08 décembre 2022

Black Panther 2 : Michael B. Jordan a menti à tout le monde

Attention, cet article contient des spoilers sur Black Panther 2

Dès le mois de mars 2022, le site ScreenGeek annonçait le retour de Michael B. Jordan dans Black Panther : Wakanda Forever. Le média précisait que l'acteur qui incarnait Erik Killmonger, pourtant mort dans le premier film, reviendrait dans le Plan Ancestral afin de prendre sous son aile un "jeune héros".

Interrogé à plusieurs reprises à ce sujet, Michael B. Jordan a toujours nié l'information, même à sa famille...

Il confie aujourd'hui au micro d'Extra : "Personne ne le savait. Une grande partie de ma famille était avec moi et j'ai dû mentir à tout le monde [rires]. J'ai dû garder le secret. Quand vous traitez avec Marvel et des gros studios, vous savez comment ça se passe. Alors vous devez juste nier, nier, nier, nier, nier jusqu'à la fin."

Dans Wakanda Forever, Killmonger, le cousin de T'Challa (Chadwick Boseman) et Shuri (Letitia Wright) et principal antagoniste du premier Black Panther, apparaît bien dans le Plan Ancestral.

C'est lui que Shuri voit lors de sa transformation. Si cette dernière est déçue de ne pas retrouver son frère, ni sa mère, Killmonger lui explique que c'est parce que, tout comme lui, elle cherche à se venger.

Il encourage la jeune femme à embrasser la rage qui est en elle. Mais au moment de sa vengeance, Shuri choisit finalement de faire la paix avec Namor (Tenoch Huerta) et de ne pas se laisser envahir par cette rage qui a mené Killmonger à sa perte.

Black Panther : Wakanda Forever de Ryan Coogler est en salles depuis le 9 novembre dernier et vient de franchir la barre des 3 millions d'entrées au box-office français.

Jugée raciste, cette célèbre chanson de Disney va bientôt disparaître

Coup de tonnerre en juin 2020. Splash Moutain, une des attractions phares du parc Disney depuis 1989, était en fin de vie. Ou, plus exactement, selon les termes même de la firme, elle devait être "complètement réimaginée". Motif ? Elle est basée sur le film Mélodie du Sud, sorti en 1946, accusé de véhiculer les stéréotypes raciaux et caricaturant de manière offensante les afro-américains. A la place, Disney souhaite réimaginer l'attraction autour du film La Princesse et la grenouille, qui mettait en scène une princesse afro-américaine.

Une pétition, ayant recueilli plus de 20.000 signatures, demandait ce changement : "alors que l'attraction est très appréciée, son histoire et son storytelling sont extrêmement problématiques, porteuses de stéréotypes racistes" précisait la pétition. "Il y a un grand besoin de diversité dans le parc, et ce changement pourrait aider à cela".

Message entendu par Disney : l'attraction fermera ses portes en janvier 2023, au profit de la nouvelle attraction prévue, baptisée Tina's Bayou, du nom du personnage de La Princesse et la grenouille.

Dans ce grand ménage, la chanson iconique de l'attraction Splash Mountain, Zip-a-Dee-Doo-Dah, qui était présente depuis l'ouverture du parc et était surtout la chanson oscarisée du film Mélodie du Sud chantée par l'acteur afro-américain James Baskett, passera aussi à la trappe, selon toute vraisemblance au profit d'un accompagnement musical issu de la BO de La Princesse et la grenouille, composée par Randy Newman et Alan Menken.

Sorti en 1946, le 11e long-métrage d'animation des studios Disney, mélangeant animation et prises de vues réelles, est adapté des "Contes de l'Oncle Rémus" (Tales of Uncle Remus) de Joel Chandler Harris, parus entre 1880 et 1905. Il reste à ce jour le gros caillou dans la chaussure de Disney.

Le film avait d'ailleurs permis à l'acteur James Baskett, qui incarne l'oncle Rémus, de se voir remettre un Oscar honoraire, tandis que le film remportait l'Oscar de la Meilleure chanson. Se déroulant dans le vieux Sud américain avec d'anciens esclaves et leurs anciens maîtres dans une plantation de coton, Mélodie du Sud n'est ressortie qu'en 1986 sur les écrans américains, pour son 40e anniversaire, et n'a jamais connu les honneurs d'une parution officielle en DVD et Blu-ray. Cela dit, curieusement, on peut le trouver dans une édition DVD espagnole, avec son doublage français d'origine, vendue tranquillement par Amazon...

En 2011, Bob Iger, revenu tout récemment à la tête de la firme Disney, expliquait qu'il n'était pas vraiment dans l'intérêt du studio et des actionnaires de ressortir de son carton le long métrage. La toute puissante NAACP, la National Association for the Advancement of Colored People, organisation américaine de défense des droits civiques des populations afro-américaines fondée en 1909, regrettait quant à elle que le film "contribue à perpétuer une image dangereusement glorifiée de l'esclavage". Il va sans dire que l'oeuvre ne figure pas sur la plateforme Disney+, et qu'elle n'est pas prête d'y figurer... 

07 décembre 2022

Titanic va ressortir au cinéma en 2023 pour fêter ses 25 ans

Pour patienter jusqu'à la sortie événement d'Avatar : La Voie de l'eau, TF1 rediffusera ce soir un autre film incroyablement populaire de James Cameron : Titanic. De 21h10 à plus de minuit et demi, vous avez donc rendez-vous une nouvelle fois avec Rose (Kate Winslet) et Jake (Leonardo DiCaprio) à bord du célèbre paquebot, pour (re)vivre l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma... avant de la retrouver dans peu de temps sur grand écran. Disney prévoit en effet de ressortir Titanic le 10 février prochain dans les salles américaines, en version remasterisée 4K et HDR. En France, rendez-vous est pris deux jours plus tôt, le 08/02/23, puisque les films sortent chez nous traditionnellement le mercredi et non le vendredi.

Titanic avait fait un carton phénoménal dans les salles françaises, il y a 25 ans : à force de le voir et de le revoir sur grand écran, le public l'avait placé en tête des plus gros succès de l'année 1998, grâce à 20,7 millions d'entrées. Ressorti en 2012, en relief, puis en 2017, pour son 20e anniversaire, en Dolby Atmos, le blockbuster a depuis gagné 1 million de tickets supplémentaires, et il trône toujours depuis sa sortie en tête du box-office hexagonal, fort de 21 772 257 spectateurs déplacés, contre 20,4 millions pour Bienvenue chez les Ch'tis ou 19,4 millions pour Intouchables. Avatar figure d'ailleurs lui aussi dans le top 10, en 9e position, grâce à 14 753 614 billets écoulés depuis 2009, plus les 564 979 qui ont été gagnés en plus lors de sa reprise durant 15 jours, en septembre.

Démarrant à 1,7 million d'entrées la semaine du 7 janvier 1998, précédé d'excellentes critiques et d'un box-office déjà tonitruant aux USA, où il était sorti juste avant Noël 97, Titanic s'était maintenu 9 semaines d'affilées au-dessus du million d'entrées en France, et avait franchi la barre des 10 millions en seulement 7 semaines. Il était resté à l'affiche jusqu'à l'automne, doublant peu à peu ses entrée. Dans le monde, il a également fini par devenir le plus gros succès du box-office mondial grâce à 2,2 milliards de dollars de recettes. Un record battu depuis par le même cinéaste (!), grâce à Avatar en 2009.

Notez que James Cameron ne profitera pas de cette ressortie en 4K et HDR pour retoucher des détails de son film, cette fois. En 2012, à l'occasion de son retour dans les salles en relief, il avait décidé de réparer une erreur qui l'embêtait depuis sa sortie initiale : le placement des étoiles dans le ciel ne correspondait pas à l'origine à celui qui était véritablement visible lors du drame, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912.

Il nous reste la colère : Philippe Poutou au centre d'un documentaire sur le combat d'ouvriers Ford

Réalisé par Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert, le documentaire Il nous reste la colère nous emmène d'abord en 2011. Les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture.

Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou.

Le film a pour titre Il nous reste la colère. Pour Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert, il s'agit d’une colère froide, celle de l’impuissance organisée des pouvoirs publics, qui se drapent d’indignation mais ne "peuvent" rien faire.

"C’est la colère issue des refus et des turpitudes administratives, des réunions à n’en plus finir, du découragement qui s’en suit pour les collègues et qui se retrouve dans la société. C’est une colère qui n’est pas explosive mais contenue, ravalée parce qu’il n’y a pas de rapport de force qui lui permettrait de réellement s’exprimer", précisent les réalisateurs.

Pendant plusieurs années, Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert étaient actifs avec l’Université Populaire de Bordeaux en organisant et filmant des conférences. Les deux réalisateurs s'intéressaient déjà aux thèmes sociaux et politiques.

En 2016, Jamila, qui travaillait à l’institut de sondage IPSOS, s’est mise activement en grève à l’occasion de la lutte contre la Loi Travail, dite El-Khomri.

"Nous filmions dans les cortèges et observions déjà un changement dans les manifestations. La répression était plus forte, certes, mais la critique des directions syndicales, notamment par les plus jeunes, était déjà perceptible. Nous nous demandions si c’était dû à une image dégradée par les médias, à des compromis qui n’avaient pas été acceptés ou à l’organisation proposée", soulignent-ils.

"On s’est dit qu’il serait intéressant de filmer une équipe syndicale. On avait déjà croisé les syndicalistes de Ford en manifestation, on connaissait leur réputation, parce que quelques années plus tôt, à l’époque où Sarkozy déclarait que 'quand il y a une grève plus personne ne s’en rend compte', ils avaient réussi à garder leur usine quand Arcelor, Continental ou PSA n’y étaient pas parvenus."

"Alors que Nuit Debout battait son plein, nous avons eu l’occasion grâce à Xavier Ridon, un ami journaliste devenu co-producteur du film, de suivre les syndicalistes de l’usine Ford sur une de leurs actions aux 24h du Mans. On est partis avec un petit groupe militant et notre caméra, et on a sympathisé très vite. On a compris que si les Ford avaient gagné dix années plus tôt, l’affaire n’était en fait pas résolue."

La présence de Philippe Poutou est centrale dans le documentaire : "On avait vite des situations filmiques avec lui et c’était un excellent personnage pour élaborer le récit du film mais le piège aurait été qu’il prenne trop de place. Philippe est le meneur du groupe et celui qui parle aux médias, mais l’activité syndicale est un travail collectif."

"On ne pouvait pas personnifier tous les membres de la CGT-Ford, mais ceux qui se sont imposés l’ont fait d’eux- mêmes, par leur charisme et leur position à la période sur laquelle le film se concentre, à savoir la dernière année de lutte et la recherche d’un repreneur. Pour nous, Gilles est un personnage extraordinaire en plus d’être une personne géniale."

"Il est complémentaire de Philippe, par son expressivité, son caractère et sa position de secrétaire du CE. Vincent et Thierry ont aussi un certain franc-parler qui vient de temps en temps synthétiser les choses. Il était important d’établir les relations entre eux malgré la complexité de l’histoire et de sa temporalité", expliquent Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert.

Il nous reste la colère débarque au cinéma le 7 décembre.

Le film Lost Highway ressort au cinéma en version restaurée 4K

Le chef-d'oeuvre de David Lynch ressort au cinéma ce 7 décembre en version restaurée 4K grâce à Potemkine Films.

Lost Highway nous présente Fred Madison (Bill Pullman), saxophoniste. Ce dernier soupçonne sa femme, Renée (Patricia Arquette), de le tromper. Il la tue et est condamné à la peine capitale. Le film raconte l’histoire de cet assassinat du point de vue des différentes personnalités de l’assassin lui-même.

Après avoir réalisé le film Twin Peaks : Fire Walk With Me en 1992, David Lynch revient derrière la caméra quatre ans plus tard avec ce Lost Highway.

Le célèbre metteur en scène d'Elephant Man ou Dune a eu l'idée ce long-métrage la dernière nuit de tournage de Twin Peaks. L'artiste a la vision d’un couple qui reçoit une cassette. Les images montrent la façade de leur maison.

Quelques temps plus tard, une seconde cassette est déposée chez eux. Le couple se découvre filmé en train de dormir. "De quoi plonger n’importe qui dans la peur et la paranoïa ! C’est assister, impuissant, à un implacable viol de l’intimité, faire l’expérience de la vulnérabilité à l’état pur. Lorsque Lynch en parle à Mary Sweeney, sa compagne et future monteuse du film, elle en a des frissons", écrit Guy Astic dans Lost Highway en instantanés (MK2 - 2005).

Un second événement plutôt lugubre a inspiré David Lynch pour ce long-métrage qui nous retourne complètement le cerveau. Un beau matin, David Lynch entend une voix d'homme à son interphone. Ce dernier lui demande s'il parle bien à Dave avant de déclarer : "Dick Laurent est mort".

"Le temps pour Lynch de parcourir l’aile de sa maison et de jeter un oeil dans la rue depuis la baie vitrée, le messager s’était évanoui. Une histoire vécue transposée telle quelle dans la séquence d’ouverture, comme si le réalisateur voulait d’emblée partager avec le spectateur l’inquiétante étrangeté qui a ainsi fait irruption dans le cours ordinaire de sa vie", explique Guy Astic.

David Lynch a emprunté l'expression "Lost Highway" à Barry Gifford, co-scénariste du film. L'écrivain utilise ces mots dans sa nouvelle Night People, publiée en France en 2001 sous le titre La Légende de Marble Lesson).

Le cinéaste avait déjà collaboré avec le romancier en 1990 sur Sailor et Lula. Le long-métrage de Lynch était une adaptation du livre écrit par Gifford. L’expression, qui est aussi le titre d'une chanson country de Hank Williams, est utilisée par un personnage de Night People.

"Elle suggère un mystère d’une route qui mène n’importe où, ou nulle part. Les deux hommes se mettent au travail sur la base de ce motif vague et ouvrant. Le scénario est prêt en mars 1995, le tournage lui commence en novembre", confie Guy Astic.

Sorti en France le 15 janvier 1997, Lost Highway a réuni 382 934 spectateurs. Avant d'accéder au rang de film culte, cette oeuvre à l'aura surnaturelle aura été un échec cinglant au box-office mondial. Elle ne rapportera que 3,7 millions de dollars pour un budget estimé à 15 millions.

Le film Samhain arrive au cinéma


Prix du Jury lors du dernier Festival du Film Fantastique de Gerardmer, Samhain de Kate Dolan sort en salles ce mercredi.

Les événements de ce long métrage interdit aux moins de 12 ans se déroulent la semaine précédant Halloween. Angela (Carolyn Bracken), la mère de Char (Hazel Doupe), a inexplicablement disparu. Tout ce qui reste, c'est sa voiture abandonnée. Lorsqu'elle revient chez elle sans explication, Char et sa grand-mère comprennent que quelque chose ne va pas.

Elle a beau avoir la même apparence et la même voix, le comportement d'Angela est de plus en plus effrayant, comme si elle avait été remplacée par une force malveillante. Lorsqu'arrive Halloween, une nuit imprégnée de mythes et de légendes anciennes, Char réalise qu'elle est la seule à pouvoir la sauver, même si elle risque de la perdre à jamais.

Le film est porté par Hazel Doupe. La jeune actrice originaire de Dublin a été remarquée en 2018 pour son interprétation de Frances dans Float Like A Butterfly qui a remporté le prix FIPRESCI au Festival de Toronto. Cette dernière a également reçu le Irish Screen America Rising Star Award pour sa performance dans le film de Carmel Winters.

Dans le long-métrage sa mère est incarnée par Carolyn Bracken. Cette actrice de théâtre est déjà apparue dans des séries télévisées (The Line of Duty, Dublin Murders) et des films tels que A Date for Mad Mary, The Lodgers et Fanacht, mais c'est la première fois qu'elle tient le rôle principal d'un long-métrage.

Pour son premier long-métrage de cinéma, la réalisatrice irlandaise Kate Dolan souhaitait faire "un film effrayant qui raconterait une histoire de passage à l’âge adulte tout en puisant dans les sombres contes populaires irlandais*" avec lesquels elle a grandi.

Elle s'est également inspirée de sa propre expérience familiale pour traiter de la maladie mentale, tout en rendant hommage aux femmes qui l'ont entourée: "Les Irlandaises ont été maltraitées pendant toute l’histoire de l’Irlande et je voulais faire un film mettant en avant des femmes fortes venues de différents milieux et ayant eu des expériences diverses. J’ai été élevée par plusieurs générations de femmes fortes et c’est une chose que l’on ne voit pas assez au cinéma."

Samain, ou Samhain, est une fête aux origines celtes qui célèbre le passage de la saison estivale à la saison sombre de l’hiver. Elle commençait au crépuscule le 31 octobre et durait entre trois et six jours. Elle était célébrée dans les anciennes communautés celtiques d'Europe, y compris l'Irlande, le Pays de Galles et l'Écosse. Le Samhain est le précurseur des célébrations contemporaines d'Halloween. Samhain est également un mot irlandais qui désigne le mois de novembre.

Samhain, aux origines d'Halloween sort ce mercredi dans nos salles obscures. 

La suite du film Antigang, avec Jean Reno, ne sortira pas au cinéma mais sur Disney+

Il avait été présenté à l’époque comme le "Heat à la française". Sorti sur nos écrans au cinéma en 2015, Antigang marquait le retour de Jean Reno à un film d’action bien bourrin. On apprend aujourd’hui par Le Film Français que l’équipe reviendra sur nos écrans dans une suite intitulée "La Relève" que Disney+ distribuera exclusivement.

Tous les acteurs seront de retour dans ce second volet co-écrit par Benjamin Rocher sur une idée d’Alban Lenoir, dont Jean Reno et Stéfi Celma. Deux nouveaux noms ont d’ores et déjà été annoncés : Cassiopée Mayance (Les combattantes) et Sofia Essaïdi (Overdose). La plateforme de streaming a dévoilé le synopsis :

Ancienne légende de la brigade Antigang connue pour ses méthodes musclées et peu conventionnelles, Niels Cartier (Alban Lenoir) a quitté la police à la suite d’une intervention qui a mal tourné et conduit au décès de sa femme. Quand le gang de braqueurs responsable de sa mort réapparaît huit ans plus tard, Niels ne laisse personne se mettre en travers de son chemin pour obtenir vengeance. Quitte à devoir former malgré lui un duo explosif avec sa fille de 14 ans (Cassiopée Mayance), au tempérament bien trempé.

Antigang : la relève est actuellement en tournage à Paris pour un lancement sur la plateforme courant 2023. Ce n’est pas le premier film original français que produit Disney+ puisqu’elle avait annoncé en début d’année la production d’Une zone à défendre avec Lyna Khoudri et François Civil. Une comédie romantique que les abonnés pourront aussi découvrir dans quelques mois…

Bill Cosby poursuivi pour agressions sexuelles, NBCUniversal accusé de complicité

Les accusations d’agressions sexuelles commencent à s’amonceler pour la star du Cosby Show. Deux anciennes actrices de la sitcom, ainsi que trois autres femmes ont poursuivi ce lundi Bill Cosby et NBCUniversal en justice pour agression sexuelle et coups et blessures devant un tribunal de l'État de New York.

La plainte, qui a été déposée lundi dans le cadre du délai d’un an accordé par l'État de New York aux adultes pour porter plainte pour abus sexuel, concerne Lili Bernard, Eden Tirl, Jewel Gittens, Jennifer Thompson et Cindra Ladd. Les faits se seraient déroulés de la fin des années 1960 aux années 1990.

“C’était bien connu que Bill Cosby emmenait régulièrement des jeunes femmes dans sa loge, et quand vous lisez la plainte, vous verrez qu'il y a eu des cas où le personnel a vu cela se produire et a même encouragé la plaignante à se soumettre", a déclaré l'avocat Jordan Rutsky, qui représente les cinq femmes. “Ce n'était pas un secret caché. C'était juste accepté."

L'action en justice affirme que NBC, les studios Kaufman Astoria et Carsey-Werner Television ont "facilité l'agression sexuelle de femmes" en ne surveillant pas les penchants de Cosby, et n'ont pas protégé les femmes afin qu'elles ne se retrouvent pas seules avec lui.

Contactés par le site américain Deadline, NBCUniversal n’a pas souhaité faire de commentaires sur les accusations. De son côté, le porte-parole de Bill Cosby, Andrew Wyatt, a rejeté les accusations, affirmant qu’il "n’est pas question de justice pour les victimes d'agressions sexuelles présumées, mais plutôt d'argent.”

Le film Pourquoi pas ! ressort au cinéma

Presque 45 ans jour pour jour après sa sortie initiale le 21 décembre 1977, cette rareté revient enfin au cinéma. Son titre ? Pourquoi pas !. Édité une seule fois en DVD au sein d'un coffret Coline Serreau, épuisé depuis des années, Pourquoi pas ! était devenu introuvable. Et il faut l'admettre, l'existence de ce film est peu connue.

Une faible notoriété pour ce film qui a de quoi surprendre à double titre : il est réalisé par Coline Serreau, l'une des cinéastes françaises ayant eu le plus de succès dans les années 80 - 90, avec deux énormes cartons : Trois hommes et un couffin (plus de 10 millions d'entrées*, en 1985 !) et La Crise avec Vincent Lindon et Patrick Timsit (plus de 2 millions d'entrées*, en 1992). L'année de sa sortie, Trois hommes et un couffin avait été le plus gros succès en salles de l'année, devant Rambo 2, Les Spécialistes et Retour vers le futur.

L'originalité du sujet de ce film aurait dû faire que ce film soit plus connu aujourd'hui. Le film parle d'un ménage à trois, ou d'un trouple, composé de deux hommes (Sami Frey et Mario Gonzales) et une femme (Christine Murillo). Le film aborde le sujet de l'homosexualité et la bisexualité, ce qui était encore très rare dans le cinéma français dans les années 70. Le film est sorti un an avant La Cage aux folles, qui abordait la question sur le mode de la comédie de boulevard.

En 2014, pour la sortie d'un documentaire, AlloCiné avait justement interrogé sa réalisatrice Coline Serreau sur l'invisibilité de quelques uns de ses films (Ndlr. Certains ont été réédités depuis), et notamment ce film, Pourquoi pas! Voici ce qu'elle nous avait répondu.

"Pourquoi pas!, personne n’en voulait. Personne ne voulait le financer. Donc j’ai fait le documentaire "Qu’est ce que qu'elles veulent" (Ndlr. également très difficile à trouver aujourd'hui) pour pouvoir le financer." Et d'ajouter : "Pourquoi pas!, c’était le premier film sur l’homosexualité, c’était en 76. Quand je pense à la résistance encore maintenant… La résistance au mariage pour tous, tout ça, c’est quand même dingue ! En 76, ça avait fait un scandale !"

Comme le raconte avec précision cet article de Trois Couleurs, la vie du film Pourquoi pas! n'a pas été un long fleuve tranquille, de son financement donc, à sa sortie, puis sa visibilité à travers les années. En cause ? Son sujet jugé subversif, malgré la pudeur qui se dégage du film. "On se contente parfaitement des tendres embrassades collectives, filmées avec pudeur, entre Louis le musicien, Fernand l’homme de maison et Alexa, chargée de travailler à l’extérieur pour rapporter de l’argent. Ce qui n’empêche pas un journaliste d’attaquer violemment le film lors d’une conférence de presse, le jugeant « pornographique ».

Plus tard, il expliquera en sanglots à Coline Serreau s’être senti obligé de s’opposer au film devant ses collègues pour ne pas être soupçonné de cautionner cette situation amoureuse qui était aussi la sienne. Le film reçoit de nombreux prix et bénéficie d’un bon accueil du public (...). Mais la télévision de l’époque, qui n’est sortie du joug de l’ORTF qu’en 1975, ne semble pas encore prête à laisser cette utopie joyeuse et subversive pénétrer les foyers. FR3, qui avait accepté de financer une partie du film, se rétracte en apprenant qu’il y est question d’homosexualité."

Après cette ressortie en salles ce mercredi 7 décembre, Pourquoi pas! sortira en DVD / Blu-ray, édité par Le Chat qui fume.

* source : CBO Box office

La nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé : bande-annonce de la série de Xavier Dolan

Il manque au grand écran, Xavier Dolan s’apprête à illuminer le petit par son talent éclatant. Ô combien attendue par les fans du cinéaste multi-récompensé, sa toute première série sera diffusée début 2023 sur Canal+. Une Création Originale baptisée La Nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé, dans laquelle le réalisateur de Laurence Anyways, Mommy et Juste la fin du monde va une fois encore nous embarquer grâce à son savoir-faire et son style reconnaissable entre mille.

Adaptée de la pièce de théâtre éponyme de Michel Marc Bouchard, la série suit le destin de Mireille, son frère Julien et leur meilleur ami Laurier. Début 1990, ce trio inséparable à qui tout semble sourire voit sa route se séparer. Et cela après une triste nuit d’octobre 1991 durant laquelle leur destin est bouleversé. Mais que s'est-t'il passé ?...

Divisé en 5 épisodes, ce drame psychologique laisse entrevoir quelques notes d’humour noir, de nombreuses références cinématographiques, et une nuée de clins d’oeil au cinéma d’horreur, comme le prouve sa bande-annonce palpitante.

Portée par les interprétations d’Anne Dorval (J'ai tué ma mère), Julie Le Breton (Cadavres), Patrick Hivon (La Femme de mon frère), sans évidemment oublier Xavier Dolan, et bercée par une bande-originale signée Hans Zimmer, La Nuit où Laurier Gaudreault s’annonce comme l’un des évènements série de 2023.