par American Zoetrope, mais montré au public américain via A24.

Le studio est régulièrement salué pour son audace, et pour tirer davantage de profits sur ses productions originales, il s'octroie par ailleurs la liberté d'accompagner leurs sorties par un assortiment de produits dérivés sur leur site officiel, qui ne manque pas de ravir le public. Reste maintenant à passer à l'étape supérieur, laisse entendre cet article annonçant l'évolution de leur stratégie, afin de pérenniser des sorties plus événementielles.

Meurtre du réalisateur iranien Dariush Mehrjui et de sa femme, assassinés à leur domicile

Il fut l'une des figures de proue du cinéma iranien, qu'il avait largement aidé à faire reconnaître sur la scène internationale avec son film La Vache, en 1969. Le cinéaste Dariush Mehrjui a été assassiné ce samedi 14 octobre avec son épouse, l'actrice et scénariste Vahideh Mohammadifar, alors qu'ils étaient à leur domicile, près de Téhéran. Leurs corps ont été retrouvés poignardés par leur fille. Le cinéaste avait 83 ans; son épouse 54 ans.

"Au cours de l’enquête préliminaire, nous avons constaté que Dariush Mehrjui et son épouse […] avaient été tués par de multiples coups de couteau au cou" a commenté Hossein Fazeli-Harikandi, le chef de la justice de la province d’Alborz, cité par l’agence de presse Mizan Online. Quatre suspects auraient été identifiés, dont deux ont été arrêtés. Les circonstances de ce double meurtre restent encore très floues.

Dans une interview relayée dimanche par le journal Etemaad, un des rares quotidiens réformateurs et indépendants qui existent encore en Iran, l'épouse du cinéaste révélait avoir récemment reçu des menaces de la part d’un individu et avoir été victime d’une effraction à leur domicile. "Nos investigations n’ont révélé aucune déclaration officielle liée à une intrusion illégale à la résidence de la famille Mehrjui et du vol de leurs possessions" a déclaré Hossein Fazeli-Harikandi.

Né le 8 décembre 1939 à Téhéran, Dariush Mehrjui était un pionnier de la nouvelle vague du cinéma iranien, souvent confronté, avec ses pairs, à la censure, non seulement sous le règne du Shah d'Iran, mais aussi depuis la révolution islamique de 1979.

Parti étudier la philosophie aux États-Unis, il revient en Iran où il lance une revue littéraire, avant de sortir en 1966 son premier film, Diamant 33; une parodie des films de James Bond. Présenté à la Mostra de Venise en 1971, La Vache, qui raconte la douloureuse perte de l'animal par son propriétaire fermier, repartira auréolé du Prix du Jury.

On lui doit également Monsieur le naïf (1970) et Le Cycle (1974). Installé en France entre 1980 et 1985, il signe le docu-fiction Le Voyage au pays de Rimbaud. De retour en Iran, il triomphe en salle en 1987 avec son film Les Locataires, qui raconte la vie de locataires excentriques installés dans un immeuble résidentiel à la périphérie de Téhéran.

Sorti en 1990, Hamoun était une comédie dramatique relatant 24h dans la vie d'un intellectuel iranien tourmenté par son divorce et ses questions existentielles, dans un pays alors envahi par les grands groupes technologiques étrangers comme Sony ou Toshiba.

Tournant régulièrement en dépit des vicissitudes et aléas de la vie politique iranienne, Dariush Mohrjui avait signé en 2022 un film, LA Minor. L'histoire -écrite par l'épouse du cinéaste- d'une jeune femme (incarnée par Pardis Ahmadieh) voyant sa vocation musicale contrariée par son père, qui ne l'entend pas ainsi. En 2014, la plupart de ses films avaient fait l'objet d'une rétrospective organisée au Forum des images, avec un hommage en sa présence.

"Je ne fais pas de films directement politiques pour promouvoir telle idéologie ou tel point de vue. Mais tout est politique (…) Le cinéma est comme la poésie, qui ne peut prendre parti pour personne. L’art ne doit pas devenir un outil de propagande" avait récemment déclaré Dariush Mehrjui, auprès de médias iraniens.