26 avril 2023

Cannes 2023 : la réponse de Catherine Corsini à la polémique sur son film Le Retour

Catherine Corsini et son équipe répondent aux accusations. Le Retour, qui marque la troisième participation de la réalisatrice à la Compétition cannoise, est au centre d'une polémique depuis l'annonce de la sélection par Thierry Frémaux, le 13 avril dernier.

Initialement retenu dans la course à la Palme d'Or, le film est finalement retiré de la sélection à la dernière minute, le temps que le conseil d'administration examine "la situation de l'oeuvre", avant de la réintégrer le 24 avril avec d'autres compléments de sélection.

En cause, des accusations relayées par la presse autour de présumés faits de harcèlement reprochés à la cinéaste et deux membres de son équipe, ainsi qu'une possible entorse "grave" à la législation sur la protection des comédiens mineurs.

La cinéaste, sa productrice Elisabeth Perez (CHAZ Productions) et deux comédiens (Esther Gohourou et Denis Podalydès) se sont exprimées dans un communiqué que nous relayons en intégralité ci-dessous.

Sans date de sortie pour le moment, et figurant parmi les vingt-et-un longs métrages en lice pour la Palme d'Or le 27 mai, Le Retour confronte une mère de famille à des souvenirs douloureux en Corse, alors que ses deux filles adolescentes se laissent aller à toutes les tentations estivales.

Communiqué de presse- Chaz Productions - Elisabeth Perez et Catherine Corsini

Nous voudrions d’abord remercier le Festival de Cannes d’avoir confirmé l’invitation faite au film de Catherine Corsini, LE RETOUR.

Des mails anonymes et diffamatoires ont été envoyés à toute la profession et à la presse, contribuant à créer une rumeur extraordinairement dommageable pour le film. Il est heureux que le plus grand festival du monde ait pris le temps d’en vérifier minutieusement la véracité. C’est pourquoi la décision prise de maintenir la sélection du film en compétition a du sens. En l’état des informations qui ont été transmises, une autre décision aurait signé un précédent grave pour le cinéma d’auteur et pour la manifestation elle-même.

Nous saluons le Conseil d'Administration du Festival qui a décidé de préserver la liberté du sélectionneur, Thierry Frémaux, comme la liberté d’expression d’une cinéaste.

Nous voulons redire qu'il n’y a aucune plainte d’aucune sorte déposée contre Catherine Corsini, ni contre la production du film. La seule irrégularité constatée à l’issue d’une enquête du Comité Central d’Hygiène de Sécurité des Conditions de Travail (CCHSCT), que nous avons très tôt reconnue, est un manquement administratif, celui d’une scène non déclarée et donc non visée par la Commission des enfants du spectacle.

En effet, Catherine Corsini a rajouté en cours de tournage une scène entre deux jeunes comédiens du film, de 15 ans ½ et 17 ans. Même si c’était avec leur accord, nous aurions dû la déclarer. Ne pas l’avoir fait constitue une entorse au droit et de fait, la production a été sanctionnée par le CNC. Mais stoppons là les fantasmes! Les adolescents étaient habillés et la scène est filmée sur les visages. Il n’y avait ni attouchement ni contact inapproprié entre eux deux, comme nous avons pu l’entendre ou le lire dans la presse. Le cinéma est l’art de la suggestion. Et ces jeunes gens l’ont compris : sans y être contraints le moins du monde, ils ont refusé coach d’intimité et doublures, qui leur ont pourtant été proposés avec insistance, confiants qu’ils étaient dans la relation qu’ils avaient avec la réalisatrice.

Nous avons toujours été engagées contre toute forme de violence et harcèlement sur les tournages, nous ne les minimisons pas, nous avons été impliquées dès les premières réunions du 50/50. Deux signalements pour gestes présumés inappropriés mettant en cause deux techniciens du film ont donné lieu à des enquêtes internes, transmise au CCHSCT, qu’Elisabeth Perez, en tant que responsable de CHAZ Productions, a mené avec la référente harcèlement du tournage. Le CCHSCT a pu en constater la bonne forme.

Nous remercions les technicien.nes, les acteur.ices du film pour leur appui, leur mots merveilleux et tous leurs témoignages justes et nuancés qui ont permis de rendre compte de ce qu’a été la réalité de ce tournage. Enfin, merci également aux collaborateur.ices d’avant, aux ami.e.s cinéastes et à tous nos partenaires pour leur soutien indéfectible.

Témoignage - Esther Gohourou, comédienne

Cette lettre pour mettre fin à cette histoire car on a beaucoup parlé à ma place, mais pas moi. Pour la scène du jardin qui a été rajoutée aux rôles de Farah et d’Orso. Catherine m’a proposé des doublures et même un coach d’intimité et j’ai refusé, elle a aussi proposé à Harold et lui aussi a refusé. On avait refusé mutuellement avant de se concerter. Elle nous a proposé plusieurs fois mais on a toujours refusé. Durant la scène, ils nous ont mis complète à l’aise et franchement vue que Harold et moi on avait déjà tourné ensemble , donc on était pas gênés. Ils nous ont laissé prendre notre temps et on a mis toutes les choses en place pour qu’on soit bien. On a beaucoup parlé avant de faire la scène, on savait ce qu’on allait devoir tourner, qu’on ne verrait que les visages et qu’on aurait pas à se toucher en vrai. Et c’est ce qui s’est passé. Certaines personnes ont appelé l’assistante sociale du lycée pour dire des choses qui n’avait rien avoir avec ce qui s’est passée donc à elle aussi je lui ai expliqué que tout allait bien, que Harold et moi on avait accepté et que les gens avaient extrapolé la chose. Donc il n’y a aucune raison d’être inquiet ou quoi. Harold va bien et je vais bien. :) Merci de votre compréhension.

Témoignage - Denis Podalydès, comédien

Je découvre l’article d’Anne Diatkine dans Libération sur le tournage du film de Catherine Corsini, « Le Retour » , auquel j’ai participé, et je ne reconnais absolument pas dans ces lignes le plateau que j’ai connu. Certes, j’ai tourné peu de jours. C’était au milieu du tournage, lequel était donc bien engagé. À ce moment, la vie d’un film a pris son rythme et trouvé son atmosphère générale, à moins d’un événement accidentel qui en transforme la nature. Ce rythme et cette atmosphère sont insufflés par la personnalité du réalisateur ou de la réalisatrice, qui se transmet à l’équipe. Selon l’avancée du tournage, difficile ou aisée, inspirée ou laborieuse, tendue ou détendue — qui peuvent dépendre de problèmes inhérents ou extérieurs au projet — l’atmosphère s’avère plus ou moins lourde ou légère, selon que le maître d’œuvre contienne ou diffuse l’anxiété qui est la sienne, l’humour qu’il ou elle peut instiller, le calme qu’il ou elle peut perdre ou conserver. À mi-tournage, on sait, ça ne trompe pas.

Je suis arrivé sur un plateau parfaitement détendu, concentré, travaillant bien et même très bien. De la régisseuse qui est venue me chercher à l’aéroport à Bastia, à la première assistante, tout le monde était calme, volontaire, sans histoire. J’ai retrouvé les jeunes que j’avais croisés au mois d’août pour les lectures, Suzy, Esther et les autres: joyeux, complices, soudés, heureux de tourner ce film. Catherine Corsini aussi accueillante et bienveillante que possible, préparant et tournant ses plans en équipe, sans heurt, sans la moindre tension sinon celle du temps qui passe trop vite, du soleil qui bouge, des erreurs naturelles ou des distractions qui parfois suscitent une impatience. Rien de plus normal. J’ai participé à une centaine de tournage, je sais ce qu’est un plateau miné par des dissensions, des conflits, des non-dits, du harcèlement. On le sent, on le sait tout de suite, tant un plateau de tournage est poreux et transmet par ondes successives tout ce qui s’y passe. À aucun moment de ma présence sur le plateau du Retour je n’ai constaté le moindre problème ni éprouvé le moindre malaise, bien au contraire.

Voilà ce que je peux dire pour ce que j’ai vu et constaté. Je n’étais pas là le reste du temps, mais je suis certain que si un fait grave avait précédé mon séjour sur le film, j’aurais remarqué des indices, croisé un regard, entendu une rumeur, soupçonné quelque chose. Je n’ai donc rien appris pendant ni par la suite. J’ajoute : quand on tourne avec des jeunes, de nombreux aléas surviennent : disputes, écarts, sautes d’humeur, malentendus, gêne sur les scènes d’amour, soulographie excessive... Le cinéma est une expérience toujours intense pour des adolescents. Dans l’article de Libé, tous les faits sont mis sur le même plan comme s’ils ressortaient d’un même malaise, d’un même foyer néfaste. Or si on les prend l’un après l’autre, ils n’ont rien à voir ni ne recoupent la même réalité. Comment mettre sur le même plan un accident survenu au matin d’une nuit de tournage, la problématique d’une scène intime entre deux adolescents qui n’a pas été visée par la commission des enfants du spectacle, l’attitude d’un cascadeur vécue et interprétée comme indécente et les revendications d’une partie de l’équipe. L’addition de ces faits, en réalité hétérogènes, suggère que la responsable est Catherine, dont la tyrannie, la sècheresse de cœur, le cynisme seraient manifestes et prouvés. Quelle absurdité. Catherine est à l’opposé d’un tel portrait. Je ne suis pas un de ses amis ; j’ai de l’admiration pour la réalisatrice et de l’affection pour la femme. Je ne la défends pas par raison clanique ou parce que nous partagerions des intérêts. Je suis simplement révolté par la malveillance incroyable qui soudain s’abat sur elle.

25 avril 2023

Amel Bent apporte son soutien à une femme contrainte de subir une intervention chirurgicale lourde

Amel Bent est une maman comblée. Le 7 avril dernier, la chanteuse a annoncé la naissance de son troisième enfant, un petit garçon prénommé Zayn. "M O N P R I N C E. Heureuse et émue de vous annoncer la naissance de mon petit prince. En forme et en bonne santé grâce à Dieu. Merci pour tous vos messages d’amour et de bienveillance tout au long de cette grossesse que j’ai partagé avec vous. Maintenant, un peu de repos et beaucoup de câlins avant de vous retrouver. Love", a-t-elle écrit sur Instagram après son accouchement. Le petit garçon vient rejoindre ses sœurs aînées, Sofia, âgée de 6 ans, et Hana, 4 ans. "Quand ils sont petits c’est compliqué. C’est pas facile ce métier avec des enfants, a notamment confié la chanteuse lors d’une séance de coaching avec ses talents de The Voice. C’est une bataille quand on a décidé d’être chanteuse. Parfois je doute, je me pose des questions sur ma présence sur scène en tournée : est-ce qu’ils n’ont pas besoin de moi au moment où je suis en train de prendre du plaisir ? Il y a tout le temps cette culpabilité."

Lundi 24 avril, sur Instagram, Amel Bent a tenu à apporter son aide à une famille touchée par la maladie. "Je ne le fais pas souvent mais j’ai rencontré cette famille à l’hôpital, j’ai ressenti la peine, l’angoisse et le désespoir. On peut toutes et tous être un jour dans ce genre de situation donc je partage cette cagnotte avec vous… Si vous pouvez aider même un peu c’est jamais rien", a-t-elle écrit dans story, en joignant un lien vers une cagnotte Leetchi lancée par la belle-mère d’une femme qui doit subir une opération chirurgicale "lourde et onéreuse". "Faute d'une assurance maladie française qui pourrait couvrir ses frais médicaux puisque étrangère, cette cagnotte est la raison pour laquelle je ne demande pas mais j'invite toute personne qui veut et peut faire quelque chose de bien à aider ma belle-maman dans sa guérison et ce dans les meilleures conditions", a-t-elle expliqué. Une belle initiative.

Ayem bloquée au Maroc : ce projet solidaire qu'elle souhaite mettre en place

Ces derniers mois n'ont pas été des plus simples à vivre pour Ayem Nour. Après avoir été accusée par Vincent Miclet, son ex-compagnon, d'avoir enlevé leur fils pour partir en séjour au Maroc, la jeune femme aurait récemment été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le pays. "Malgré cela, elle a tenté de quitter le Maroc, avant d’être bloquée par la police de l’air et des frontières marocaine" a déclaré l'avocat de l'homme d'affaires dans les colonnes du Parisien.

Depuis, les jours passent et semblent se ressembler pour l'ex-candidate de téléréalité. Alors que son fils serait "déscolarisé depuis plus de cinq mois" d'après nos confrères, Ayem Nour est toujours contrainte de séjourner dans un hôtel dans l'attente de regagner l'hexagone. Un temps libre qui lui permet de réfléchir à ses futurs projets professionnels.

C'est sur Snapchat, ce lundi 24 avril, qu'Ayem Nour a fait part de sa dernière idée : celle de créer une association pour venir en aide aux femmes qui traversent le même type d'épreuve qu'elle. "J'espère pouvoir créer une association avec toutes ces personnes qui m'écrivent pour accompagner toutes ces femmes qui vivent la même chose que moi, et qui n'ont pas la possibilité d'avoir l'impact médiatique que j'ai la chance d'avoir", a-t-elle confié.

"Je parle avec beaucoup de mamans, de femmes qui vivent des histoires similaires à la mienne et qui n'ont pas la chance d'avoir la parole", a-t-elle ajouté. Une idée qu'elle compte faire émerger une fois qu'elle aura "résolu les choses ou gagné le combat" contre son ex-compagnon. "J'ai juste envie que les choses s'apaisent", a-t-elle tenu à préciser. 

Chantal Goya cash sur son rapport à l’argent

Amis depuis de longues années, Michel Drucker et Chantal Goya étaient tous les deux invités dans Ça commence aujourd'hui aujourd’hui le 7 décembre dernier. L’interprète de Pandi Panda était revenue sur les différents passages à vide de sa carrière, et l’animateur en avait profité pour enfoncer le clou, en évoquant les problèmes financiers de la chanteuse et de son mari Jean-Jacques Debout. "Ils ont eu des soucis d'argent, elle et Jean-Jacques, ils en ont gagné beaucoup parce qu'ils ont rencontré un succès fou et ils en ont perdu autant, sinon plus. Ils ont toujours été poursuivis, soit par les impôts ou de temps en temps Jean-Jacques parce qu'il a des problèmes de permis", avait-il expliqué à Faustine Bollaert.

Récemment invitée dans le podcast LA Série, Chantal Goya a confirmé sa mauvaise gestion de l’argent. "Quand j'ai de l'argent, j'ai l'impression d'être au Monopoly. Je distribue toujours l'argent, dès qu'il y en a, ça repart aussi vite. Donc je ne serai jamais quelqu'un qui garde des millions", a déclaré celle qui a été volée début janvier, alors qu’elle priait dans la cathédrale de Strasbourg. Et d'assurer que l'argent n'était ni le "maître", ni le "moteur" de sa vie et de sa carrière.

Chantal Goya préfère "donner" et "partager" l’argent plutôt que le garder pour elle. Mais cela lui joue parfois des tours, comme cette fois où elle a fait face à un "pauvre garçon qui n’avait rien". "Je lui ai donné de l'argent, mais je ne me suis pas rendu compte que je lui donnais 50 euros. Je n'avais plus rien pour rentrer à la maison. Je n'avais plus de quoi prendre le métro, un bus ou un taxi", s’est-elle souvenue. L’artiste a ensuite dû patienter des heures avant qu’un proche ne vienne la chercher en voiture.

Par ailleurs, elle a révélé qu’elle ne touchait pas de pension de retraite : "Je pourrais me plaindre car je n'ai pas de retraite (…) On ne cotisait pas à mon époque". Néanmoins, ce n’est pas pour cela qu’elle poursuit ses concerts. En effet, malgré son âge, la chanteuse pour enfants n’aime pas rester en place. "Rester chez moi à regarder les murs, à quoi ça sert ?", avait-elle lancé à nos confrères de Télé Star, en novembre dernier. 

Mort de Saint Von Colucci : l'acteur canadien décède à 22 ans

On le sait : la chirurgie esthétique peut faire des ravages, et cette histoire en est l'exemple. Saint Von Colucci, un acteur canadien âgé de seulement 22 ans, est décédé cette semaine, indique BFMTV, après avoir réalisé, en un an, pas moins d'une douzaine d'opérations de chirurgie esthétique. Le but ? Ressembler à Jimin, le chanteur du groupe sud-coréen, BTS. Le jeune homme avait déménagé en Corée, en 2019. Selon les informations de son attachée de presse, relayée par le DailyMail, il est décédé le dimanche 23 avril 2023, dans un hôpital local.

Samedi 22 avril, la veille de son décès, Saint Von Colucci a subi des complications à la suite d'une opération. Au mois de novembre dernier, il a été opéré dans le but de se faire retirer des implants dentaires dans la mâchoire. S'il était conscient que l'acte était risqué, l'acteur a finalement développé une infection. Hospitalisé en urgence, l'intervention ne s'est pas déroulée comme prévu : il a dû être intubé avant de décéder.

"C'est une histoire extrêmement tragique et très triste", a annoncé son attachée de presse, précisent nos confrères. Cette dernière a d'ailleurs indiqué que Saint Von Colucci "n'appréciait pas" sa "mâchoire et son menton très carrés", qu'il "trouvait trop larges". Pour tenter de changer son apparence, le jeune acteur a finalement dépensé pas moins de 220 000 dollars pour douze opérations. Parmi elles : un lifting, une rhinoplastie, une blépharoplastie (opération des paupières, NDLR) et une chirurgie des lèvres, a précisé son agent Eric Blake.

Mais pour quelle raison voulait-il absolument ressembler à Jimin, le chanteur du groupe BTS ? Alors qu'il a passé plusieurs années en Corée, il avait réussi à décrocher un rôle très important, dans une série dramatique prénommée Pretty Lies. Projet dans lequel il devait incarner le rôle de Jimin. "Il était très excité, et avait beaucoup travaillé", a tristement conclu son attachée de presse.

Mort de François Léotard : l'ancien ministre avait 81 ans

Né en 1942 à Cannes, François Léotard a été maire de Fréjus pendant vingt ans, entre 1977 et 1997, comme l’avait été son père avant lui. Parallèlement député du Var, il a intégré le gouvernement sous François Mitterrand grâce à la cohabitation. En 1986, il est ainsi devenu ministre de la Culture, succédant à Jack Lang. En 1993, lors du second mandat du Président, le centriste est nommé ministre de la Défense dans le gouvernement d’Edouard Balladur.

Président du Parti républicain puis de l’UDF, il s’est éloigné peu à peu de la vie politique à partir de 1997. La fin de sa carrière a été marquée par plusieurs affaires judiciaires, notamment par l’affaire Karachi. En mars 2021, il a été condamné par la Cour de justice de la République à deux ans de prison avec sursis pour complicité d’abus de biens sociaux à l’époque où il était ministre de la Défense. L’homme politique avait fait appel de cette décision, comme les autres condamnés.

Né dans une famille de sept enfants, François Léotard était notamment le frère du chanteur et comédien Philippe Léotard, décédé en 2001. Après la fin de sa carrière politique, il lui avait dédié un livre : À mon frère qui n’est pas mort. Il a écrit d’autres essais et romans lors de la deuxième partie de sa vie, comme Le Silence, qui a remporté le prix Jackie-Bouquin. Marié de longue date à Isabelle, avec qui il vivait à Fréjus, il a eu avec elle un fils, Marc-Antoine, né en 1993.

Ce mardi 25 avril, c’est Emmanuel Macron qui a annoncé son décès sur Twitter. "François Léotard a servi l’État et porté une grande idée de la culture. Avec sa disparition, nous perdons un esprit libre, un homme de livres et d’engagement. Son Var natal, la France qu’il a défendue, la République qu’il aimait éprouvent aujourd’hui une grande perte", a écrit le Président. D’autres personnalités politiques lui ont rendu hommage, comme Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. "La Région Sud, sa région, s’incline devant la mémoire de François Léotard. Ministre de la Défense, de la Culture, 4 fois député du Var, maire de Fréjus pendant 20 ans, il était un homme d’État et de territoires. Je pense avec émotion à tous les siens et à ceux qui l’ont aimé", a-t-il tweeté.

Frédéric Beigbeder : à Bordeaux, une séance de dédicaces tourne mal

La séance de dédicaces ne s'est pas passée comme prévue. Vendredi 21 avril, l'écrivain et créateur du prix de Flore Frédéric Beigbeder était en séance de dédicaces dans une librairie de Bordeaux pour son nouveau livre Confessions d'un hétérosexuel légèrement dépassé. Mais la rencontre entre l'auteur et le public a été ponctuée par une action d'un groupe de militantes féministes. Plusieurs d'entre elles sont entrées dans la librairie aux cris de "Victime, on te croit ! Violeur, on te voit!", avant d'être évacuées par la sécurité. Des vidéos de la scène ont été partagées sur les réseaux sociaux.

La veille de la séance de dédicaces, des collages féministes avaient été posés sur la devanture de la librairie devant accueillir la rencontre. Les slogans "Personne veut te sucer Beigbeder" et "175 pages de branlette misogyne" étaient ainsi visibles depuis la rue. En plus du contenu de son livre, Frédéric Beigbeder a déclenché depuis plusieurs semaines les réactions des associations féministes à cause de l'interview qu'il a donnée à France Inter le 3 avril dernier. L'auteur y estimait qu'il méritait "une médaille de combattant anti-sexiste" et d'être panthéonisé à sa mort.

Face à la journaliste de France Inter Sonia Devillers, Frédéric Beigbeder expliquait avoir grandi dans "une société très égoïste dans les années 1970–1980 que j’ai beaucoup critiquée", citant "la surconsommation, la destruction de l’environnement par le capitalisme, les violences sexistes dans le milieu du mannequinat ou encore dans l’univers des oligarques russes". "Tout ça, je l’ai fait dans les années 2000, soit quinze ans avant #MeToo, pourquoi donc est-ce que je n’ai pas une médaille de combattant anti-sexiste ?", avait-il alors déclaré.

Isolée sur les réseaux sociaux de la radio publique, la vidéo avait ensuite été partagée par plusieurs femmes qui répondaient directement à l'auteur en expliquant les agressions sexistes et sexuelles qu'elles auraient subies de sa part et s'indignant pour ces raisons qu'il réclame "une médaille de combattant anti-sexiste".

Apolline de Malherbe traitée de “charognarde” : révélations sur une célèbre politique

C’est une voix et un visage bien connus des Français. Apolline de Malherbe, qui a pris la relève de Jean-Jacques Bourdin, est la présentatrice de la matinale Apolline matin, diffusée à la fois sur RMC et sur RMC Story depuis août 2020. Elle est également en charge de l’interview politique de 8 h 30, que l’on peut suivre en simultanée sur BFMTV. Invitée de L’interview du Buzz TV, diffusée par Le Figaro, ce lundi 24 avril, la journaliste de 43 ans a fait quelques confidences sur les coulisses de son métier. Elle a notamment fait des révélations marquantes sur Mathilde Panot.

Apolline de Malherbe a effectivement reçu la députée de La France Insoumise le 28 mars dernier. Elle l’avait interrogée au sujet de son annonce par erreur de la mort d’un manifestant de Sainte-Soline, survenue la veille. "Sans le diffuser par respect pour elle, nous avions l'extrait de sa déclaration. Mais c'était important de comprendre ce qui avait pu la motiver à faire ça", s’est remémoré la journaliste dans L’interview du Buzz TV. Apolline de Malherbe a ensuite assuré avoir reçu un appel musclé de la cheffe du service presse de La France Insoumise après son entretien avec Mathilde Panot. "Elle m'a dit que j'étais une charognarde", a-t-elle précisé.

Pour rappel, le 28 mars, l’échange entre Apolline de Malherbe et Mathilde Panot à l’antenne de BFMTV et RMC avait été plutôt tendu. "Est-ce que vous regrettez d'avoir eu ces propos hier ?" avait demandé la mère de quatre enfants à son invitée. "Bien sûr que je le regrette, par ailleurs, je pense que ce serait bien de ne même pas le dire dans cette interview", s’était agacée la femme politique. "Non mais vous auriez pu être en direct Mathilde Panot, je voulais simplement comprendre pourquoi vous avez dit ça", avait poursuivi la pugnace intervieweuse. "C’est une information qu'on m'a donnée et sur laquelle je suis ensuite revenue auprès des journalistes en leur disant : 'Arrêtez tout, l'information n'est pas confirmée'", s’était défendue l’Insoumise.

Tir mortel d’Alec Baldwin : après la reprise du tournage, l’acteur brise le silence

La vie d'Alec Baldwin a pris une tournure tragique, le 21 octobre 2021. Alors qu'il tournait Rust, un western dont il est l'acteur principal, le comédien a accidentellement tiré sur la directrice de la photographie du film, Halyna Hutchins, décédée peu de temps après le drame. Elle avait seulement 42 ans. Ayant également blessé le réalisateur Joel Souza, la star hollywoodienne était en partie depuis tenue pour responsable par la justice. Accusé d'homicide involontaire pendant près d'un an et demi, Alec Baldwin a vu les poursuites contre lui formellement abandonnées le 21 avril dernier, à la lumière de “faits nouveaux” méritant d'approfondir l'enquête. Le tournage du long-métrage sur lequel l'accident s'est produit a donc pu reprendre aux États-Unis.

Ce lundi 24 avril, l'acteur a partagé un premier aperçu de Rust sur son compte Instagram avec, en légende du cliché, un mot concernant l'affaire qui l'accaparait jusqu'ici. “Nous avons tourné Supercell [un thriller prochainement en salles, ndlr.] à Billings. Nous sommes maintenant à l'extérieur de Bozeman pour terminer Rust. Le Montana est magnifique. Je suis reconnaissant pour tout le soutien que j'ai reçu ici”, a sobrement écrit l'ex-mari de Kim Basinger sur le réseau social.

En octobre 2022, un an après le drame, Alec Baldwin avait confirmé avoir trouvé un accord avec la famille d'Halyna Hutchins dans une publication Instagram. L'acteur avait à l'époque relayé un article qui annonçait que Matthew Hutchins, le veuf de la victime, avait été nommé producteur exécutif de Rust et toucherait une partie des bénéfices, à la sortie du film, pour lui permettre de financer les études de leur jeune fils, Andros. “Nous pensons tous que la mort d’Halyna était un accident terrible. Je suis reconnaissant envers les producteurs et l’industrie du divertissement de s’être mis d’accord pour rendre hommage à la dernière œuvre d’Halyna”, avait alors déclaré le mari de la photographe.

La fin d'Obsession sur Netflix a choqué son acteur principal

Attention spoilers ! Cet article révèle l'intrigue de la mini-série Obsession.

Richard Armitage, la star d'Obsession, s'est confié à Hello Magazine sur sa réaction aux événements choquants qui se produisent à la fin de la série de Netflix. Richard Armitage, connu pour ses rôles précédents dans Le Hobbit ou encore Strike Back, discute de son personnage, le Dr William Farrow, et de la série dans son ensemble.

Rappel : après une liaison qui vire à l'obsession, William (Richard Armitage) et sa future belle-fille Anna (Charlie Murphy) se retrouvent à nouveau dans l'appartement de cette dernière. Mais Jay (Rish Shah), le fils de William, se précipite chez sa fiancée et surprend son père et Anna dans un moment de passion.

Choqué par ce qu'il voit, Jay finit par marcher à reculons et tombe par-dessus la rampe de l'escalier de l'appartement du dernier étage. William se précipite pour trouver son fils en train de se vider de son sang sur le sol. À ce moment-là, Anna passe simplement devant eux, William en larmes et Jay poussant son dernier soupir. Après avoir assisté aux funérailles et après que sa femme, Ingrid (Indira Varma), a demandé le divorce, il est clair que William n'a toujours pas oublié Anna.

Au sujet de ces derniers instants et sur les raisons pour lesquelles William veut poursuivre sa relation avec elle, Richard Armitage déclare : "William lui dit 'Je le referais', tout en connaissant l'issue. C'est un événement fatal tellement aléatoire et imprévisible que, si on vous donnait la chance de revenir en arrière, la plupart des gens diraient certainement 'Je m'éloignerais de toi'."

Il poursuit : "Mais il ne le fait pas, il dit : 'Je referais tout ça'. Même en sachant que cela se reproduirait. Je ne sais pas si j'ai connu ce niveau de passion, d'obsession qui me ferait sacrifier toute ma vie pour une seule personne". L'acteur parle également de la réaction des fans : "Je leur demanderais de se mettre à sa place et d'imaginer ce que cela doit être de ressentir quelque chose d'aussi bouleversant. D'une certaine manière, cela lui donne une sorte de renaissance, il se sent renaître."

"Il y a une façon logique de voir les choses, mais je ne la trouve pas. Je devais trouver sa logique, mais elle n'est pas logique. Je suis sûr qu'il y a des gens qui ont été à la limite de cette intensité et qui s'en sont éloignés, mais je pense qu'ils passent le reste de leur vie à se poser des questions sur cette personne. Ils ne peuvent pas se l'enlever de la tête, pour toujours".