14 mai 2024

Bande-annonce de Nightbitch, avec Amy Adams

Deux ans après avoir revêtu la robe de princesse de Giselle dans Il était une fois 2 sorti en novembre 2022 sur Disney+ et avoir incarné une psychologue agoraphobe vivant cloitrée chez elle dans La Femme à la fenêtre, Amy Adams est de retour avec un  projet au pitch fou.

Dans Nightbitch, la comédienne américaine nommée 6 fois aux Oscars, incarne une ancienne artiste, qui après la naissance de son fils, se retrouve prise dans la routine de sa vie de banlieue. Elle commence alors à développer la peur de se transformer en chien.

Le film est adapté du roman homonyme de l'écrivaine américaine Rachel Yoder. Cette dernière a écrit le livre comme un exutoire après être devenue mère et avoir vu les changements s'opérer dans sa vie privée et professionnelle. Au-delà de l'aspect amusant de la peur de se transformer en chien, le roman explore les rôles des hommes et des femmes dans la parentalité et l'isolement que peuvent ressentir les mères.

La transformation en chien symbolise la façon dont une femme nouvellement devenue mère perçoit le changement du regard de la société sur elle, ce qui entraîne une modification de sa propre perception. Dans le roman, à force de s'occuper de son enfant, l'héroïne en vient à s'oublier et a l'impression de se transformer en bête.

Décrit comme un film d'horreur sombrement comique par Searchlight Pictures qui produit le film, Nightbitch est mis en scène par Marielle Heller, déjà à l'œuvre sur Les Faussaires de Manhattan avec Melissa McCarthy et L'Extraordinaire Mr. Rogers avec Tom Hanks.

Amy Adams est également productrice du long métrage et partage l'affiche avec Scoot McNairy (Batman v Superman, True Detective), Mary Holland (The Big Door Prize) et Kerry O'Malley.

Amy Adams a commencé à développer l'adaptation aux côtés de la réalisatrice durant la pandémie de Covid-19. Le long métrage est prévu dans les salles américaines pour le 6 décembre prochain. Aucune date n'a encore été annoncée en France.

13 mai 2024

Mort de l'actrice Susan Backlinie à l'âge de 77 ans

Le cinéma d'horreur est en deuil. C'est avec tristesse que le décès de l'actrice Susan Backlinie a été annoncé par son agent, Matthew Templeton. Sur le site The Daily Jaws, il a fait savoir que l'actrice américaine, connue pour son rôle dans Les Dents de la mer de Steven Spielberg, est morte samedi 11 mai 2024 à l'âge de 77 ans. "C'est avec un profond regret que je confirme que notre bien-aimée Susan est décédée ce matin. Nous tenons à remercier tout le monde pour leurs condoléances en ce moment. Veuillez respecter la vie privée de la famille pendant cette période difficile", a-t-il confié au média. Jeffrey Kramer, qui avait joué à ses côtés en incarnant le policier Leonard Hendricks dans le film d'horreur a également rendu hommage à l'actrice dans les colonnes du Daily Jaws. "Susan était une âme gentille, aimante et elle manquera beaucoup à la communauté Des dents de la mer. Elle a une place spéciale dans nos cœurs !", a-t-il fait savoir. Les causes de la mort de l'actrice n'ont cependant pas été révélées dans le média, ni dans TMZ qui a également relayé la nouvelle.

Actrice et cascadeuse américaine, elle est notamment connue pour avoir joué le rôle de Chrissie Watkins, la première victime du redoutable requin dans le film Les Dents de la mer. La scène d'ouverture, où son personnage est attaqué par le requin alors qu'elle nage seule la nuit, est devenue l'une des plus mémorables de l'histoire du cinéma d'horreur. Il aura fallu trois jours pour tourner ce passage. Un mauvais souvenir pour l'actrice qui confiait l'an passé, qu'en plus, l'eau était glaciale.

Susan Backlinie avait accepté de faire un remake de cette scène. Dans 1941 de Steven Spielberg, elle y parodiait son propre rôle dans Les Dents de la mer. Cependant, elle ne se faisait pas dévorer par un requin et était, à la place, récupérée par un sous-marin japonais. Susan Backlinie a ensuite poursuivi sa carrière en tant que cascadeuse. Elle apparaît dans La Grande Aventure des Muppets ou encore Day of The Animals.

Le producteur Alain Sarde accusé de viols et agressions sexuelles par 9 femmes

Le Festival de Cannes 2024 n'a même pas encore ouvert ses portes qu'il est déjà frappé par la polémique. Alors que la rumeur court depuis maintenant plusieurs jours qu'une grande enquête sur des personnalités du cinéma ayant commis des agressions sexuelles devrait voir le jour et perturber la tenue du Festival, l'orage a commencé à gronder dès ce lundi. Et ce qu'il en sort, c'est que le septième art français pourrait bien s'être trouvé sa propre affaire Harvey Weinstein. Alain Sarde, lui aussi puissant producteur derrière de grandes productions françaises, fait en effet l'objet d'une enquête dévoilée ce lundi par le magazine Elle. Celui qui a notamment travaillé avec Jean-Luc Godard et Jacques Doillon (lui-même accusé par plusieurs actrices) est en effet visé par des accusations de viols, agressions sexuelles et harcèlement sexuel par neuf femmes. Des faits qui se seraient produits sur deux décennies, entre 1983 et 2003.

L'actrice Annelise Hesme, 20 ans à l'époque des faits, raconte notamment comment en 1997 Alain Sarde lui a fait comprendre qu'il aimerait faire d'elle une escort girl auprès d'autres puissants du cinéma. "Qu’est-ce que tu veux, merde, les putes, ça leur suffit plus !" lui aurait-il lancé après son refus. Une autre femme l'accuse de l'avoir violée en 1985 alors qu'elle n'avait que 15 ans : "D’un seul coup, il m’a poussée sur le lit et m’a sauté dessus. Je me souviens très bien de ses lèvres, de sa bouche dégueulasse. Il était laid malgré ses mains manucurées. C’était bestial ! Je sens encore la pression de son corps sur le mien. Il m’a maintenue et m’a violée" raconte-t-elle. Un profil que l'on retrouve avec une autre victime présumée, même âge, même année pour les faits : "Il m’a expliqué que si je voulais percer dans le cinéma, je devais être gentille avec lui. Je n’avais pas le choix, je me sentais coincée. J’étais paralysée par la peur, il en a profité pour me violer brutalement par derrière" se souvient-elle.

Une autre, 20 ans au moment des faits, l'accuse de l'avoir forcée à lui faire une fellation dans son bureau. A chaque fois, les victimes présumées dénoncent le même mode opératoire, qui rappelle celui d'Harvey Weinstein : elles sont convoquées par le producteur à son domicile ou dans son bureau et sont forcées à réaliser des actes sexuels afin de voir leur carrière avancer, ce qui n'arrive finalement jamais. Avec une particularité devenue sa marque de fabrique : il aurait toujours proposé aux jeunes femmes des chocolats au moment de leur arrivée.

Baz Luhrmann n’en a visiblement pas fini avec Elvis Presley

Deux ans après la sortie de son Elvis, Baz Luhrmann est loin d’en avoir terminé avec le King. Invité du Met Gala lundi dernier (6 mai 24), le cinéaste en a profité pour annoncer qu’il travaillait sur un film concert avec des images d’archives inédites.

« Les fans veulent vraiment savoir si toutes les séquences que nous avons trouvées dans les archives vont devenir un film concert et je suis ici pour dire que je pense que ça va se produire », a déclaré le réalisateur de Moulin Rouge ! au micro de The  Hollywood Reporter.

Il y a quelques mois, Baz Luhrmann avait déjà laissé entendre qu’il préparait quelque chose à partir des images d’archives rassemblées pour le film de 2022 avec Austin Butler et Tom Hanks. « Nous avons effectivement trouvé plein de bobines d’images inédites d’Elvis on Tour et de That’s The Way It Is. Restez à l’affût », avait-il écrit en légende d’une vidéo montrant un court extrait de ces séquences.

That’s The Way It Is est un documentaire suivant Elvis Presley lors du Summer Festival de Las Vegas en 1970 tandis que sa tournée de 1972 avait été immortalisée dans Elvis on Tour. 

George Miller est partant pour réaliser Thor 5

Depuis que Taika Waititi a officiellement renoncé à Thor 5, les paris sont ouverts quant à qui pourra remplacer le réalisateur de Ragnarok et Love and Thunder et raconter la suite des aventures de l'Avenger. Un cinquième volet que Chris Hemsworth, l’interprète du dieu d’Asgard a expliqué “devoir" aux fans du MCU :

"Je me suis laissé emporter par l'improvisation et la folie, et je suis devenu une parodie de moi-même. J’ai raté l’atterrissage,” a-t-il récemment confié, déçu du quatrième opus.

Pour redresser la barre, il y a déjà un volontaire, et pas des moindres : George Miller, le créateur et réalisateur de la saga Mad Max dans laquelle l’interprète de Thor a mis un pied en prêtant ses traits à Dementus, le grand méchant de Furiosa. L'année dernière, George Miller avait déjà chanté les louanges de son acteur dans un papier de GQ. Cette fois-ci, c'est au média Comicbook.com que le cinéaste se confie : “Je pourrais travailler avec Chris sur n'importe quel projet. Je le ferais vraiment. C'est un acteur merveilleux. Il possède toute la gamme des compétences”.

Si Chris Hemsworth a récemment exprimé ses doutes face à l’évolution de son personnage, le comparant même à “l’agent de sécurité” des Avengers, George Miller se range du côté de Robert Downey Jr. et fait l’éloge de sa performance dans les rangs super-héroïques : 

"Je veux dire, il faut être athlétique, physiquement. Mais il faut aussi être athlétique sur le plan émotionnel et intellectuel pour jouer ces rôles très complexes. N'importe quel rôle, en fin de compte. J'ai donc eu beaucoup de chance avec l'ensemble de mon casting et en particulier avec la façon dont Anya et Chris se sont adaptés l'un à l'autre.”

Une admiration que Chris Hemsworth lui rend bien. Invité à parler de Furiosa : une saga Mad Max aux côté d'Anya Taylor-Joy à la Comic Con Experience, le comédien, qui a pu expérimenter de nombreux tournages de films d’action, a exprimé un certain respect pour la méthode de Miller : 

"Lorsque vous réalisez un film d'action, vous essayez souvent différentes choses, vous expérimentez et vous essayez de rendre la séquence aussi impressionnante et aussi grande que possible. Et vous avez des plans B et d'autres options, ce qui peut être épuisant. Ce qui était rafraîchissant en travaillant avec George, c'est que chaque image était réfléchie. Chaque image était nécessaire ; elle servait l'ensemble. Elle faisait partie d'un plan et d'un message plus vastes, et il n'y avait donc pas de gaspillage.”

George Miller dans le MCU ? Voilà qui pourrait redoubler la motivation de Hemsworth, qui déclarait à Vanity Fair en 2022 être “complètement ouvert” à un cinquième opus de Thor, “s'il y a quelque chose d'unique, de frais et d'inattendu à faire avec le personnage et le monde”. “J'ai toujours aimé cette expérience. Je suis très reconnaissant d'avoir pu faire quelque chose de différent à chaque fois," ajoutait l’acteur, membre honorable du Marvel Cinematic Universe depuis 2011.

En attendant de savoir qui prendra réellement les rênes de Thor 5, Furiosa, présenté hors-compétition au Festival de Cannes, sera à découvrir en salles le 22 mai prochain.

Isabelle Huppert, présidente du jury de la Mostra de Venise 2024

Il y a pile une semaine, elle brillait en robe de satin de soie au Met Gala. Révélée et adulée par le cinéaste français Claude Chabrol avec qui elle tourne Violette Nozière (1978) – prix d’interprétation féminine – Une affaire de femme (1998) et La Cérémonie (1995) – César de la meilleure actrice pour ce "le plus grand thriller français" – Isabelle Huppert est une des actrices les plus prolifiques du cinéma français. C’est donc en véritable icône du septième art, qu’elle rejoint le rang prestigieux des présidences du jury de la Mostra de Venise 2024 – festival dont elle est une grande habituée, rappelle-t-elle. Il est vrai qu'elle y a été récompensée déjà à trois reprises.

Annoncée il y a quelques jours dans un communiqué de presse du festival, la nouvelle enthousiasme l’actrice de 71 ans. Elle a déclaré :

"J’ai une longue et très belle histoire avec ce festival. Devenir une spectatrice privilégiée est un honneur. Plus que jamais, le cinéma est une promesse. Une promesse d’issue, de bouleversement, de surprise, de porter un meilleur regard sur le monde et de nous rassembler dans la diversité de nos goûts et idées."

Le président du Festival de Venise, Alberto Barbera a ajouté :

"Isabelle Huppert est une immense actrice, exigeante, curieuse et d’une grande générosité. Muse de nombreux grands réalisateurs, elle n’a jamais décliné l’invitation de jeunes ou cinéastes peu connus qui ont vu en elle l’interprète idéale de leurs histoires. Sa grande volonté de se mettre constamment en jeu, signe d’une intelligence rare, uni à sa capacité à voir le cinéma au-delà des frontières géographiques et mentales, font d’elle la Présidente du jury idéale pour un festival ouvert sur le monde entier comme l’est le Festival de Venise. Nous sommes reconnaissants qu’elle ait accepté cette position, consciente des nombreux engagements dans le domaine du cinéma et du théâtre auxquels elle sera confrontée dans les mois à venir."

Avec une carrière internationale, Isabelle Huppert s’est essayée au cinéma du monde et la conquis. Des États-Unis avec Elle de Paul Verhoeven qui lui vaut sa première nomination aux Oscars, en Asie, tout en passant par l’Europe, la comédienne a une carrière bien remplie qui lui vaut d’ailleurs en 2022 l’Ours d’honneur au festival de Berlin. La seule chose qui lui manque, c’est un rôle dans un film Marvel !

L’année dernière, elle avait présenté Sidonie au Japon au Festival de Venise qui accueillait également Priscilla de Sofia Coppola, Ferrari avec Adam Driver ainsi que Pauvres Créatures – grand vainqueur du Lion d’Or.  

Pour l’heure, on ne connait pas encore les noms des autres personnalités composantes du jury de cette 81ème édition qui se tiendra du 28 août au 7 septembre.

Le réalisateur Roger Corman est mort à l'âge de 98 ans

Le réalisateur et producteur américain Roger Corman, connu pour ses films à petit budget produits à un rythme effréné, est mort à l’âge de 98 ans, a annoncé sa famille samedi, selon les médias américains. Sa famille a déclaré qu’il était décédé jeudi à son domicile de Santa Monica, en Californie. Roger Corman avait réalisé et produit des centaines de films de genre à petit budget à partir des années 1950.

« Sa légendaire capacité à étirer un dollar lui a permis de concevoir et de créer rapidement des films d’époque et des épopées de science-fiction avec des budgets qui ne couvriraient pas les frais de nourriture d’un tournage en studio moderne », selon sa biographie sur le site des Oscars. « Grâce à son ingéniosité, à son énergie débordante et à son amour profond du cinéma, Roger Corman a réalisé plus de films que n’importe qui d’autre », ajoute le site.

Figure des débuts du cinéma indépendant, Roger Corman a tourné une cinquantaine de films et produit plus de 300 autres lançant les carrières de Francis Ford Coppola, Martin Scorsese, Robert De Niro ou Denis Hopper. Parmi ses films les plus connus : Le Corbeau, La chute de la maison Usher, mais aussi La petite boutique des horreurs, un film culte de la Beat Generation et l’un des premiers rôles de Jack Nicholson. « Il a été mon sang, ma force vitale et ce ne sont pas des paroles en l’air », confiait récemment l’acteur.

Épouvante, fantastique, films de gangster, science-fiction, western : cette figure d’Hollywood a reçu un Oscar d’honneur en 2015, une « incongruité pour moi qui ai toujours tourné des films à petit budget », s’en était-il amusé alors. En 2023, Quentin Tarantino lui rendait un hommage à Cannes : « J’aime les films bruts, étranges, tordus et s’il y a un réalisateur qui incarne ce principe, c’est bien Roger Corman ».

Né à Detroit le 5 avril 1926, il fait des études d’ingénieur à Stanford. Après la guerre, il commence comme coursier à la Fox, gravit les échelons et signe son premier scénario en 1953, Highway Dragnet. Il entre à l’AIP (American International Pictures), une compagnie indépendante à budget limité, spécialisée dans le cinéma de genre. Il en devient le producteur phare.

En 1955, il produit ses deux premiers westerns et s’aventure dans la science-fiction avec The Day the World ended, introduisant un de ses thèmes favoris : le renversement de l’ordre social après une attaque nucléaire. Homme de gauche, il critique le maccarthysme avec It Conquered the World, la ségrégation raciale dans The Intruder (1961) et renouvelle le film de vampires.

Sydney Sweeney va se transformer physiquement pour incarner la boxeuse Christy Martin

Nouveau défi pour la jeune actrice Sydney Sweeney ! Celle que l'on a beaucoup vu au cinéma depuis quelques mois, entre Reality, Tout sauf toi, Madame Web et Immaculée, va jouer dans un biopic d'une grande sportive très connue aux Etats-Unis !

Il s'agit de la boxeuse Christy Martin, surnommé la Rocky au féminin !

Le film, encore sans titre, s'intéressera à la trajectoire de Christy Martin, considérée comme une pionnière dans sa discipline. Il racontera son ascension, sa grande notoriété dans les années 90, lui valant ce surnom de Rocky au féminin. Elle est la première femme à avoir signé un contrat avec l'iconique Don King, et la seule boxeuse à faire la couverture du magazine Sports Illustrated. Le film s'intéressera également à ses épreuves personnelles, ses démons, ses relations toxiques et sa tentative d'assassinat par son premier mari !

Comme le précise Deadline, Sydney Sweeney a pratiqué le kickboxing "de ses 12 à ses 19 ans", et elle indique se réjouir de "revenir sur le ring, s'entrainer et transformer son corps".

Et d'ajouter : "l'histoire de Christy n'es pas légère; elle sera exigeante physiquement et émotionnellement. Il y aura une charge mentale importante pour ce film. Mais j'adore me lancer des défis !"

Comme l'a révélé Deadline, l'actrice va embarquer sur ce projet mis en scène par le réalisateur australien David Michôd. Le cinéaste a notamment réalisé The King avec Timothée Chalamet pour Netflix, ou encore The Rover avec Robert Pattinson, et War Machine avec Brad Pitt.

La Planète des Singes : une saga de science-fiction riche de 9 films ?

Après la trilogie amorcée en 2011 par Rupert Wyatt et prolongée par Matt Reeves en 2014 et 2017, La Planète des singes est de retour depuis le 8 mai avec Le Nouveau Royaume.

Wes Ball, réalisateur de la saga Le Labyrinthe, a pris le relais, nous racontant la suite de l'aventure, se situant plusieurs générations après César, le leader charismatique des épisodes précédents.

Le cinéaste a-t-il initié une nouvelle trilogie avec Noa, le héros du Nouveau Royaume, incarné par Owen Teague ? Interrogé par ScreenRant, Wes Ball a évoqué les différentes directions que pourrait prendre la suite de la franchise. Cependant, rien n'est encore officiellement lancé.

"Je pense qu'il y a beaucoup de routes potentielles pour cette franchise. Permettez-moi de dire ceci. Si j'avais le choix, et encore une fois, ce n'est pas à moi de décider, je ne toucherais pas à la version de 1968.

On pourrait peut-être en faire trois autres films, il y a beaucoup de récits à creuser", a souligné le réalisateur, qui confirme ne pas vouloir que la saga aboutisse à un remake du chef-d'œuvre de 1968 avec Charlton Heston.

"On a encore du temps pour explorer tout cela. Selon moi, on pourrait aller jusqu'au moment où un singe regarde en l'air et voit un vaisseau spatial s'écraser. Boum, fondu au noir. On revient au tout début du film de 68, et on boucle la boucle. Je pense que ce serait la meilleure façon de procéder pour finir la saga", a confié Wes Ball.

Le réalisateur a aussi été interrogé par ScreenTime au sujet de la suite des événements : "J'espère vraiment qu'on pourra faire d'autres films car il y a encore des questions en suspens. Les humains et les singes peuvent-il vivre ensemble ? Peuvent-ils co-exister ? C'est là toute l'essence de la saga. La relation entre Noa et Mae sera sûrement cruciale pour l'avenir", estime-t-il.

"On peut imaginer beaucoup de drames et de conflits et la relation entre ces deux là peut-elle empêcher de terribles choses ? Ou alors peuvent-ils être la cause de ces choses terribles ? Tout cela peut donner un récit très dramatique et shakespearien."

De son côté, le scénariste Josh Friedman, qui a notamment travaillé sur les suite d'Avatar, n'a pas écrit Le Nouveau Royaume avec une trilogie en tête. "Ce que je peux dire, c'est qu'on a fait en sorte de développer les personnages de la meilleure des manières", a-t-il expliqué.

"De cette façon, si d'autres films sont mis en chantier, de nombreuses possibilités pourront être explorées grâce au travail que nous avons fait. Nous avons ouvert des pistes et si un nouveau film est lancé, on pourra commencer sur de bonnes bases", a-t-il conclu.

Les producteurs ont pour leur part une immense vision en tête depuis qu'ils ont pris les rênes de la franchise en 2011, avec pas moins de neuf longs métrages ! "J'ai neuf films en tête", explique Rick Jaffa à nos confrères de The Hollywood Reporter. "Je ne sais pas si nous arriverons à neuf. J'adorerais."

Sa partenaire Amanda Silver ajoute : "Nous avons pensé que c'était extrêmement ambitieux. Mais nous voilà avec quatre films. (...) C’est vraiment intéressant de travailler sur une franchise qui est si discrètement subversive à sa manière, qui a quelque chose à dire et qui pose des questions".

Et Jaffa de préciser : "Avec Le Nouveau Royaume, nous avons vraiment l’impression d’avoir jeté les bases d’au moins deux autres films avec ces personnages. Mais nous verrons. Cela dépend aussi en grande partie de la réaction du public".

Pour le moment, rien n'est donc encore officiel, il faudra d'abord voir si Le Nouveau Royaume rencontre le succès avant qu'une suite ne soit envisagée. Les trois films précédents ont rapporté 1,2 milliard de dollars au box-office mondial.

Wes Ball va-t-il à nouveau rempiler derrière la caméra ? Pour le moment le metteur en scène est parti sur un autre ambitieux projet, l'adaptation live action de The Legend of Zelda, célèbre saga vidéo-ludique made in Nintendo.

Jean-François Richet va diriger Jason Statham au cinéma

Après avoir dirigé Mel Gibson dans Blood Father, Gerard Butler dans Mayday, et en attendant Stallone dans Cliffhanger 2, Jean-François Richet devrait ajouter un autre gros bras d'Hollywood à son tableau de chasse : Jason Statham !

Lionsgate a annoncé la nouvelle via un communiqué relayé par ComingSoon. Le long-métrage aura pour titre Mutiny. Jason Statham campera un personnage nommé Cole Reed. Après l'assassinat de son patron sous ses yeux, ce dernier est accusé à tort du crime. En cavale, Reed va s'efforcer de révéler au grand jour une conspiration internationale.

Le tournage du film devrait commencer en septembre. "Jason Statham est l'une des stars d'action les plus énergiques au monde et nous sommes impatients de le retrouver aux côtés de Jean-François Richet et l'équipe de production de MadRiver, avec qui nous avons déjà travaillé sur Mayday. Nous sommes impatients de retrouver cette énergie créative pour donner vie à Mutiny", a déclaré Lauren Bixby, du studio Lionsgate.

Jean-François Richet, réalisateur du diptyque Mesrine, est a déjà tourné plusieurs films d'action aux Etats-Unis : Assaut sur le central 13 en 2005, Blood Father en 2016 et Mayday en 2023. Avant de partir sur le projet Mutiny en septembre, le cinéaste de 57 ans devrait tourner Cliffhanger 2 cet été en Allemagne avec Sylvester Stallone.

Ce dernier reprendra donc son rôle iconique de l'alpiniste Gabe Walker. Devenu responsable d'un gîte de montage, Gabe jouit d'une retraite bien méritée dans un massif italien. Cette retraite sera interrompue par des preneurs d'otages qui vont le séquestrer avec ses clients. La fille de Gabe volera au secours de son père en utilisant ses aptitudes d’escalade.