17 novembre 2022

Mel Gibson ne témoignera pas dans le cadre du procès Weinstein à Los Angeles

Mel Gibson ne sera pas présent au procès d’Harvey Weinstein à Los Angeles. L’acteur de Mad Max devait témoigner en faveur d’une victime présumée du producteur, identifiée dans la procédure sous le nom de Jane Doe #3 pour préserver son anonymat, et amie du comédien.

Il semblerait que l’accusation ait décidé de ne pas faire appel à lui. Deadline, qui a contacté le bureau du procureur pour savoir la raison de ce changement de dernière minute, n’a reçu aucune réponse.

Comme l’explique la publication, lors d’un entretien avec les enquêteurs, la star avait déclaré avoir senti un problème lorsqu’il avait mentionné le nom de Weinstein à son amie, Jane Doe #3. Cette réaction, qu’il décrivait alors comme une sorte de stress post-traumatique, l’avait convaincu qu’elle avait peut-être été victime des agissements du patron de Miramax.

Quelques années plus tard, Jane Doe #3 a finalement avoué à Mel Gibson qu’elle avait bien été agressée sexuellement par Harvey Weinstein.

« Il a été la première personne à qui j’ai finalement parlé de ce qui s’est passé. Je lui ai dit que Weinstein m’avait agressée sexuellement, mais je ne voulais pas entrer dans tous les détails. J’étais gênée et humiliée », avait-elle déclaré à la cour en début de mois.

Toujours selon Deadline, la disparition de Mel Gibson de la liste des témoins est plutôt bon signe pour l’accusation. Cela peut en effet signifier qu’elle estime avoir assez d’éléments pour boucler sa plaidoirie, en particulier après le témoignage de Jennifer Siebel Newsom. L’actrice et épouse du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a livré un témoignage particulièrement intense en relatant les crimes dont elle affirme avoir été victime.

Alors qu’il a fait appel de sa première condamnation à New York, Harvey Weinstein risque désormais 60 ans de prison dans ce nouveau procès qui se tient à Los Angeles.

Netflix lance une fonctionnalité "pour récupérer son profil qu’on avait créé sur le compte de son ex"

Netflix vient de mettre en place une petite nouveauté que certains trouveront bien pratique : le transfert de profil ! 

On peut désormais transférer un profil créé sur un autre compte sur son propre abonnement, en conservant les recommandations, l'historique, la liste, les parties enregistrées, les paramètres et autres.

En clair, l'outil "parfait pour récupérer son profil qu’on avait créé sur le compte de son ex" résume Netflix avec malice.

Le retour de Michael Keaton en Batman est-il en train d'être effacé par la Warner Bros. ?

Depuis l'arrivée de David Zaslav à la tête de Warner Bros. Discovery, les choses bougent du côté des super-héros de DC. L'ex patron de la branche super-héroïque du studio, Walter Hamada, a été récemment remercié (et embauché dans la foulée par la Paramount). Remplacé par James Gunn et Peter Safran, les deux hommes sont chargés d'élaborer un plan sur 10 ans pour reformer un DC Universe cohérent, comme le MCU de Kevin Feige chez le studio concurrent, Disney. Pour cela, des décisions radicales ont déjà été prises, comme celle d'annuler la diffusion de Batgirl cet été. Alors que ce film budgété à plus de 80 millions de dollars avait déjà été tourné, il ne sortira ni au cinéma, ni en streaming sur HBO Max. Il devait notamment marquer le retour de Michael Keaton en Bruce Wayne/Batman, 30 ans après la sortie de Batman : Le Défi, de Tim Burton. Un rôle que l'acteur doit aussi retrouver dans Aquaman 2 et surtout dans The Flash, d'Andy Muschietti, un blockbuster où il est censé croiser une autre version du Chevalier Noir jouée par Ben Affleck.

Oui mais voilà, Zaslav vient d'annoncer clairement qu'il ne comptait pas développer "quatre Batman en même temps", en référence à ces deux-là, mais aussi à celui de Robert Pattinson, qui a cartonné grâce à The Batman en début d'année, et dont Matt Reeves prépare une nouvelle aventure pour le cinéma, ainsi que des séries dérivées (la première sera consacrée au Pingouin de Colin Farrell). Qui est le quatrième ? Sans doute pense-t-il à la version animée de Bruce Wayne, qui a la voix de Keanu Reeves dans Krypto et les super-animaux ?

A Hollywood, cette courte déclaration a fait l'effet d'une bombe. Des spécialistes des franchises super-héroïques se demandent si le projet de réunir plusieurs Batman dans The Flash en jouant avec le concept de "multivers" n'est pas en train de tomber à l'eau, et si l'idée de faire revenir Keaton dans le rôle du Chevalier Noir ne va pas être tout simplement abandonnée. Adam Chitwood, qui travaille pour le site The Wrap, tweete ainsi en partageant les propos de Zaslav : "Entre ça, l'annulation de Batgirl (dans lequel jouait Keaton) et les reshoots d'Aquaman 2, dont une scène a été refilmée exprès pour remplacer Keaton par Affleck, on dirait bien qu'ils sont en train de faire machine arrière à propos du retour triomphant de Michael Keaton dans le costume du héros masqué."

En août dernier, The Hollywood Reporter se posait exactement la même question, en expliquant qu'avant l'arrivée de David Zaslav aux commandes du studio, il était prévu de faire revenir l'acteur dans plusieurs films, "un peu comme le Nick Fury de Samuel L. Jackson chez Marvel, un héros plus âgé qui apparaîtrait dans de multiples blockbusters pour guider les plus jeunes." Le site, toujours bien informé, ajoutait alors : "Plusieurs sources révèlent que Keaton a tourné une scène pour Aquaman et le Royaume Perdu, mais que lors des projections tests, elle a rendu le public confus, les gens ne comprenaient pas ce que son Batman faisait dans cet univers. Il faut dire qu'Aquaman 2 devait normalement sortir après The Flash, dans lequel aurait été expliqué le retour de Keaton. Mais la semaine dernière, Jason Momoa a révélé que Ben Affleck tournait une scène en tant que Bruce Wayne, ce qui suggère que Keaton a été remplacé par ce dernier dans le costume du personnage."

The Flash devait effectivement sortir cette année au cinéma, mais suite aux débordements de sa star, Ezra Miller, qui a été arrêtée plusieurs fois par la police ces derniers mois, le studio a repoussé le film à l'été 2023. La sortie d'Aquaman 2 a elle aussi beaucoup bougé durant ces derniers mois, et pour le moment, elle reste fixée APRES celle du Muschietti, en décembre 2023. 

De trois apparitions dans des blockbusters de DC, Michael Keaton est donc passé à une seule, et elle est prévue dans un film à l'avenir incertain. Vu les problèmes de son acteur principal, la promotion de The Flash est très compliquée pour le studio. 

Brendan Fraser va boycotter les Golden Globes, et il a une bonne raison de le faire

2022, c'est l'année de la "Brenaissance", le retour de Brendan Fraser sur grand écran, dans le rôle d'un homme souffrant d'obésité morbide, qui peine à recoller les morceaux avec sa fille (Sadie Skink) dans le drame The Whale, de Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, Mother !). Depuis qu'il a été acclamé à la Mostra de Venise pour ce projet, l'acteur phare de La Momie semble bien parti pour cette saison des cérémonies : il devrait figurer dans la liste des candidats à l'Oscar du meilleur acteur, et pourquoi pas remporter la statuette le 12 mars prochain. En revanche, ne comptez pas sur lui pour participer aux Golden Globes, alias la "répétition des Oscars." Attendue pour le 10 janvier 2023, la cérémonie se fera sans lui, qu'il soit nommé ou non, a-t-il prévenu dans GQ. Et il a une bonne raison de ne pas vouloir y participer : il y a quatre ans, il révélait avoir été choqué par les agissements de Philip Berk, qui était le président de Hollywood Foreign Press Association, qu'il accuse d'agression sexuelle lors du déjeuner précédent l'édition de 2003. 

"J'ai davantage une histoire compliquée avec la Hollywood Foreign Press Association que de respect pour elle, explique l'acteur. Donc non, je ne participerai pas aux Golden Globes. J'ai un passé avec eux, et ma mère ne m'a pas élevé comme un hypocrite. On peut me traiter de tous les noms, mais pas d'hypocrite."

En 2018, c'est déjà dans GQ qu'il révélait cette affaire, détaillant que Philip Berk lui avait caressé les fesses devant tout le monde. Un geste déplacé qu'il n'a pas accepté. "Je ne sais pas si cela m'a désavoué auprès de l'AHPF, mais le silence qui a suivi était assourdissant, expliquait-il alors. Suis-je toujours effrayé ? Absolument. Ai-je déjà ressenti le besoin d'en parler ? Absolument. Ai-je eu envie de le faire à de nombreuses reprises ? Absolument." Une enquête a suivi cette révélation, mais le président de l'AHPF n'a pas été démis de ses fonctions suite à ce scandale. Il est resté en place, faisant savoir via un communiqué officiel du groupe : "Bien qu'il ait été conclus que M. Berk avait bien touché M. Fraser de façon inappropriée, il s'avère qu'il fallait prendre ce geste comme une blague et non comme une avance sexuelle." C'est finalement en avril 2021 qu'il a été licencié, après la parution d'un article où il qualifiait le mouvement Black Lives Matter de "raciste et haineux." Cette affaire a fait une très mauvaise publicité aux Golden Globes, qui ont été largement critiqués ces deux dernières années pour leur manque de diversité. Un exemple marquant : parmi leurs 87 membres journalistes, chargés de voter pour les meilleurs films et artistes de la saison (en cinéma et séries), il n'y avait aucune personne noire en 2021. La colère, relayée par de multiples stars (Tom Cruise en tête, qui a rendu ses trophées !) a fini par entraîner une décision radicale de la part de NBC, la chaîne qui diffusait historiquement la cérémonie : elle n'a pas proposé en direct la dernière émission, qui a également été organisée sans public.

Depuis cette édition catastrophique, on a appris que les Golden Globes 2023 auraient bien lieu. Son équipe dirigeante a été remaniée et NBC a décidé de revenir à une diffusion télévisée pour la retransmettre le 10 janvier prochain.

C'est Imogen Poots qui sera la star du premier film de Kristen Stewart

"Je veux écrire le meilleur rôle féminin possible, putain. Un rôle que j'aurais terriblement envie de jouer, mais que je n'incarnerai pas."

Voilà comment Kristen Stewart présentait, en 2018, sa vision de La Mécanique des Fluides/The Chronology of Water, tiré des mémoires de l'auteure américaine Lidia Yuknavitch, qu'elle adapte avec Andy Mingo. Un livre choc, publié en 2011, dans lequel la jeune femme raconte de façon très crue son parcours chaotique.

En début d'année, la comédienne de 32 ans, célèbre pour la saga Twilight, mais aussi pour ses choix de carrière audacieux dans le cinéma indépendant (Welcome to the Rileys, Sur la route, Sils Maria, Spencer...), révélait avoir trouvé la comédienne idéale pour ce projet, mais sans la citer. Elle racontait alors à quel point ce film représenterait un défi pour cette actrice : "J'adapte les mémoires d'une romancière américaine appelée Lidia Yuknavitch, et on vient de trouver le premier rôle, ce qui est un immense soulagement, explique Stewart. J'étais seule à préparer ça, et ça fait du bien de pouvoir l'offrir à quelqu'un, à une amie et partenaire, à qui je peux demander : 'Aide-moi.' Car c'est elle qui va devoir jouer, et ce sera dur. Je suis ravie. J'en ai discuté avec quelqu'un de très riche il y a deux jours, et elle semblait très excitée à l'idée de produire ce projet, mais j'aimerais que ça reste un petit film. Je crois que c'est la meilleure façon de l'adapter. Je vais devoir jeter une fille dans l'eau glacée, et je me sens déjà mal pour elle. C'est une demande si grande d'inviter quelqu'un à jouer un tel rôle. Je suis sûre que tu adorerais ce livre. L'écriture est très directe, physique, pleine de rage féminine."

Kristen révèle à présent à Deadline qu'il s'agira d'Imogen Poots, comédienne britannique d'un an son aînée, acclamée pour ses rôles dans 28 Semaines plus tard, Green Room ou The Father. Elle en profite pour remercier les équipes de Scott Free, la société de Ridley Scott, qui la soutiennent depuis le début : "Les mémoires de Lidia parlent des expériences corporelles de façon radicale. Réussir à rendre cela à l'écran me paraît vital, savoir montrer cette impulsion... Il faut absolument que ça devienne un film. Ce projet est en cours de fabrication depuis cinq ans grâce à Scott Free, c'est un véritable privilège de les compter parmi mes partenaires et amis. Imogen Poots portera ce film, elle devra relever le défi d'incarner la vie de Lidia. Elle peut le faire. J'ai tellement de chance de l'avoir."

Kristen Stewart connaît bien Scott Free pour y avoir déjà développé son premier court métrage, Come Swim, en 2017. En tant qu'actrice, elle a aussi tourné avec eux Welcome to the Rileys (réalisé par le fils du cinéaste, Jake Scott, en 2010) et Equals, de Drake Doremus, en 2015. L'équipe ne donne pas encore de dates de tournage, ni de sortie, mais l'annonce officielle de l'embauche d'Imogen Poots laisse penser que son lancement est imminent. "Ridley et moi sommes ravis de retravailler avec Kristen, conclut le producteur Michael Pruss. Cette fois, on l'épaule sur son premier long en tant que réalisatrice, tiré des mémoires extraordinaires de Lidia Yuknavitch. On avait déjà soutenu son court, et on ne doute pas que Kristen saura apporter dans La Mécanique des Fluides le même niveau de style, d'originalité et ce côté téméraire. De plus, avoir l'opportunité de travailler avec Imogen, qui semble avoir été taillée pour le rôle principale, est terriblement emballant. En réunissant leurs talents, il ne fait aucun doute que nous allons produire quelque chose d'irésistible pour le public du monde entier."

Steven Spielberg offre un cadeau à Ke Huy Quan à chaque Noël depuis 38 ans

De retour en haut de l'affiche grâce à Everything Everywhere All at Once, l'acteur Ke Huy Quan confie aujourd'hui que, même durant ses années loin des écrans, Steven Spielberg ne l'a pas oublié.

Le cinéaste lui a donné son premier rôle au cinéma à 13 ans, pour incarner Demi-Lune face à Harrison Ford dans Indiana Jones et le temple maudit, en 1984. Juste après, il l'a fait engager dans Les Goonies, pour jouer Data. Et 38 ans plus tard, Spielberg est toujours là pour Quan :

"Il m'a donné mon premier emploi et, tant d'années plus tard, il ne m'a pas oublié" raconte-t-il au Guardian. Chaque fois que j'ai eu besoin d'aide, il a toujours été là." Et pour le prouver, Ke Huy Quan révèle que Steven Spielberg lui a fait envoyer "un cadeau de Noël à chaque saison des fêtes" lors des quatre dernières décennies !

"Spielberg a été la première personne à mettre un visage asiatique dans un blockbuster hollywoodien. Demi-Lune est drôle, il est courageux, il sauve les fesses d'Indy. C'était alors une rareté. Pendant de nombreuses années après ça, Hollywood a fait marche arrière malheureusement..."

Et Ke Huy Quan se souvient finalement de ses expérience d'enfant star des années 80 : "Sur Indiana Jones et le Temple Maudit, j'étais le seul enfant, donc j'ai reçu tout l'amour et l'attention. En revanche, pour Les Goonies, on j'étais l'un des sept, donc je me battais constamment pour attirer l'attention. Mais c'était quelque chose qui m'était très familier... parce que mes parents avaient neuf enfants. C'était très amusant, surtout ces décors incroyables. Aller au travail, pour moi gamin, c'était comme aller à la cour de récréation."

16 novembre 2022

L’acteur Kevin Spacey inculpé pour de nouvelles agressions sexuelles au Royaume-Uni

Le dossier s’épaissit. Déjà poursuivi par la justice britannique pour des agressions sexuelles sur trois hommes, l’acteur américain Kevin Spacey devra répondre de nouvelles accusations pour le même motif, a annoncé le service du procureur de la Couronne (CPS) mercredi. « Le CPS a autorisé des charges criminelles additionnelles contre Kevin Spacey, 63 ans, pour plusieurs agressions sexuelles sur un homme entre 2001 et 2004 », a indiqué dans un communiqué le service en charge des enquêtes les plus sensibles et complexes au Royaume-Uni.

L’acteur est aussi accusé d’avoir forcé cette personne « à s’engager dans un rapport sexuel non consenti », ajoute le CPS, évoquant des éléments de l’enquête en cours par la police. Le comédien deux fois oscarisé (pour « American Beauty » et « Usual Suspects ») est déjà poursuivi par la justice britannique pour quatre agressions sexuelles sur trois hommes entre mars 2005 et avril 2013, lorsqu’il était directeur d’un théâtre londonien. Entendu en juillet lors d’une audience préliminaire sur ces faits, il avait plaidé non coupable. Le procès doit se tenir en juin 2023.

Les accusations dont il fait l’objet avaient été formulées dans la foulée du mouvement #MeToo et du scandale Weinstein, du nom du producteur de cinéma américain visé par de nombreuses accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles, révélées à l’automne 2017. Elles ont eu de lourdes conséquences sur sa carrière, puisqu’il a été débarqué par Netflix de la série à succès « House of Cards » où il jouait le personnage principal.

En octobre dernier, Kevin Spacey a été jugé non coupable d’attouchements sexuels par un tribunal civil new-yorkais. L’acteur Anthony Rapp l’avait accusé de lui avoir fait subir des attouchements il y a trente-six ans lors d’une soirée à Manhattan. Toujours aux Etats-Unis, Kevin Spacey avait été inculpé d’attentat à la pudeur et d’agression sexuelle sur un jeune homme de 18 ans dans un bar dans l’Etat du Massachusetts, sur la côte Est. Les poursuites avaient été abandonnées en juillet 2019.

Sylvester Stallone revient sur sa relation avec Arnold Schwarzenegger

Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger sont de grands copains. Une preuve récente ? Les stars iconiques du cinéma d'action, qui se sont donnés la réplique dans deux volets de la saga Expendables et dans le film Evasion, ont partagé il y a quelques jours un moment complice en confectionnant des citrouilles pour Halloween ! Mais tout n'a pas été si rose entre les deux hommes...

Dans un entretien accordé à Forbes, Stallone révèle en effet que sa relation avec Schwarzenegger était très tendue dans les années 80 et 90. Deux décennies durant lesquelles régnait entre eux une féroce rivalité.

"On ne s'aimait vraiment pas tous les deux, il y avait une immense animosité", déclare carrément "Sly", dont la série Tulsa King, où il joue un ex-parrain de la mafia new-yorkaise, vient de débarquer sur Paramount+. "Nous étions... Cela peut sembler un peu vain, mais je pense qu'à l'époque, nous étions les pionniers d'une sorte de genre qui, depuis, n'a pas été vraiment revu."

"Il y avait donc de la compétition, parce que c'est la nature d'Arnold, il est très compétitif et moi aussi", poursuit l'acteur de 76 ans. "Je pensais que c'était quelque chose qui aidait, mais en dehors des écrans, nous étions encore en compétition et ce n'était pas du tout quelque chose de sain. Mais nous sommes finalement devenus de très bons amis."

Lors d'un récent épisode du Jonathan Ross Show, Stallone a également évoqué cette relation très conflictuelle. "On ne pouvait pas supporter d'être ensemble, pendant un moment, dans la même galaxie", déclare-t-il dans des propos rapportés par Collider. "On se détestait vraiment. Vraiment."

Stallone et Schwarzenegger ont dominé le cinéma d'action durant de nombreuses années. Dans les 80's, le premier, qui a joué Rambo a plusieurs reprises, s'est illustré aux génériques de Cobra et Tango & Cash. Les longs métrages Conan le Barbare, Terminator, Commando et Predator ont quant à eux mis en vedette le second.

Premières Urgences au cinéma : un documentaire saisissant au coeur d'un hôpital public

Réalisé par Eric Guéret, à qui l'on doit Les Insoumises ou Le Feu sacré, Premières Urgences suit Amin, Evan, Hélène, Lucie et Mélissa. Ils sont étudiants en médecine et arrivent aux urgences de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis.

Ces cinq jeunes doivent y effectuer, pendant six mois, leur premier stage en internat. Leur vocation résistera-t-elle à la réalité de l'hôpital qu'ils vont devoir affronter ?

Avec Premières Urgences, le metteur en scène nous propose une plongée en immersion au coeur d'un service des urgences, du point de vue des étudiants.

Ce documentaire est un projet poursuivi depuis plusieurs années par Eric Guéret. Ce dernier l'a laissé infuser car, selon lui, il ne faut jamais s’engager trop vite sur un film. "Cette idée remonte à quatre ou cinq ans et découle d’un autre film que j’ai fait à cette époque-là pour France 3, sur les inégalités de santé en France. J’ai alors eu l’occasion de passer une semaine dans le service d’urgences de l’hôpital Avicenne de Bobigny", explique le réalisateur sur le site du CNC.

C’est en filmant des internes au travail que lui est venue l’idée de s’intéresser à une des facettes de la crise de l’hôpital, celle des vocations, en interrogeant son état à travers le regard de jeunes médecins prêts à s’y engager. Le cinéaste a d’abord pensé faire ce film dans la foulée des grandes grèves d’avant le Covid.

"Mais à ce moment-là, il était impossible de filmer dans les hôpitaux, à cause d’une crispation des services de communication, principalement à l’APHP où aucune caméra ne pouvait entrer sereinement. Il a donc fallu laisser encore passer du temps", confie Eric Guéret.

"Ensuite, j’ai pu rencontrer Mathias Wargon qui m’a ouvert les portes du service d’urgences de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis qu’il dirige. J’ai trouvé que le moment post-Covid était idéal pour célébrer à la fois l’importance et la beauté de l’hôpital public – et plus largement, à travers lui, des services publics – et parler des difficultés qu’il rencontre sans pour autant réaliser un film militant", explique-t-il.

Premières Urgences est sorti en salles le 16 novembre. 

Emancipation : Antoine Fuqua veut maintenir la sortie de son film avec Will Smith

Sortira, ne sortira pas ? Apple a pris sa décision il y a un mois, en annonçant maintenir la sortie d'Emancipation, film choc porté par Will Smith. Ce dernier y campe Peter, un homme qui échappe à l’esclavage grâce à son intelligence, son inébranlable foi et son amour pour sa famille. Entre des chasseurs sans pitié lancés à sa poursuite et les redoutables marais de la Louisiane, il part à la conquête de sa liberté.

Si la plateforme a hésité, c’est à cause du scandale de la gifle, qui a mis un stop momentané à la carrière de l’acteur. Après avoir pesé le pour et le contre, les équipes ont finalement décidé de tenter la course aux Oscars, même si de nombreuses voix se sont élevées pour faire savoir leur désaccord.

Dans une interview donnée à Vanity Fair, son réalisateur Antoine Fuqua explique le choix des studios : "Le film est plus important que cet instant. 400 ans d'esclavage sont plus importants que ce court moment. Mon plus grand souhait est que les gens le voient de cette manière et qu’ils se laissent emporter par la prestation de Will, comme par le travail réalisé par toute l’équipe.". Si le réalisateur ne défend pas son comédien, il tente de nuancer les choses : "Il s’est passé des choses pas très jolies à Hollywood et on n’a déjà vu des gens avoir des Oscars alors qu’ils avaient fait des choses horribles. Je pense qu’Apple a gardé tout ça en tête.".

Emancipation sortira le 9 décembre sur Apple TV+ et dans quelques salles de cinéma aux Etats-Unis afin de pouvoir concourir en festivals. Reste à savoir si les gens seront au rendez-vous ou non…