22 juillet 2022

Marvel : le studio a rendu Jeff Bridges "complètement fou" sur le tournage d'Iron Man

Dans le long métrage Iron Man, première pierre du Marvel Cinematic Universe, Jeff Bridges incarne le bad-guy Obadiah Stane. Au cours d'un entretien accordé récemment à Vanity Fair, l'acteur américain revient sur cette expérience en des termes élogieux, mais raconte également que le premier jour de tournage a été très compliqué au point de le rendre "complètement fou" !

"Iron Man était la première aventure de Marvel dans la production de films", déclare d'abord Bridges dans des propos rapportés par Variety. "J'avais tellement de chance d'avoir Jon Favreau et Robert Downey Jr. à mes côtés, car ils sont de si bons improvisateurs. On a passé plusieurs semaines à travailler sur le scénario, à répéter ensemble, car on n'aimait pas la version d'origine, on changeait des choses."

"Et puis le premier jour de tournage est arrivé et Marvel a jeté à la poubelle le scénario sur lequel on avait bossé en disant "non, ce n'est pas bon, il faut que ce soit comme ci, comme ça..."", poursuit le comédien. "Il y a eu beaucoup de confusion autour de ce que devait être le script, de ce que nous devions raconter. On a passé des heures dans nos caravanes à repasser sur les dialogues, à essayer de trouver comment s'en sortir."

Et Jeff Bridges de conclure : "Ca m'a rendu complètement fou jusqu'à ce que je fasse un petit ajustement dans mon cerveau. Je me suis dit "Jeff, il faut juste que tu te détendes. C'est un film d'étudiants à 200 millions de dollars. Il faut juste que tu te détendes et que tu t'amuses." Et ça a marché, çar je me suis mis à jouer et improviser avec ces deux incroyables artistes. A mon avis, Iron Man est le meilleur film Marvel. Bien sûr, je sais que je ne suis pas objectif, mais c'était une merveilleuse expérience."

21 juillet 2022

Jamel Debbouze prépare une nouvelle série pour Canal+

Vingt ans après l'arrêt de la sitcom H, Jamel Debbouze prépare une nouvelle série pour Canal+.

Invité ce mardi 19 juillet d'Europe 1 dans le cadre de la promotion de l'édition 2022 du Marrakech du rire, qui a cartonné hier soir sur M6 avec 2,96 millions de téléspectateurs (et un record historique en part de marché avec 36,4% des FRDA-50), l'humoriste et comédien a révélé qu'il travaillait actuellement sur une nouvelle fiction intitulée Terminal.

"J’ai une très bonne nouvelle. Je vais réaliser une petite série, une sitcom, exactement comme pour H", a expliqué Jamel Debbouze en référence à la comédie hospitalière culte qui a fait les beaux jours de Canal+ de 1998 à 2002 et est aujourd'hui disponible sur Netflix. "Je suis très très fier et on espère toucher du doigt ce qu’on a pu faire avec H".

Peu d'informations ont filtré à ce jour sur cette nouvelle série, si ce n'est qu'elle se déroulera dans un aéroport et qu'elle devrait mettre en scène de jeunes comédiens bien connus des amateurs de stand-up.

"Ça va se passer dans un aéroport, ça s’appelle Terminal", a poursuivi Jamel Debbouze au micro d'Europe 1. "Ce sera filmé en public, avec la nouvelle génération de comiques que vous avez certainement vue sur la scène du Marrakech du rire, entre autres".

Selon le comédien, Canal+ doit encore donner son feu vert. Mais Terminal semble bien partie pour devenir l'un des futurs programmes phares de la chaîne cryptée.

Une nouveauté qui pourrait aider les fans de H à faire le deuil de leur série préférée puisque, toujours d'après Jamel Debbouze, des retrouvailles de l'équipe, notamment composée d'Eric Judor, Ramzy Bedia, et Sophie Mounicot, pour un éventuel revival ont peu de chances de devenir réalité un jour.

"C’est quelque chose que l’on n’a pas envie de déflorer. C’était une série qui correspondait à un moment. J’ai peur que si on remet les costumes ce soit déceptif".

Spider-Man : le spin-off Madame Web décalé de plusieurs mois

Sony Pictures a actualisé son calendrier des sorties, notamment celles de Madame Web et de Insidious 5.

Censé sortir dans nos salles le 5 juillet 2023, le film porté par Dakota Johnson, Sydney Sweeney, Emma Roberts, Tahar Rahim et Adam Scott est décalé au début le mois d'octobre 2023.

S.J. Clarkson est à la réalisation de ce nouveau spin-off de l'univers de Spider-Man centré sur Cassandra Webb alias Madame Web, mentor de l'homme araignée. Il s'agit d'une vieille femme aveugle et paralysée mais dotée de capacités extraordinaires comme la télépathie ou encore la clairvoyance.

Sony a également déplacé un projet Sony/Marvel sans titre du 6 octobre 2023 au 7 juin 2024. Aucune information n'a encore été dévoilée mais il pourrait bien s'agir de la date de sortie de Venom 3.

Pour rappel le film dérivé consacré à Kraven le chasseur porté par Aaron Taylor-Johnson est toujours prévu au 18 janvier 2023.

Le film d'horreur Insidious 5 prend la place de Madame Web et sortira au début du mois de juillet 2023. Mis en scène par l'acteur Patrick Wilson, qui passe pour la première fois derrière la caméra, le long-métrage sera la suite directe d'Insidious 2, les deux films suivants étant des préquels.

Le cinquième opus se déroulera une décennie après les événements du 1er film. Dalton Lambert, toujours incarné par Ty Simpkins, aujourd'hui âgé de 20 ans, fera son entrée à l'Université. On imagine que le démon au visage rouge l'accompagnera...

Insidious 5 sortira donc 6 ans après Insidious : la dernière clé, centré sur le personnage d'Elise (Lin Shaye). Ce quatrième opus se déroulait juste avant les événements du premier film de la franchise d'épouvante créée par James Wan et Leigh Whannell en 2010.

Acteur principal des premiers volets, Patrick Wilson poursuit ainsi sa fructueuse collaboration avec le réalisateur James Wan, qui est à la production du cinquième film. Depuis le premier Insidious, l'acteur a joué dans les films de la saga Conjuring lancée par le cinéaste, les films dérivés et dans les longs métrages DC Aquaman également réalisés par Wan.

Grey's Anatomy : l'actrice Alexis Floyd va faire son entrée au Grey Sloan

Alors que la saison 18 de Grey’s Anatomy s’est achevée sur le départ de plusieurs personnages, et que le retour de certains acteurs emblématiques est toujours aussi incertain, nos confrères de Deadline viennent d’annoncer qu’une nouvelle comédienne allait rejoindre la série médicale pour la saison 19.

Alexis Floyd, que nous avons notamment pu voir dans Inventing Anna, une série produite par Shonda Rhimes disponible sur Netflix, va en effet incarner un nouveau médecin dans les prochains épisodes de Grey’s Anatomy. La comédienne jouera Simone Griffin, une résidente en chirurgie de première année qui viendra gonfler les rangs du Grey Sloan.

Décrite comme étant drôle, intelligente et très douée dans son métier, cette nouvelle venue a une situation familiale compliquée. Si elle a grandi à Seattle, elle a en effet toujours refusé de travailler au Grey Sloan en raison d’une histoire personnelle douloureuse avec l’hôpital.

Reste maintenant à savoir dans quelles circonstances cette nouvelle résidente va rejoindre la série puisqu'on le rappelle, le programme d’enseignement du Grey Sloan avait été fermé à la fin de la saison 18.

Alexis Floyd a commencé sa carrière sur le petit écran en faisant une apparition remarquée dans la saison 3 de The Bold Type, où elle jouait la nouvelle petite amie de Kat (Aisha Dee).

C’est en 2019, alors qu’elle jonglait entre un poste de concierge dans un club de yoga de New York et sa carrière d’actrice qu’elle auditionne pour Inventing Anna afin de jouer Neff, la version fictive de Neffatari Davis, une concierge de l'hôtel du 11 Howard à New York qui s'est liée d'amitié avec Anna Delvey, la célèbre escroc. Un rôle qu’elle a décroché et qui lui a donc permis de mettre un pied dans l’univers de Shonda Rhimes.

“Grey's Anatomy, comme tout l’univers de Shonda, est une série qui redéfinit le genre et qui s’engage pour proposer de la diversité, de la pertinence et de la vulnérabilité", a ainsi déclaré la comédienne. "Rejoindre le casting de la saison 19 est un honneur incommensurable, et, pour faire simple, ça va être méchamment amusant."

La saison 19 de Grey’s Anatomy arrive le 6 octobre prochain sur ABC aux Etats-Unis. Les derniers épisodes de la saison 18 devraient arriver prochainement sur TF1.

La série Abbott Elementary est attaquée en justice

Portée par son succès critique et public, la série Abbott Elementary a décroché, le 12 juillet dernier, pas moins de sept nominations aux Emmy Awards - les Oscars de la télévision. Sa créatrice, Quinta Brunson, a également marqué l’histoire de la cérémonie en devenant la plus jeune femme noire à recevoir trois nominations dans la catégorie Comédie.

Seul problème : la showrunneuse et la chaîne ABC sont aujourd’hui poursuivies par la scénariste et actrice Christine Davis. Cette dernière leur reproche d’avoir copié l’idée de son script, The School Year, écrit en 2018 et protégé par les droits d’auteur depuis début 2020. Le site Entertainment Tonight affirme que l’intrigue des deux projets partage de nombreux points communs.

Ils suivent tous les deux le quotidien mouvementé de professeurs dans une école à travers un style faux documentaire. Dans le script de The School Year, une équipe est également invitée dans l’enceinte de l’établissement pour filmer le travail des employés.

La plaignante explique que son script a été présenté à deux producteurs, Shavon Sullivan Wright et Cherisse Parks, en juin et juillet 2018. Le scénario a par la suite été envoyé à la plateforme Hulu, qui appartient également au groupe de la chaîne ABC. Quelques mois plus tard, le tournage d’Abbott Elementary débutait.

La créatrice, Quinta Brunson, n’a pas réagi aux poursuites de Christine Davis. Sur son compte Twitter, l’actrice annonce le lancement de la production de la saison 2, prévue pour septembre 2022, toujours sur ABC.

Pirates des Caraïbes : cette scène supprimée peut changer notre vision de Jack Sparrow

Découvrez une nouvelle facette du personnage de Jack Sparrow (Johnny Depp) ! Cette dernière ne figure pas dans les films et n'est révélée que dans une scène coupée de Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde.

La troisième aventure de la saga raconte la quête de Will, Elizabeth et leurs compagnons pour retrouver Jack Sparrow, l'un des Seigneurs de la Cour des frères, qui une fois réuni avec ses collègues, permettrait d'arrêter une armada destructrice commandée par Lord Cutler Beckett.

La séquence coupée s'intitule Just Good Business ("Juste une bonne affaire"), et met en scène une discussion d'affaires entre Cutler Beckett (Tom Hollander) et son prisonnier Jack Sparrow. Longue de quatre minutes, elle montre bien à quel point les deux hommes sont retors et malins pour arriver à leurs fins dans le cas de Beckett ou se protéger, dans le cas de Sparrow.

Au début de la scène, Beckett déclare : "Je vous avais payé pour transporter une cargaison et vous avez choisi de la libérer". Ce à quoi le capitaine du Black Pearl répond laconiquement : "Les gens ne sont pas une marchandise, mon pote".

S'il n'est pas si surprenant qu'un pirate accorde de l'importance à la liberté, on aurait pu s'attendre à ce que Sparrow privilégie l'or. On découvre donc que sous ses aspects roublards, menteurs et manipulateurs, Jack a embrassé une cause beaucoup plus noble, en libérant des personnes retenues contre leur gré qui allaient être vendues au plus offrant.

Ce moment du passé de Sparrow n'est plus mentionné dans la saga et figure seulement dans cette scène coupée. Le passé du capitaine sera davantage exploré dans le 5ème volet, Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar.

Si le passé de Sparrow a été détaillé au cinéma, son avenir est encore incertain. D'un côté, Johnny Depp a récemment déclaré que rien ne le ferait revenir pour un nouvel opus, tout en déplorant n'avoir pas pu dire au revoir à son personnage. En attendant, les rumeurs vont bon train, mais ni le comédien ni Disney n'ont officiellement communiqué sur une décision commune.

House of the Dragon sur OCS City : une ultime bande-annonce

À un mois de sa sortie sur HBO aux États-Unis et sur OCS en France, la série House of the Dragon se dévoile avec une ultime bande-annonce qui devrait convaincre les fans de la première heure, même les plus réticents. Ce préquel de Game of Thrones est attendu au tournant par le public qui espère que ce spin-off brûlant sur les origines de la famille Targaryen sera à la hauteur.

Et ce long trailer fait grimper la température en nous replongeant dans l'univers et l'ambiance - 200 ans avant - de Game of Thrones qui a fait vibré le monde entier. Car ces images donnent le ton de ce qui va être l'enjeu majeur - et finalement intemporel - de House of the Dragon : qui va accéder au Trône de Fer ?

La liste des prétendants pour succéder au Roi Viserys I (Paddy Considine) est longue puisque chaque protagoniste du préquel veut sa part du pouvoir. Il y a son frère, le Prince Daemon Targaryen (Matt Smith), mais aussi sa fille, la Princesse Rhaenyra Targaryen (Emma D’Arcy), qui nous rappelle une certaine Daenerys.

Rhaenyra compte bien se faire une place dans ce monde d'hommes et être la première femme à accéder au Trône de Fer. Mais elle aura de nombreux ennemis qui croiseront sa route, et parfois des adversaires plus proches et ambigus qu'elle ne le croit.

Du côté de la cour, ça se bouscule pour s'attirer les faveurs des puissants et ça élabore des stratagèmes qui feraient pâlir Lord Baelish. Parmi le reste des personnages, on retrouve ainsi la Main du Roi Otto Hightower (Rhys Ifans) et sa fille Alicent (Olivia Cooke) mais aussi le Mestre Mellos (David Horovitch).

Enfin, les membres de la maison Velaryon, maison de l'île de Lamarck, la plus grande île de la Baie de la Néra dans les Terres de la Couronne, joueront également un grand rôle, tels que Lord Corlys (Steve Toussaint) et la Princesse Rahenys (Eve Best).

Les dragons seront évidemment de la partie dans la série adaptée du roman "Fire & Blood" de George R. R. Martin qui a déjà été renouvelée pour une deuxième saison. La diffusion de House of the Dragon démarre le 22 août sur OCS City en France. 

Mort de l'actrice Rebecca Balding

 

Née en Arkansas, Rebecca Balding a fait ses débuts à la télévision dans la seconde moitié des années 1970, participant notamment à Starsky et Hutch, avant d'assurer les premiers rôles de deux films d'horreur au cinéma, d'abord dans Le Silence qui tue (1979) puis dans The Boogens (1981).

Elle joue ensuite les guests sur le petit écran pendant près de deux décennies, de L'Homme qui tombe à pic à MacGyver en passant par 7 à la maison ou Beverly Hills ou Melrose Place. C'est véritablement son rôle dans la série fantastique Charmed qui la fait connaître en 2002.

De la saison 4 à la saison 8, elle y interprète Elise Rothman, la rédactrice en chef du Bay Mirror, journal pour lequel travaille le personnage de Phoebe Halliwell. Difficile en affaires, elle se montre toutefois bienveillante avec Phoebe, au point de la considérer comme une membre de sa famille.

Fait assez rare, Balding était déjà apparue dans la série, mais pour jouer un autre personnage ! Elle était en effet Jackie, la tante d'Aviva, une adolescente dotée de pouvoirs magiques dans l'épisode La Quatrième Soeur (S01E07).

Dominique Boutonnat reconduit à la présidence du CNC

Mis en examen en février 2021 dans le cadre d'une enquête pour agression sexuelle et tentative de viol, Dominique Boutonnat, le président du Centre National du Cinéma, a été reconduit à la tête du CNC par décision du Conseil des Ministres.

Le producteur avait pris ses fonctions à la tête du Centre National de la Cinématographie en 2019 pour un mandat de trois ans qui vient donc d'être reconduit pour trois années supplémentaires.

Selon les informations de BFMTV, Dominique Boutonnat est accusé par son filleul de 22 ans de faits qui auraient été commis à l'été 2020. Le président du CNC a rapidement contesté ces accusations.

Le 25 avril dernier, le parquet de Nanterre avait requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de Dominique Boutonnat.

Dans un communiqué envoyé le 13 juillet, La SRF (Société des Réalisateurs et Réalisatrices de Films), qui s'opposait déjà à sa nomination en juillet 2019, estimait que la reconduction de Dominique Boutonnat serait "incompréhensible".

"À la veille d’une possible reconduction de Dominique Boutonnat à la Présidence du CNC, les cinéastes de la SRF continuent à s’opposer de la manière la plus vive aux orientations qui sont les siennes depuis le début de son mandat.

Si certaines avancées peuvent être saluées, telle la mise en place d’une troisième commission à l’Avance sur recettes, si des aides exceptionnelles ont été rapidement débloquées au cours de la crise sanitaire, les fondements de la politique menée depuis trois ans restent des plus alarmants pour le cinéma indépendant."

Selon le conseil d'administration de la SRF, Dominique Boutonnat "conduit une politique ouvertement libérale et trop souvent court-termiste, s’appliquant à démanteler petit à petit ce puissant outil de régulation".

De son côté, la nouvelle ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait milité pour sa reconduction à la tête du CNC. Elle confiait en juin dernier au Parisien : "Il est mis en examen, pas condamné. La présomption d'innocence prévaut".

Suite à l'annonce de ce second mandat, le Conseil d'administration de la SRF a publié une réaction ce jeudi 21 juillet.

"Les cinéastes de la SRF souhaitent réagir à l'annonce du renouvellement du mandat de Dominique Boutonnat à la présidence du CNC pour trois nouvelles années.

Au-delà de nos vives inquiétudes sur la politique conduite par les pouvoirs publics en place, en termes de culture et de cinéma, que nous avons exprimées par voie de presse mardi 13 juillet dernier, nous souhaitons rappeler notre plein accord avec le Collectif 50/50 quant à la nécessaire probité des institutions culturelles avec lesquelles nous échangeons et travaillons tout au long de l'année.

Tout en respectant le principe de la présomption d'innocence, il nous paraît essentiel de pouvoir observer une stricte égalité de traitement entre les professionnels du cinéma, tenus à des obligations très précises en termes de prévention et de détection des violences sexistes et sexuelles, et leurs dirigeants au sein du CNC et de toutes les instances publiques.

Nous partageons donc l'analyse du Collectif 50/50, selon laquelle la mise en examen de M. Dominique Boutonnat pour agression sexuelle et tentative de viol aurait dû empêcher sa reconduction à la présidence du CNC."

James Bond : "Pas besoin d'une femme en 007" pour Ana de Armas

Sorti en octobre 2021, Mourir peut attendre a récolté 774 millions de dollars de recettes mondiales, offrant à Daniel Craig un dernier succès dans le smoking du super-espion de Sa Majesté.

Cependant, un autre agent secret lui a volé la vedette le temps d'une séquence cubaine à couper le souffle, Ana de Armas, alias Paloma.

Interrogée par The Sun, la comédienne de 34 ans a évoqué l'éventualité d'un Bond féminin, et l'idée ne lui plaît pas vraiment.

"Il n'y a pas besoin d'une femme James Bond", a-t-elle asséné. "Il ne devrait y avoir besoin de voler le personnage de quelqu'un d'autre pour le féminiser", a poursuivi l'actrice.

"Il existe des romans, qui nous entraînent dans tout un monde de fantasmes dans lequel gravite James Bond. Par conséquent, ce que j'aimerais, c'est que les rôles féminins dans les films 007 soient mis en scène d'une façon différente", a-t-elle expliqué.

"Il faut qu'on leur donne plus de substance et une vraie reconnaissance. C'est ce qui me semble plus intéressant plutôt que de renverser les choses", a précisé Ana de Armas.

Son partenaire dans Mourir peut attendre, Daniel Craig, partage la même opinion à ce sujet. "La réponse est très simple", a déclaré le Britannique au micro de RadioTimes.

"Il devrait simplement y avoir de meilleurs rôles pour les femmes et les acteurs de couleur. Pourquoi une femme devrait-elle incarner James Bond quand on pourrait trouver des rôles aussi bons que James Bond, mais pour une femme ?", avait-il martelé.

Autrement dit, l'agent secret imaginé par Ian Fleming doit rester un homme, les scénaristes devant juste s'employer à tisser des rôles originaux et de qualité équivalente pour les femmes.

Si Bond rime encore au masculin, on notera que Mourir peut attendre est un volet qui accorde une belle importance aux femmes. D'abord avec des personnages forts incarnés par Ana de Armas et Lashana Lynch, cette dernière récupérant dans le film le fameux matricule 007.

Ensuite avec la présence au scénario de Phoebe Waller-Bridge (Fleabag). "Elle a un humour diabolique. Son influence imprègne une grande partie de ce film", a déclaré Craig à son sujet, toujours pour RadioTimes.

"Elle a tenu cette ligne fantastique qui est de le faire rester un thriller et d'être aussi très drôle. Mais Phoebe n'est pas venue pour changer Bond. Elle est venue pour pimenter les choses, c'est sûr, mais elle est fan de Bond, elle n'allait pas l'emmener dans une direction différente."

Quoi qu'il en soit, il va falloir s'armer de patience avant d'entendre reparler de l'agent secret sur grand écran. La productrice historique des films James Bond, Barbara Broccoli, a récemment déclaré que le nouveau visage de 007 ne serait pas connu avant au moins 2 ans. 

"Nous réinventons le personnage et cela prend du temps. Je dirais que le tournage ne démarrera pas avant deux ans", a-t-elle confié.

Par ailleurs, Broccoli avait également partagé son avis au sujet d'un 007 féminin dans les colonnes de The Guardian. "C'est un personnage masculin. Il a été écrit en tant qu'homme et je pense qu'il le restera probablement.

Et c'est très bien. Nous n'avons pas à transformer des personnages masculins en femmes. Créons simplement plus de personnages féminins et adaptons l'histoire à elles", avait-elle souligné.

En attendant, vous pourrez retrouver Ana de Armas dès le 22 juillet sur Netflix dans The Gray Man.